Quantcast
Channel: Regard sur la pêche et l'aquaculture "Aquablog"
Viewing all 157 articles
Browse latest View live

Agriculteurs en colère. Intermarché : Poissons de la Scapêche ciblés !

$
0
0


Mois de Juillet 2015

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 22 Juillet 2015

Crise des éleveurs : Les produits de la Scapêche pris pour cible


Des camions de l'armement Scapêche ont été vidés par des agriculteurs, la nuit dernière, à Ploërmel. Une action condamnée par le monde de la pêche.

Source : Ouest France
La nuit dernière, près de Ploërmel, plusieurs camions frigorifiques transportant du poisson appartenant à l'armement Scapêche (groupe Intermarché) ont été pris à partie et vidés de leur cargaison par des agriculteurs en colère.

100 tonnes de poissons déversées

Près de 100 tonnes de poissons ont été déversées sur la chaussée, et donc perdues pour la commercialisation.

"Nous respectons les règles du jeu"

La Scapêche déplore cette action menée par les agriculteurs. "On comprend la colère du monde agricole, indique Fabien Dulon, directeur général de la Scapêche. Mais nous, nous respectons les règles du jeu."
Même condamnation du côté du Comité régional des pêches maritimes de Bretagne et du Comité départemental des pêches du Morbihan.

"Des poissons pêchés par des Bretons"

"Ces camions ne transportaient pas de la nourriture importée, mais bien des poissons pêchés par des navires français, des pêcheurs bretons et destinés à des mareyeurs de Lorient", note Olivier Le Nézet, le président des deux comités des pêches.

Entre 800 000 et 1 million de préjudice

Pour la Scapêche, ce mouvement d'humeur des agriculteurs représente un préjudice estimé entre 800 000 et 1 million d'euros.

De son côté, la FDSEA, gênée aux entournures, assure que l'action visée est le fait "d'éléments isolés, n'appartenant pas à la Fédération".

Réunion de concertation vendredi

Une réunion de concertation entre le syndicat agricole et les représentants de la pêche professionnelle est programmée ce vendredi à Lorient.

Dans Le Télégramme :Camions vidés. Les pêcheurs exigent réparation

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 20 Juillet 2015

Grand Voyage de L'Hermione : Le K8 quitte le Canada pour Saint-Pierre-et-Miquelon

20 juillet 2015 : Sur les traces de L'Hermione depuis le 18 avril 2015, l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle à bord du voilier K8 quitte les terres américaines... Dernière escale Saint-Pierre-et-Miquelon avant de rejoindre la France au début du mois d'août...

Canada Atlantique 

Nouvelle-Ecosse, au pays du homard "Homarus americanus"

En 2014, la valeur au débarquement de l’ensemble des pêcheries de homard du Canada s’est chiffrée à 853 M$ CA, somme la plus élevée parmi toutes les pêcheries du pays. Une proportion de 79 pour cent de cette somme, soit 671 M$ CA, a été générée par les pêcheurs indépendants de la pêcherie de homard au casier exploitée dans la baie de Fundy, le plateau néo-écossais et le sud du golfe du Saint-Laurent (en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick), qui constitue le moteur économique de nombreuses collectivités côtières du Canada atlantique.

La pêcherie côtière du homard de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick obtient la certification MSC

La quasi-totalité du homard du Canada atlantique est désormais certifiée durable

Source : Marine Stewarship Council

La pêcherie de homard (Homarus americanus) au casier exploitée dans la baie de Fundy, le plateau néo-écossais et le sud du golfe du Saint-Laurent (en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick) vient d’être certifiée selon le Référentiel du Marine Stewardship Council (MSC). À l’issu d’une évaluation indépendante menée par SAI Global, le homard provenant de cette pêcherie peut désormais porter l’écolabel bleu du MSC indiquant qu’il provient d’une source durable et bien gérée.

Cette pêcherie joint les rangs d’un groupe distingué de 259 pêcheries certifiées MSC à la grandeur du monde qui aident à protéger la santé des écosystèmes marins pour l’avenir.

« Le MSC félicite les pêcheurs, les expéditeurs de homard vivant, les transformateurs et les acheteurs/courtiers de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick d’avoir uni leurs forces pour franchir cette étape importante,  indique Jay Lugar, directeur des programmes du MSC pour le Canada. La certification de cette pêcherie est une bonne nouvelle à la fois pour les marchés mondiaux qui accueilleront ce volume important de homard certifié MSC, et pour le Canada, qui figure parmi les dix principaux pays où se pratique la pêche. Près de 67 pour cent des pêcheries canadiennes sont maintenant engagées dans le programme MSC, ce qui consolide d’autant plus la position du Canada à titre de chef de file mondial en matière de durabilité des produits de la mer. »

À propos de la pêcherie de homard au casier de la baie de Fundy, du plateau néo-écossais et du sud du golfe du Saint-Laurent


Cette pêcherie se situe dans la zone économique exclusive (ZEE) du Canada et regroupe 4 152 pêcheurs autorisés qui opèrent exclusivement dans les zones de pêche du homard (ZPH) 23, 25, 26A et 26B (unité de certification 1); les ZPH 27 à 33 (unité de certification 2); la ZPH 34 (unité de certification 3); et les ZPH 35 à 38 (unité de certification 4). D’après les dernières statistiques publiées par Pêches et Océans Canada, les pêcheurs de ces pêcheries auraient débarqué 63 366 tonnes, ou environ 75 pour cent du débarquement total de homard au pays, en 2014.

Les États-Unis constituent le principal marché commercial pour ce homard, suivis de l’Europe (surtout la Belgique, la France et le Royaume-Uni) et de l’Asie (principalement la Chine, le Japon et la Corée du Sud). Le homard pêché au Canada est vendu en quantités importantes, vivant et transformé (queues de homard surgelées, homard entier surgelé et chair de homard), sur tous ces marchés.

Le client porteur de la certification pour cette pêcherie est la Nova Scotia and New Brunswick Lobster Eco-Certification Society, une société formée par un collectif d’acteurs intéressés, dont des pêcheurs, des courtiers/acheteurs, des expéditeurs et des transformateurs, dans le but d’obtenir la certification pour cette pêcherie. La société regroupe la majorité des associations de pêcheurs des deux provinces, la plupart des grands transformateurs et de nombreux expéditeurs, acheteurs et courtiers qui fournissent le homard de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick aux marchés mondiaux depuis des générations.

« L’obtention de la certification MSC est une réalisation remarquable pour l’industrie canadienne du homard, affirme Eugene O’Leary, président de la Nova Scotia and New Brunswick Lobster Eco-Certification Society. C’est le résultat d’une collaboration industrielle entre plusieurs provinces et avec des compétiteurs, ce qui est en soi tout un exploit pour une industrie réputée pour son indépendance féroce. La certification nous permettra d’assurer la viabilité de la ressource à long terme et de positionner la plus importante pêcherie de homard du Canada dans les marchés internationaux en pleine croissance. Je suis personnellement très fier du travail que nous avons accompli et que nous continuerons d’accomplir pour maintenir la certification. »

Retour sur tout le périple de L'Hermione et de l'équipage du Lycée maritime et aquacole de La Rochelle depuis le 18 avril 2015 au départ de La Rochelle (Île d'Aix) : Grand Voyage de L'Hermione : Mission "Plancton" confiée au Lycée maritime de La Rochelle

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 19 Juillet 2015

Fête de la Mer à Dieppe : hommage à ceux qui ont péri en mer



Journée de fête pour les uns, la Fête de la Mer est aussi pour d'autres la journée durant laquelle ils rendent hommage à leurs parents morts en mer. Grégory Archiapati et Judikaëlle ont participé à la sortie en mer avec les familles et les pêcheurs. Voyez leur reportage avec les interviews de :

    Alain Hérout
    Emilie Villeneuve, patronne de l'Equinoxe
    Dominique Patrix, conseiller municipal délégué à la pêche et aux affaires maritimes

Sur terre comme sur l’eau, Dieppe (Seine-Maritime) célèbre, dimanche 19 juillet 2015, la pêche et les traditions maritimes avec sa traditionnelle Fête de la Mer. Cette fête est l'occasion de célébrer la mer sous tous ses aspects : de la pêche bien sûr en passant par les traditions et croyances qui entourent la mer, comme en témoignent les ex-voto de la chapelle de Bonsecours... De nombreuses animations sont proposées : processions, messe, déjeuner musical sous la halle à marée, visite de la cité maritime avec Dieppe ville d’art et d’histoire, découverte du littoral avec L’Estran cité de la mer, dégustations gourmandes sur les stands associatifs… Le moment le plus spectaculaire reste l’embarquement puis la sortie des bateaux décorés depuis le bassin Duquesne.


 
« L’identité maritime de Dieppe est ancrée dans les traditions puisque cette fête marquait le début des campagnes de pêche avant de devenir, au fil des années, un hommage aux marins disparus et une grande fête populaire, indique Dominique Patrix, conseiller municipal délégué à la pêche et aux affaires maritimes. En cette époque difficile pour la pêche, ce moment de rassemblement est important. »

Charte de valorisation des produits de la mer

Au-delà de la pêche, c’est la mer sous tous ses aspects qui est évoquée, de la pêche au transmanche, en passant par les traditions et croyances, comme en témoignent les ex-voto de la chapelle de Bonsecours, ouverte de 14 heures à 17 heures pour l’occasion.

La fête de la mer offrira également à la ville l’occasion de présenter sa charte de valorisation des produits de la mer, « Origine pêche dieppoise, sitôt pêché, sitôt mangé » et de présenter en avant-première le visuel de la Foire aux harengs 2015, signé de l’artiste anglaise Brigitte Pope.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Quand les pêcheurs du Brusc nous régalent


La Fête des Pêcheurs du Brusc, c’était un bon moyen de nous faire apprécier leur pêche. En plus la fête était belle et conviviale. Lou Capian était là aussi, qui s’est occupé de l’apéro !

Source : Ouest Var

Il n'y a plus beaucoup de vrai pêcheurs au Brusc, qui vivent de leur pêche. Eric Féraud et Fred Agostinetti, aidés par Alain Marchal, le retraité, font partie de ces irréductibles. Pour la Fête des Pêcheurs, ils ont fait profiter plus de 300 personnes du produit de leur pêche du jour même, de magnifiques dorades rayées.

L’idée de cette fête est venue des pêcheurs du Gaou. Leur but : Valoriser la petite pêche artisanale en faisant manger des poissons sauvages, souvent méconnus et qui ont même parfois mauvaise réputation. « On est loin des poissons d’élevage » nous dit Eric.

Le poisson au barbecue

Ce soir-là, Lou Capian, l’association qui contribue à la sauvegarde des pointus et des traditions du Brusc est venu prêter main forte aux pêcheurs en s’occupant de l’apéritif. De leur côté, nos trois pêcheurs, aidés de leurs femmes et leurs enfants, proposaient le menu de la mer pour la modique somme de 10 €. Au choix : poisson grillé et rémoulade ou macaronade (pates façon pêcheur aux poulpes), avec un verre de vin et un gâteau ! Il y avait aussi des beignets de poisson et plein de douceurs sympathiques. Les poissons, ils les faisaient griller au barbecue sous nos yeux.

Au final, ceux qui sont venus se sont régalés et ce ne sont pas les élus habitués du Brusc comme Delphine Quin ou Hervé Fabre qui diront le contraire.

Messieurs les pêcheurs, encore bravo et merci !

PH, le 19 juillet 2015

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 17 Juillet 2015

Un portail découvre la vie à bord d'un chalutier breton

 http://www.ar-laeres.fr/


L’armement loctudiste Hent Ar Bugale, créé en 2010 par des mareyeurs de Loctudy (Pays Bigouden), vient de faire l’acquisition à Saint-Guénolé de son cinquième chalutier, l’Ar Laérès. ou plutôt Al Laeres qui veut dire la voleuse : une roche située à proximité du port de Saint-Guénolé Penmarc'h...

le navire a été construit par le Chantier naval Glehen à Douarnenez
le plan a été conçu par la Coprema de Pont-l'abbé
la construction a débuté en septembre 2005 pour se terminer en mars 2006
  • longueur hors tout : 18,50 m / puissance du moteur : 600cv
  • largeur hors tout : 6,80m / volume de gasoil embarqué : 28 000 litres
  • tirant d'eau : 3,80m / machine à glace :2.5 tonnes par 24 heures
  • Osmoseur (transformation de l'eau de mer en eau douce) : 2.5 tonnes par 24 heures

Découvrez la vie des 6 marins-pêcheurs à bord de ce chalutier : en photos et vidéos, en commentaires et en cuisine

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 16 Juillet 2015

Politique européenne : Portraits de pêcheurs en voie de disparition

Ces pêcheurs aux visages marqués par la mer se dévoilent dans des portraits intimistes

Montage personnel de 4 portraits de pêcheurs photographiés par Christian Stemper

Christian Stemper est un photographe autrichien qui a profité d’un voyage en Grèce pour immortaliser le visage des pêcheurs passionnés de Paros. Sur cette petite île grecque, ces hommes sont les derniers d’une longue lignée de pêcheurs, fidèles à leurs traditions et à leurs petits bateaux en bois. Christian est parti à la rencontre de ces « loups de mer » aux visages marqués par des années de dur labeur.

Source : soocurious

Yannis Perantinos

Yannis Perantinos était complètement silencieux lorsqu’il a été photographié. Aujourd’hui, il est âgé de 77 ans, il a passé une grande partie de sa vie sur la mer dans son bateau nommé Popi.




Kostantinos Stratis

Kostantinos Stratis a été très déçu par ses anciens collègues, qui ont accepté l’argent de l’Union européenne pour détruire leurs bateaux. « Les pêcheurs ont avalé l’appât de l’UE, et se sont fait eux-mêmes pêcher », dit-il à Christian Stemper. 

Panayiotis Visadakis

Panayiotis Visadakis, qui est né au début des années 60, a été photographié aux côtés de son bateau Ypapanti Nauossa. 

Thanasis Tantanis

« J’ai beaucoup appris de mon grand-père et de mon père. Mais ces connaissances seront perdues, car il n’y a personne pour suivre la tradition. Mes habitudes vont disparaitre. Même si de nouvelles personnes arrivent, elles ont une vision différente de la pêche. Elles ne la font pas de manière traditionnelle. »

« Quand nous serons partis, ce sera fini. Je me sens vide quand je retourne sur terre, j’ai alors le sentiment d’être inutile. Mes enfants veulent que j’arrête. Je leur ai dit, si vous m’aimez, vous devez me laisser repartir. Ma vie entière est sur la mer. »

Suite dans : soocurious

Pour plus d'informations : Lupimaris

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 15 Juillet 2015

Commerce extérieur : la France importe de plus en plus son poisson

Deuxième puissance maritime mondiale, la France et ses 5.500 kilomètres de façade maritime affiche un déficit commercial croissant pour les produits de la pêche et de l'aquaculture. Explications.

Source : La Tribune Par Fabien Piliu

Si le territoire tricolore ne représente que 0,43% de la surface terrestre du globe, la France possède le deuxième domaine maritime mondial. Grâce à ses 5.500 kilomètres de façade maritime et surtout à ses territoires ultra-marins, elle possède 11 millions de kilomètres carrés de domaine maritime, tout juste devancée par les Etats-Unis qui règnent sur 300.000 kilomètres carrés de plus !

Un déficit croissant depuis 2004

En dépit de ces atouts, contrairement à la plupart des produits agro-alimentaires pour lesquels la France affiche un net excédent commercial, le pays affiche une balance commerciale déficitaire pour les produits de la pêche et de l'aquaculture. Il s'élevait à 3,6 milliards d'euros en 2014 constate une étude de l'Insee, contre 2,2 milliards d'euros en 2004, ce qui représente une augmentation de 63% !

De nombreux éléments permettent d'expliquer cette dégradation des comptes.

Alors que la consommation des ménages se stabilise à 2,2 millions de tonnes en équivalent poids vif, avec une consommation par tête de l'ordre de 35 kg/an/habitant - soit l'une des plus élevée d'Europe, la moyenne s'élevant à 23 kilos, la production française des produits de la pêche et de l'aquaculture recule tendanciellement de 2,1 % par an depuis 2003 constate la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

C'est notamment le cas de la pêche de capture qui représente les deux tiers de la production nationale, mais aussi de l'aquaculture, qui représente l'autre tiers. De fait, parce que la production couvre seulement le tiers de la consommation, les importations en valeur progressent en moyenne de 3,8 % par an pour s'élever à 4,9 milliards d'euros en 2014 alors que, sans surprise, les exportations ont stagné à 1,2 milliard d'euros. Selon le rapport « Fish dependence » de la New economic foundation, un think tank britannique, la France cesse d'être autosuffisante dans ce domaine à partir du 25 mai. Elle n'est pas le seul pays européen dans ce cas ; L'autosuffisance prend fin le 27 avril au Portugal et le 9 mai en Espagne.

Deuxième point, si les volumes importés restent stables (+0,1 % par an) et ceux exportés se contractent (-0,8 %), les prix grimpent en flèche en raison du déséquilibre entre " d'une part, une offre concurrencée par des pays tiers et freinée par certaines contraintes (existence de quotas de pêche, normes environnementales et sanitaires limitant le développement de l'aquaculture, etc.), et d'autre part une demande mondiale en hausse ", observent les Douanes, qui évoquent la consommation croissante dans les pays émergents et les nouveaux modes alimentaires.

La flotte de pêche se réduit

Le boom de la consommation de sushis et de sashimis est-elle en cause ? Toujours est-il que cette détérioration du solde porte essentiellement sur trois espèces, le saumon, le thon et les crevettes. Ces espèces, qui sont les plus échangées, représentent la moitié des importations et expliquent les trois quarts de la détérioration du solde de la pêche et de l'aquaculture entre 2004 et 2014 estiment les Douanes.

Quant à l'impact des quotas de pêches imposés par l'Union européenne pour éviter l'épuisement des stocks, il ne peut être ignoré. Ils ont conduit à la chute continue des bâtiments de la flotte de pêche depuis 1995. En 2013, la France comptait 4.537 navires contre 6.593 en 1995, soit une baisse de 31%.

Le déficit de la balance commerciale se creuse surtout sur 4 espèces : saumon, thon, crevette et cabillaud...

Source : Insee - Pêche - Aquaculture 

Déficit croissant des produits de la pêche et de l’aquaculture

douane.gouv.fr - Etudes et éclairages – juillet 2015

La France affiche un déficit croissant pour les produits de la pêche et de l’aquaculture (-3,6 milliards en 2014, après  -2,2 milliards  en  2004).  La  production  s’avère  en  effet  insuffisante  pour  couvrir  la  consommation nationale,  d’où  un  surcroît  d’importations  en valeur.  Ces  dernières  concernent  surtout  des  produits  de  grande consommation (saumons,  thons,  crevettes)  sur  lesquels  se  concentrent  les  déficits.  Leur  creusement  s’observe notamment avec la Norvège et les pays émergents d’Asie et d’Amérique, qui dégagent des excédents en hausse, grâce au développement de l’aquaculture.

Cliquer ici pour télécharger l'étude des Douanes

Lire aussi RPA :Ces poissons "made in France" qui plombe la balance commerciale de la France

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 13 Juillet 2015

Record battu à Sanary avec un Thon rouge de 216 kg



C'est en relevant ses palangres du "Tournevire" que Bruno Irailles a été stupéfait. Un thon rouge de 216 Kilos. Un record pour les pêcheurs de Sanary!

Source : Ouest Var par L.Martial, le 11 juillet 2015

Soumis à règlementation, la pesée s'effectue sous le contrôle des Gendarmes. (Brigade Sécurité du Littoral)
Hier, en fin d'après midi, et au large de Sanary, Bruno Irailles Pêcheur professionnel à la prud'homie de Sanary a relevé ses palangres à 30 milles au large de Sanary. Sur l'une d'elles il y avait un thon rouge comme il n'en avait jamais pêché à ce jour.

Avisée, la Brigade de Gendarmerie de Toulon (Brigade de Sécurité du Littoral) s'est rendue ce matin sur le quai du port pour le contrôle et la pesée. C'est non sans mal que le thon d'une longueur de 2,45 mètres a été accroché sur le portique arrière du bateau; la balance électronique accusait 216 kilos! Après le baguage, les gendarmes ont donné l'accord pour la vente. Vendu à un mareyeur de Sète et destiné à la restauration, c'est en camion réfrigéré que le Thonidé est parti "sous bonne glace".

Une pêche réglementée...

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 12 Juillet 2015

Parc marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des pertuis picto-charentais

5 candidats à la présidence du parc naturel marin : A droite, 4 charentais-maritime... A gauche, 1 girondin (mais à droite sur l'illustration) ! Aucun vendéen...

Ils étaient cinq sur la ligne de départ : quatre Charentais aux couleurs des Républicains et un Girondin portant la casaque rose du Parti socialiste. Et que croyez-vous qu'il arriva ?
 
Coup de Jarnac sur l'Hippodrome de Châtelaillon-plage !


Info course : Prix du "Parc marin des pertuis"

Quinté+ : 1 poulain girondin face à 4 pur-sang charentais !

Contre tous les pronostics, le poulain de Ségolène Royal a gagné ! Pourtant au départ, il n'avait pas la cote : à 4 contre 1, il ne partait pas gagnant en terre charentaise... Un final à couper le souffle... Malgré un bon virage, le maire de Châtellaillon n'a pas résisté au retour du député et maire de Saint-Caprais-de-Blaye... Dans la dernière ligne droite, les 4 charentais se sont révélés de vrais tocards ! 

Résultats des courses dans Sud Ouest

Et que croyez-vous qu'il arriva ? C'est le Girondin qui l'emporta ! Philippe Plisson, député et maire de Saint-Caprais-de-Blaye, a été élu président du Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des pertuis. Les membres du conseil de gestion l'ont choisi au second tour de scrutin par 27 voix contre 20 à Jean-Louis Léonard, maire de Châtelaillon-Plage (LR). Venue clore les travaux, la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, s'est voulue œcuménique : « Les défis environnementaux qui nous attendent se moquent des clivages partisans. »





 


Installation du conseil de gestion du parc marin



Web TV Info Charente Maritime

Un long entretien avec Philippe Plisson, premier président du parc marin 


Philippe Plisson, président du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et des pertuis charentais



Ce matin avait lieu à La Rochelle l'élection du 1er président du nouveau parc naturel marin de l'estuaire de la gironde et de la mer des Pertuis. Une élection qui a précédé la venue de Ségolène Royal. La ministre de l'écologie a donné la feuille de route de cette nouvelle entité.

Source : France 3 Poitou-CharentesPar François Gibert Publié le 11/07/2015

Le plus grand parc naturel marin de métropole

Le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis est le septième parc naturel marin français. Il a été créé le 4 avril 2015 par décret du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.


Ce Parc naturel marin couvre 6 500 km² d’espace marin sur la façade atlantique. Il s’étend sur environ 800 km de côtes sur trois départements (Vendée, Charente-Maritime, Gironde).

A l’est du golfe de Gascogne, le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis s’étend de l’embouchure du Payré en Vendée au nord, à la pointe de la Négade au sud.

Il inclut l’ensemble des Pertuis (les espaces marins entre les îles de Ré et d’Oléron et le continent) ainsi que les estuaires du Payré, du Lay, de la Sèvre Niortaise, de la Charente, de la Seudre et de la Gironde jusqu’au bec d’Ambès.

Au large, il s’étend jusqu’à 50 m de fonds.

Le Parc comprend la totalité d’un vaste site Natura 2000 désigné au titre de la directive « Habitats » et plus de la moitié du site désigné au titre de la directive « Oiseaux ». La gestion de ces sites Natura 2000 sera confiée au Parc naturel marin, afin de ne pas multiplier les structures et assurer la cohérence des objectifs et des actions.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 11 Juillet 2015

Les pêcheurs varois déballent leurs poissons frais

Copie d'écran du portail du Comité départemental des pêche du Var : La Mer et le Var

Ils sont extra-frais, leurs poissons ! Rougets, rascasses, daurades, maquereaux , espadons, dentis, etc.: il y en pour tous les goûts et à tous les prix chez les pêcheurs varois.

La pêche dans le Var demeure une activité artisanale. Ce sont quotidiennement 150 pêcheurs qui vivent réellement de leur métier dans le département. Et 70 % de leurs produits sont vendus directement sur les quais des ports, à la descente des bateaux.

En cette période estivale où la mer offre un choix abondant d’espèces de poissons, le Comité départemental des pêches maritimes et élevages marins (CPPMEM) et le Comité régional (CRPMEM) espèrent faire mieux faire connaître le métier des pêcheurs artisanaux.

Pour plus d'informations dans Var Matin

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 10 Juillet 2015

Economie Bleue : Une proposition de loi pour relancer le secteur maritime

La présente proposition de loi s’inscrit dans un mouvement, plus que jamais nécessaire, de refondation de notre politique maritime. Dans ce domaine, la France dispose d’une kyrielle d’atouts et doit désormais se tourner résolument vers la mer pour assumer enfin son moi maritime.


Suite au rapport « Osons la Mer » que j’ai remis au Premier ministre en 2013, j’ai déposé aujourd’hui à l’Assemblée...
Posted by Arnaud Leroy on jeudi 9 juillet 2015

Pour accéder à la Proposition de loi pour l’économie bleue du député PS Arnaud Leroy

Ce texte constitue ainsi une étape et sera suivi d’autres initiatives du même type. Son objectif est de contribuer à l’amélioration de la compétitivité des entreprises concernées mais aussi à la simplification et la modernisation de l’ensemble du dispositif législatif concernant les activités maritimes au sens le plus large de celles-ci. Au cours de la préparation de ce texte, tous les acteurs du monde maritime ont pu exprimer leurs attentes lors des nombreuses rencontres organisées sur le thème de la « Croissance bleue ». Il a été également tenu compte du rapport « Osons la Mer » rendu par Arnaud Leroy le 13 novembre 2013. Les administrations maritimes, pour celles qui l’ont souhaité, ont aussi pu transmettre leurs propres propositions au regard de l’intérêt qu’il y avait à les insérer dans un texte fédérateur....

Les pêches maritimes et les élevages marins sont traités par l’article 14 relatif à la pêche professionnelle à pied, aux sociétés de pêche artisanale et au statut des gardes-jurés.

La conchyliculture et les autres cultures marines relèvent des articles 13 à 15 qui traitent principalement de la reconnaissance de ces activités dans le code rural et de la pêche maritime mais aussi dans le code de l’environnement. Au regard de ce dernier, les problématiques traitées à l’article 18 sont celles de la qualité des eaux, essentielle pour les cultures marines mais aussi de la prise en compte des zones conchylicoles en tant que zones humides au titre de leur biodiversité.

Dans les secteurs de la pêche, des élevages marins, de la conchyliculture et des cultures marines, la présente proposition comprend également dans son article 16 des demandes de rapports complémentaires. Ils devront traiter de l’impact des pêches récréatives sur l’estran comme en mer, de la diversification dans le tourisme des marins-pêcheurs. Une série de modifications du code monétaire et financier viennent moderniser le régime du crédit maritime à l’article 21.

Les articles 5 à 8 traitent des gens de mer. Ils visent, pour l’essentiel, à augmenter leur employabilité. Vingt articles du code des transports sont concernés. Il s’agit ici de redéfinir les entreprises employant des gens de mer et de revoir la catégorisation de ces derniers entre non marins et marins. L’importance de la liste d’équipage certifiant la présence à bord des personnes prévues au rôle y est soulignée. S’y ajoutent deux dispositions : l’une étendant la protection sociale des marins aux pêcheurs à pied ; l’autre exonérant les marins du commerce de certaines cotisations sociales. Face à la concurrence des navires battant notamment pavillon d’États membres de l’Union européenne, ces évolutions sont devenues indispensables.

L’article 2 est consacré à la rénovation des titres de navigation et notamment du rôle. Il propose des modalités d’évolution du rôle qui ne connaissait jusqu’ici qu’une seule forme légale, le « rôle d’équipage » valant également titre de perception des cotisations sociales. L’évolution proposée permet un rattachement plus direct à l’entreprise et un détachement par rapport aux cotisations ENIM. L’employabilité du navigant français s’en trouvera ainsi améliorée. De cette évolution vers une notion plus générique du rôle, auquel serait annexée la liste d’équipage, découlera la nécessité de modifier la lettre de quelques autres articles de l’actuel code des transports.

Aujourd’hui, les énergies renouvelables sont en plein développement. Celui-ci demande et demandera encore des ajustements législatifs. L’article 19 vise à faciliter l’assurance des installations d’énergie renouvelables.

La création d’une flotte stratégique est prévue par l’article 17 qui stipule que les navires battant pavillon français peuvent être affectés à une flotte à caractère stratégique. Cette disposition permet ainsi d’assurer en temps de crise la sécurité des approvisionnements de toute nature et complète les moyens des forces armées en tant que de besoin. Au regard des situations de crise quasi-permanente que le monde actuel traverse, cette initiative doit être sérieusement considérée.

La simplification et l’allègement des procédures maritimes sont traités par l’article 11 qui demande au Gouvernement de transmettre au Parlement dans les six mois et dix-huit mois suivant la promulgation de la présente proposition un ensemble de cinq études et rapports sur ces sujets.

Au cours des travaux préparatoires à l’établissement de ce texte les professionnels consultés ont souvent fait part de leurs préoccupations en ce qui concerne la dispersion de la gouvernance du secteur maritime, excessive à leurs yeux. Il serait bon d’y mettre fin. L’article 23 souligne donc la nécessité de rassembler en un seul code de la mer l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires concernant les activités maritimes.

Economie Bleue : Arnaud Leroy dépose une proposition de loi qui détone

Comme il l’avait promis, le député PS Arnaud Leroy a déposé ce 9 juillet à l’Assemblée nationale une proposition de loi sur l’économie bleue cosignée par les députés PS membres de la commission du développement durable dont le président du groupe socialiste Bruno Le Roux. Elle ouvre notamment le Rif à la grande pêche et aux lignes passagers internationales, propose de nouvelles exonérations de charges et va dans le sens des manutentionnaires pour créer un comité des investisseurs dans les ports.

Source : Le Marin

Ce texte doit être examiné avant la fin de l’année à l’Assemblée nationale. Il couvre l’ensemble des secteurs de l’économie maritime et, selon Arnaud Leroy, « comporte des mesures qui permettront de simplifier, faciliter la relance et le développement de la pêche, énergie marine renouvelable, transport maritime, portuaire, aquaculture, conchyliculture ».

Une revue générale des textes législatifs, non exhaustive cependant, a permis, dans dix codes différents, de repérer de très nombreux points de simplification et d’amélioration, indique la présentation du texte avec deux sujets essentiels : « La compétitivité des entreprises maritimes françaises et l’employabilité des gens de mer tous secteurs confondus. »

Code des transports....

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 9 Juillet 2015

Attaque en règle contre les derniers armements industriels français avec en arrière-plan la guerre des GMS...

Intermarché menace de mort deux poissons




Par Fabrice Nicolino

Deux poissons des grands fonds entrent dans la liste rouge des espèces en voie de disparition. Les vingt-trois chalutiers d’Intermarché continuent pourtant de les traquer. Un peu comme si l’on essayait de flinguer les derniers pandas.

Source : Charlie Hebdo dans Altermonde-sans-frontières

Attention, Charlie ne fournit pas de sacs vomitoires. On y va : même la pub ne veut pas d’Intermarché, malgré un chiffre d’affaires de 21,6 milliards d’euros. En 2011, le groupe dit des Mousquetaires – 1 800 magasins – lance une campagne publicitaire qui fait honneur à l’industrie du mensonge. On y voit des chalutiers racler les grands fonds océaniques pour en rapporter de beaux filets de poisson « durables », forcément durables. Intermarché, selon la fable servie ad nauseam, « joue un rôle déterminant dans (…) la préservation et le renouvellement des ressources marines ».

C’est si gonflé que le très conciliant Jury de déontologie publicitaire condamne symboliquement Intermarché, notant au passage que les filous utilisent un logo très – trop – proche de celui d’un label indépendant, MSC, censé certifier une pêche respectueuse des écosystèmes. Claire Nouvian, qui a créé en 2004 la vigoureuse association Bloom, profite de l’occasion pour rappeler une évidence : la pêche dans les grands fonds marins – jusqu’à 1 800 mètres de profondeur, grâce à de nouveaux chaluts – est un massacre inouï, qui détruit des espèces aussi rares que fragiles. Les poissons ramenés à la surface, notamment la lingue bleue, le grenadier de roche ou le sabre noir, se reproduisent plus lentement et, d’une manière générale, sont moins résilients que les poissons de surface.

Le temps passe. Il faut comprendre Intermarché, les gars et les filles. À la fin des années 1980, la pêche industrielle française a tellement salopé les deux cents premiers mètres de profondeur qu’il faut bien aller chercher ailleurs. Les grands chalutiers de Boulogne, Lorient et Concarneau s’équipent de nouvelles machines de destruction massive. Parallèlement, Intermarché va s’imposer peu à peu comme le premier armateur français de pêche fraîche. Au total, vingt-trois navires portent les glorieuses couleurs, qui se lancent à corps perdu dans le chalutage des grands fonds.

Royal, ministre farceuse

Bloom, association très écoutée, multiplie les alertes et accule Intermarché, qui tente de reprendre la main en promettant la lune. Ce que les communicants appellent la lune : à partir du 1er janvier 2015, les pêcheurs d’Intermarché s’engagent à ne plus chaluter en dessous de 800 mètres de profondeur. C’est une promesse très plaisante, car un poisson comme le grenadier de roche est ce qu’on appelle un migrateur vertical. Il passe ses nuits sur le plancher océanique et remonte dans la journée sur plus de 1 000 mètres pour se nourrir. Les bancs principaux se trouvent à partir de 400 mètres de profondeur. Et c’est évidemment dans cette manne toute provisoire que piochent les filets. Est-ce à dire que l’engagement d’Intermarché est une foutaise ? Charlie n’oserait pas.

Mais le dossier vient brutalement de s’alourdir avec une publication de la Commission européenne préparée par une palanquée de scientifiques. [1] Depuis le 20 juin, le grenadier de roche est considéré officiellement – en Europe – comme une espèce en voie de disparition. Et la lingue bleue comme vulnérable, c’est-à-dire confrontée à un risque d’extinction. Autrement exprimé, Intermarché pêche massivement deux espèces qui sont en train de mourir. Un peu, ainsi que l’exprime Claire Nouvian, de Bloom, comme si on avait le droit de chasser le rarissime grand panda. « Ces nouveaux éléments, dit-elle, portent un coup de grâce aux pêcheries profondes, déjà condamnées par les chercheurs comme étant les pêches les plus destructrices de l’Histoire. »

Au fait, quel ministère s’occupe de la pêche, chez nous ? Depuis 2012, celui de l’Écologie. Donc Royal, qui n’est plus à une farce près. En octobre 2014, elle poste sur Twitter ces mots : « Il faut arrêter le chalutage en eau profonde, c’est clair. » Et puis, comme pour le Nutella, elle se reprend. Le mois suivant, elle devient la marraine du lobby de la pêche profonde, Blue Fish. Intermarché en fait partie, évidemment. Extrait de la de la dernière pub : « Je suis un bon poisson pas cher pêché en mer par l’un des vingt-trois bateaux Intermarché. »

Fabrice Nicolino
Charlie Hebdo N° 1197 du 1er juillet 2015

[1] ec.europa.eu

INTOX Enquête sur les lobbies de la pêche industrielle



BLOOM Association

*** AU PROGRAMME DE CE « HOUSE OF CARDS » DE LA PÊCHE PROFONDE : TRAHISONS, MENSONGES ET MANIPULATIONS AU CŒUR DES INSTITUTIONS POLITIQUES ***

Plongez au coeur des stratagèmes utilisés par les lobbies français de la pêche industrielle pour faire dérailler un règlement européen. 49 minutes pour tout savoir sur le bras de fer de BLOOM contre le front uni de ces lobbies industriels, du gouvernement français, de la recherche d’Etat et de certains élus locaux. Un combat dont il est important de discerner les rouages pour comprendre le fonctionnement actuel de notre "démocratie" !

L’interdiction du chalutage profond au niveau européen aurait pourtant un impact mondial pour la protection du plus grand biotope de la planète : les océans profonds.


Thons cherchent relation durable


Dispositifs de concentration de poissons, diminution inquiétante des stocks… les thons tropicaux souffrent des pratiques destructrices de la pêche industrielle.

Source : Greenpeace France

Presque un an après notre campagne sur Petit Navire – MW Brands, nous ne souhaitons pas en rester là. Les marques de thon en boîte, dont les marques de distributeurs, ont un rôle important à jouer pour protéger les océans et soutenir une pêche durable. Elles peuvent et doivent intégrer des exigences environnementales et sociales ambitieuses dans les cahiers des charges qu’elles transmettent à leurs fournisseurs.

Pour cela, elles ont plus que jamais besoin de conseils.

Tous les thons méritent une relation durable

Afin de les conseiller, Cupithon, un thon albacore spécialisé dans le conseil relationnel auprès de l’industrie thonière, les guidera tout au long du mois de juillet.

Conseil n°1 : réduire l’impact environnemental de la pêche thonière

La pêche thonière industrielle utilisant des DCP génère chaque année 100 000 tonnes de rejet, alors que d’autres modes de pêche respectueux des océans et de leurs ressources existent. La pêche à la canne ou la pêche à la senne sur bancs libres (sans DCP) sont des alternatives qui permettent de préserver la durabilité des stocks. La pêche à la canne est une technique sélective et n’engendre pas de prise accessoire d’espèces non visées comme les requins. Elle créé plus d’emplois par tonne de thons pêchés que la pêche à la senne. La pêche à la senne sur bancs libres évite la prise de thons juvéniles.

En effet, les DCP attirent les thons comme un aimant. Mais ils ne sont pas les seuls à subir cette attraction. Les requins soyeux, les tortues olivâtres, et bien d’autres, se retrouvent autour du DCP, puis pris dans les filets de thoniers senneurs qui finiront par les rejeter à la mer.

Aux côtés de Cupithon, VOUS pouvez agir en appelant les marques de thon en boîte afin de vous assurer qu’elles respectent ces conseils.


Carrefour : s'engage pour une pêche responsable en proposant du thon pêché à la canne


Illustration : Copie d'écran LSA : Carrefour opte pour le thon pêché à la canne

(Boursier.com) — Carrefour poursuit son engagement en matière de pêche durable en proposant un thon issu de la pêche à la canne. L'enseigne lance dans ses magasins Carrefour et Carrefour Market deux références de thon -albacore et listao- en conserve issu de la pêche à la canne.

Cette technique de pêche sélective, permet de limiter la prise d'espèces non ciblées, et contribue à préserver la biodiversité. "Avec ces nouvelles références, Carrefour poursuit ses engagements en faveur de la pêche responsable", indique le groupe. Source : Boursier.com

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 6 Juillet 2015

Les mers européennes ni "propres" ni "en bonne santé"

L’agence européenne de l’environnement dresse un constat sévère sur l’état des eaux côtières en Europe. La pollution terrestre, la surpêche, l’exploitation du littoral sont dénoncés.

Cliquer Ici pour télécharger le rapport de l'Agence européenne de l'environnement "State of Europe's seas"

Source : Sciences et avenir Par Loïc Chauveau

CONSTAT. En 2008, la directive cadre sur la stratégie marine de l’Union européenne se donnait trois buts essentiels : avoir des zones côtières "productives", "propres" et "en bonne santé". 7 ans plus tard, le rapport de l’agence européenne de l’environnement dresse un constat sévère sur l’efficacité de la politique européenne sur ses treize zones marines, de la mer de Barents au nord de la Norvège à la mer Egée et la mer Noire. Si ces étendues sont encore productives, elles ne peuvent être considérées ni en bonne santé, ni propres. La première cause, c’est le voisinage étroit des hommes avec ces milieux fragiles. En 2011, note le rapport, 206 millions d’Européens vivaient dans des régions côtières, mais en incluant les populations vivant près des rivières et fleuves, ce sont près de 660 millions de personnes vivant dans et hors de l’Union qui influent sur la qualité des eaux littorales à travers les dépôts de détritus, les déversements d’eaux usées, les rejets d’azote et de phosphore.
Des mers riches trop exploitées

SURPÊCHE. La productivité des zones marines reste importante. Les usages sont très nombreux : extractions de sables et de matières premières, plateformes pétrolières, éoliennes offshore, pêche, activités de tourisme (baignades, voile). Il faut y ajouter des services globaux comme la captation des gaz à effet de serre, les océans absorbant 30% du CO2 émis en excès par l’homme. Les mers rendent donc d’énormes services qui sont menacés par une exploitation excessive. Le cas de la surpêche est aujourd’hui bien connu. 58% des stocks commerciaux de poissons ne sont pas dans un état environnemental qualifié de "bon" alors que 40% des prises de bateaux européens restent mal évaluées. Malgré une politique commune de pêche fonctionnant sur un système de quotas destinés à préserver la ressource, la surpêche continue à vider des mers qui sont pourtant riches de plus de 660 espèces de poissons. Sur les 363 espèces de poissons dont le nombre est évaluée par les Etats membres, 21% sont considérés en bonne santé, 26% sont défaillants, et le reste est inconnu. Conséquence : le total des prises des pêcheries européennes décline depuis le début du siècle et l’Union européenne dépend de plus en plus d’importation de poissons d’autres régions du monde. Les 28 Etats membres importent ainsi pour 5,6 millions de tonnes de produits de la mer tous les ans.
Préserver les écosystèmes rapporte

En matière de biodiversité, les écologues distinguent 9 habitats marins différents (vasières, herbiers, canyons sous-marins, etc.). L’évaluation de ces milieux entre 2001 et 2006 indiquait que 9% seulement de ces habitats étaient en bonne condition écologique et 40% en situation défavorable. La situation s'est depuis dégradée puisque l’évaluation 2007-2012 ne donne pas de changement pour les milieux en bonne santé, mais révèle que désormais c’est 66% des habitats qui ne sont pas en bonne condition environnementale. Le rapport pointe le lien entre la qualité des habitats marins et l’état de la ressource de pêche. Ainsi, les herbiers de posidonies de Méditerranée qui servent de nurserie pour bon nombre d’espèces de poissons, contribuent pour 4% à la valeur commerciale des débarquements de poissons, soit une somme de 78 millions d’euros. Pour stopper ces tendances délétères, l’Union européenne prône une approche écosystémique des milieux marins. Les activités humaines doivent s’avérer compatibles avec une gestion environnementale qui assure le maintien voire l’amélioration des biens et services issus de la mer pour les léguer aux générations futures. Ce que proclame le rapport de l’agence, c’est que ce n’est pas aujourd’hui le chemin emprunté.

Lire aussi dans Actu-environnement :Les mers européennes sont encore loin du bon état écologique

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Littoral : la présence des phoques en Gironde n'est pas sans danger


Attention, entrer en contact avec un phoque peut être risqué. Pour la santé et le porte-monnaie...

"Des phoques ?". Oui, des phoques.

Il y a le(s) désormais célèbre(s) :  "Phoque You" et "Phoque Off" (qui seraient en réalité le même animal familier des surfeurs). Mais il ne serait pas seul. L'observatoire rochelais Pelagis, qui étudie les mammifères marins, "suspecte la présence de quelques autres individus" dans les Landes et en Gironde.

Source : Sud Ouest

Une présence qui n'est pas sans danger, alerte la préfecture de Gironde qui a lancé à partir de juin une campagne d'information à destination des vacanciers.

Depuis plusieurs mois, "il y aurait eu une dizaine d'interactions problématiques" avec des humains, à savoir des "morsures avec de faibles lésions ou des déchirements de combinaison" de surfeurs, explique ainsi Willy Dabin de l'observatoire rochelais. "Mais ce ne sont pas des agressions : nous sommes en face d'ados joueurs, qui commencent à avoir des comportements sexuels", poursuit-il. Selon lui, ces animaux sont dans une "période transitoire", et devraient rejoindre leurs congénères au large d'ici un an.



Risques de maladie et d'amende

Dans le cadre de cette campagne de prévention, des fiches détaillant les maladies pouvant être potentiellement transmises à l'homme ont été envoyées aux centres de secours et aux établissements de santé (CHU, SAMU...).

Les mammifères marins peuvent être porteurs de germes qui se transmettent à l'être humain. La plupart des phoques adultes sont notamment porteurs de mycoplasmes, qui peuvent provoquer la gangrène. Et les jeunes peuvent transmettre la brucellose, qui peut causer des complications sévères.

Ainsi, il est préconisé de se tenir à une distance de 50 mètres des animaux lorsqu'il sont sur la plage, car sur terre l'animal "peut gagner une dizaine de mètres sur vous assez rapidement", indique Willy Dabin. Lorsqu'un animal est signalé dans l'eau, il est recommandé aux baigneurs d'en sortir.

Parallèlement, les touristes qui s'approcheraient trop près des phoques pourront être verbalisés, en vertu d'un arrêté du 1er juillet 2011, car "les phoques restent des animaux protégés", rappelle la préfecture.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Etaples / Pas-de-Calais

Maréis - Centre de découverte de la pêche en mer


Pour plus d'informations : Maréis

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Guide Poisson Seaweb sur Ulule


Seaweb a le plaisir de vous informer que l'édition 2015 du Guide des espèces à l’usage des professionnels, intégrant...
Posted by SeaWeb Europe on lundi 6 juillet 2015

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 3 juillet 2015

Après avoir mené campagne contre les subventions européennes à la pêche  (synonyme de surpêche)

Régionales : la tête de liste écologiste propose que la Région achète les bateaux de pêche


La tête de liste d’Europe Écologie – Les Verts pour les élections régionales s’est déplacée à Boulogne cette semaine. Une journée orientée autour de la thématique de l’agriculture et de la pêche.

Source : La Voix du Nord par Céline Rudz

Sandrine Rousseau est allée à la rencontre des pêcheurs et agriculteurs boulonnais. « Il y a énormément de personnes qui impulsent des projets, inventent pour le futur… On sent parfois une résistance au changement, bien sûr, mais aussi un bouillonnement. Notre idée, c’est de prendre toutes les bonnes initiatives partout où elles se trouvent. Ça me donne de l’énergie et une envie folle de faire bouger cette région ! »

La candidate imagine déjà « un avenir où l’on retrouve de la fierté. On a une région particulière, pas question de plaquer un programme national ».

Sensible aux « aspects sociaux et environnementaux » liés à la pêche, l’actuelle vice-présidente du conseil régional réfléchit à des « innovations qui permettraient de réduire les charges, en baissant la part du gazole tout en préservant les emplois. C’est le moment de lancer un grand plan de renouvellement de la flotte. On pourrait imaginer que la Région achète des bateaux et que les pêcheurs les remboursent plus tard via un système de leasing ».

Côté agriculture, « nous sommes la région qui a le moins de terres en bio, rappelle Sandrine Rousseau. Alors que la culture bio permet de préserver les sols, le paysage, les revenus des agriculteurs, le tourisme… »

Des emplois durables, pas à temps partiel

Parmi les autres priorités de la tête de liste, la santé – « nos indicateurs sont dramatiques, c’est lié à la fois aux comportements individuels et à la qualité de vie et de l’environnement » ; l’emploi – « pas quelques heures par semaine, mais des emplois durables » ; l’accès aux services et le développement du territoire - « il faut soutenir les transports collectifs ; faciliter l’accès aux études… » - ; ou encore la culture.

« Des structures qui créent de la vie, comme le Festival de la Côte d’Opale, ne doivent pas subir des baisses de budget ».

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 2 Juillet 2015

Les priorités de la Présidence luxembourgeoise

Présidence luxembourgeoise : "Une Union pour les citoyens"


Le 1 juillet 2015, le Grand-Duché de Luxembourg a pris la Présidence du Conseil de l’Union européenne... Pour fêter cet évènement, les autorités luxembourgeoises organisent un "Pique-nique européen" qui se déroulera le vendredi 3 juillet 2015 de 16 heures à minuit sur la place d’Armes de la Ville de Luxembourg ainsi que devant la Maison de l’Europe, dans la rue du Curé, dans la rue des Capucins et sur la place du Théâtre... Pour plus d'informations sur les festivités : Lancement officiel de la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne

Les priorités de la Présidence luxembourgeoise


Le premier jour de la douzième Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne (UE), Nicolas Schmit, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, s’est rendu à Bruxelles afin de présenter les priorités de la Présidence lors de l’ouverture de la session plénière du Comité économique et social européen (CESE).

En guise d’introduction, le ministre a indiqué que le Luxembourg prenait la Présidence à un "moment critique pour l’Union", où la croissance est certes en train de reprendre, mais où elle est fragile et peut subir des chocs internes et externes. "La crise sociale est encore présente en Europe [et] il faut la prendre à bras le corps". "L’Europe ne peut pas être associée aux notions de désespoir, d’échec et de désunion", a-t-il encore dit.

Le ministre, qui exclut la possibilité d’une "Europe qui en cours de route perde un Etat", estime qu’il faut aujourd’hui "se reconcentrer sur l’essentiel, sur ce qui nous unit". "L’Europe n’a pas été construite pour punir mais c’est un formidable projet où tous les Etats membres dialoguent et travaillent ensemble", a rappelé Nicolas Schmit, tout en appelant à "retrouver un nouvel élan" en Europe... Suite

Illustration : Politique Commune de la Pêche sur Google images

Les priorités dans le domaine de la politique de la pêche...

Le principe de durabilité dominera l’action de la Présidence luxembourgeoise dans le domaine de la politique de la pêche. En effet, elle s’efforcera de renforcer la nouvelle approche, axée sur la durabilité, en veillant à ce que le principe du rendement maximum durable soit dans la mesure du possible à la base des décisions sur les possibilités de pêche (TAC et quotas) pour 2016. Une discussion approfondie sur les données scientifiques relatives à la situation des stocks de poissons devrait permettre une prise de décision raisonnée et transparente.

La Présidence luxembourgeoise essaiera également de parvenir à un accord sur le dossier de la pêche en eaux profondes, garantissant l’exploitation durable de ces stocks de poissons. Par ailleurs, les notions de simplification et d’équilibre des compétences institutionnelles devront être mises en œuvre dans les négociations sur le plan de gestion pluriannuel des pêcheries pour la Baltique, pour les décisions sur l’alignement de l’acquis communautaire sur le Traité de Lisbonne, notamment dans les dossiers de la pêche illégale et non réglementée ou de la reconstitution des stocks d’anguilles européennes...

Promouvoir une démarche de développement durable

Une croissance économique durable et au service du citoyen ne peut aller de pair qu’avec la plus haute ambition environnementale. La Présidence luxembourgeoise s’efforcera d’accélérer la transition vers une économie verte à faibles émissions de gaz à effet de serre en créant les dynamiques nécessaires à l’émergence d’une société sûre et durable. Elle promouvra aussi une économie innovante, circulaire et compétitive, sobre en énergie, préservant la biodiversité et les ressources naturelles, évitant le gaspillage et favorisant le recyclage au meilleur coût.

Cette ambition indispensable guidera la Présidence dans les dossiers législatifs en cours, tels que ceux relatifs à la qualité de l’air ou à la réduction des émissions de CO2.

La Présidence luxembourgeoise s’engagera fermement en faveur d’une meilleure qualité de l’air, notamment dans le cadre de la révision de la directive fixant des plafonds d’émission nationaux pour certains polluants atmosphériques (NEC). En cas de besoin, elle cherchera un accord sur la directive relative aux installations de combustion de taille moyenne (medium combustion plants, MCP), de même que sur la proposition de directive sur la réduction des émissions polluantes des véhicules routiers (Euro 5/6).

Une des pierres angulaires de la stratégie contre le changement climatique sera indubitablement le Système d’Échange de Quotas d’Émission (SEQE), l’instrument phare de la politique de l’Union européenne visant la réduction des émissions de dioxyde de carbone et la surveillance des marchés du carbone. La Présidence luxembourgeoise entamera les travaux sur la proposition de réforme du SEQE attendue en début de la Présidence et après l’accord sur le mécanisme de réserve de stabilité des marchés (MSR).

La stratégie européenne sur la biodiversité, essentielle pour le maintien du bien-être environnemental en Europe, fera l’objet d’une révision à mi-parcours au second semestre 2015. En garantissant des standards de protection communs au niveau des ressources naturelles dans le marché intérieur de l’UE, elle établit des conditions favorables pour un développement économique durable. La Présidence luxembourgeoise procédera à un examen détaillé des résultats et proposera l’adoption de conclusions du Conseil à ce sujet...

Cette exigence de durabilité sera également au centre de l’action de la Présidence en vue des diverses échéances internationales qui domineront l’agenda global en matière de développement durable, qu’il s’agisse du Sommet spécial pour le développement durable en septembre à New York ou de la 21ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) en décembre à Paris.

L’accord sur l’élaboration d’un ensemble d’objectifs pour le développement durable (ODD), conclu lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable en juin 2012 (Rio +20), constitue l’outil pour la poursuite de l’action ciblée et cohérente en matière de développement durable et définira l’agenda du développement pour les quinze années à venir et succèdera aux huit objectifs du millénaire pour le développement qui ont été adoptés en 2000, tout en y intégrant les trois dimensions du développement durable.

Les résultats de la troisième Conférence internationale sur le financement pour le développement à Addis-Abeba (juillet 2015) devront fournir les moyens de mise en oeuvre pour les futurs ODD et définiront le cadre financier, ainsi que le transfert de compétences et de technologies et le renforcement des capacités pour mettre en oeuvre les nouveaux objectifs du développement durable.

La durabilité doit constituer également le principe fondamental du développement futur de l’agriculture européenne. Ce développement doit se faire en tenant compte tant de la dimension économique et sociale que des aspects sanitaires et environnementaux. Tel est le contexte dans lequel la politique agricole commune doit contribuer aux objectifs politiques généraux de l’UE.

Ainsi la Présidence luxembourgeoise s’efforcera-t-elle de faire aboutir les négociations sur la proposition de la Commission dans le domaine de la production biologique afin de mettre en place un cadre réglementaire adapté aux nouveaux défis et permettant un développement harmonieux de ce secteur....

La Présidence luxembourgeoise visera à finaliser le règlement concernant le contrôle officiel de la chaîne alimentaire avec pour objectif de promouvoir une harmonisation technique favorable au marché unique notamment en uniformisant les redevances liées aux contrôles des autorités compétentes dans l’UE et à ses frontières.

La Présidence espère pouvoir contribuer au débat démocratique en ouvrant les travaux sur la révision de la procédure d’autorisation des organismes génétiquement modifiés dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux....

Extrait du programme de la présidence luxembourgeoise que vous pouvez télécharger : Les priorités de la Présidence luxembourgeoise : Une Union pour les citoyens

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 1 Juillet 2015

Un nouveau site pour le comité des pêches de Bretagne

Illustration : Copie d'écran du portail du Comité Régional des Pêches de Bretagne

En ligne depuis le 1er juillet 2015, le nouveau site du CRPMEM de Bretagne a pour objectif de mieux faire connaître au grand public la pêche en Bretagne et de mieux faire comprendre le rôle et les travaux du comité, notamment en faveur du développement durable de la pêche et de l’environnement. Ce nouveau site doit aussi permettre aux professionnels d’accéder plus facilement à de nombreuses informations pratiques et réglementaires.

Un espace public permet aux internautes de découvrir les différents métiers et techniques de pêche en Bretagne mais aussi de savoir quand consommer et comment conserver poissons, coquillages et crustacés. Ils ont également accès aux pages présentant les missions du comité et ses activités : gestion durable des ressource halieutiques, encadrement des engins de pêche, contribution aux politiques environnementales, collaboration avec des scientifiques…

Un espace professionnel donne accès aux informations légales et pratiques nécessaires aux professionnels. Il permet de télécharger facilement les formulaires de demande de licences et donne aussi de nombreuses informations sur la formation, la réglementation, la santé, la sécurité et le social.


Des actualités régulières permettent de découvrir la vie du CRPMEM de Bretagne mais aussi celles des quatre comités départementaux et tous les utilisateurs peuvent désormais s’inscrire sur le site à la lettre d’information.

Avec un design actuel et plus dynamique, le site du CRPMEM de Bretagne contribue à donner une image moderne et attractive de la pêche et de l’aquaculture bretonnes.

Communiqué du CRPMEM Bretagne, 1/07/15 via Mer et Marine

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Concours photographique : "La pêche professionnelle en Bretagne"



Le CRPMEM de Bretagne reconduit son concours photo pour promouvoir la pêche professionnelle en Bretagne

Du 01 mai au 31 juillet 2015

Face au succès de la première année, Le Comité régional des pêches maritimes, CRPMEM de Bretagne, dans le cadre de sa mission de promotion des métiers de la pêche professionnelle en Bretagne, organise, du 01 mai au 31 juillet 2015, un concours de photographie pour illustrer son agenda annuel.

Chaque année, le CRPMEM de Bretagne publie un agenda à destination des professionnels de la filière pêche. Édité à 2500 exemplaires cet agenda est largement diffusé aux institutions et administrations, entreprises du secteur maritime, comités des pêches, organisations de producteurs, lycées maritimes, certains armements, à de nombreux acteurs de la pêche en Bretagne et dans les instances nationales. L’ouvrage, très apprécié, représente un outil de communication important pour le CRPMEM de Bretagne et l’opportunité de montrer une image positive de la profession.

Le CRPMEM de Bretagne relance donc un concours de photographie pour la une de son agenda. Il souhaite ainsi mobiliser le plus grand nombre, à commencer par les marins, dans le but de valoriser le métier de marin pêcheur et l’activité de pêche professionnelle en Bretagne. À travers un regard nouveau et positif de la profession et des références à la Bretagne, dont elle est un symbole fort et un élément structurant de l’identité culturelle, la photographie contribuera à promouvoir l’image d’une pêche durable et responsable telle que pratiquée en Bretagne.

Le concours, ouvert à tous, a fait l’objet d’une diffusion particulière auprès des lycées maritimes et des comités départementaux des pêches de Bretagne. Début septembre, le jury composé des membres du bureau du CRPMEM de Bretagne désignera le gagnant dont la photo viendra illustrer la première de couverture de l’agenda 2016 et qui recevra une Box week-end. Amateurs ou professionnels de la photo, étudiants, marins en devenir ou en activité, amoureux de la mer, tous à vos objectifs !

Le cahier des charges du concours photo organisé par le CRPMEM de Bretagne.

À propos du CRPMEM de Bretagne:

Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Bretagne est une organisation professionnelle. Sa principale mission est de représenter les intérêts de la pêche professionnelle bretonne, d’assurer une exploitation durable des ressources marines et de valoriser les différents métiers du secteur.

Pour plus d'informations : Crpmem Bretagne

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Suite de la revue de presse : Mois de Juin 2015
 

Pescatourisme : Embarquement immédiat avec les professionnels de la mer

$
0
0

Plus de Baignassout’, ni de Chinchard…. En finir avec tous les vocables pas très gentils accolés aux touristes et autres estivants de passage sur les côtes… Pêcheurs, ostréiculteurs, mytiliculteurs, paludiers et autres travailleurs de la mer font preuve de la plus grande hospitalité… Accueil sur les lieux de travail. Sortie en mer. Dégustation des produits….

Laurette Techoueyres, ostréicultrice à la retraite, évoque, avec passion et inquiétude, « son » village, Le Canon, au cœur de la presqu'île (ndlr Arcachon-Cap-Ferret) : « L'huître, c'est le Bassin, c'est ce qui fait la vie sur le Bassin. Et c'est le dernier rempart avant la banalisation. Si un jour il n'y a plus d'ostréiculture, ici, ça deviendra Saint-Tropez. » Source : Cap-Ferret : Laurette et la douceur du Canon (Sud-Ouest)

Derniers remparts à la banalisation, les professionnels de la mer accueillent les touristes en quête de découverte. Tourisme de découverte face au tourisme de masse…

La Mer se cultive, la Mer nous cultive


Morbihan - Bretagne

Découverte des métiers de la Mer
Visites ostréicoles
Création artistique
Gastronomie

La mer se cultive, la mer nous cultive est une opération de découverte des activités maritimes dans le Morbihan. Elle est l’aboutissement d’un partenariat unique entre professionnels de la mer, du tourisme, de l’environnement et d’artistes, réunis autour d’un enjeu commun : valoriser des hommes, des métiers et leurs interactions avec les milieux naturels et permettre au visiteur de découvrir et de comprendre ces équilibres.

Avec ces professionnels, expérimentez un autre littoral !

Téléchargez ici le programme 2015 (du 01/04/2015 au 31/10/2015)


Exemples d’immersion dans le monde de la pêche et de la conchyliculture

Arcachon - Embarquez avec les professionnels de la mer du bassin :

Ostréiculteurs et pêcheurs embarquent des touristes sur leur bateau de travail. Cette initiative, appelée Pescatourisme, propose au public un tourisme authentique, différent, une plongée au coeur du métier de pêcheur ou d'ostréiculteur, sur le Bassin d'Arcachon.

Tarif 2015 : 45 euros par personne sur un bateau de pêche / 45 euros sur un bateau d'ostréiculteur, avec dégustation. Quatre à cinq heures de sortie. Demi-tarif pour les enfants de 8 à 12 ans... Tarif famille pour la sortie à la marée avec un ostréiculteur (voir dépliant ci-dessous)

Télécharger Ici le dépliant "Découvertes maritimes 2015".

Pour de plus amples renseignements sur les découvertes maritimes du bassin d'Arcachon : Route de l'huître et du patrimoine maritime

Bilan et reconnaissance des 4 premières années de Pescatourisme sur le bassin d'Arcachon

Les pescatouristes embarquent avec les pêcheurs et les ostréiculteurs...

Les films du Siba (syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon) sur le pescatourisme et les Bicyclettes Bleues, réalisés  en 2014, ont reçu l'Awards de bronze lors du séminaire du réseau européen Farnet (European Fisheries Areas Network) qui s'est déroulé les 2 et 3 mars 2015 à Bruxelles. Ces projets ont été sélectionnés parmi plus de 10 000 autres, tous soutenus par le programme européen Axe 4 du FEP dans toute l'Europe.

Jean-Michel Labrousse, président  départemental des pêcheurs, a présenté le pescatourisme mis en place en 2010 sur le bassin d'Arcachon et le soutien su syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon. 1100 passagers ont embarqué en 2014 sur les navires des 25 professionnels, pêcheurs et ostréiculteurs, qui participent au pescatourisme.

Clip "Pescatourisme, vis ma vie"




Participez à l'événement Les Bicyclettes Bleues 2014




"Ces films ne sont pas artificiels, ils montrent la vraie vie des gens du Bassin" rappelle Isabelle Galinier, la directrice du pôle tourisme du Siba, à l'initiative de ces films, mis en ligne sur les sites des offices de tourisme des communes du bassin d'Arcachon."Nous travaillons sur l'idée des vraies vacances et  du partage avec les touristes que nous accueillons. Nous ne sommes pas un territoire comme les autres". Source : Sud Ouest

Vendée Atlantique.7 Escalesgourmandes sur la route de l'Huître Vendée Atlantique

L'ostréiculture est un secteur économique qui a aussi une dimension touristique. 

7 Escales gourmandes sur la route de l'Huître Vendée Atlantique 

Cliquer Ici pour plus d'informations sur les tarifs et sur les différentes escales gourmandes de la route de l'huître "Vendée Atlantique"

Quand l'huître prend une dimension touristique 

Source : Ouest France Entreprises  (15 août 2013)

Jeudi 8 août, l'entreprise Lusseau, sur le port des Brochets, à Bouin en Vendée, est une étape des rencontres gourmandes. Toute l'année, ils font partie des sept étapes gourmandes du domaine Huîtres Vendée Atlantique.

Une histoire de famille

L'établissement de la famille Lusseau est, chaque jeudi, une escale gourmande orchestrée par Gaëlle et Sébastien Lusseau. Ils font partie de la troisième génération conchylicole de cette famille.

Celle-ci propose la découverte du milieu ostréicole, avec l'histoire de leur entreprise, construite dans les années 50.

Une histoire écrite par René Lusseau, qui arrivait de Charente-Maritime, puis reprise par leur père, Michel Lusseau.

Depuis dix ans, Sébastien, pour la partie ostréicole et Gaëlle, pour les visites du domaine et les dégustations dans un bar à huîtres, Fleurs des flots, ont repris l'affaire familiale.

À la découverte du domaine

Tout l'été, ils font découvrir le parcours et l'histoire de l'huître. « Comment est arrivée l'huître portugaise au XIXe siècle, puis sa disparition dans les années 70. La découverte de nouvelles souches japonaises qui font le bonheur des ostréiculteurs, malgré les signes de fatigue de cette espèce, suite à un virus qui touche les jeunes huîtres. » On y découvre des claires, mais aussi les bassins d'affinage, sans oublier l'évolution des supports de captage.

Visites, tous les jeudis, à 10 h, et sur rendez-vous. Contact : Fleurs des flots, tél. 02 51 68 84 23.

Au Pays basque, plusieurs bateaux pratiquent le pescatourisme, à Saint-Jean-de-Luz et à Hendaye.

Voyage au cœur de la pêche sur le bateau Ordagna, grâce au pescatourisme. Il est 5 h 45. Il fait encore nuit. La baie de Saint-Jean-de-Luz est endormie. Le bateau fend les vagues, noires comme de l'encre. La lune et les étoiles accompagnent l'embarcation. Au loin, on aperçoit la lumière des lampadaires, petites lucioles qui picorent la côte. Le soleil se lève en compagnie du phare de Biarritz. Un dégradé de bleu, violet, vert, jaune et rouge. Le profil de la Rhune se dessine au loin. Le bateau file sur l'eau. Il est libre. Voici le spectacle auquel assistent tous les jours les deux membres de l'équipage du bateau de pêche, l'Ordagna. « On est des privilégiés. C'est magnifique ici », confirme entre deux bouffées de cigarette, Marco Auffrat, le matelot du bateau. « C'est sûr qu'ici, on n'a pas d'embouteillages le matin en partant au boulot », avoue en souriant Pierre Courtiau, le patron pêcheur de ce petit navire.

Un visage de la pêche romantique, quasi féerique, mais inconnu du commun des mortels. « Il y a une grande méconnaissance sur le travail de la pêche. D'un côté, on a les écolos intégristes, de l'autre les médias qui relatent les naufrages et les problèmes. Mais en fait la pêche est un métier comme les autres. » C'est pour aller à l'encontre de ces idées reçues que Pierre Courtiau a décidé de proposer du pescatourisme. « On fait ça pour montrer le vrai visage de la pêche. »...

Aujourd'hui, c'est une petite matinée : des langoustes, des homards et quelques poissons. « On ne sait jamais ce qu'on va récolter. » C'est ça aussi, le charme de la pêche. Pour embarquer, contacter le 06 42 70 61 67. Tarif : 40 euros par personne. Prévoir 8 heures de pêche. Réservation 48 heures à l'avance. Source : A la pêche au tourisme (Sud Ouest)

Var - Embarquez avec un patron pêcheur varois :Tout l'été, les curieux pourront embarquer pour une expérience unique au départ de quatre ports varois : Sanary, Saint-Mandrier, Le Brusc et Saint-Raphaël. Rien de plus normal que de déguster les poissons achetés frais le matin sur le vieux port de Saint-Raphaël. Mais comment ont-ils été pêchés, avec quelles techniques, dans quelles conditions ? Le métier de pêcheur est souvent méconnu. « Pescatourisme 83 », dérivé du provençal « pescadou », a été mis en place par l'association « Marco Polo, Echanger Autrement », avec la prud'homie de Saint-Raphaël, les centrales de réservation des offices intercommunaux du Var, dont Estérel-Côte d'Azur, avec le soutien de la région Paca, du conseil général et des Affaires maritimes du Var. 60 euros par adulte (en 2009). Réservation auprès de la centrale de réservation Estérel-Côte d'Azur (face à la gare de Saint-Raphaël). Tél. 04.94.19.10.60. ou reservation@esterel-cotedazur.com. Source : Var Matin

Philippe Favrelière (publié la 1e fois le 4 août 2010 et réactualisé le 22 juillet 2015) 9108


Des pionniers du pescatourisme en sommeil actuellement

Charente-Maritime - Sortie à la marée avec la flottille Terres Marines de Marennes-Oléron : Les jours où le coefficient de marée est supérieur à 70, des professionnels de l'ostréiculture vous emmènent pendant 6 heures sur leur lieu de travail. Ports d’embarquement : Chenal d'Ors, Le Château d'Oléron, La Baudissière, Saint-Trojan, Marennes et Port des Barques.

Finistère Sud - Sortie en mer avec les bolincheurs : Une opération conduite depuis cinq ans par l'association des Bolincheurs de Bretagne. En 2009, quelque 250 passagers ont embarqué sur huit bolincheurs, au départ de Douarnenez et Concarneau principalement, de Saint-Guénolé et Loctudy également. L'heure des départs varie chaque jour en fonction du poisson. Les bolincheurs peuvent embarquer, en fonction des bateaux, un ou deux passagers, pour la soirée ou la nuit. Renseignements et réservation au 06.30.59.35.43 avant midi ou après 18h (formalités administratives nécessaires: affaires maritimes et assurance). Participation de 22 euros (prix 2012) dont une partie reversée à la SNSM. Pour plus d'informations : Le Télégramme (Cette sortie avec les bolincheurs bretons est annulée en 2013. Lire dans Le Télégramme, les raisons qui poussent les pêcheurs de sardine à jeter l'éponge : Bolincheurs. Fini les touristes à bord)

Autres articles :

Pour aller plus loin...

Ports de pêche. Des visites guidées dans la plupart des 39 criées françaises



^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Elisabeth Tempier nous fait voyager à travers :

Poissons, histoires de pêcheurs, de cuisiniers et autres...


Ils sont magnifiques, les flamants roses, et on se réjouit de l’augmentation de leur nombre, c’est bon pour le touriste. Pourtant « les flamants roses sont une catastrophe, car ils sont un indicateur de déséquilibre du lieu ». « Plus il y a de flamants roses, plus le milieu est pauvre ». C’est compliqué, la biodiversité… Le livre d’Elizabeth Tempier fourmille de perles de ce genre qui bousculent à chaque page les idées reçues. Ce sont parfois des analyses de scientifiques mais le plus souvent des remarques de pêcheurs qui, au jour le jour, voient la mer et ses ressources se modifier. Elisabeth Tempier sait écouter les pêcheurs, elle aime particulièrement ses proches amis, les pêcheurs du Var, qu’elle voit de sa fenêtre partir en mer, quand le temps le permet. Elle est aussi secrétaire de la Prudhomie de Sanary, où elle est en permanence aux côtés des pêcheurs pour les accompagner et parfois les suivre en mer. Elle retranscrit la langue savoureuse des pêcheurs et peut ainsi rendre compte de leur immense savoir, de leur connaissance très fine du comportement des poissons, de l’évolution des ressources et du milieu. On mesure aussi la précision et la complexité de leurs techniques de pêche. Si l’essentiel des témoignages sont liés à l’expérience méditerranéenne des prudhomies, l’auteure a également su tirer parti de ses multiples contacts et voyages, en particulier en Bretagne. Il faut lire l’histoire du bar et du lançon, racontée par Robert Bouguéon, l’ancien président du Comité des pêches du Guilvinec, puis du Finistère, pour comprendre comment deux jeunes pêcheurs ont bouleversé les habitudes des bars et mis en péril leur pêche à la ligne. 

Cliquer Ici pour continuer le voyage avec Elisabeth Tempier comme guide

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Exposition "Gestes des pertuis"


Exposition "Gestes des pertuis" - crédit Yves Ronzier - Graphisme : Atelier Malax - Communauté de communes de l’île d’Oléron

Du 14 juin 2014 au 11 janvier 2015

Le Musée de l’île d’Oléron

Photographies du patrimoine et des activités maritimes du Pays Marennes Oléron par Yves Ronzier, photographe de mer.

Façonnant le territoire dans lequel elles s’inscrivent, lui conférant une spécificité et un caractère unique, les activités professionnelles locales de l’ostréiculture, la mytiliculture, la pêche en mer, la pêche à pied ou l’aquaculture sont aujourd’hui confrontées à une méconnaissance des pratiques de travail qui ont évolué et à un déficit d’image...

Fort de ce constat, une démarche collective de valorisation du patrimoine et des activités maritimes a été engagée sur le Pays Marennes Oléron à la demande des organisations professionnelles locales de la pêche et des cultures marines, afin de créer et valoriser une base de données photographiques, audiovisuelles et de témoignages...

L’exposition, mettant en exergue la réalité qu’offrent ces métiers de la mer, est une des déclinaisons de ce projet collectif. Le parti pris est de donner toute son importance à l’humain (gestes, organisation, outils de travail, savoir-faire…) en ciblant la réinvention permanente du travail par l’homme dans son environnement.

Horaires
Juillet - août : tous les jours de 10h à 19h.
Avril, mai, juin, septembre, octobre : tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Novembre à mars : du mardi au dimanche de 14h à 18h.
Fermé les 25 décembre et 1er janvier.

Tarifs
Plein tarif : 4,50 € ; pass 3,70 € ; réduit 2,50 €
Gratuit les dimanches 2 novembre 2014, 7 décembre 2014 et 4 janvier 2015.

Le Musée de l’île d’Oléron
9 place Gambetta
17310 Saint-Pierre d’Oléron
05 46 75 05 16
museeoleron@cdc-oleron.fr

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

L'aquatourisme

http://www.aqua-tourisme.fr/les-piscicultures-proches/

Bienvenue à la pisciculture !

Pêche à la truite - Visite de pisciculture - Vente directe

Cliquer Ici pour trouver une pisciculture

L'aquatourisme, c'est quoi ?

Week-end à deux, vacances en famille, séjour entre amis... aujourd'hui les occasions sont nombreuses pour partir à la redécouverte de notre environnement ; et c'est de cette tendance de recherche d'authenticité, de local, de proximité, et de cet engouement pour notre patrimoine qu'est né l'aquatourisme. Avec près de 600 sites de production piscicole, répartis dans toutes les régions, les pisciculteurs ont à coeur de partager leur savoir-faire et de faire découvrir leur exploitation.

Avec l'aquatourisme, les professionnels dont les sites sont propices à l'accueil du public vous proposent un parcours à travers la France pour découvrir le métier, se rencontrer, mais aussi se détendre et profiter du grand air avec la pêche de loisir. Journées portes ouvertes, parcours de pêche à la truite, vente directe ou tout simplement visite de pisciculture, notre carte de l'aquatourisme vous permet d'aller à la rencontre des pisciculteurs de votre région !

Pour en savoir plus : Aquatourisme

)))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))

La réglementation du pesca-tourisme en question ?

En matière de réglementation Pesca-tourisme, dégustation....

Guide - Diversification des activités de pêche et de conchyliculture en Bretagne

Cellule Études et Transfert, Pôle halieutique AGROCAMPUS OUEST , 104 p.

Lesueur, M. Hénicart, L.-M. Besse, T. Boude, J.-P. Folliard, G. Merrien, V. Ropars-Collet, C., 2010.

Cliquer Ici pour télécharger le guide « Diversification des activités de pêche et de conchyliculture en Bretagne »

Contexte
Les activités de pêches maritimes et de cultures marines ont une place essentielle dans la gestion et l'aménagement des territoires côtiers, elles jouent un rôle important dans le développement local des zones littorales, aujourd'hui fortement convoitées. La pérennisation de ces activités est à la fois stabilisateur d'emplois et permet le maintien d'un tissu économique et social diversifié. Ces activités primaires, sources d'animation locale, exercent une attractivité indéniable au niveau du tourisme : elles apportent une contribution forte à la qualité de l'offre touristique pour le public à la recherche d'authenticité et de patrimoine. Pour un développement de ces activités, on peut envisager diverses voies de diversification voire même, à l'image des transformations de l'agriculture de développer une approche multifonctionnelle de ces activités.

Présentation du projet
Le projet est centré sur la diversification des activités de pêche et de cultures marines en Bretagne : vente directe, valorisation des produits, "éco-activité", tourisme bleu, hébergement ou tables d'hôte dont les pêcheurs/conchyliculteurs ou leur famille pourraient être les acteurs directs, activités culturelles et éducatives ou de loisir en lien avec la pêche/conchyliculture… De manière générale, la diversification peut être définie comme la pratique d’activités complémentaires à la production, en lien avec le produit, le métier ou la structure d’exploitation.

Le projet, original dans le domaine des pêches maritimes et des cultures marines, permet d'apporter de nouvelles connaissances sur la pérennisation des entreprises en faisant en sorte que le maximum de pêcheurs/conchyliculteurs puissent soutenir leur activité en s'appuyant sur ces activités de diversification. De plus, ce projet élargit l'appréhension que l'on peut avoir de la nature des entreprises de pêche/cultures marines : on passe d'une vision d'un métier limité à la production à une nouvelle vision intégrant d'autres biens et services marchands.

Entretiens auprès des acteurs
A travers un ensemble d'entretiens avec les professionnels et les acteurs concernés, l’étude a pour objet d'analyser comment les pêcheurs/conchyliculteurs et leur famille perçoivent ces activités diversifiées, d'analyser dans quelles conditions, ils sont prêts à s'y consacrer. Il s'agit également de comprendre les freins ou les facteurs favorables à une telle évolution et à la mise en place d'actions incitatives éventuelles dans le cadre des politiques publiques, de préciser leur échelle par rapport à leur seule activité actuelle de capture. Pour ceux qui ont déjà entamé de telles démarches, d'analyser leurs expériences et de mesurer leur importance par rapport à leur activité de production.

Cette étude aboutira à la rédaction d’un guide à l’attention des professionnels de la pêche et des cultures marines qui reprendra par activités les informations récoltées durant l’ensemble du projet

D'après Agrocampus Ouest / Pôle Halieutique. 


^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Pesca-tourisme interdit aux chalutiers et coquillards ?



Les chalutiers et les coquillards seront-ils exclus d'une activité complémentaire de pesca-tourisme ?

Le texte en préparation qui réglemente l'embarquement des passagers dans le cadre du pescatourisme, exclut les bateaux de pêche pratiquant la drague et le chalut....

Deux métiers essentiels à la survie de la pêche artisanale sur les côtes de la Manche et de l'Atlantique comme coquille saint-jacques et langoustine, seraient donc interdits de Pescatourisme ?

Lire de texte de René-Pierre Chever, Secrétaire du Comité départemental des pêches du Finistère (CDPM 29) en mars 2011 :

Parapluie, parachute, parasol, paratonnerre, précaution maximale pour l’Administration.

Tous ces noms commençant par le préfixe « para » semblent coller à la Direction des Pêches Maritimes. Depuis l’affaire Michelin (on oublie que cela concerne Guillaume Normand réputé pour sa prudence en mer), rien n’est plus possible au niveau du transport de passagers pour les canots. On se demande bien pourquoi ? A priori c’est un espace maritime sécurisé. S’il était si dangereux nous le saurions depuis longtemps. Aujourd’hui, ce sont les chalutiers qui sont dans le collimateur, promus ennemis touristiques N°2 après les canots.

Le projet d’article 227-10-03 stipule que Le transport de passagers n’est pas autorisé à bord des navires pratiquant le dragage ou le chalutage. C’est évidemment un non sens absolu dans un secteur comme le notre où l’osmose pêcheurs-tourisme est réalisée depuis longtemps.Suite....

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le pescatourisme : définition, réglementation,…

Le pescatourisme est l'embarquement payant d'une personne sur un navire de pêche (ou d'aquaculture). Cette personne n'est pas autorisée à pêcher mais justifie de sa présence par sa volonté de découvrir le métier du professionnel.

Ce concept original vient d'Italie et d'Espagne. Le pescatourisme (qui est une variante maritime de l'agritourisme en milieu rural) regroupe les activités touristiques en bateau dans les stations de pêche ou d'aquaculture. Cela correspond à "prendre la mer" et à découvrir l'univers passionnant de la pêche, pendant quelques heures, en ayant comme objectif direct ou indirect la diffusion, la valorisation et la promotion, des modes de vie, des habitudes et de la culture des personnes vivant de la pêche maritime (y compris l'aquaculture, conchyliculture, cerastoculture, etc.).

Cette activité en est encore à ses balbutiements, mais pourrait, à terme, participer à la diversification professionnelle des pêcheurs et des conchyliculteurs. C'est aussi un moyen, pour ces derniers, de faire mieux connaître leur métier. Suite sur Les Temps de Thau

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le Pescatourisme sur la façade atlantique française

AGLIA. Lettre d’information n°1 - Décembre 2011

• Qu’est-ce que le pescatourisme ?

C’est une activité de diversification qui a pour objectif de permettre aux pêcheurs professionnels et aux conchyliculteurs, à titre d’activité complémentaire rémunérée, d’accueillir à bord de leur navire, des personnes pour leur faire découvrir leur métier, mais aussi l’environnement marin.

Le professionnel continue donc à pratiquer son activité principale de pêche ou de conchyliculture, tout en embarquant des passagers à son bord.

Le pescatourisme dans la règlementation française

Depuis plus de 20 ans, les pêcheurs italiens se sont lancés dans le «pescaturismo». En France, le transport de passagers occasionnel a toujours fait partie intégrante des métiers de la mer, jusqu’à l’accident tragique de 2006 d’un fileyeur-ligneur ayant causé la mort d’Edouard Michelin et du patron-pêcheur.

La Direction des Affaires Maritimes (DAM) a alors renforcé la règlementation encadrant le transport de passagers à bord des embarcations déclarées en « navire de pêche ». Il en a résulté la publication des notes du 11 janvier 2007 et du 20 juillet 2007 relatives au «transport de passagers sur les navires de pêche inférieurs à 24m».

Après 2 ans sous ce système dérogatoire, un groupe de travail national (DAM, DPMA, AGLIA, CNPMEM, MPEA) s’est constitué pour obtenir une règlementation nationale applicable à tous les navires et de manière homogène d’un port à l’autre.

Cela a abouti à l’intégration de la division 230-13, spécifique aux navires conchylicoles, dans la règlementation relative à la sécurité des navires (Arrêté du 9 mai 2011 portant modification de l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires). L’équivalent de ce texte pour les navires de pêche professionnelle est attendu pour début 2012.

Le développement du pescatourisme en France

Après les notes de 2007, peu de professionnels ont essayé d’obtenir les autorisations pour embarquer des passagers, jugeant les modalités trop contraignantes. En 2009, l’association Marco Polo Echanger Autrement (MPEA) a présenté un projet de développement du pescatourisme dans le cadre du groupe Axe 4 FEP varois.

Cette activité a pris peu à peu de l’ampleur et l’essai est un succès. Sur la façade atlantique, les professionnels s’appuient principalement sur la dynamique territoriale des groupes Axe 4 FEP. Des demandes individuelles ont également émergé ça et là, mais peu ont pu aboutir pour le moment…

Résultat à Marennes-Oléron

En 2010, les professionnels ostréicoles ont manifesté le souhait de diversifier leur activité, fragilisée par la crise ostréicole.

Le CRC Poitou-Charentes a alors voulu expérimenter le Pescatourisme sur le Pays Marennes-Oléron durant l’été 2011. Cette action pilote a été menée dans le cadre du groupe Axe 4 FEP du Pays Marennes Oléron (financements Europe, Etat, Région Poitou-Charentes).

Sur les 6 professionnels initialement intéressés, seuls 3 (2 au Château d’Oléron, 1 à Marennes) ont obtenu l’autorisation du Centre de Sécurité des Navires pour effectuer du pescatourisme durant l’été 2011. Les 3 autres ont abandonné devant le coût trop important des investissements à réaliser. Ainsi, 27 passages ont été embarqués (pour rappel : tarif adulte à 39€ et enfant 19€).

En attendant le bilan officiel d’ici la fin de l’année 2011, on peut d’ores et déjà retenir que malgré la volonté de la profession à embarquer des passagers pour les sensibiliserà la richesse mais aussi à la fragilité de l’environnement dans lequel se développent leurs huîtres, ils ont été confrontés à 2 freins majeurs :
  • une réglementation très contraignante,
  • un coût d’investissement disproportionné par rapport au profit attendu, sachant que le pescatourisme n’est qu’une activité complémentaire.
Remarque personnelle : Avec cette réglementation draconnienne, le pescatourisme a fortement diminué dans le bassin de Marennes-Oléron. Dans les années 1990, l'association Terres Marines pilotée par des ostréicultrices coordonnait avec l'accord des Affaires Maritimes de Marennes, une flottille d'une quarantaine de chalands ostréicoles pour les sorties à la marée. Les touristes pouvaient réserver une sortie en mer avec les ostréiculteurs dans les offices de tourisme. Ils pouvaient partir de Port-des-barques, de Marennes et d'Oléron (Chenal d'Arceau, chenal d'Ors, château d'Oléron et Saint-Trojan). Des centaines de touristes ont pu ainsi découvrir le travail des huîtres en mer...

Pour télécharger la lettre d'information n°1, cliquer Aglia

))))))))))))))))))))))))))))))))

Autres initiatives de pescatourisme et d'éco-tourisme bleu

Détail sur différents exemples de pesca-tourisme (sortie en mer avec des pêcheurs ou des conchyliculteurs (trices)

Bouin (85). Quand l'huître prend une dimension touristique

L'ostréiculture est un secteur économique qui a aussi une dimension touristique. 

7 Escales gourmandes sur la route de l'Huître Vendée Atlantique

Source : Ouest France Entreprises  (15 août 2013)

Jeudi 8 août, l'entreprise Lusseau, sur le port des Brochets, à Bouin en Vendée, est une étape des rencontres gourmandes. Toute l'année, ils font partie des sept étapes gourmandes du domaine Huîtres Vendée Atlantique.

Une histoire de famille

L'établissement de la famille Lusseau est, chaque jeudi, une escale gourmande orchestrée par Gaëlle et Sébastien Lusseau. Ils font partie de la troisième génération conchylicole de cette famille.
Celle-ci propose la découverte du milieu ostréicole, avec l'histoire de leur entreprise, construite dans les années 50.

Une histoire écrite par René Lusseau, qui arrivait de Charente-Maritime, puis reprise par leur père, Michel Lusseau.

Depuis dix ans, Sébastien, pour la partie ostréicole et Gaëlle, pour les visites du domaine et les dégustations dans un bar à huîtres, Fleurs des flots, ont repris l'affaire familiale.

À la découverte du domaine

Tout l'été, ils font découvrir le parcours et l'histoire de l'huître. « Comment est arrivée l'huître portugaise au XIXe siècle, puis sa disparition dans les années 70. La découverte de nouvelles souches japonaises qui font le bonheur des ostréiculteurs, malgré les signes de fatigue de cette espèce, suite à un virus qui touche les jeunes huîtres. » On y découvre des claires, mais aussi les bassins d'affinage, sans oublier l'évolution des supports de captage.

Visites, tous les jeudis, à 10 h, et sur rendez-vous. Contact : Fleurs des flots, tél. 02 51 68 84 23.

Cliquer Ici pour plus d'informations sur les différentes escales gourmandes de la route de l'huître "Vendée Atlantique"


^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Corse : Un projet pilote de Pescatourisme hisse les voiles à Bonifacio

Source : Corse Matin

Jean-Hughes tient entre ses mains une jolie petite langouste qu'il vient tout juste de remonter dans ses filets. À ses côtés, Elliot et de Margot, deux jeunes passagers originaires de Lille, n'ont pas perdu une miette de la manoeuvre. Il se retourne vers eux et leur tend le crustacé pour leur laisser le temps de l'observer, avant de le rejeter à la mer : « Vous voyez, celle-là, elle est trop petite, elle n'a pas la taille réglementaire. C'est pour cela que je dois la relâcher. C'est comme ça que nous préservons notre ressource ! »...

Après l'agrotourisme, voici venu l'ère du Pescatourisme ou comment offrir des perspectives de diversification à la pêche artisanale par le biais d'une activité éco-touristique. Et il ne s'agit pas là des habituelles balades en mer avec repas du pêcheur à bord. Le Pescatourisme, est un concept bien plus large. Une nouvelle forme de développement local durable qui donne la possibilité à des pêcheurs d'accueillir à bord de leur embarcation armée pour la pêche professionnelle, des passagers qui souhaitent découvrir le monde de la mer et s'immerger dans la réalité de l'un des plus beaux, mais aussi des plus difficiles métiers du monde…. Pescatourisme à bord de Lestrygon II, quai des pêcheurs, port de Bonifacio. tél. : 06.18.56.66.26.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

La mer se cultive, la mer nous cultive


Pêcheurs et conchyliculteurs s’appellent eux mêmes les “paysans de la mer” et la cultivent pour en cueillir ses fruits… pour notre plus grand plaisir.

D’ailleurs, comment aujourd’hui imaginer nos tables sans poissons et coquillages qui ravissent nos papilles depuis l’aube de l’humanité !

« La mer se cultive, la mer nous cultive » est l’aboutissement d’un partenariat unique entre des professionnels de la mer, du tourisme, de l’environnement et d’artistes, réunis autour d’un même enjeu : valoriser des Hommes, des métiers et leurs interactions avec les milieux naturels, afin de vous permettre de comprendre ces équilibres.

Ils se sont associés pour vous faire partager leur passion de la mer, alors n’attendez plus et expérimentez avec eux un autre littoral ! 

Cliquer Ici pour en savoir +

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^


Quiberon. Visite. L'ostréiculture livre ses secrets


Chaque jeudi matin pendant l'été, à Carnac, l'office de tourisme propose une visite ostréicole dans une entreprise locale. Nous l'avons testée pour vous.


Romain Le Berrigot

Ça sent la mer, le sel. Sur le bord de l'eau, avec Le Po à l'horizon, à Carnac, 20 touristes patientent devant l'entreprise ostréicole de la famille Puren, l'une des quatre entreprises qui participent à l'opération hebdomadaire proposée par l'office de tourisme. Il est 10 h 30. Le petit-déjeuner est tout juste digéré que l'odeur des huîtres arrive déjà jusqu'aux narines. Les visiteurs sont là, le ticket d'entrée à la main, pour découvrir un monde qu'ils ne connaissent pas. En plein coeur du hangar de triage des huîtres, le calibreur comme toile de maître, Martine Puren joue les guides. « Nous élevons en eau de mer les huîtres plates, propres au territoire, et les huîtres creuses, d'origine japonaises et introduites dans les années 1970 dans la région suite à la quasi-disparition des huîtres plates à cette époque », lance-t-elle. La phrase à peine terminée, les visages des participants semblent comme happés par les explications de la maîtresse des lieux. Tout est expliqué avec finesse, Martine étant bien consciente que le monde ostréicole est une découverte pour une bonne partie du public. « L'objectif, c'est de faire connaître notre métier et d'alerter sur nos difficultés du moment, avec un virus qui amène le taux de mortalité de nos huîtres à plus de 80 %, contre 30 % en temps normal. Mais on veut surtout montrer le travail qui se cache derrière chaque huître ».

L'huître de A à Z

L'exposé est bien ficelé. Même les enfants semblent conquis. Anatomie de l'huître, techniques d'élevage et de stockage, quotidien à bord de « L'Iseran », le bateau de l'entreprise, astuces de consommation, tout est passé au crible de manière ludique. Pas besoin d'être un maître en la matière pour comprendre et s'intéresser. D'ailleurs, les questions fusent : « De quoi se nourrissent les huîtres ? », demande un participant. « De plancton », répond Martine avec le sourire des beaux jours. Quelques tours de couteaux plus tard, pour apprendre à ouvrir les huîtres, et c'est parti pour la dégustation. Évidemment, pas besoin de préciser que le plateau s'est vidé à un rythme effréné. Ce délice des mers qui garnit nos côtes a du goût, ça se voit.

« Je ne regrette pas d'être venue »

« C'est dommage que l'on ne puisse pas aller en mer, me confie Liliane Subilia, une vacancière suisse, entre deux huîtres. Mais on a bien compris que ce n'était pas autorisé et ce n'est pas grave. Je ne regrette pas d'être venue en tout cas. Quand je mangerai des huîtres, je repenserai certainement à cette visite ». Et la présence de son enfant n'a pas posé de problème : « La visite dure pile le temps qu'il faut pour eux ». Juste à côté, pendant que certains s'amusent à comparer huîtres creuses et huîtres plates, Martine Purnelle, de l'Aisne, également en vacances, prend un malin plaisir à l'art de la dégustation, histoire de conclure la matinée en beauté. « On voulait connaître le cheminement de l'huître de A à Z, m'explique-t-elle. On a appris de nouvelles choses et approfondi certaines connaissances ». Dernière explication de Martine Puren puis le hangar se vide. La vie reprend son cours dans l'entreprise familiale. « Je pense qu'ils étaient satisfaits », confie-t-elle, le visage heureux, une fois les visiteurs partis. Pratique Visite ostréicole, tous les jeudis à 10 h 30. Sur réservation à l'office de tourisme de Carnac. Tarif adulte 7 €, 4-10 ans 3,50 €, gratuit pour les - de 4 ans. Environ 1 h.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Musée virtuel : toute la Dombes à portée de « clics »

www.museedeladombes.fr
La salle "Pêche d'étang"

Premier du genre en France, le musée virtuel de la Dombes se visite sur le web. En 3D, le pays des mille étangs devient librement accessible à tous les citoyens du monde.

Source : Le Progrès  par Marc Dazy

Poussez la porte de la rotonde -de carrons rouges forcément- érigée sur le parking du Parc des oiseaux de Villars-les-Dombes. Dans le hall, une gentille grenouille vous accueille sur son ponton au milieu des joncs. « Bonjour. Bienvenue en Dombes, bienvenue au pays des mille étangs… »

Un million de connexions annuelles, autant de touristes potentiels

Vous n’avez jamais vu la rotonde de Villars et ne cro(a)yez pas aux batraciens bavards ? Normal. Le musée de la Dombes est purement virtuel. Ce qui ne l’empêche pas d’exister, la preuve. Il se visite sur le web.

Le beau graphisme en 3D séduit d’emblée et le tour du propriétaire s’effectue aussi plaisamment qu’une balade cycliste entre Marlieux et Châtillon.

Huit salles thématiques déclinent la Dombes dans tous ses états : agriculture, artisanat/économie, chasse et nature, cheval et transport, pêche et étangs, vie domestique/loisirs, histoire, vie religieuse. Plus une, dédiée aux expositions temporaires et à l’actualité.

L’internaute passe-muraille navigue de l’une à l’autre en un clic, grâce au plan de coupe judicieusement placé en haut à gauche de l’écran. Prenons « pêche et étangs ». On retrouve le « guide vert » pour une présentation succincte. Sur un écran, un pisciculteur expose « un imposant brochet pêché dans un étang de Lapeyrouse ».

Sur un autre, une vidéo permet de suivre une pêche dans la tradition, casse-croûte compris.

Au mur, des tableaux disent tout de la faune, de la flore, et de l’environnement dombiste.

Cliquons sur « carpe ». Le poisson s’étale plein écran avec une petite fiche signalétique. Gardon, écrevisse, grenouille… Les fléaux (cormoran, ragondin, grippe aviaire), les photos, les objets et les ouvrages piscicoles, des cartes… Soit une quarantaine de panneaux.

Raplapla

Multiplié par neuf salles, c’est dire toute la richesse de la collection et l’ampleur du travail accompli.

www.museedeladombes.fr est perfectible. Les commentaires parlés sonnent didactique et raplapla. La palme à la grenouille mollassonne, qui donne envie de la fricasser à chacune de ses interventions. Côté pratique, il faut taper l’adresse exacte, la recherche « musée de la dombes » ne suffit pas.

Quelques téléchargements moulinent un peu ou n’aboutissent pas, comme cet accès partagé au site du Parc des oiseaux. Autant de défauts de jeunesse qui devraient rapidement s’améliorer.

Sinon, tout bon. Le musée virtuel résout les problèmes d’espace. Il est on ne peut plus écologique et très économique. Il est aussi librement accessible à tous les citoyens du monde, de jour comme de nuit. Ses concepteurs escomptent un million de connexions annuelles… Et autant de touristes potentiels.
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Une églade fumante les pieds dans l’eau

Sur l’île d’Oléron, c’est les pieds dans le chenal, ou presque, que l’on déguste huîtres et églades chez Mamelou.

Source : Sud Ouest

A Oléron, Chez Mamelou est une adresse bien connue des habitants de l’île. Mamelou, c’est le surnom de Michel Aubrière, un ostréiculteur du pays qui a installé sa cabane sur la route des Huîtres il y a plus de trente ans. « Cela ne nous rajeunit pas », commente sa femme.

Mme Aubrière s’occupe de la vente à emporter et prend les commandes des convives attablées. Car à l’heure du déjeuner, oléronais et vacanciers viennent en nombre se régaler de fruits de mer dans la partie restaurant, les pieds dans le chenal.

Depuis la terrasse de cette sympathique petite gargote, on admire la vue sur les champs ostréicoles en savourant quelques huîtres. Le chenal de la Baudissière offre un paysage de canaux et de petites cabanes de pêcheurs colorées. L’églade est servie encore fumante sur sa traditionnelle planche en bois. Les moules, tout juste débarrassées de leur flambée d’aiguilles de pin se mangent avec les doigts, accompagnées de pain beurré.

On se met du noir partout, comme il est d’usage pour déguster cette spécialité locale. Un régal.

Chez Mamelou, Chenal de la Baudissière sur la route des Huîtres. Ouvert tous les jours durant l’été. Le midi uniquement. Pensez à réserver au 05 46 75 44 41.

----------------------------------


À la Beaudissière, comme le long de nombreux chenaux, des ostréiculteurs désertent leurs cabanes pour s’adonner aux joies… de la retraite. La modernisation de l’ostréiculture a en effet contribué à l’abandon de ces anciens hauts lieux du détroquage et du triage. Certains croulaient sous le poids des années, soufflés ici et là par un mauvais vent de « nordé », d’autres ailleurs résistaient vaillamment.

Mais depuis quelques années, à l’initiative de la commune, plusieurs cabanes ont été réhabilitées, dont quelques-unes par des bénévoles, et trouvent aujourd’hui une seconde vocation, abritant des ateliers de créateurs ou des salles d’exposition artistiques.
Un site entre art et nature

« C’est un choix que nous avons fait de redonner vie à celles qui sont sur le domaine public maritime », explique Marie César, adjointe au maire, responsable de la commission qui gère cet espace. « Cette commission se réunit deux fois par an, en début et fin de saison et choisit en priorité des locaux afin qu’ils puissent y pratiquer leur art. »

Une quinzaine de cabanes sont actuellement occupées, dont une réservée aux expositions temporaires, deux étant en voie de réhabilitation.

« Pour celles qui se libéreront dans l’avenir, nous souhaitons appliquer la même politique qui nous permet aussi d’avoir une mixité entre l’ostréiculture et les créateurs, car c’était notre volonté initiale », précise l’élue.

Dans ce cadre typiquement insulaire, en empruntant la route des huîtres, les visiteurs ne pourront manquer ces cabanes très colorées, qui restent le symbole de l’ostréiculture traditionnelle.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Gironde : Un kama-sutra touristique avec les 33 positions du plaisir


Kama-sutra touristique avec les 33 positions du plaisir


Afin de valoriser ses atouts, le comité départemental du tourisme présente sur son site internet les 33 positions du plaisir..."pour prendre du bon temps" en Gironde.

Un kama-sutra touristique lié à chaque fois à une activité à faire dans le département. "Avec humour et une grande ouverture d’esprit, elles vous invitent à découvrir la Gironde autrement" explique le comité départemental…

Position n°21 - L'huître

Dans cette position, la respiration est essentielle. Ouvrez bien grand les narines et gonflez vos poumons de l’air iodé du Bassin d’Arcachon. La lumière fait vibrer les eaux qui montent et descendent quotidiennement pour nourrir les huîtres qui y grandissent. Pour en savoir plus….

Tourisme en Gironde : après le point G, les 33 positions du plaisir

En 2009, à travers une campagne astucieuse, le comité départemental de Gironde (CDT) invitait les vacanciers à venir trouver leur "Point G". Une manière de valoriser la destination plaisir que constitue la Gironde, une communication efficace qui avait connu sa petite heure de gloire.

Deux ans plus tard, le CDT remet le couvert en déclinant à nouveau cette thématique autour de la sexualité. Sur son site internet, ce ne sont pas moins de 33 positions du plaisir qui sont déclinées, "pour passer du bon temps en Gironde" souligne le slogan. Suite dans Sud Ouest

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Train des Mouettes : Pique-nique nocturne à bord du train

Durant ces soirées, des anecdotes historiques sont contées au public entre Saujon et Mornac.

Source : Sud Ouest (22 juillet 2013)

Chaque mardi soir de juillet et d’août, un parcours ferroviaire et une visite insolite de village vont permettre à tous de découvrir les paysages de Saujon et Mornac. Cette animation particulière et estivale est organisée en partenariat avec le Train des Mouettes et l’association L’Huître pédagogique, et ce en deux phases. Après le départ de Saujon à 19 h 30, le trajet comporte deux arrêts permettant aux passagers de pique-niquer à bord du train, chacun apportant son panier. Tout au long du parcours, l’animation est assurée par Piqthiu, le patoisant saintongeais, qui sait exprimer ses succulentes histoires en « parler local » mais toujours accessibles à tous.

À l’arrivée en gare de Mornac, entre 21 heures et 23 heures, c’est à une évocation de la vie de ce « village de pierres et d’eau » que sont conviés les voyageurs par le ou les animateurs et guides de L’Huître pédagogique.

Le quartier arabe de Mornac

« En effet, au-delà des pierres, en remontant ici à l’époque des Mérovingiens, l’eau salée a toujours été source de vie à Mornac », assure Roger Cougot, de L’Huître pédagogique. On y trouve le trafic maritime, les pêches, le sel, les élevages de poissons et le travail sur les trois huîtres. Anecdotes et faits historiques sont également évoqués, tout en parcourant le labyrinthe des ruelles du quartier arabe de Mornac. Ce qui ajoute à l’insolite une visite hors du commun. Autant d’aspects qui alimenteront les conversations de retour vers Saujon dans la nuit, et toujours en compagnie de l’ami Piqthiu.

Pratique. Pique-nique de nuit à bord du train des Mouettes, chaque mardi de juillet et août, au départ de la gare touristique de Saujon, à 19 h 30. Entrée : 15 euros par adulte et 4 euros par enfant (pique-nique non fourni). Réservations au 05 46 05 37 64 et sur traindesmouettes@orange.fr.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 6 juillet 2012

Le guide des terrasses ostréicoles du bassin d'Arcachon est arrivé !

Le guide 2012 des dégust’

Bienvenue sur le Bassin d’Arcachon, à la découverte des terrasses ostréicoles.

Cette année, le guide présente le panorama complet des dégustations sur tout le pourtour du Bassin.

Elles sont toutes originales et reflètent la personnalité d’un ostréiculteur. Modestes, fleuries, tendances ou exotiques, vous tomberez sous leur charme. Souvent attenantes aux chais, elles sont un lieu convivial, [...]

Remarque : L'image concerne le guide 2011sur les terrasses du Cap Ferret


Le premier manuel des terrasses ostréicoles détaille les 50 lieux de dégustation autour du Bassin.

François de Bercegol présente son guide à Sandrine Laban, à l'Oyster Bar, au marché d'Arcachon.

Comme toutes les bonnes idées, on se demande pourquoi personne ne l'a eu plus tôt. Dès leur installation sur le bassin d'Arcachon, il y a six ans, au Canon puis à Piraillan, François de Bercegol, géographe et cartographe, et son épouse Marie Liquard, écrivain spécialisée dans les voyages d'aventure, ont vite découvert que « l'ostréiculture est, à la fois, le pivot du paysage et de l'attrait touristique ».

« Cette idée des terrasses de dégustation est une excellente entrée en matière, cela invitait à pénétrer dans les villages et à poursuivre dans les exploitations ostréicoles. C'est un excellent moyen de communication » complète François qui a tout de suite imaginé réaliser des cartes de ces villages du Cap Ferret. Puis très rapidement un guide des terrasses ostréicoles de dégustation… qui n'existait pas.

L'an dernier, François et Marie ont réalisé, en quelques semaines et avec les moyens du bord, un premier guide, uniquement sur le Cap Ferret, recensant 32 terrasses. Les 300 exemplaires sont partis en 10 jours.

Guide pratique

Cette année, le nouveau guide, élargi à l'ensemble du Bassin, recense 50 terrasses du Cap Ferret à l'Aiguillon (Arcachon) (1).

Le principe est simple : une carte en trois dimensions par village ou port, avec la signalisation des terrasses. Et pour chacune, une photo et un texte de présentation.

« On a rencontré tous les ostréiculteurs, souligne François. Nous avons pris le temps de discuter avec chacun. Ils sont tous passionnants et attachants. Chaque terrasse est originale, aucune ne se ressemble. » C'est un guide pratique, non critique. Au lecteur de se faire sa propre opinion.

Ce guide sera réactualisé chaque année. Déjà, 10 % des terrasses recensées l'an dernier au Cap Ferret ont changé. Si les touristes - et lecteurs - sont séduits, les ostréiculteurs sont aussi intéressés : « Ils découvrent ce que font les autres, qui a une terrasse ou n'en a pas. Souvent, par manque de temps. » À déguster sans modération.

(1) Pratique Guide des dégust', éditions du Canon, 68 pages. Disponible dans les librairies et maisons de la presse au prix de 5 euros.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 6 juillet 2012


Dans le paysage magnifique et lunaire de la grève de Port Lazo, « Parc an Istr » permet de découvrir l'huître de la baie de Paimpol.

« Park an Istr » est un parc à huîtres à vocation pédagogique créé en 2010 à l'initiative de la municipalité de Plouézec. Il est géré par l'association Istr.com qui regroupe des professionnels, des collectivités locales et des usagers de la mer. Pour la 3 e saison consécutive, Yvon Simon, adjoint au maire, animera des visites gratuites du parc grâce auxquelles, il est possible de tout découvrir de l'animal dans son milieu naturel et de son élevage. La première visite a lieu le 6 juillet à 14 h 45.


Des nouveautés

Cette année, Park an Istr s'est encore un peu étoffé avec l'installation de nouvelles techniques d'élevage (en particulier des systèmes venant de Méditerranée : les huîtres sont collées sur des cordes suspendues), l'élevage de moules, d'algues alimentaires ou encore de bigorneaux ! L'occasion de comprendre de façon plus large le travail des « agriculteurs de la mer ». Et comme toujours, la visite, qui dure environ 1 h 30, se termine par une dégustation gratuite d'huîtres offertes par les ostréiculteurs de la baie de Paimpol, membres de l'association Istr.com.

Calendrier
En juillet : le 6 (14 h 45), le 22 (14 h 45) et le 24 (16 h). En août : le 6 (15 h 30), le 19 (14 h), le 23 (16 h 30). Rendez-vous à la cale de Port Lazo. Prévoir des bottes. Gratuit. Contact, mairie de Plouézec au 02 96 20 64 90.

L’ostréiculture en Baie de Paimpol

(de la Pointe de Bilfot à la Pointe de l’Arcouest)

Superficie exploitée : plus de 500 Hectares
Production : près de 7000 tonnes d'Huîtres Creuses (soit 5% de la production française)

Nbre d’entreprises : environ 90 entreprises travaillent dans la baie de Paimpol
Origine : moins de 10 entreprises ont leur Etablissement sur les côtes d'Armor,
Les autres entreprises exploitent dans la baie de Paimpol depuis : Gironde, Charente Maritime, Vendée, Morbihan, Manche, Calvados.

Les exploitations se font à partir des sites de :
  • Port Lazo : par véhicules terrestres motorisés (tracteurs et remorques)
  • Boulgueff : par véhicules terrestres motorisés et embarcations nautiques (chalands ostréicoles)
  • Paimpol : par embarcations nautiques
  • Pors Even : par embarcations nautiques

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Grandcamp-Maisy. Promenade crépusculaire dans le gris de la Baie des Veys

Appréciées des peintres, les teintes de la Baie des Veys varient à chaque instant. C'est d'autant plus remarquable au crépuscule lorsque le soleil vient se coucher sur la Manche entre deux nuages aux couleurs changeantes. Le ciel et la mer ne sont séparés que par cette ligne verte dessinée à l'horizon et dont le clocher de Sainte-Mère-l'Eglise émerge.

 Source : Ouest France

C'est dans ce paysage naturel que l'office de tourisme, le Parc des marais et l'association Le Dit de l'eau invitent les curieux à se promener. Et comme une valse sur l'eau calme de la baie, la soirée se divise en trois temps. « Nous débutons la soirée par une présentation de la culture de l'huître sur le parc à terre par l'animateur du service animation », indique Clémence Fossé, responsable de l'office de tourisme.

Un parc à terre, c'est une reconstitution de l'étape d'élevage des huîtres à terre. Une table d'élevage y est posée ainsi que quelques poches d'huîtres. Éric, l'animateur, évoque ainsi l'élevage en pleine mer, de l'arrivée des naissains à la récolte des huîtres adultes. Des panneaux informatifs ont également été placés cette année.

Déguster avant de se promener

La soirée se poursuit dans un atelier ostréicole, en bordure de la baie. L'animateur continue son explication sur le travail de l'huître, jusqu'à l'expédition. Dans une salle de l'atelier, la table a été dressée pour déguster les huîtres. Mais il faut d'abord les ouvrir et là encore Éric dévoile le petit truc qui permet de le faire sans forcer, sans se blesser et sans mettre d'écaille avec la chaire. Après le pique-nique, une promenade spectacle de 4 km sur l'estran est prévu. L'occasion d'observer la baie de tout son long.

Deux heures de balade animée par trois intervenants de l'association Le Dit de l'eau. Sandrine Quillet, naturaliste, évoquera la richesse de la biodiversité naturelle du lieu. Un conteur, François Épiard, fera voyager l'imaginaire et racontera aussi les petites histoires de la grande histoire de la Baie des Veys. Le tout en musique puisqu'un musicien accompagnera la sortie.

Année 2012. Grandcamp-Maisy, lundi 6 août, rendez-vous à 18 h à l'entrée Est de la base ostréicole. Prévoir un pique-nique et des chaussures confortables ne craignant pas la plage. Tarifs 10 € par adulte, 3,50 € pour les moins de 12 ans, gratuit pour les moins de 6 ans. Réservation : 02 31 21 46 00.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 1 juillet 2011


Découvrez le métier de pêcheur traditionnel à bord de pointus lors de cette troisième saison, dans le port du Dramont-Poussaï

Calqué sur les concepts de l’agrotourisme en zone rurale et de l’œnotourisme dans les propriétés viticoles, le pescatourisme est une nouvelle forme d’activité touristique au service du développement durable local maritime qui prend le large pour la troisième année.

Une présentation a été faite au port de Poussaï, un des lieux d’embarquement des vacanciers dans le département, pour une pêche traditionnelle. Le pescatourisme propose aux touristes des sorties en mer à la découverte de la pêche artisanale, à bord de pointus, bateaux de pêche traditionnel mesurant entre six et huit mètres en compagnie des patrons pêcheurs du Var.

Huit patrons pêcheurs

De telle sorte que les professionnels peuvent diversifier leur activité tout en partageant la passion d’un métier transmis de génération en génération et d’un savoir-faire ancestral avec le grand public. Ce projet expérimental, porté par l’association Marco Polo depuis 2009, associe notamment le comité local des pêches maritimes et d’élevages marins du Var, l’agence de développement touristique, la direction départementale des territoires de la Mer du Var avec le soutien entre autres du conseil général du Var et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, etc. L’association fédératrice de cette opération étant le Prides Carac’Terres. À l’heure actuelle, huit patrons pêcheurs varois se sont embarqués dans cette aventure. Ils sont ancrés dans les ports de Bandol, du Brusc, de Saint-Elme, de Saint-Mandrier-sur-Mer et de Saint-Raphaël.

Les patrons pêcheurs, prud’hommes de pêche de Saint-Raphaël proposant ces services sont : Sébastien Revert, propriétaire du pointu « La foi » au port de Boulouris, Christian Ubbuzzoni à bord du « Rafal » à Agay et Eric Visqui dans l’« Allégré » au port du Dramont-Poussaï.

« Cette action nous apporte des revenus complémentaires et permet de faire connaître la pêche artisanale au filet. De juin à octobre, les passagers peuvent nous accompagner en tant qu’observateur durant une matinée de pêche entre trois et cinq heures, le départ se fait une heure avant le lever du soleil », a expliqué Sébastien Revert, marin pêcheur depuis seize ans, patron depuis douze ans. V. S.

Tarifs : 60 € par personne pour la matinée seule deux personnes par embarcation. Des réductions disponibles en passant par les partenaires : Vacanciel- Les Flots bleus à Anthéor et La petite auberge à Saint-Aygulf. Renseignements auprès des offices de tourisme.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 10 août 2011


Tous les jours, Pierrick Le Roux, patron de ce chalutier, propose une sortie au large de Saint-Quay-Portrieux. Une balade embarquée pour découvrir le travail d'un pêcheur en mer.

Au petit matin, sur le port de Saint-Quay-Portrieux, de drôles de marins montent à bord de l'Hippocampe, d'habitude utilisé pour la pêche à la saint-jacques. « Aujourd'hui, les conditions ne sont pas idéales, mais on va pousser au large », déclare Pierrick Le Roux, le patron du chalutier. L'Hippocampe prend le large, à son bord sept apprentis pêcheurs.

« Les premières minutes, c'est du sport »

Au bout d'une demi-heure de navigation à vue, le pêcheur coupe les gaz. Des petits points bleus sont apparus sur son détecteur, le poisson est là. « La mer est bien agitée. » Effectivement, le bateau roule, obligeant chacun à s'accrocher. « Et encore, c'est parfois pire », précise Pierrick Le Roux.

Canne à la main et hameçons montés, le travail des vacanciers commence. Après quelques minutes, Patrick, 56 ans, sent les premières touches. Le maquereau mord, mais lâche finalement l'hameçon. « Tant pis, c'était un petit », se rassure ce Parisien en vacances dans la baie.

La houle se fait sentir, une main pour se tenir, l'autre pour agiter la canne. « C'est physique. Pour tenir debout, il faut savoir suivre le mouvement de la mer », confie le marin aguerri.

À bord, chacun s'impatiente. Pierrick qui n'a pas la langue dans sa poche explique : « D'octobre à avril, c'est la saison de la saint-jacques, puis le chalut jusqu'à juin. En ce moment, c'est la saison du touriste. »

Julien, 27 ans, vacancier venu du nord de la France ferre le premier maquereau….

Tous les jours, du 15 juin au 15 septembre, de 7 h 30 à 11 h 30 ou de 14 h à 18 h (pêche de nuit possible). Tarifs : 40 € pour les adultes, 20 € pour les 4-11 ans. Balade en mer possible. Réservation à l'office de tourisme de Saint-Quay-Portrieux,tél. 02 96 70 40 64.

))))))))))))))))))))))))

En Vacances ou de passage sur le bassin d'Arcachon, apprenez à ouvrir les huîtres avec Sylvie Latrille, ostréicultrice au port de Piraillan (direction cap-Ferret)

Comment se faire la main pour ouvrir les huîtres sans y laisser la sienne ?

Sur les rives du bassin d'Arcachon (Gironde), Sylvie Latrille, ostréicultrice depuis une dizaine d'années, invite les estivants à apprendre à ouvrir les huîtres, pour que la dégustation de ce mets prisé reste un plaisir jusqu'au bout.

Dans son cabanon de bois, sur le port de Piraillan, à quelques encablures de la pointe du Cap-Ferret, l'ostréicultrice accueille une demi-douzaine de vacanciers venus écouter ses conseils à l'occasion des ateliers d'apprentissage qu'elle organise deux fois par semaine pendant l'été.

"Tenter d'ouvrir une huître c'est comme tenter d'ouvrir un coffre avec un trésor à l'intérieur: soit vous trouvez la clé et vous préservez le trésor, soit vous y allez au pied de biche au risque de le détruire", glisse avec malice l'ostréicultrice pour ouvrir la séance et détendre l'atmosphère un brin studieuse.

Après quelques rudiments théoriques, pour expliquer notamment comment l'animal est traversé par un muscle qui le rattache dans le tiers haut à la coquille, viennent les conseils pratiques. Car il faut non seulement "éviter de se blesser", mais aussi "éviter de réduire l'huître en charpie ou d'y laisser des morceaux de coquille" pour qu'elle puisse être joliment présentée à table.

"Beaucoup de gens aiment manger des huîtres, mais ne savent pas les ouvrir. Ou sinon, ils les massacrent, enlevant le bénéfice de notre travail", raconte l'ostréicultrice, qui a choisi ce métier par passion après avoir travaillé dans la biotechnologie pharmaceutique à Bordeaux.

Même à l'ouverture, "on essaie de respecter l'huître" qui nécessite deux à trois ans de travail, explique l'éleveuse, dont les parcs à huîtres creuses sont situés à l'entrée du bassin d'Arcachon.

Comme un vigneron qui parle de son raisin… Source : NouvelObs

Infos pratiques

Des ateliers ouverts à tous

Ceux qui le souhaitent peuvent découvrir à pied les parcs ostréicoles, aux côtés d'une ostréicultrice pédagogue. On peut ainsi observer les parcs, le métier, les gestes et techniques du métier. La visite dure 1 h 30.

On peut aussi visiter le quartier ostréicole de Piraillan, afin de comprendre les différentes phases de la culture de l'huître. Les réservations sont obligatoires à l'Office du tourisme, tout comme pour les ateliers d'écaillage qui se tiennent le mardi et le vendredi à 10 h.

Contacts : à l'Office de tourisme au 05 5603 94 49 ou auprès de Sylvie Latrille, Cabane 57, au port de Piraillan : 05 56 60 54 76 ou 06 13 29 87 60.

Début du cours. Sylvie distribue un couteau à huître à chaque élève : « Pour ouvrir, il faut un bon couteau, lame courte, pas de garde, et ensuite connaître la morphologie de la bête, commence-t-elle. On va apprendre sans torchon, sans gant, sans filet. »

Côté élèves, la tension monte un peu. Parmi eux, un vétérinaire attentif et bien décidé à y arriver du premier coup « honneur oblige », un expert-comptable mort de rire, un boulanger sceptique et un banquier à Nice « autant dire l'escroc de la bande ». Pour tout dire, ils s'accrochent à leur première huître un peu trop nerveusement. Ils vont tenter l'ouverture en apnée. Sylvie ordonne une respiration ventrale, petit exercice de sophrologie devant l'huître que l'on imagine un peu affolée.

« L'idée, reprend l'ostréicultrice, est de trouver le premier tiers avant d'ouvrir. Une huître bien ouverte n'a pas d'écaille, toute sa chair fait bloc. On ne doit pas la tracasser. D'abord, on prend l'huître parallèle à l'axe de la main, puis avec le couteau on la fait sourire, avant de tourner le couteau pour la faire rire. Et on jette la première eau pour éliminer les débris, puis l'eau qui se reconstitue sort des chairs, elle est pure. » Source : L'huître, sport de combat (Sud Ouest)

)))))))))))))))))))))))

Parmi les très nombreuses manifestations estivales :

Les bigoudens fêtent leurs langoustines à Lesconil

La Fête de la Langoustine va fêter son 15ème anniversaire! Ce sont les associations de la commune, réunies sous le nom de Tout An Dud qui travaillent toute l'année à la mise en oeuvre de ce rendez-vous phare de l'été breton. Plusieurs centaines de kilos de langoustines, spectacles, animations pour enfants, expositions, promenades en mer sur chalutiers composent cette journée festive sur le port de Lesconil. Source : Commune de Plobannec-Lesconil

Autres activités de découverte

14 février 2011 : sortie dans les parcs ostréicoles en mer

Comment sont nées les sorties à l'occasion des grandes marées dans la station ?

Elles existent depuis environ six ans. Une conchylicultrice était alors dans le conseil d'administration. Une jeune fille en alternance avec spécialisation dans ce genre d'animations travaillait à ce moment-là à l'office. Toutes les deux ont réfléchi à une activité grand public pour faire découvrir une des spécialités locales. Les sorties à l'occasion des grandes marées sont alors nées. Une sortie, c'est à la fois la découverte de paysages magnifiques et celle du métier de conchyliculteur. Les gens nous confient souvent qu'ils sont « épatés de marcher sur le fond de l'eau ».

Depuis deux ans, les sorties connaissent un franc succès...

Nous avons accentué la communication auprès des locaux. Les gens recherchent ce genre de visite authentique, pour le contact avec les gens du cru. Ils se rendent alors compte que c'est un métier difficile certes, mais un beau métier. Nous organisons au moins une sortie par mois, avec un minimum de 14 dans l'année. Les dates sont déterminées par les coefficients les plus favorables.

Comment se déroule une sortie type ?

Le départ s'effectue toujours de la plage des Quatre-Vaulx. Nous nous rendons ensuite au milieu des bouchots et des parcs à huîtres après une marche de 15 minutes. Puis Marion, la guide, explique aux participants la culture de la moule et de l'huître pendant 45 minutes environ. Nous faisons alors demi-tour pour rejoindre les véhicules et pour nous rendre dans une entreprise conchylicole pour voir comment on prépare le coquillage avant sa commercialisation. La visite est couronnée par une dégustation, très appréciée.
Prochaines sorties, les 18 et 21 février. Renseignements et inscriptions auprès de l'office de tourisme au 02 96 41 81 52. Tarif : 5 € par personne.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 20 juin 2011 : Visite criée


L'équipe qui assure les visites estivales de la criée est fin prête pour assurer sa mission. Elle s'est retrouvée autour d'un repas jeudi, en présence du responsable de la criée Jean-Yves Claquin.
Les recrues à poste
L'an dernier, les fidèles patrons pêcheurs, Judicaël Lagadec, Jean Arhan, Jos Fouquet, la vice -présidente de l'office de tourisme Annie Gornès ont vu leurs rangs s'étoffer par l'arrivée de deux recrues: Michèle Le Jouis (professeur d'histoire géographie à la retraite) et Jean Pellaë (ancien comptable de la criée de Poulgoazec). Tous sont bénévoles. La pêche débarquée chaque jour sous la criée fait l'objet de visites «industrielles», via la chambre de commerce et d'industrie, relayées sur le terrain, par l'office de tourisme municipal.
Deux visites hebdomadaires
Les visites ont lieu le lundi et le jeudi, à 14h30. Elles recueillent une large audience et font partie de l'image de marque de l'OMT. Avec quelque cinquante visiteurs par séance (nombre volontairement limité pour ne pas perturber le travail des usagers de la criée), cette découverte de l'univers de la pêche côtière offre aux visiteurs une authenticité qu'ils plébiscitent. L'office accompagne cette immersion dans le monde de la pêche par un dépliant relooké chaque année et portant tous les renseignements utiles.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Haliotika accueille 40.000 visiteurs l'an. Un ratio étonnant et peu commun dans ce type de structure. À la suite d'un audit réalisé en 2010, Haliotika-Cité de la Pêche a reçu la «marque qualité tourisme» délivrée par le ministère. Un grand moment pour le président, Daniel Le Balch et la directrice, Gaétane Launay, partagé aussi par toute l'équipe. Haliotika avait effectué une demande auprès de l'Association bretonne des établissements de loisirs (Abel): «Une remise en question pour avancer», livrait, mardi, la directrice, qui ne ménage pas les efforts pour renouveler l'intérêt sur la connaissance de la pêche professionnelle, ses atouts économiques, ses difficultés aussi. C'est l'Abel qui a transmis le dossier de la Cité de la Pêche au ministère du Tourisme. La signalétique, l'accueil, la qualité des visites et de leur guidage, le choix offert via la découverte sur des ateliers spécifiques, les tarifs et la capacité à offrir le service aux extra-nationaux sont autant d'arguments qui ont permis l'obtention de la distinction.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Interdit au public toute l'année, le lac de Grand Lieu se visite exceptionnellement lors de la fête des pêcheurs qui aura lieu les dimanche 14 et lundi 15 août. Durant ces deux jours, l'association des pêcheurs professionnels, soutenue par la municipalité, invite les visiteurs à découvrir le lac, leur métier et les méthodes traditionnelles de pêche.

Aujourd'hui, des sept pêcheurs autorisés à pêcher sur le lac, ils ne sont plus que six : Jean-René Richard a en effet pris sa retraite récemment. Il y a donc une place à prendre... Mais comment devient-on pêcheur professionnel sur le lac ? « C'est une passion plus qu'un métier, répond Dominique Guillet, président de l'association des pêcheurs. Personnellement, je suis pêcheur depuis 7 ans, après 23 années passées dans la boulangerie-pâtisserie. Nous venons tous d'horizons différents, mais avons tous un lien avec le lac : un père ou un grand-père pêcheur ou simplement l'amour de la nature. »

Des candidatures ont déjà été reçues pour prendre la place libérée : « Avec les membres de l'association, nous étudions les demandes et ferons passer des entretiens. Ensuite, il y aura un vote pour choisir le 7 e pêcheur. Mais pour l'instant, nous attendons de voir comment va évoluer la réglementation européenne sur la pêche de l'anguille car nous ne voulons pas que cette personne se trouve en difficulté. »

Les directives européennes sur la restauration des populations d'anguilles limitent en effet un peu plus chaque année la période de pêche : en 2011, c'est d'avril à septembre pour l'anguille jaune et d'octobre à décembre pour l'anguille argentée. La pêche à l'anguille représente 70 % de l'activité des pêcheurs, auxquels viennent s'ajouter les autres poissons d'eau douce (carpe, sandre, etc.). Depuis mai, un contrat Natura 2000 avec l'État leur octroie une aide financière pour la pêche et la destruction de l'écrevisse de Louisiane, une espèce invasive…. Source : (Ouest France)

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Sur la route des vacances, pourquoi ne pas faire une halte dans un charmant petit port de pêche. France-Soir a sélectionné trente ports parmi les plus pittoresques de France.

Entre terre et mer, les ports ont toujours été des lieux de grande effervescence. Le cri des mouettes, les amas de filets de pêche, le ballet incessant des chalutiers qui entrent et sortent du port, les clameurs de la traditionnelle criée aux poissons… Ces havres de paix, empreints d’authenticité, presque hors du temps, sont avant tout des lieux d’histoire. Depuis toujours, artistes et bons vivants y séjournaient, côtoyant marins pêcheurs et voyageurs du bout du monde. Aujourd’hui encore, de nombreux ports témoignent de ce passé. Chaque été, de petites fêtes de villages ravivent l’histoire de ces lieux, toujours animés d’une atmosphère si particulière.

Avec plus de 5.500 km de côtes, la France bénéficie du plus grand espace nautique européen. Chacun de nos ports a ses propres spécificités. Un bateau qui a su faire sa réputation, une technique de pêche typique, un produit de la mer bien particulier…

D’abord petit port de pêche, puis de commerce, la plupart accueillent dorénavant des plaisanciers. L’an dernier, près de 5 millions de Français ont opté pour ce mode de vacances. Sur fleuve comme sur mer, des lieux d’évasion à découvrir sans plus attendre.

Les trente plus beaux ports de pêche de France

Sur la route des vacances, pourquoi ne pas faire une halte dans un charmant petit port de pêche. France-Soir a sélectionné 30 villages maritimes parmi les plus pittoresques de France.
Pour connaitre les 30 ports de pêche, cliquer Suite….

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 21 août 2011 : La senne de plage ou la traine

La pêche entre amis et en famille, si vous ne connaîssez pas il vous faut essayer en priorité la pêche à la traîne. Par chance tous les dimanches matins dès 9 h 30 sur la plage de Port-la-Nouvelle, des pêcheurs vous initient à la méthode ancestrale de cette pêche qui n'est plus pratiquée de nos jours. Une fois les équipes de pêcheurs du dimanche désignées, chaque équipe écoute solennellement les consignes. Ils doivent dans un premier temps lâcher du mou à la longue et grosse corde d'environ 300m reliée au filet lesté de plombs qui se déploie en mer tandis que les barques l'emmènent au large. Commence alors de longues minutes de suspens a guetter le signal du pécheur à l'arrêt sur la barque. C'est alors que tous doivent intervenir dans les règles de l'art en ramenant le filet en douceur afin de retenir les poissons enserrés dans les mailles. C'est de plus en plus lourd à tirer quand il y a moins d'eau en se rapprochant du rivage.»Si on tire trop vite, les poissons s'esquivent il faut savoir les garder en les ramenant expliquent les pêcheurs». C'est dur, mais c'est dans la bonne humeur générale et des rires que grands et petits tirent sur la code. Un grand moment de plaisir partagé quand enfin les poissons frétillent sur le sable. La joie sera complète et les commentaires iront bon train pendant la dégustation sur place de la sardinade géante offerte par les organisateurs. De bons souvenirs de vacances et de belles photos fixeront ces instants inoubliables qui font se côtoyer dans l'effort et la convivialité des gens de toutes régions.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 24 janvier 2012 : Pesca-tourisme ! Tarte à la crème ou vraie opportunité

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - L’Office de l’Environnement de la Corse a organisé la semaine dernière un séminaire autour du projet dit MAREMED. Celui-ci regroupe différentes régions de Méditerranée, ainsi que des professionnels du secteur de la pêche, avec un objectif clairement défini : mettre en synergie les régions entre elles, et avec les niveaux de gouvernance locaux, nationaux et européens pour favoriser la mise en place d’une politique maritime intégrée en Méditerranée. Les thématiques abordées ont été, en premier lieu, la pêche, mais également l’adaptation face aux changements climatiques, la gestion intégrée des zones côtières, la lutte contre les événements de pollution, la gouvernance et la gestion des données. On a beaucoup parlé, au cours de cette réunion, d'un concept qui parfois enthousiasme et parfois fait grincer des dents : le pesca-tourisme ! Tarte à la crème ou vraie opportunité pour une profession en grande difficulté ?

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Depuis février 2012, l'écomusée est labellisé Tourisme et Handicap pour trois déficiences (visuelle, auditive et mentale) ; un label qui récompense les efforts de l'association pour accueillir le public en situation de handicap. En effet, des livrets d'aide à la visite ont été traduits en braille et des supports de visite en gros caractères sont également disponibles. Une maquette tactile de l'estuaire charentais est en réalisation.

En langue des signes

Cette année, deux visites en langue des signes vont être organisées ; Julie et Anne, les animatrices, ont suivi plusieurs formations (en partenariat avec la CAPR) afin d'accueillir au mieux les personnes en situation de handicap.

Pour la Nuit des musées qui aura lieu samedi 19 mai prochain, l'Écomusée organise une visite nocturne (prévoir lampes torches) du fort de l'île Madame. Pour cette visite originale à la découverte des mystères du fort, trois horaires sont prévus à 20 h 30, 21 h 15 et 22 heures (gratuit, réservation indispensable). Cette saison encore, l'écomusée relance l'animation Fête ton anniversaire à l'écomusée ! Une façon originale de fêter son anniversaire avec chasse au trésor au milieu des claires et dans l'écomusée afin de découvrir l'huître et son environnement de façon ludique. Un goûter d'anniversaire et une pêche à la crevette ponctuent également cette journée festive (mercredis et samedis de 14 heures à 17 heures, 12 enfants maximum). Nouveauté 2012. Tout comme le fort de l'île Madame, l'écomusée sera désormais ouvert du 1er juin au 30 septembre, du lundi au samedi pour les individuels et les groupes, sur réservation pour les groupes pendant les autres mois de l'année.

Enfin, durant la saison estivale, des ateliers pédagogiques pour les enfants seront proposés à l'écomusée. Le programme des activités sera diffusé en juin.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 12 juillet 2012

Jean-Louis le pêcheur lance le "Pesca-tourisme" au Cros

Avec son nouveau bateau « Les III canailles 3 » Jean-Louis Costanzia, pêcheur du Cros, propose une nouvelle activité au port : les promenades en mer et le Pesca-tourisme

Le port du Cros-de-Cagnes propose une nouvelle activité touristique pour cet été : les promenades et la pêche en mer (ou le pesca-tourisme) à bord de « Les III Canailles 3 ». Ce catamaran à moteur Jean-Louis Costanzia, dit Jean-Louis le pêcheur, a mis du temps à le trouver. « Je suis allé le chercher à Cap Breton. Il est aussi bien homologué pour le transport de passagers que pour la pêche. Il peut accueillir 50 passagers » explique Jean-Louis. Une perle rare ! Cette activité complémentaire à la pêche traditionnelle, Jean-Louis y réfléchissait depuis quelque temps.

« On peut vivre uniquement de la pêche, mais il faut savoir que c'est un métier de plus en plus difficile. On se lève à 4 h du matin pour finir vers 19 h 30 » explique Jean-Louis. Il pensait également à faire perdurer son activité au Cros et à investir au Cros : «avec ma fille qui est passée patron pêcheur et a reçu le diplôme de capitaine 200, nous sommes à la quatrième génération de pêcheurs crossois ». Si Louis, le père de Jean-Louis continue de pêcher en mer, sa fille Tatiana, qui a 22 ans, travaille à la poissonnerie et pourrait, un jour, reprendre la barre des « III Canailles 3 ».

« C'est important cette diversification de nos pêcheurs. Il y en a qui développent une ferme aquacole en plus de la pêche traditionnelle et d'autres qui font du pesca-tourisme. C'est comme les agriculteurs qui ouvrent un gîte » souligne Louis Nègre, le sénateur-maire.

« Les charmes de la baie du Cros »

Avec son nouveau bateau Jean-Louis va proposer trois types d'activités. La promenade en mer pour découvrir les « charmes de la baie du Cros», avec un parcours d'une heure entre l'aéroport et Marina. Plusieurs sorties seront proposées par jour. Jean-Louis entend aussi proposer des sorties à thème autour d'événements exceptionnels : feux d'artifice, grand prix de Monaco, rade de Villefranche, etc... Il organisera aussi des sorties pédagogiques pour les scolaires ou les groupes.

Mais le « produit» phare d'ici quelques jours sera le « pesca-tourisme ». « Nous proposons de venir en mer pour voir comment nous travaillons et permettre de tirer des filets et des palangres ».

« C'est une activité très demandée par les touristes et qui n'existe pas encore vraiment dans les Alpes-Maritimes » explique Armelle Roudaut Lafon, déléguée mer et littoral.

Et que les touristes se rassurent : il y a des gilets de sauvetage à bord et le bateau a reçu la bénédiction du père Astre. Le curé de la paroisse a remis à Jean-Louis une image pieuse représentant Notre Dame de la Garoupe. Source : Nice matin

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 16 juillet 2012

Ondine pratique le Pesca-tourisme à Ouessant


Le 18 juin, se déroulait à Paris, au théâtre du Rond-Point (Champs-Élysées) la grande soirée annuelle de remise des prix de la Fondation de France. 36 dossiers sur 1.000 ont été retenus et vingt primés dont celui d'une Ouessantine, Ondine Morin, pour son engagement dans le tourisme durable sur son île natale. Elle a été encouragée à continuer son activité de «pesca-tourisme». Cet hiver, Ondine, élève à l'école de pêche du Guilvinec, a passé son certificat d'initiation nautique. Aujourd'hui matelot, elle embarque sur le bateau de pêche Finis Terrae, basé à Ouessant, et permet à quatre passagers de découvrir l'île en tant que guide interprète régionale au sein de sa propre entreprise «Kalon-Eusa: Voyage au coeur de l'île d'Ouessant». «En alliant nos forces, on arrivera à rester vivre sur notre île», dit-elle en commentant son alliance avec le marin pêcheur-ligneur, Jean-Denis Le Pape. Source : Fondation de France. Une Ouessantine primée (Le Télégramme)

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

12 juillet 2012


Tout au long de l'été, l'Association des bolincheurs de Bretagne propose de prendre à bord de certains de ses bateaux, pour la journée de pêche, un ou deux passagers. «Il s'agit pour ces derniers de découvrir une technique de pêche professionnelle particulière et spectaculaire et non d'aller pêcher avec leur gaule», tient à préciser Jean-Jacques Berrou, président de l'Association des bolincheurs, du nom de ce type de bateau de pêche équipé d'un filet tournant appelé bolinche.

Bonne condition physique

«Les bateaux partent du dimanche au jeudi, du port de pêche, vers 18h. Les retours se font dans le courant de la nuit, voire au matin et ce, en fonction de la pêche. Une condition physique correcte est indispensable, indique encore Jean-Jacques Berrou, précisant que les participants doivent prévoir une tenue adaptée, avec notamment des bottes et apporter également de quoi faire une pause casse-croûte». Pratique Sortie en mer à bord d'un bolincheur au départ du port du Rosmeur, du jeudi au dimanche. Participation demandée: 22 EUR (dont une partie est reversée à la SNSM). Renseignements complémentaires et réservations au 06.30.59.35.43 ou au 02.98.90.26.55 ou à l'office de tourisme du Pays de Douarnenez, 1, rue du Docteur-Mével.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Jeudi soir, Georges et Évelyne ont ouvert les portes de la cabane ostréicole des établissements Thaeron au port d'Orivol d'Étaules.

Pour cette soirée en plein air, la mairie, avec la participation de l'office de tourisme d'Étaules, a proposé une dégustation gratuite d'huîtres, accompagnée de rosé.

80 participants

Piqthiu, chroniqueur bien connu des Charentais, a emmené les 80 participants dans les claires, en détaillant la vie de l'huître. De retour à la cabane, couteau à la main, il a expliqué la manière d'ouvrir une huître, simplement, sans se blesser, et mis à l'ouvrage deux jeunes de 7 et 14 ans, sous les yeux médusés de leurs parents.

Le feu vert a été donné à la dégustation, Piqthiu précisant comment les Charentais mangeaient les huîtres, avec des rillettes, du rosé frais…

Chaque convive a ensuite déballé et partagé son pique-nique, voire acheté une assiette d'huîtres sur les tables installées à l'extérieur.

Ce fut le moment d'accueillir L'Estran Saintongeais, un groupe de 20 personnes vêtues de costumes d'époque : le pêcheur à pied, la magayante, la bergère, le paysan… L'accordéoniste, le flûtiste, le chanteur, les danseurs, une véritable envolée de sabots, ont interprété chants et danses du folklore charentais.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le port de Larros, l'un des sites proposés à la visite, accueille la Maison de l'huître.

L'huître est intimement liée à la vie de Gujan-Mestras, la ville aux sept ports, capitale ostréicole du bassin d'Arcachon. Gujan-Mestras se devait de partager avec les vacanciers et les touristes l'histoire de sa culture et de son élevage de l'huître. Une manière d'appréhender différemment et de lever le voile sur ce succulent coquillage.

L'Epic, office de tourisme, dispose pour cela d'un fabuleux outil : la Maison de l'huître. Créée jadis par des ostréiculteurs passionnés et se passionnant pour raconter ce qui fût leur métier toute une vie durant. Au fil des années, la Maison de l'huître a évolué et surtout bâti une renommée qui va bien au-delà des limites de l'Hexagone.

Aujourd'hui, gérée par l'Epic, la Maison de l'huître est devenue l'un des incontournables de Gujan-Mestras et du bassin d'Arcachon. C'est un véritable outil de découverte de l'ostréiculture avec une scénographie interactive, quatre salles thématiques, des informations accessibles à tous. Elle permet de faire connaissance avec l'histoire de l'ostréiculture sur le bassin d'Arcachon mais aussi avec l'histoire de l'huître à travers les siècles.

Les visites guidées

L'office de tourisme propose durant tout l'été une autre manière de découvrir Gujan-Mestras, ses ports, son littoral avec une série d'animations et de visites à thème encadrées par des guides.

Parmi elles, les visites guidées du port de Larros, le lundi et mercredi à 10 h 30, cette visite se fait au départ de la Maison de l'huître. « Les faces cachées du littoral » partent du port de Gujan, empruntent le sentier du littoral pour découvrir les prés salés la faune et la flore qui les peuplent. Elle a lieu le vendredi à 10 heures.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Jeudi matin, dans le cadre de la journée «La mer se cultive, la mer nous cultive», le personnel de l'Eclosarium a proposé une visite guidée de son musée ainsi qu'une animation scientifique. Plus d'une vingtaine de personnes sont venues visiter ce centre de production de phytoplancton. Ouvert en 1994, l'Eclosarium est un centre de recherche sur les biotechnologies marines. Des études sur le monde microscopique ainsi que la culture de phytoplancton y sont réalisées. Les visiteurs ont pu découvrir ce monde de l'infiniment petit au coeur des océans et indispensable à la vie. Ici, les micro algues sont identifiées, sélectionnées puis mises en culture. Elles peuvent être utilisées à des fins diverses. Elles sont sources de protéines, vitamines, acides gras, colorants... Elles servent dans la réalisation de produits alimentaires, pharmaceutiques ou bien encore cosmétiques. C'est justement pour cette dernière qu'elles sont cultivées à l'Eclosarium.

Musée et exposition

De nouvelles journées «La mer se cultive la mer nous cultive» auront lieu le 26 juillet et les 9 et 23août. Le bâtiment abrite également le seul musée sur l'île de Houat qui accueille plus de 5.000 visiteurs par an. Il permet de parcourir l'histoire de l'île, de ses coutumes, son activité principale, la pêche... Chaque année, il accueille également plusieurs expositions. À partir de lundi 16juillet et jusqu'au 30septembre, l'exposition «Rivages, marines et autres, de Houat et d'ailleurs» de Jacques Blot, est présentée.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

La tension reste vive entre les professionnels et les propriétaires de cabanes, comme l'a montré la commission de gestion des villages réunie lundi soir

Dix dossiers sur la table. L'avenir de dix cabanes, ravissantes autant que spartiates constructions de bois émaillant neuf sites ostréicoles de la presqu'île. Lundi soir en mairie de Lège-Cap-Ferret, se réunissaient pour la première fois depuis l'adoption de la nouvelle convention de gestion des cabanes, les membres de la commission d'attribution. Une séance où comme depuis des années (des décennies ?), les débats ont été… vifs.

D'un côté, des professionnels de la mer (ostréiculteurs, marins pêcheurs) qui dénoncent la privatisation des villages au profit de riches occupants sur des cabanes peu occupées, alors que des jeunes inscrits maritimes galèrent pour se loger sur la presqu'île. De l'autre, des propriétaires qui arguent d'une historique tradition de présence et transmission familiale et d'une gestion partenariale satisfaisante de ce domaine maritime public sous égide municipale depuis 2001. Au milieu, la mairie parfois un peu coincée entre les deux parties.

Les villages en chiffres

500 - Le nombre de cabanes (et chais) sur la presqu'île, répartis sur neuf sites : Le Four, les Jacquets, Petit Piquey, Grand Piquey, Piraillan, Le Canon, L'Herbe, Le Phare, La Douane.

6 - En mètres carrés, la surface initiale d'une cabane.

DE 46 500 A 79 000 - En euros, la fourchette où se sont situés les prix des cabanes attribuées lundi. Des prix qui peuvent aller jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros.

19 - Le nombre de membres votant dans la commission d'administration des villages : le maire, huit conseillers municipaux, six représentants des professionnels, quatre des propriétaires. L'État siège avec une voie consultative.

18 - En années, la durée de l'autorisation d'occupation temporaire liée à la nouvelle convention.
2 300 - En euros, la redevance annuelle payée à la mairie pour une cabane de 75 m2 en première ligne à Grand Piquey. La commune finance avec cet argent l'entretien des villages ostréicoles, patrimoine classé.

« Mixité des villages »

Initiée par l'État qui voulait visiblement réaffirmer certains fondamentaux (1), la nouvelle convention signée par le préfet et adoptée au Conseil municipal de juillet, permet finalement toujours la transmission mais sous réserve de trouver rapidement une solution pour les professionnels en demande. Elle a permis aussi d'intégrer le village du Four.

Les décisions de la commission réunie lundi semblent illustrer cet état d'esprit que tente de résumer le maire UMP Michel Sammarcelli : « La mixité des villages est la priorité, comme la place faite aux professionnels. »
La commission devait d'abord statuer sur sept cabanes qui se « libéraient », souvent par le décès de son propriétaire. Héritier direct, consensus au sein des ayants droit, occupation régulière de la cabane : autant de critères au tamis desquels passe le dossier. La transmission a été validée pour deux cabanes, deux autres ont été déclarées vacantes et seront donc bientôt proposées « à l'affichage » public, trois autres feront l'objet d'études complémentaires.

Cabane libérée à un « pro »

Il s'agissait pour les trois dernières cabanes, à l'affichage depuis quelques semaines, de les attribuer. Si deux d'entre elles, occupées jusque-là par des professionnels, sont allés à des inscrits maritimes, le cas de la troisième est plus symbolique. Elle est en effet passée d'un « propriétaire » à une jeune professionnelle qui va ainsi pouvoir s'installer.

« C'est tout à fait normal et depuis 2001, toutes les cabanes libérées sont allées à un professionnel », déclare Patricia Chabrat, la présidente de l'association syndicale des propriétaires de cabanes (Asynpro). « Mais pourquoi vouloir mettre dehors des familles qui sont là depuis des décennies, qui ont entretenu et fait vivre ces villages, à des époques où les professionnels n'en voulaient plus ? » « C'est bien pour elle mais il y a encore beaucoup de jeunes qui attendent de pouvoir décemment se loger », maugrée quant à lui Alain Argelas, représentant le syndicat arcachonnais des marins, membre de la commission. « Si la convention de gestion instaure la priorité aux pros, le règlement intérieur officialise toujours la transmission, une aberration quand des professionnels sont dans la difficulté. » Un règlement intérieur qui ne satisfait pas non plus les propriétaires : l'Asynpro a par exemple perdu un siège au profit des professionnels, quatre contre six. Et les deux camps de s'accuser d'intransigeance.

(1) « La transmission des cabanes à des ayants droit est illégale », rappelait il y a un an le sous-préfet d'alors, Pascal Gauci.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Appréciées des peintres, les teintes de la Baie des Veys varient à chaque instant. C'est d'autant plus remarquable au crépuscule lorsque le soleil vient se coucher sur la Manche entre deux nuages aux couleurs changeantes. Le ciel et la mer ne sont séparés que par cette ligne verte dessinée à l'horizon et dont le clocher de Sainte-Mère-l'Eglise émerge.

C'est dans ce paysage naturel que l'office de tourisme, le Parc des marais et l'association Le Dit de l'eau invitent les curieux à se promener. Et comme une valse sur l'eau calme de la baie, la soirée se divise en trois temps. « Nous débutons la soirée par une présentation de la culture de l'huître sur le parc à terre par l'animateur du service animation », indique Clémence Fossé, responsable de l'office de tourisme.

Un parc à terre, c'est une reconstitution de l'étape d'élevage des huîtres à terre. Une table d'élevage y est posée ainsi que quelques poches d'huîtres. Éric, l'animateur, évoque ainsi l'élevage en pleine mer, de l'arrivée des naissains à la récolte des huîtres adultes. Des panneaux informatifs ont également été placés cette année.

Déguster avant de se promener

La soirée se poursuit dans un atelier ostréicole, en bordure de la baie. L'animateur continue son explication sur le travail de l'huître, jusqu'à l'expédition. Dans une salle de l'atelier, la table a été dressée pour déguster les huîtres. Mais il faut d'abord les ouvrir et là encore Éric dévoile le petit truc qui permet de le faire sans forcer, sans se blesser et sans mettre d'écaille avec la chaire. Après le pique-nique, une promenade spectacle de 4 km sur l'estran est prévu. L'occasion d'observer la baie de tout son long.

Deux heures de balade animée par trois intervenants de l'association Le Dit de l'eau. Sandrine Quillet, naturaliste, évoquera la richesse de la biodiversité naturelle du lieu. Un conteur, François Épiard, fera voyager l'imaginaire et racontera aussi les petites histoires de la grande histoire de la Baie des Veys. Le tout en musique puisqu'un musicien accompagnera la sortie.

Grandcamp-Maisy, lundi 6 août, rendez-vous à 18 h à l'entrée Est de la base ostréicole. Prévoir un pique-nique et des chaussures confortables ne craignant pas la plage. Tarifs 10 € par adulte, 3,50 € pour les moins de 12 ans, gratuit pour les moins de 6 ans. Réservation : 02 31 21 46 00.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 23 août 2012

Au Pays basque, plusieurs bateaux pratiquent le pescatourisme, à Saint-Jean-de-Luz et à Hendaye.


Voyage au cœur de la pêche sur le bateau Ordagna, grâce au pescatourisme.

Il est 5 h 45. Il fait encore nuit. La baie de Saint-Jean-de-Luz est endormie. Le bateau fend les vagues, noires comme de l'encre. La lune et les étoiles accompagnent l'embarcation. Au loin, on aperçoit la lumière des lampadaires, petites lucioles qui picorent la côte. Le soleil se lève en compagnie du phare de Biarritz. Un dégradé de bleu, violet, vert, jaune et rouge. Le profil de la Rhune se dessine au loin. Le bateau file sur l'eau. Il est libre.

Voici le spectacle auquel assistent tous les jours les deux membres de l'équipage du bateau de pêche, l'Ordagna. « On est des privilégiés. C'est magnifique ici », confirme entre deux bouffées de cigarette, Marco Auffrat, le matelot du bateau. « C'est sûr qu'ici, on n'a pas d'embouteillages le matin en partant au boulot », avoue en souriant Pierre Courtiau, le patron pêcheur de ce petit navire.

Un visage de la pêche romantique, quasi féerique, mais inconnu du commun des mortels. « Il y a une grande méconnaissance sur le travail de la pêche. D'un côté, on a les écolos intégristes, de l'autre les médias qui relatent les naufrages et les problèmes. Mais en fait la pêche est un métier comme les autres. » C'est pour aller à l'encontre de ces idées reçues que Pierre Courtiau a décidé de proposer du pescatourisme. « On fait ça pour montrer le vrai visage de la pêche. »

Une activité complémentaire

Ce que confirme Serge Larzabal, président du comité local des pêches maritimes et des élevages marins (CLPMEM) de Bayonne : « Il s'agit d'une activité complémentaire pour les pêcheurs pour que le grand public voie comment ils travaillent. C'est la meilleure des communications. »

Et le président du comité prévient les critiques potentielles : « Cela ne peut être qu'une démarche complémentaire du point de vue du revenu. Le pescatourisme ne peut pas sauver une entreprise. »

L'amour de l'océan

L'Ordagna est un petit bateau de pêche. Deux membres d'équipage, 11 mètres de long, un parc à filets à l'arrière, un vire filets à l'avant, pour tracter les prises. C'est en raison de sa taille qu'il ne peut accueillir que deux touristes à la fois, harnachés du début à la fin de gilets de sauvetage, évidemment.

Dans la petite cabine de capitaine, tout le nécessaire de navigation. Et il ne s'agit pas d'une carte et d'un compas, loin de là. Ici, la technologie a envahi l'espace : un écran pour voir les fonds marins en 3D, un radar, un GPS. Pour ceux qui rêvaient de la pêche à l'ancienne, c'est raté. Les marins déposent des filets dans la mer, à 20 miles (37 km) maximum des côtes et les laissent 24 heures avant d'y récupérer leur butin.

On remonte les filets. Ca y est, la pêche commence. Pendant qu'il récolte les poissons, Pierre Courtiau s'improvise professeur. Il indique comment on distingue les crabes mâles des femelles, montre les puces de mer, étale sa science de la faune marine. Il pêche une dorade. Tout à coup, il trifouille dans la gorge de l'animal mort. Et en sort un crabe nageur. Il tend le gosier et fait toucher. « Il venait de se faire un repas, lui. » On sent les crustacés à l'intérieur. Drôle d'expérience.


D'ailleurs, entre les poissons morts et le mal de mer, il faut avoir le cœur accroché. Le produit s'abîme moins s'il est découpé sur place. C'est ainsi que le pêcheur, aux mains sûres et aguerries, découpe une raie sur le bouche vivier. Un jeu d'enfant pour ce pêcheur de vingt ans d'expérience. Et la carcasse ? « Il n'y a pas de raison, on partage. » Les mouettes flirtent avec l'embarcation et attendent avec impatience leur petit-déjeuner.

Aujourd'hui, c'est une petite matinée : des langoustes, des homards et quelques poissons. « On ne sait jamais ce qu'on va récolter. » C'est ça aussi, le charme de la pêche.

Pour embarquer, contacter le 06 42 70 61 67. Tarif : 40 euros par personne. Prévoir 8 heures de pêche. Réservation 48 heures à l'avance.
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 9 mars 2013

Dégustation et vue imprenable dans l'île de Ré

Jacky et Sophy Sury, sont les premiers ostréiculteurs du réseau Accueil Paysan

Source : Sud Ouest

Quelques oies bernaches piquent du bec sur le rivage, décidées à reporter sine die leur grand départ pour la Sibérie. Assis au bord de la réserve d’eau de l’exploitation, Henri et Guy, telle une paire de fidèles et vieux colverts, n’ont accompli ce matin-là pour toute migration que celle de bons voisins qui rallient le but d’une invariable promenade en bord de côte. Tout à leur conversation, ils en oublieraient presque le merveilleux panorama qui s’ouvre à leur pied, sur un pertuis Breton vert-de-gris, ourlé au loin par la ligne sombre des côtes de Vendée. Lumière d’impressionnisme…

Ces deux images s’imposent comme pour souligner une évidence : à l’auberge de la mer, la convivialité des uns et la beauté de la nature se fondent dans le sourire des aubergistes qui occupent le centre du décor (1). Lieu dit Vert-Clos, à Saint-Martin-de-Ré, Jacky et Sophie Sury sont ces ostréiculteurs qui, rattrapés par la crise des surmortalités d’huîtres juvéniles et la baisse des stocks qui l’accompagnait, ont misé sur une activité complémentaire à leur métier de producteurs. Et la dégustation qu’ils testaient avec bonheur, l’année dernière, vient d’ouvrir cette semaine, ce que quelques pédants qualifieraient d’activité agro-touristique.

Poisson du jour, poisson local

Mais que le commun, gourmand de sensation, découvrira sagement comme le lieu où l’on peut se régaler de produits de la mer frais, et d’un paysage beau à décrocher une mâchoire. Le tout estampillé du label Auberge paysanne que déploie le réseau Accueil paysan, la première en France de l’environnement maritime.

Ils avaient de moins en moins d’huîtres pour garnir leur étal sur le marché de Saint-Martin, ils disposaient d’une cabane ostréicole assez grande, et surtout d’une vue imprenable. Ajoutons la proximité de la très fréquentée « autoroute des cyclistes insulaires », leur goût du contact, et jamais deux pieds dans la même cuissarde…

Au bout d’un investissement de 100 000 euros, un remblaiement de dégorgeoir et une construction de terrasse en bois plus loin, ils donnent à voir le large, à le goûter dans l’assiette, et à comprendre que leur attachement à la culture extensive d’une huître traditionnelle et aux circuits courts de consommation, peut entrer en résonance avec le terroir. Le poisson du jour systématiquement cuit à la plancha, c’est Jérémy Chevrier, l’un des deux derniers marins pêcheurs rétais qui le fournit, les pâtisseries sont confectionnées par Éric Vignot, à Saint-Martin-de-Ré, et le vin est nécessairement rétais.

Deux métiers en un

Décor sobre mais cabane ordonnée, matériel de cuisine flambant neuf, accès et toilettes conçus pour les handicapés. Tout en attention pour les autres, comme en témoignent ces petits idéogrammes posés sur la carte, à l’attention des personnes souffrant de handicap mental, qui leur traduisent les plats affichés. Les « aubergistes » - comme ils se qualifient pour ne pas heurter les restaurateurs - se surprennent eux-mêmes d’exercer deux métiers en un. Jacky, ostréiculteur dès 7 heures commence à parler cuisson du poisson et purée en fin de matinée, lorsqu’il enfile sa veste de cuisinier. Tandis que Sophie, aux fourneaux le matin, dénoue son tablier à l’heure du service qu’elle assure.

Nous les avions rencontrés inquiets des surmortalités d’huîtres au début de la crise, nous les retrouvons épanouis dans leur nouveau projet. Ils ont la quarantaine et rebondissent. Tels les bernaches prêtes à prendre leur envol.

(1)   Service tous les midis, et le soir quand la météo le permettra. Réservation au 06 83 08 20 38.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Mornac-sur-Seudre : A la découverte des marais

Mornac / Charente-Maritime

Le jeudi 9 août 2012

l'association Le Phare et l'Huître pédagogique proposent d'emmener les visiteurs dans les marais salants de Mornac-sur-Seudre illuminés par le soleil couchant de l'estuaire. L'histoire de ce milieu fragile est contée par Roger Cougot, doyen du domaine ostréicole.

Un véritable voyage à travers le temps grâce aux poèmes de toutes époques. Le public pourra déguster des huîtres cultivées dans les claires, relevées d'un vin blanc. Au retour, à la nuit tombée, la promenade permet à tous d'admirer les étoiles et de découvrir les mythes s'y rapportant avec Jean-Baptiste Hayreaud, président de l'association Le Phare et fin connaisseur d'astronomie. Source : Sud Ouest

Pour ceux qui souhaiteraient participer cette la balade d'août, programmée le jeudi 9, le rendez-vous est fixé, à 20 h 30, sur le port de Mornac-sur-Seudre.

Réservation conseillée à l'office de tourisme de Saujon au 05 46 02 83 77.


L'association L'Huître Pédagogique de Mornac propose, au mois d'août, des animations pour les vacanciers et les promeneurs. En voici le programme :
  • Samedi 4 août : journée de l'huître sur le port, démonstrations, avec ateliers ouverts au public, dragage traditionnel des huîtres à la voile et aux avirons.
  • Jeudi 9 août : en partenariat avec le phare de Saujon, sortie nocturne dans le marais : balade, faune, flore, poèmes avec guitare, saveurs etc. S'inscrire à l'office de tourisme de Saujon (tél. 05 46 02 83 77), tarif : 3,50 € adultes (enfants jusqu'à 12 ans, gratuit).
  • Des sorties
  • En partenariat avec le Train des Mouettes, tous les mardis soir de juillet et août, sortie pique-nique, au départ de Saujon, à 19 h 30, avec arrêts dîner dans la campagne, arrivée à Mornac vers 21 heures et visite du village avec l'association.
  • Du 1er au 31 août : exposition estivale sur la vie du Marais, dans le patio derrière la salle du port à Mornac : maquette représentant une portion du marais, un marais salant, des claires, un moulin à marée et des jeux.
Renseignements sur le site Huître Pédagogique

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 16 août 2013 

Bouin (85). Quand l'huître prend une dimension touristique

L'ostréiculture est un secteur économique qui a aussi une dimension touristique.

7 Escales gourmandes sur la route de l'Huître Vendée Atlantique

Source : Ouest France Entreprises

Jeudi 8 août, l'entreprise Lusseau, sur le port des Brochets, à Bouin en Vendée, est une étape des rencontres gourmandes. Toute l'année, ils font partie des sept étapes gourmandes du domaine Huîtres Vendée Atlantique.

Une histoire de famille

L'établissement de la famille Lusseau est, chaque jeudi, une escale gourmande orchestrée par Gaëlle et Sébastien Lusseau. Ils font partie de la troisième génération conchylicole de cette famille.
Celle-ci propose la découverte du milieu ostréicole, avec l'histoire de leur entreprise, construite dans les années 50.

Une histoire écrite par René Lusseau, qui arrivait de Charente-Maritime, puis reprise par leur père, Michel Lusseau.

Depuis dix ans, Sébastien, pour la partie ostréicole et Gaëlle, pour les visites du domaine et les dégustations dans un bar à huîtres, Fleurs des flots, ont repris l'affaire familiale.

À la découverte du domaine

Tout l'été, ils font découvrir le parcours et l'histoire de l'huître. « Comment est arrivée l'huître portugaise au XIXe siècle, puis sa disparition dans les années 70. La découverte de nouvelles souches japonaises qui font le bonheur des ostréiculteurs, malgré les signes de fatigue de cette espèce, suite à un virus qui touche les jeunes huîtres. » On y découvre des claires, mais aussi les bassins d'affinage, sans oublier l'évolution des supports de captage.

Visites, tous les jeudis, à 10 h, et sur rendez-vous. Contact : Fleurs des flots, tél. 02 51 68 84 23.

Cliquer Ici pour plus d'informations sur les différentes escales gourmandes de la route de l'huître "Vendée Atlantique"

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 5 mars 2014

La Commission présente une nouvelle stratégie européenne pour promouvoir le tourisme côtier et maritime


La Commission européenne a présenté le 20 février 2014 une nouvelle stratégie visant à promouvoir le tourisme côtier et maritime en Europe. Reconnaissant le potentiel de ce secteur en matière de croissance durable et de création d'emplois, la stratégie présente 14 mesures de l'UE destinées à aider les régions côtières et leurs entreprises à relever les défis auxquels elles sont confrontées et renforcer la position du secteur en tant que moteur essentiel de l'économie bleue de l'Union européenne. Ces mesures concrètes s'accompagnent d'une répartition des tâches que les États membres, les régions et les acteurs du secteur peuvent réaliser pour compléter ces mesures de l'UE.

Les mesures proposées consistent notamment à faciliter une coopération et un dialogue plus étroits en Europe entre tous les acteurs du tourisme côtier, à favoriser les partenariats public-privé, à promouvoir les compétences et l'innovation, à encourager l'écotourisme, et à créer un guide en ligne concernant les possibilités de financement afin de contribuer à stimuler l'investissement. Les États membres, les autorités régionales et le secteur auront un rôle clé à jouer dans l'élaboration et la mise en œuvre de ces mesures.

Mme Maria Damanaki, commissaire européenne chargée des affaires maritimes et de la pêche, a déclaré à ce propos: «Le tourisme côtier et maritime a été défini dans notre stratégie en faveur de la “croissance bleue” comme l'un des moteurs essentiels pour créer de la croissance et de nouveaux emplois, notamment dans nos régions côtières qui connaissent souvent un taux de chômage élevé. Ce secteur constituant la principale activité économique maritime et la base de l'économie d'un grand nombre de nos régions côtières, il est de notre responsabilité de l'aider à se développer et à prospérer.»

M. Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne et commissaire européen chargé de l'industrie, de l'entrepreneuriat et du tourisme, a quant à lui déclaré: «Je considère le tourisme comme un levier économique fondamental pour la croissance en Europe, autour duquel nous devons articuler des politiques spécifiques, cohérentes et intégrées. Une stratégie ciblée sur le tourisme côtier et maritime met en évidence le potentiel de ce secteur important du tourisme et le rôle qu'il peut jouer pour lutter contre le chômage, en particulier chez les jeunes.»

Malgré son incontestable potentiel, le secteur est confronté à un certain nombre de défis que la stratégie s'emploie à relever. Il s'agit notamment des lacunes en matière de données et de connaissances, de la volatilité de la demande, de la forte saisonnalité, du manque de compétences adéquates et d'innovation et des difficultés pour accéder au financement. Les mesures définies dans la stratégie présentée aujourd'hui visent à aider le secteur à surmonter ces obstacles et à créer un environnement qui attirera l'investissement. Ces mesures contribueront également à garantir la durabilité des activités du secteur, à préserver le patrimoine naturel et culturel, à engranger d'importants bénéfices économiques et avantages environnementaux et à rendre le secteur plus compétitif au niveau mondial.

Contexte
Le tourisme côtier et maritime, qui inclut le tourisme balnéaire et nautique, le tourisme de croisière et de navigation, constitue un moteur essentiel pour l'économie de nombreuses régions côtières et îles en Europe.

Il emploie près de 3,2 millions de personnes, génère un total de 183 milliards € en valeur ajoutée brute pour l'économie de l'UE et représente plus d'un tiers du produit brut de l'économie maritime. Le tourisme est un secteur en plein essor: en 2013, le nombre de nuitées passées dans des hôtels ou établissements similaires a atteint un niveau record de 2,6 milliards dans l'UE-28, soit une augmentation de 1,6 % par rapport à 20121.

L'exploitation du potentiel qu'offrent les côtes et les mers contribuerait à la prospérité et à la santé des régions côtières et de l'économie de l'UE en général, tout en garantissant un développement durable et à long terme de toutes les activités liées au tourisme.

La stratégie présentée aujourd'hui sera examinée lors d'une conférence organisée avec la collaboration de la présidence grecque le 10 mars à Athènes; elle rassemblera des administrations et des entreprises ainsi que d'autres parties intéressées. Les mesures concrètes seront mises en œuvre dans les mois à venir.

Source : Europa - 20 février 2014 

Pour de plus amples informations :

Page consacrée au tourisme côtier sur le site internet de la direction générale des affaires maritimes: http://ec.europa.eu/maritimeaffairs/policy/coastal_tourism/index_fr.htm

Page consacrée au tourisme sur le site internet de la direction générale des entreprises et de l'industrie: http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/tourism/index_fr.htm

http://ec.europa.eu/maritimeaffairs/documentation/studies/documents/study-maritime-and-coastal-tourism_en.pdf

---------------------------------

Questions et réponses sur la stratégie européenne pour le tourisme côtier et maritime

Source : Europa

Qu'est-ce que le tourisme côtier et maritime ?

Le tourisme côtier inclut le tourisme et les activités récréatives balnéaires (nage, surf, par exemple) et d'autres activités de loisirs dans les zones côtières (aquariums, par exemple). Le tourisme maritime couvre les activités aquatiques (navigation de plaisance, activités de croisière, sports nautiques, par exemple) et comprend l'exploitation des installations terrestres (affrètement, fabrication d’équipements et services).

Sur le plan géographique, on entend par régions côtières les régions situées en bordure de mer ou dont la moitié du territoire se trouve à moins de 10 km de la côte1. Le tourisme côtier et maritime a été mis en avant comme l'un des secteurs dotés d'un fort potentiel en matière de croissance et d’emploi dans la stratégie de l'UE en faveur de la croissance bleue.

Pourquoi la Commission se concentre-t-elle sur le secteur du tourisme côtier et maritime ?

En raison de son poids économique et de son incidence directe et indirecte sur les économies locales et régionales, le tourisme côtier et maritime présente un fort potentiel en matière d’emploi et de croissance, notamment pour les régions éloignées dans lesquelles l'activité économique est par ailleurs limitée. Toutefois, les destinations côtières sont confrontées à un certain nombre de défis qui ont une incidence sur la poursuite de leur développement. Bien que ces problèmes concernent aussi d’autres activités touristiques, ils sont accentués dans le cas du tourisme côtier et maritime :
  • fragmentation du secteur avec une forte proportion de PME;
  • accès au financement limité, voire inexistant;
  • manque d’innovation et de diversification;
  • accroissement de la concurrence mondiale;
  • volatilité de la demande et caractère saisonnier;
  • inadéquation des compétences et des qualifications;
  • pressions environnementales croissantes.

En 2010, la Commission, avec le soutien du Conseil et du Parlement européen, a publié la communication intitulée «l’Europe, première destination touristique au monde», qui fait référence à la nécessité d'élaborer une stratégie pour un tourisme côtier et maritime durable. La stratégie en faveur de la croissance bleue2 adoptée en 2012 a fait apparaître le tourisme côtier et maritime comme l’un des cinq domaines prioritaires dans «l’économie bleue» pour stimuler l’emploi dans les zones côtières.

Que propose la communication ?

Cette communication passe en revue les principaux défis auxquels le secteur est confronté et présente une nouvelle stratégie visant à relever ces défis.

La Commission a défini 14 mesures qui peuvent aider le secteur à se développer de manière durable et à donner une nouvelle impulsion aux régions côtières de l’Europe. La Commission collaborera avec les États membres, les autorités régionales et locales et le secteur pour mettre en œuvre ces mesures.

Ainsi, la Commission propose :
  • d'élaborer un guide en ligne concernant les principales possibilités de financement disponibles pour le secteur (en particulier pour les PME);
  • de favoriser un dialogue paneuropéen entre les organisateurs de croisières, les ports et les acteurs du tourisme côtier;
  • de mettre davantage l'accent sur la dimension côtière et maritime, le cas échéant, dans les initiatives touristiques de l'UE et notamment dans les campagnes de promotion et de communication;
  • de soutenir le développement des partenariats transnationaux et interrégionaux, des réseaux3, des regroupements et des stratégies de spécialisation intelligente;
  • d'encourager les systèmes de gestion novateurs au moyen des TIC4 et du portail des entreprises du tourisme;
  • de s'efforcer d'améliorer la disponibilité et l'exhaustivité des données dans le secteur du tourisme côtier et maritime;
  • de favoriser l'écotourisme et d'encourager l'établissement de liens avec d’autres actions en matière de durabilité;
  • de promouvoir des stratégies en matière de prévention et de gestion des déchets ainsi que de déchets marins pour soutenir le tourisme côtier et maritime durable;
  • d'entreprendre des activités de recherche pour déterminer comment améliorer la connectivité des îles et de concevoir en conséquence des stratégies touristiques innovantes pour les îles (éloignées);
  • de recenser les pratiques innovantes pour le développement des ports de plaisance grâce à une étude spécifique.

Qu'attend-on des États membres, des parties prenantes, ainsi que des autorités locales et régionales ?

La stratégie-cadre proposée offre une réponse cohérente aux défis auxquels le secteur est confronté en complétant les initiatives déjà mises en œuvre par les États membres, les régions et les autres parties prenantes et en y apportant une valeur ajoutée.

Les États membres, qui sont compétents au premier chef en matière de tourisme, sont invités à élaborer et mettre en œuvre des stratégies nationales et régionales, à utiliser les fonds disponibles et à échanger les bonnes pratiques.

La stratégie vise à promouvoir les partenariats transnationaux et interrégionaux, le dialogue et la coopération, tout en intégrant les questions liées au tourisme côtier et maritime dans les politiques et les programmes existants.

Le secteur et les parties intéressées sont invités à mettre au point de nouveaux modèles d'exploitation, ainsi que des produits innovants et diversifiés pour renforcer la capacité de réaction et le potentiel de croissance du secteur. Les mesures proposées visent également à améliorer l’accessibilité, la connectivité et la visibilité de l'offre touristique et à promouvoir la durabilité en réduisant l’incidence des activités touristiques sur l'environnement.

Quelle est l’importance économique du tourisme côtier et maritime ?

Le tourisme côtier et maritime, qui est le principal sous-secteur du tourisme et l’activité économique maritime unitaire la plus importante, constitue un moteur économique clé dans de nombreuses régions côtières et îles en Europe. Il emploie près de 3,2 millions de personnes, génère un total de 183 milliards € pour le PIB de l'UE (chiffres de 2011 pour les 22 États membres de l’UE possédant un littoral, sans la Croatie).

Près d'un tiers de toute l’activité touristique en Europe s'effectue dans les régions côtières, et environ 51 % de la capacité hôtelière européenne est concentrée dans les régions côtières.

En 2012, le tourisme de croisière a généré à lui seul un chiffre d'affaires direct de 15,5 milliards € et a employé 333 000 personnes; quant aux ports européens, ils ont accueilli 29,3 millions de voyageurs. Au cours de ces 10 dernières années, la demande de croisière a pratiquement doublé dans le monde et le secteur des croisières a connu une expansion de plus de 10 % chaque année en Europe.

En 2012, le secteur nautique (constructeurs de bateaux, fabricants d’équipements pour les bateaux et les sports aquatiques, commerce et services tels que l’affrètement) comprenait plus de 32 000 entreprises en Europe (UE sauf Croatie, Espace économique européen et Suisse), ce qui représente 280 000 emplois directs.

Le tourisme est en plein essor et l’Europe est la destination touristique mondiale n° 1. En 2012, 534 millions d’arrivées de touristes ont été enregistrées en Europe, ce qui représentait 17 millions de plus qu'en 2011 (52 % des arrivées au niveau mondial) et les recettes se sont élevées à 356 milliards € (soit 43 % du total mondial)5.

Comment cette stratégie peut-elle contribuer à la réalisation des objectifs de la stratégie «Europe 2020» de l’UE ?

Le développement du tourisme côtier et maritime contribue à la réalisation des objectifs de la stratégie «Europe 2020» de l’UE de plusieurs façons :

la stratégie peut aider le secteur à exploiter son potentiel en tant que moteur de la croissance et de la création d’emplois, notamment pour les jeunes et en particulier dans les régions côtières;

l’évaluation des compétences professionnelles et des qualifications dans le secteur offrira une meilleure vue d’ensemble de ses besoins et contribuera à obtenir une formation et un enseignement plus ciblés pour créer une main-d’œuvre plus mobile et qualifiée;

en promouvant l'écotourisme et la prévention des déchets, la stratégie peut aider le secteur à réduire ses incidences sur l’environnement.

Pour plus d’informations
Page consacrée au tourisme côtier sur le site internet de la direction générale des affaires maritimes: http://ec.europa.eu/maritimeaffairs/policy/coastal_tourism/index_fr.htm

Page consacrée au tourisme sur le site internet de la direction générale des entreprises et de l'industrie : http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/tourism/index_fr.htm

Voir également IP/14/171

1 : Selon la définition donnée par Eurostat.

2 : COM(2012) 494 du 13.9.2012.

3 : Par exemple, le réseau Enterprise Europe Network. Une étude sur les perspectives de création de groupements en Méditerranée a été lancée à l’automne 2013.

4 : Parmi les outils informatiques concrets disponibles figurent l’observatoire virtuel du tourisme (http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/tourism/vto/index_fr.htm); la plateforme TOURISMlink (http://www.tourismlink.eu/tourism-link) et la plateforme eCalypso (http://www.ecalypso.eu/steep/public/index.jsf).

5 : Rapport annuel 2012 de l'OMT.

6 : Source: Tourism 2020 Vision (OMT). Données disponibles pour tous les touristes et pas seulement pour les régions côtières.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 24 Juin 2014

Dans les coulisses du port de pêche

Tout l’été, le port de pêche propose au public de découvrir sa filière à travers une visite de la criée et un atelier. L’an dernier, 350 personnes avaient participé à la visite du port et de la criée ainsi qu’à l’atelier de mareyage.

Source : Sud Ouest par Jennifer Delrieux

Triage du poisson, calibrage des moules, vente aux enchères des produits de la mer. Cet été encore, l'univers du port de pêche de La Rochelle, à Chef-de-Baie, n'aura plus de secrets pour les habitants et les touristes. Pour la septième année, des visites du port de pêche rochelais et des ateliers de découpe de poisson frais sont proposés au grand public à travers les animations « Un matin à la criée », jusqu'au 12 septembre, en partenariat avec l'office de tourisme de La Rochelle. Tous les jeudis matins, la criée accueille le public qui rencontre les professionnels de la marée et découvre l'envers du décor en assistant au tri du poisson et à la visite des équipements. Les visiteurs assistent ensuite à une vente aux enchères des produits de la mer, réservées aux professionnels.

Un autre aspect du port

L'atelier Écailler, découper, goûter est proposé tous les vendredis matins aux adultes et adolescents. Sur les conseils de Mathieu Duportal, formateur au lycée maritime et aquacole de La Rochelle, les participants apprendront à lever les filets comme les professionnels, découvriront les secrets du métier de mareyeur et découperont eux-mêmes leurs poissons. « Cet atelier, où le public devient acteur, est un complément à la visite de la criée. On apprend à reconnaître la qualité d'un poisson », précise Pascal Bouillaud, directeur du Syndicat mixte du port de pêche de Chef-de-Baie de La Rochelle.

Vive, mulet, maigre… Les apprentis-mareyeurs repartiront ensuite avec leurs filets pour une dégustation à domicile. « C'est important pour nous de montrer un autre aspect du port, qui vit essentiellement la nuit, d'autant plus que celui-ci fête ses 20 ans cette année. Comme le travail est nocturne, les gens ne se rendent pas compte de l'activité qui y règne », ajoute Pascal Bouillaud.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^


^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Jeux Olympiques Rio 2016 : des pêcheurs manifestent pour dénoncer les eaux polluées...

$
0
0


"En effet l'eau est pas trop belle, mais pour notre sport ça va être grandiose d'avoir des images sous le Pain de sucre ou le Corcovado (...). Je pense que ça nous fait oublier que l'eau n'est pas transparente" - Guillaume Chiellino, directeur de l'Equipe de France de voile...

JO-2016 : manifestation en bateau à Rio pour dénoncer les eaux polluées

Plusieurs yachts et bateaux de pêche étaient réunis samedi dans la baie de Guanabara, à Rio de Janeiro, où se dérouleront les épreuves de voile aux JO l'an prochain, pour dénoncer l'importante pollution des eaux.

Source : AFP via Le Point

Plus d'une douzaine de voiliers, huit petits bateaux de pêche et des embarcations de toutes sortes ont participé à l'opération, démarrée dans la Marina da Gloria, un port voisin où les athlètes ont déjà commencé à se préparer pour la compétition sportive de 2016.

Aux sons des sirènes des bateaux et sifflets de sauvetage, les manifestants ont chanté "baia viva!" (la baie est vivante).

La qualité des eaux de Guanabara est la principale source d'inquiétudes dans les préparatifs des jeux Olympiques, prévus du 5 au 21 août 2016. Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a promis cette semaine que ces eaux, polluées et pleines de déchets, seraient propres d'ici là.

Les écologistes estiment cependant que la pollution empire dans cette baie où sont programmées les épreuves de voile et de planche à voile des Jeux.

Des monceaux de détritus sont visibles alors qu'une bouche d'égout déverse à flot constant une eau marron où flottent des excréments humains.

"Il n'y a pas une seule plage de la baie qui ne soit pas polluée", a assuré l'écologiste Sergio Ricardo, présent parmi les manifestants. Selon lui "il y a une couche de plus d'un mètre d'épaisseur de plastique au fond" de l'eau.

Sans surprise, les responsables locaux ont admis récemment qu'ils ne seraient pas en mesure de tenir leur promesse de traiter à 80% les eaux usées qui se jettent dans la baie.

"C'était de la propagande", a estimé Sergio Ricardo, "un objectif complètement irréaliste".

Présent dans la Marina, Guillaume Chiellino, directeur de l'Equipe de France de voile, a expliqué que les sportifs de son équipe prennent des précautions médicales et que des tests indépendants de l'eau seront effectués.

"En effet l'eau est pas trop belle, mais pour notre sport ça va être grandiose d'avoir des images sous le Pain de sucre ou le Corcovado (...). Je pense que ça nous fait oublier que l'eau n'est pas transparente", a-t-il confié.

Les écologistes voient la préparation des jeux Olympiques comme l'unique - et peut-être dernière - opportunité de faire pression sur le gouvernement pour qu'il rendre enfin efficace le programme de nettoyage lancé depuis deux décennies, avec de maigres résultats.


Suite de la revue de presse :Juillet 2015

Grand Voyage L’Hermione : Mission "Plancton" confiée au Lycée Maritime et Aquacole La Rochelle

$
0
0
L'Hermione, dans le bassin des chalutiers à La Rochelle, une semaine avant le "Grand Voyage 2015"

Dans le cadre du « Grand Voyage » de L’Hermione, du 18 avril au 10 août 2015, le Lycée Maritime et Aquacole de La Rochelle a accompagné L’Hermione durant son périple sur les traces de La Fayette... Sur les traces du plancton marin pour les lycéens rochelais : Mission scientifique Hermiona...

Mission scientifique Hermiona
  • Préparatif et objectif de la mission : cliquer Ici
Traversée transatlantique (18 avril - 31 mai 2015)
  • Etape 1 : La Rochelle - Les Canaries (18 avril - 30 avril 2015) : cliquer Ici 
  • Etape 2 : Les Canaries - Yorktown (USA) (6 mai - 31 mai 2015) : cliquer Ici
Le K8 en Amérique (1 juin 2015 - 24 juillet 2015)
  • Arrivée à Yorktown (à l'embouchure de Chesapeake Bay) : cliquer Ici 
  • Croisière sur le fleuve Potomac - Baie de Chesapeake : cliquer Ici
  • Philadelphie - New York (New Rochelle) - Greenport : Cliquer Ici 
  • New England (Newport - Boston - Castine) / Nouvelle-Ecosse (Lunemburg-Halifax) / Saint-Pierre-et-Miquelon : cliquer Ici
Voyage retourSaint-Pierre-et-Miquelon - Brest (24 juillet - 10 août 2015)
  • Fin de la mission scientifique "Hermiona" : Cliquez Ici


9 août 2015. Arrivée du K VIII à Ouessant : Thierry Daguzan du Lycée maritime et aquacole de La Rochelle remet aux chercheurs de l'Ifremer (à gauche de l'illustration) plus de 3 mois de prélèvements de plancton dans l'Atlantique Nord... (Photos de Nora Moreau - Le Télégramme)





    Embarqué à bord du voilier K VIII (*), l’équipage du Lycée a quitté La Rochelle le 18 avril pour une traversée de l’Atlantique Nord à partir des Canaries. Plusieurs escales sont prévues aux Etats-Unis ainsi qu’une dernière escale à Saint-Pierre-et-Miquelon avant de reprendre la mer pour une arrivée à Brest le 10 août prochain.

    A bord du voilier K VIII, l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle se prépare dans une ambiance festive...


    Mission "Plancton" baptisée « Hermiona »

    Dans ce contexte, l’Ifremer et le Lycée maritime de La Rochelle  ont engagé un partenariat afin de mener un projet pédagogique de prélèvement de plancton marin  baptisé « Hermiona » (Halieutique, Environnement et Recherche sur les Microalgues de l’Ocean Nord Atlantique).

    « 32 élèves du lycée rochelais, répartis en quatre rotations d'équipage de huit membres et encadrés par deux (ou trois) professeurs, seront chargés de manœuvrer le voilier et de procéder, tous les deux jours, aux prélèvements du plancton marin, précieux pour la recherche scientifique. »

    L’Ifremer a fourni aux élèves le matériel de prélèvement du plancton (filets à phytoplancton et à zooplancton) ainsi que le protocole d’échantillonnage... Les micro-algues (« phytoplancton ») sont le premier maillon de la chaîne alimentaire dans l'écosystème marin et produisent plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons.

    Le plancton, composé de micro-organismes végétaux et animaux, est à la base de la vie en mer « et de tout sur terre, à commencer par la création d'oxygène », a insisté Claude Le Bec, responsable du laboratoire de l'Ifremer à Concarneau venu à La Rochelle pour remettre aux lycéens le « cahier de laboratoire », dans lequel ils devront noter toutes leurs observations.

    Cette collection d'échantillons sera étudiée ultérieurement aux laboratoires de La Rochelle et de Concarneau. La mission Hermiona permettra notamment à l'Ifremer « de compléter notre documentation de la biodiversité en Atlantique nord et de la comparer avec les observations réalisées par une expédition norvégienne en 1910 - qui servent encore aujourd'hui de référence - et avec ce que nous voyons le long de nos côtes », a expliqué Claude Le Bec.

    (*) ex Kriter VIII - voilier de 23 mètres vainqueur de la Route du Rhum de 1982 chez les monocoques.

    Philippe Favrelière (à partir de l'article de Ouest France : L'Hermione. Des lycéens vont prélever du plancton dans son sillage) publié la 1e fois le 21 avril 2015 (2102)

    ~ Pour plus d'explications sur la mission "Hermonia" sur le portail de l'Ifremer : "Grand voyage" de l’Hermione du 18 avril au 10 août 2015
    ~ Pour suivre la traversée de l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle à bord du KVIII : LEMA et l'Hermione 

    Au cours des 4 mois de traversées transatlantiques, nous allons accompagner les élèves et les professeurs du Lycée Maritime et Aquacole de La Rochelle (LEMA)

    Mais avant

    Avec Ulule, aider le lycée maritime à boucler le budget de son "Grand Voyage 2015"




    Dans le sillage de l’Hermione, le Lycée d'enseignement maritime et aquacole de La Rochelle (LEMA) est embarqué à bord du voilier KVIII... Lycéens et professeurs se chargent de boucler le parcours sur l’Atlantique nord dans les traces du plancton marin, le projet scientifique "Hermiona" en partenariat avec l'Ifremer...

    Participer au bouclage du budget de l'association "LEMA & Hermione" avecUlule

    Beaucoup de partenaires privés et institutionnels de la Charente-Maritime ont décidé de soutenir ce projet. Mais l'association "LEMA & Hermione" a encore besoin d'un soutien financier pour boucler son budget pour ne pas rester en rade !!! N'hésitez pas ! Cliquez Ulule

    Le grand voyage du Lema

    Dans les pas de La Fayette et de son Hermione aux Etats-Unis...



    Le 18 avril 2015 partira de La Rochelle la belle frégate de la liberté l'Hermione pour la traversée de l'atlantique vers les Etats-Unis. Un voyage incroyable qui retracera les pas de La Fayette, parti aidé les insurgés anglais a obtenir leur indépendance.

    Projet humain avant tout, le Lycée Régional d’Enseignement Maritime et Aquacole de La Rochelle (LREMA) s’est dès le départ associé à cette aventure. Trente-cinq élèves de la seconde à la terminal participeront à la traversée, en alternance à bord de l'Hermione et du bateau accompagnateur KVIII. Cette navigation sera une occasion exceptionnelle de rencontres, de partage et d’échanges avec le monde maritime.

    Le lycée de La Rochelle, labellisé « lycée des métiers de la mer », poursuit donc son partenariat avec la Fondation Hermione. Ces professions de la mer étant trop souvent dévalorisées, le voyage inaugural de la frégate sera l’occasion de partager des compétences tant pour la formation à la sécurité en mer des navigants que l’accompagnement maritime de ce navire historique.

    Ce projet pédagogique mis en place par l'équipe enseignante du lycée s'articule autour de trois domaine :
    • la formation des élèves à la navigation pour le Grand Voyage avec la mise à disposition sur l’Hermione de trois « bordées » de quatre élèves du LREMA,
    • l’accompagnement de l’Hermione tout au long du Grand Voyage,
    • des expériences scientifiques pendant la traversée soutenus et encadrés par Ifremer.

    Le voyage se déroulera en 15 étapes : une aux Canaries, 13 aux Etats-Unis et au Canada pour ensuite rentrer en France. Voici le programmedétaillé.

    Beaucoup de partenaires privés et institutionnels de la Charente-Maritime ont décidé de soutenir ce projet. Mais l'association a encore besoin d'un soutien financier pour mener à terme son projet et permettre à ces 35 jeunes de vivre une incroyable expérience.


    Etape 1 : La Rochelle - Les Canaries
    -----------------------------

    Equipage du KVIII  au départ de La Rochelle, le 18 avril 2015

     
    Photo extraite du Facebook : Hermione : Le Grand Voyage du Lycée maritime et aquacole

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 21 Avril 2015

    Après avoir été secoué par une forte houle, l'équipage du KVIII met cap au Sud et passage du Cabo Finisterre à l'extrême nord-ouest de la péninsule ibérique...

    Position des deux équipages, après 3 jours de mer

    Passage du Cabo Finisterre en Galice (Espagne)


    Copie d'écran du portail MarineTraffic


    Temps plus calmeau passage du Cabo Finisterre (Espagne)


     Copie d'écran du portail Earth

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 22 avril 2015

    Eh, François ! Pourquoi tu tousses ?

    Moussaillons ! Rangez vos filets à plancton... Et enfilez vos masques à oxygène !


    Le KVIII a pris du retard sur l'Hermione qui pour avancer le long de la côte portugaise avec le vent de face progresse maintenant au moteur selon le blog de l'Hermione : Ferler une voile

    Au large des côtes de Galice (Espagne) et du Portugal, de nombreux cargos, tankers et autres portes conteneurs transitent sur cette voie maritime parmi les plus fréquentées dans le monde... Sans oublier des centaines de bateaux de pêche en activité dans la plus grande région halieutique européenne....

    L'Hermione et le K VIII empruntent en effet un chemin parmi les plus pollués de notre planète...

    Les bateaux de commerce brûlent un fuel particulièrement crasseux, autorisé à la vente dans les ports. Leurs moteurs se montrent inefficaces, et sans la poussée d’Archimède, qui les rend économes en énergie, ils nuiraient encore plus (mais le transport aussi couterait plus cher).

    Des écolos ont calculé qu’un cargo en manœuvre dans le port de Long Beach à Los Angeles, polluait autant que 400 000 voitures (américaines) dans le même temps.

     Carte des émissions d’oxydes d’azote (NOx) sur le continent européen...


    Le gaz NOx provient de combustions mal réglées qui dévorent l’azote de l’air dans les moteurs, chauffe-eau, mobylettes, chaudière au fuel, feux de bois, cigarettes, incinérateurs et tutti quanti.

    On voit très bien ici les gros pollueurs : charbon allemand, anglais et polonais, trafic routier et chauffage à Paris, ainsi que le trafic maritime. Les autoroutes n’apparaissent même pas. La France en détient pourtant le record de surface au km2, pour l’Union.

    Cette carte des émissions d'oxydes d'azote a été établie en 2009, à partir de relevés satellite et publiée dans un article signé de plus de 40 chercheurs de haut niveau.

    Les autorités veulent l’ignorer.  Les chercheurs ne disent rien, tenus qu’ils sont, dans leurs divers pays, à la quête de budgets. Paris reçoit le plus souvent, soit le vent humide d’océan, soit le vent de nord-est sec et froid, sous l’anticyclone de Sibérie. Les oxydes d’azote arrivent ainsides deux côtés.

    D'après un article de Marie-Paule Nougaret et pour plus d'explications sur le blog de Paul Jorion : Le commerce par voie de mer pollue plus que les camions


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 23 Avril 2015

    Position à 00h00 : Au large du Portugal




    Premières nouvelles de l'équipage (cliquer sur l'image)

    http://hermione.lycee-maritime-larochelle.com/blog/

    "L'Hermione va très vite, mais le KVIII lui ne fait que de la voile. Et entre les expériences scientifiques et un équipage un peu novice, on va doucement..."


    A 9h00 : Quand le KVIII tire des bords, L'Hermione file tout droit sur Les Canaries






    La préparation des lycéens à la mission scientifique avec les chercheurs de l'Ifremer

    Mission scientifique « Hermiona » sur le plancton marin confiée aux élèves du Lycée Maritime de la Rochelle

    Mercredi 15 avril avait lieu à La Rochelle la remise officielle de la mission scientifique « Hermiona » aux élèves du Lycée Maritime qui feront route dès samedi 18 avril vers les États-Unis à bord du K VIII, voilier spécialement affrété pour accompagner l’Hermione dans son Grand Voyage du 18 avril au 10 août. Un partenariat unique qui offre une belle opportunité de faire avancer les recherches sur le plancton marin.

    L’équipe « Hermiona » de l’Ifremer a tout d’abord embarqué sur la vedette-école Poitou-Charentes avec les élèves du Lycée Maritime qui ont testé en conditions réelles les protocoles d’échantillonnage, le matériel de prélèvement et les instruments de mesures. Les scientifiques ont ainsi pu constater le bon déroulement des différentes étapes des protocoles et apporter quelques conseils bien utiles pour ces jeunes qui réaliseront de manière autonome, tous les deux jours, leur mission scientifique au milieu de l’Atlantique.

    Ensuite a eu lieu l’événement de remise officielle de la mission scientifique à la trentaine de lycéens qui vont se succéder en trois bordées tout au long du périple. En présence de la Vice-Présidente de la région Poitou-Charentes et de plusieurs journalistes qui ont relayé ce projet pédagogique inédit, Claude Le Bec, responsable du laboratoire Environnement Ressources Bretagne Occidentale de Concarneau  s’est adressé aux élèves en leur faisant part de la belle opportunité de contribuer à réaliser une véritable campagne océanographique sur la biodiversité. En effet, à travers le phytoplancton, puis le zooplancton, ils vont toucher du doigt cette notion de biodiversité. Premiers organismes apparus sur terre, en transformant le CO² en oxygène, ils sont à l’origine de la biodiversité telle que nous la connaissons. Ils forment aussi le  premier maillon de la chaîne alimentaire dont va dépendre la vie marine. Conscients de l’importance de leur mission, ils mesurent que leur contribution fera avancer les recherches sur le phytoplancton qui est également susceptible de nous fournir des molécules pour les thérapies, comme par exemple une molécule pour soulager la mucoviscidose.


    Une lettre de mission a été remise aux élèves ainsi que les protocoles d’échantillonnage et un cahier de laboratoire où ils consigneront toutes leurs observations.


    Rade de Brest : il y a de tout dans le plancton !

    Le programme Objectif Plancton démarré en 2013 a pour but d'étudier les micro-organismes présents dans l'eau de mer et qui sont les premiers maillons de la chaîne alimentaire marine. Une opération de prélèvement, était organisée par Océanopolis, dans la rade de Brest.

    Source : France 3 BretagnePar Krystell Veillard Publié le 08/03/2015 | 11:17, mis à jour le 11/03/2015 

    Mesures de turbidité, prélèvement d'échantillons, une fois n'est pas coutume les plaisanciers brestois se sont mis au service des scientifiques pour effectuer une étude du plancton. Des prélèvements réalisés simultanément dans une quinzaine de points de la rade de Brest. Cette opération Objectif Plancton, initiée par Océanopolis et menée quatre fois par an à Brest, Lorient et Roscoff.

    Du phytoplancton, du zooplancton et des microplastiques

    Le plancton est la base de la chaîne alimentaire de l'écosystème marin. Les plaisanciers, qui participent à l'opération, mobilisés sont très motivés par la défense de cet environnement. Et grâce à leur concours, les scientifiques peuvent étudier tout ce que contient une goutte d'eau, le phytoplancton, le zooplancton et une nouvelle espèce, les microplastiques, qui vont se retrouver dans la chaîne alimentaire...

    Objectif plancton à Brest



    Le reportage à Brest (29) de Muriel le Morvan et Julien Le Bot - Interviews : Philippe Pondaven, enseignant-chercheur à l'Institut Universitaire Européen de la Mer - Yvon Le Guern, plaisancier - Pierre Mollo, spécialiste du plancton


    Minuit : Le KVIII tire des bords... L'Hermione file tout droit vers Les Canaries




    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le Vendredi 24 Avril 2015





    Que de cargos, que de porte-conteneurs...

    CMA CGM veut, à travers la mise en ligne de vidéos didactiques et pédagogiques, mieux faire comprendre et connaître le transport maritime. La première vidéo de cette nouvelle série entraîne le spectateur dans le monde impressionnant de la construction d'un porte-conteneurs, de l'approbation de ses plans à son baptême. D'après le marin : Vidéo : la naissance d’un porte-conteneurs

    La construction d'un porte-conteneurs CMA CGM



    CMA CGM
    Ajoutée le 23 avr. 2015

    Le CMA CGM KERGUELEN est, avec ses 398 mètres de long et ses 54 mètres de large, le plus grand porte-conteneurs du Groupe CMA CGM. Il est capable de transporter 17 722 conteneurs équivalents vingt pieds, soit une chaine de conteneurs mis bout à bout équivalente à plus de trois fois le tour du périphérique parisien. Ce navire est plus grand que la Tour Eiffel (324m) ou que le Stade de France (270m), plus large que l’Arc de Triomphe (45m), et a une poussée équivalente à celle des réacteurs de 10 Airbus A380.

    Ludovic Gérard, Directeur en charge de la construction des nouveaux navires CMA CGM, explique dans cette vidéo comment se déroule la construction d'un porte conteneurs géant.

    Site Officiel du Groupe CMACGM : http://www.cma-cgm.com


    Minuit

    Profitant du vent de face, l'Hermione toujours au moteur creuse l'écart sur le voilier KVIII




    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 26 Avril 2015 : Le K.VIII quitte l'Europe et le gros du trafic maritime...




    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 27 Avril 2015 : Au large du Maroc, les 2 bateaux filent vent arrière vers les Canaries




    Au large du Maroc, le trafic maritime se clarifie surtout que les petits sardiniers sont en grève...

    Dans le plus grand pays de pêche en Afrique (*), les pêcheurs font la grève de la sardine depuis 15 jours... Quelque 1200 petits pêcheurs embarqués sur des barques sont en arrêt d'activité dans les ports de Tan-Tan, Agadir, Sidi Ifni et Laâyoune...


    (*) les captures marocaines atteignent près de 1,3 millions de tonnes par an (contre 0,5 million de tonne pour la France)

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 28 Avril 2015 

    Le KVIII localisé entre Madère et Essaouira (port de pêche marocain jumelé avec La Rochelle)




    Le Maroc et les Canaries négocient en matière de pêche

    Des négociations sont en cours entre le port de la Luz à Las Palmas de Gran Canaria et les armateurs de la pêche côtière du Sud (marocain) pour un éventuel accord permettant à la filière marocaine de débarquer ses captures dans ce port canarien...

    Pour en savoir plus : Les écos

    Le plancton, une ressource inestimable, qui vaut de l'or !

    En absorbant de grande quantité de CO2, le plancton a une valeur inestimable pour notre survie sur la planète... Une valeur inestimable ? Non ! Puisque le WWF a donné une valeur à cette ressource ; l'ONGE estime à 4 300 milliards de dollars la capacité des océans à fixer les émissions anthropiques de dioxyde de carbone. Autres contributions des océans : Le commerce maritime (voies de navigation) qui rapporte 5.200 milliards de dollars ainsi que les activités touristiques en tant que production indirecte (actif "adjacent") liée aux océans, estimées à 7.800 milliards de dollars.


    Les océans du monde ont une valeur économique de 24.000 milliards de dollars US, chiffre le WWF dans un rapport paru le 23 avril. Réalisé avec le Global change Institute de l'Université du Queensland (Australie) et le cabinet conseil Boston consulting group (BCG), ce rapport est "le premier du genre à se pencher aussi précisément sur la question du patrimoine océanique", souligne l'ONG. Alors que les océans couvrent plus des deux tiers de la surface de la Terre, l'étude évalue leur capacité économique à fournir des biens et des services écosystémiques. Les océans "procurent de la valeur sous les formes les plus diverses, de l'alimentation au tourisme en passant par la protection des côtes".

    Combien valent les actifs océaniques ?

    Ainsi, les stocks halieutiques, les mangroves, les récifs coralliens et les herbiers marins – produits "directs" issus des océans - génèrent 6.900 milliards de dollars. La production mondiale de la pêche et de l'aquaculture était de 158 millions de tonnes en 2012, "avec les deux tiers produits par les océans", précise le rapport. Près de trois milliards de personnes dépendent du poisson comme "source importante de protéines animales". Pour de nombreux pays, la valeur économique des industries liées à la pêche atteint les 2.900 milliards de dollars. Les mangroves sont quant à elles présentes dans 123 pays et fournissent des services écosystémiques d'une valeur de 57.000 dollars par hectare et par an. Les récifs coralliens procurent également alimentation et emplois à "plusieurs centaines de millions" de personnes et en assurent aussi la protection contre "les tempêtes".

    L'étude inclut également le commerce maritime (voies de navigation) qui rapporte 5.200 milliards de dollars ainsi que les activités touristiques (actif "adjacent" lié aux océans), estimées à 7.800 milliards de dollars. Autre contribution : la valeur des océans - qui absorbent 30% des émissions anthropiques de dioxyde de carbone (CO2) (via le phytoplancton) - est évaluée à 4.300 milliards de dollars.

    Calculé de la même manière que le PIB (produit intérieur brut) national, le produit marin brut annuel placerait les océans au septième rang des économies mondiales - soit après la Grande-Bretagne et avant le Brésil - grâce à "une production annuelle de biens et de services", estimée à 2.500 milliards de dollars. Il s'agit toutefois d'une "sous-estimation", préviennent les auteurs. Les formes de production "qui ne sont pas à proprement parler générées par les océans" (pétrole et gaz sous-marins, énergie éolienne) ont été exclues des calculs. Idem pour le rôle de l'océan dans la régulation du climat.

    Les océans génèrent "des centaines de millions d'emplois" dans le tourisme, la pêche, l'énergie, le transport ou encore la biotechnologie, ajoute le rapport. En mer Méditerranée, "le tourisme maritime et côtier représente, à lui seul, plus d'un tiers de l'économie maritime, génère une valeur d'environ 100 milliards d'euros et emploie 1,7 million de personnes", a précisé Giuseppe Di Carlo, directeur de l'inititative Méditerranée marine du WWF. 

    Extrait de l'article de Rachida Boughriet dans Actu-Environnement : La richesse économique des océans dépend de leur bonne santé



    Lanzarote : Arrivée de l'Hermione en fin d'après midi




    Pour en savoir plus sur Facebook : Sailors Bar

    https://fr-fr.facebook.com/SAILORSBAR

    La vidéo "L Hermione a Canarias" est Ici

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

     Le 29 Avril 2015

    10h : Le K VIII fonce vent arrière sur Les Canaries



    Eh, Thierry ! Pourquoi tu renifles ?...

    Moussaillons ! Rangez les filets à plancton... Pétrole à l'horizon...

    Canaries. Les plages souillées par le carburant d'un navire russe

    Le combustible d'un chalutier russe qui a coulé en mer il y a dix jours a commencé à se répandre sur les plages des Canaries.

    Source : Ouest France

    Du carburant provenant de l'épave d'un chalutier russe qui a coulé il y a près de 10 jours au large des îles touristiques des Canaries est arrivé sur des plages de cet archipel, a annoncé vendredi le gouvernement espagnol.

    Illustration : La Voz de Lanzarote

    « Au cours de la journée de jeudi et de la matinée (de vendredi), 200 mètres cubes d'eau de mer avec des restes de fuel ont été récupérés. Sur les plages, 200 kg d'hydrocarbures ont été retirés », a précisé le ministère de l'Equipement dans un communiqué.

    Les spécialistes « sont prêts à intervenir si plus de fuel parvenait jusqu'aux plages, ce qui n'est pas arrivé ces dernières heures », a-t-il ajouté.

    Un incendie sur un chalutier suspect

    Des fuites de combustibles avaient été détectées la veille dans l'épave du chalutier, par un robot sous-marin à 2 700 mètres de profondeur, là où repose l'épave de l'Oleg Neydanov...

    Le 11 avril, un incendie s'était déclaré à bord du chalutier russe, accusé à plusieurs reprises de pêche illégale notamment par Greenpeace, dans le port de Las Palmas, sur l'île de Grande Canarie. Face au risque de propagation du feu aux autres bateaux amarrés, les autorités espagnoles avaient décidé de le remorquer vers la haute mer, où il a coulé le 15 avril, sans faire de victimes.

    De mauvaises conditions météorologiques avaient alors empêché d'aspirer les 1 500 tonnes de combustible que contenait le chalutier, selon les autorités.

    Pour plus de détails sur la nappe de fuel : La Voz de Lanzarote

    Inquiétude pour la faune et la flore

    Les associations de protection de la nature se sont elles inquiétées de la dispersion du carburant dans cette zone riche en flore et en faune, dont des cétacés et des tortues.

    « Pour l'instant, deux tortues et sept oiseaux ont été récupérés ou soignés » après avoir été couverts de fuel, selon le ministère.

    Les îles espagnoles des Canaries, situées en face des côtes d'Afrique de l'Ouest, vivent essentiellement du tourisme, avec plus de 10 millions de visiteurs par an.


    Naufrage au large des Canaries d'un chalutier russe















    Le chalutier russe Oleg Neydanov, "libéré" par Dakar en janvier 2014 contre près d'un million d'euros après avoir été arraisonné pour pêche illégale, a coulé mercredi au large des Canaries, ont annoncé les secours espagnols dépêchés sur place.


    L'équipage de 72 personnes avait été évacué samedi après un incendie à bord. Le navire se trouvait alors au port de Las Palmas, sur l'île de Grande Canarie. Face au risque de propagation de l'incendie, les autorités espagnoles avaient décidé de le remorquer vers la haute mer.

    Le Oleg Neydenov, de quelque 120 mètres de long, "a coulé à 15 miles (environ 24 km) au sud de Maspalomas", ont précisé les secours en mer espagnols.

    Le ministère des Transports et de l'équipement a annoncé dans l'après-midi avoir détecté "une fuite de carburant dérivant vers le sud-ouest" et s'éloignant de la côte. "Un programme de surveillance a été mis en place (...) et des moyens visant à lutter contre la pollution y compris des barrières, et des skimmers" ont été déployés.

    Un navire russe sombre un peu plus d’un an après sa coûteuse “libération”




    Le chalutier russe Oleg Neydenov coule au large des îles Canaries. Après avoir pris feu samedi dans le port de Las Palmas, il avait été remorqué en haute mer pour éviter une propagation de l’incendie. Ce navire avait été arraisonné en janvier 2014 à Dakar pour pêche illégale. Moscou avait déboursé près d’un million d’euros pour le récupérer. Source : Euronews

    Selon l'organisation écologiste Greenpeace, le navire, qui a coulé face aux côtes marocaines, dispose d'une cuve de "quelque 1.400 tonnes de combustible et non de (pétrole) brut". Tout en écartant le spectre de la marée noire du Prestige, pétrolier qui avait craché en novembre 2002 au large des côtes espagnoles et françaises 63.000 tonnes d'un fuel épais et visqueux qui avait souillé le littoral, Greenpeace s'inquiète toutefois d'une possible fuite de combustible, même petite, et qualifie le navire russe de "bateau pirate".

    Mais la gestion de cet incident par les autorités a par ailleurs été critiquée par les organisations écologistes et les riverains. Le chalutier est à "2.400 mètres de profondeur dans une zone aux courants marins profonds, très différents des courants de surface. Dans le cas où la cuve (de carburant) laisserait s'échapper le carburant, celui-ci pourrait se répandre jusqu'aux îles les plus occidentales de l'archipel des Canaries", craint Greenpeace.

    L'ONG a notamment critiqué le "périple erratique" du navire, dans des zones ayant une "haute valeur écologique". Il a finalement été coulé dans une "réserve naturelle spéciale" où transitent des cétacées et des tortues marines, selon l'ONG.

    L'Oleg Neydanov avait provoqué un différend entre Dakar et Moscou après son arraisonnement le 4 janvier 2014 par le Sénégal pour pêche illégale, aux confins de la frontière avec la Guinée Bissau. Après l'avoir maintenu près de trois semaines sous séquestre à Dakar, le Sénégal avait obtenu le paiement de 600 millions de FCFA (914.000 euros) par son armateur, une société de Mourmansk (nord-ouest de la Russie).

    Côté russe, on avait évoqué le paiement d'une "caution", alors que les Sénégalais parlaient d'"amende". Lors de la "libération" du navire, le ministre sénégalais de la Pêche, l'écologiste Haïdar El-Ali, avait affirmé que l'affaire illustrait "la volonté ferme du gouvernement sénégalais de faire respecter son droit dans son espace maritime".

    Le K VIII à l'approche du port de Las Palmas (Gran Canaria)



    Le K VIII arrivé à bon port à 19h55



    L'Hermione parade dans la baie de Playa Blanca (Lanzarote)


    Pour en savoir plus dans El Eco de Canarias

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 1 Mai 2015

    Las Palmas de Gran Canaria

    L’Hermione atraca en el Muelle de La Luz



    Diapo

    1 de mayo de 2015

    La Ciudad recibe con un espectáculo pirotécnico y acuático al buque L’Hermione, una réplica exacta de la histórica fragata francesa del general Lafayette.


    Cientos de ciudadanos han acompañado hoy, viernes 1 de mayo, a la embarcación a su llegada a la bahía de la capital hasta su atraque en el Muelle de Santa Catalina, donde podrá ser visitada por el público hasta el próximo miércoles, 6 de mayo.

    Las Palmas de Gran Canaria




    Las Palmas de Gran Canaria ha dado hoy viernes, 1 de mayo, su bienvenida con un espectáculo pirotécnico y acuático al buque L’Hermione, una réplica de la histórica embarcación utilizada por el general francés Lafayette para apoyar a los sublevados norteamericanos en la Guerra de la Independencia de Estados Unidos, que ha sido recibida por centenares de ciudadanos en su recorrido a lo largo de la bahía capitalina hasta su atraque en el Muelle de Santa Catalina.

    El pasado 18 de abril, tras 17 años de trabajo para asemejarlo al original, la reproducción de L´Hermione partió desde el puerto francés de Rochefort rumbo a Estados Unidos emulando la travesía realizada por Lafayette en 1780. La fragata de la libertad, que se ha convertido en una atracción internacional, hace su única escala en el Puerto de La Luz y Las Palmas, donde permanecerá hasta el 6 de mayo.

    En el acto de bienvenida, celebrado en el Muelle de Santa Catalina, los concejales de Turismo y Ciudad del Mar del Ayuntamiento de Las Palmas de Gran Canaria, Pablo Barbero y Mimi González, respectivamente, junto al presidente del Cabildo de Gran Canaria, José Miguel Bravo de Laguna, y el resto de autoridades locales, han sido recibidos a bordo por el comandante del barco, Yann Cariou, y el presidente de la Asociación Hermione-La Fayette, Benedict Donnelly.

    En esta ocasión única, el Ayuntamiento, los consulados de Francia y EEUU en Las Palmas, la Autoridad Portuaria de Las Palmas, el Patronato de Turismo de Gran Canaria y la consignataria del buque, Marmedsa, han preparado un amplio programa de actividades para que tanto la tripulación como los residentes y los turistas puedan disfrutar de la estancia de L’Hermione en la capital.

    A su llegada a la ciudad, el buque ha navegado en paralelo a la Avenida Marítima de la ciudad, desde la altura de la calle Juan XXIII, para que todos los ciudadanos puedan contemplar la belleza de este velero de tres palos que se ha convertido en un símbolo para franceses y estadounidenses, gracias a la gesta que realizó aquel joven francés que prendería buena parte de los ideales de la libertad en la tierra americana.

    Visitas hasta el 6 de mayo

    La fragata ha atracado sobre las 11.45 horas en el Muelle Santa Catalina, donde ha recibido la visita del público asistente que han podido realizar a bordo un singular viaje al pasado, ya que el barco está construido con materiales y técnicas de navegación de la época e incluso la tripulación vestirá indumentaria de hace 200 años.

    Las visitas al buque se podrán realizar hoy viernes 1 de mayo, de 16.00 a 19.00 horas y del sábado 2 al miércoles 6 de mayo, de 10.00 a 12.00 horas y de 14.00 a 18.00 horas. Los menores de 18 años y los escolares podrán acceder de manera gratuita. La entrada para el resto del público tiene un coste de cuatro euros. La visita tendrá una duración de media hora.

    Autres sources : 

    El Eco de Canarias : Fotos fragata francesa L Hermione, Las palmas de Gran Canaria
    La fragata L Hermione ya está en el muelle Santa Catalina, Las Palmas de Gran Canaria

    ABC : El histórico buque «L'Hermione» echa el ancla en Gran Canaria

    Las Palmas plaque tournante de la pêche INN


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Etape 2 : Les Canaries - USA
    -------------------------------


    6 mai 2015 : Départ du port de Las Palmas à 13h





    Comme vous le voyez, le KVIII est sur la trace de l'Hermione !

    L'équipage 2 du voilier KVIII peu après le départ de Las Palmas : Photo Facebook : Hermione : Le grand voyage Lyscée Maritime et Aquacole


    Mission scientifique Hermiona 

    L'équipage du K VIII a pris la mer toujours à la recherche de plancton... Mais attention !!! 

    Lors de la traversée de l'Atlantique, les pêcheurs de plancton vont devoir affronter des vortex géants... Ces "trous noirs" vides de vie et probablement de plancton...



    Des tourbillons géants vont-ils asphyxier l'océan ?

    Au large de l’Afrique de l’Ouest, d’immenses vortex renfermant une eau dépourvue d’oxygène se forment dans l’océan Atlantique. Une situation inédite et inquiétante.

    Des biologistes marins canadiens et allemands viennent de publier une étude alarmante, dans la revue scientifique internationale Biogeosciences. Le sujet de leurs recherches ? Des « zones mortes » dans l’océan Atlantique. L’expression désigne les zones où il n’y a quasiment plus d’oxygène dissous dans l’eau. Ce phénomène entraîne, inévitablement, la mort par asphyxie des poissons et de la faune marine... Ces « zones mortes » inédites dans l’Atlantique surprennent et inquiètent les scientifiques, d'autant qu'elles ont la particularité dans l’océan de former de gigantesques tourbillons...

    Pour en savoir plus dans Ouest France 

    De gigantesques "zones mortes" découvertes au milieu de l'Atlantique

    Des chercheurs ont découvert dans l'Océan Atlantique l'existence de zones se caractérisant par des taux d'oxygène si bas qu'ils y interdisent toute forme de vie. D'une superficie dépassant les 100 km2, ces "zones mortes" se forment dans les tourbillons océaniques.

    Pour la première fois, des "zones mortes" ont été découvertes au coeur de tourbillons océaniques, au milieu de l'Atlantique. Des "zones mortes" ? Il s'agit de régions océaniques caractérisées par des niveaux d'oxygène nuls ou très faibles, conduisant la plupart des animaux marins s'y trouvant (poissons, crabes...) à disparaître.

    (...)

    Comment expliquer la présence de ces zones mortes ? Elles seraient causées par la présence de très grandes quantités de végétaux océaniques situés à la périphérie de ces zones mortes : la décomposition de ces végétaux par les bactéries consommerait de l'oxygène, ce qui aurait pour effet de vider progressivement de ce dernier les eaux situées à l'intérieur de cette ceinture de végétaux.

    D'après les mesures réalisées par les scientifiques, les concentrations en oxygène seraient comprises entre 0 et 0.3 millilitres par litre d'eau. Soit des taux interdisant à la plupart des organismes marins d'y survivre.

    Selon les auteurs de la découverte, ces zones mortes se déplacent lentement, à raison de 4 à 5 kilomètres par jour. Une dérive qui inquiète les scientifiques, car certaines de ces poches d'eau dénuées d'oxygène pourraient se rapprocher des îles du Cap Vert. Ce qui aurait un impact dramatique sur les activités de pêche de ses habitants. Source : Journal de la Science Par Nicolas Revoy | lundi 4 mai 2015

    Cette étude a été publiée le 30 avril 2015 dans la revue Biogeosciences, sous le titre "Open ocean dead zones in the tropical North Atlantic Ocean".

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le jeudi 7 mai 2015 

    Le KVIII et l'Hermione passent au large du Sahara occidental, dans des eaux parmi les plus poissonneuses dans le monde 



    Au large du Sahara occidental, de grands chalutiers dont des navires-usines européenssous pavillon de complaisance...


    ... Ainsi qu'une flottille importante de bateaux de pêche sous pavillon marocain

    Sahara occidental : Richesse halieutique du Maroc miné par la corruption

    Extrait de l’article de Saoudi El Amalki dans Albayane : Le mal de mer du plan Halieutis

    « On conviendra, à cet égard, que la ressource de qualité est quasiment concentrée au large des provinces du sud (Sahara occidental NDLR). Ces régions, riches en matière première, connaissent certes un essor socio-économique ascendant, mais le conflit artificiel fomenté par la junte algérienne fait pareillement concentrer les forces militaires et leurs protégés séparatistes sur tous les points frontaliers pour préserver nos territoires. Les espaces maritimes sont également sous leur protection. Mais des barons de la pêche ont l'habitude de ramener des captures porteuses, dans les zones interdites, avec la complicité de ceux qui sont censés veiller à la sauvegarde des ressources halieutiques, à l'aide de leurs moyens de contrôle sophistiqués. Le gros marché de poisson se fait à ce niveau au grand jour et tout le monde y trouve son compte, hormis bien évidemment, les caisses de l'Etat, amoindries par le détournement et le monopole.

    On a donc beau peaufiner les stratégies halieutiques les plus ambitieuses qui soient, on ne saura jamais prétendre faire avancer la machine du secteur de la pêche à plein régime, alors que des hémorragies assassines persistent. »


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    MW Brands va vendre des sardines venant du Sahara Occidental



    Les marques de poisson en boite tels que John West et Parmentier vont bientôt vendre du poisson du Sahara Occidental occupé. Le propriétaire des marques, MW Brands, vient d'engager un partenariat avec Oceamic Laayoune, une conserverie de sardines au territoire occupé.

    Source : Spsrasd (23 juin 2015)

    MW Brands, basé à Paris, la maison des marques européennes de thon John West, Petit Navire, Parmentier et Mareblu, avaient jusqu'à récemment acheté des sardines auprès des fournisseurs marocains pour les traiter dans son usine basée à Peniche, Portugal.
    Cependant, il y a plusieurs mois, MW Brands a scellé un accord avec Oceamic - une conserverie de sardines qui est basée à El Aaiun, situés dans les parties du Sahara occidental que le Maroc a envahi en 1975, et qu'il maintient toujours sous occupation militaire brutale. En violation flagrante du droit international, le Maroc vend hors du Sahara Occidental d'importantes ressources, y compris ses stocks de poissons. Les Sahraouis, les habitants du Sahara Occidental et les propriétaires légitimes des ressources du territoire, ont été relégués aux franges de la société, en situation d'exclusion sociale et économique, alors que les ressortissants marocains tiennent l'économie illégale dans le territoire occupé.

    Oceamic est possédée par Sarma food, également basé à El Aaiun. Oceamic et Sarma food sont détenus et gérés par des Marocains, et non des Sahraouis. Les entreprises emploient principalement des colons marocains. Ils prennent les navires de la flotte marocaine et les pêcheurs qui opèrent dans les eaux du pays que le gouvernement marocain occupe illégalement.

    Conformément à l'actuel Accord de pêche UE-Maroc, maintenant en cours d'examen par la Cour européenne de justice précisément du fait de l'inclusion implicite du Sahara Occidental dans sa portée opérationnelle, les navires de l'UE sont tenus de débarquer un certain pourcentage de leurs captures dans les ports du Sahara Occidental ou du Maroc, qui vont à des entreprises comme Oceamic. Oceamic lui-même était interdit d'exporter vers l'UE entre 2012 et 2014 pour non conformité aux normes d'hygiène.

    Le partenariat MW Brands-Oceamic permet la mise en conserve des espèces pélagiques comme la sardine et le maquereau sur le débarcadère. Selon une source proche de MW Brands, l'accord permettrait également l'accès à des sardines "dans le sud" - probablement en référence aux débarquements dans d'autres ports au Sahara Occidental, comme Dakhla. Dans le cadre de l'accord, Oceamic va maintenant mettre en boite des sardines sous les marques John West et Parmentier, en vente sur le marché européen.

    Le partenariat entre MW Brands et Oceamic vient d'être découvert par Undercurrent News. Le manager de Oceamic, Mohamed Zoubeir, aurait dit que cette action est un «partenariat économique à long terme, et peut-être le début d'une joint-venture". Les volumes produits par Oceamic pour MW Brands ne sont pas encore certains, a t il dit. "Pour les quatre ou cinq prochains mois, nous allons produire sur ordre. En décembre, nous allons fixer les volumes." Pour l'instant, l'affaire porte sur les sardines seulement, bien que le maquereau soit en discussion aussi, a t il confirmé.

    MW Brands est un groupe de mise en conserve détenu par Thai Union Frozen Products. MW Brands est représenté dans un certain nombre de pays européens : France, Pays-Bas, Royaume-Uni, l'Irlande, l'Italie et le Portugal, mais ses produits sont également disponibles dans d'autres pays.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    7 pages sur le plancton !

    Dans le marin du 8 mai 2015, Plancton : un bond dans la connaissance


    Pendant trois ans, marins et scientifiques à bord de la goélette Tara ont récolté des planctons dans tous les océans. Cette précieuse collecte permet aux chercheurs d’Oceanomics de réaliser un inventaire inédit du plancton, d’expliquer son rôle fondamental pour l’écosystème et d’explorer ses richesses fabuleuses, notamment pour la médecine. Résumé dans le marin en ligne : Le plancton dévoile son incroyable potentiel

    Cliquer Ici pour lire le marin dans le Kiosk


    Le 12 Mai 2015

    Le KVIII passe les dernières terres du Vieux continent avec des vents plutôt favorables...





    Défi des ports de pêche de Port-en-Bessin du 11 au 17 mai 2015

    Pas d’équipage rochelais décimé par le grand voyage sur la trace de l’Hermione

    Pas d'équipage de l'école maritime de La Rochelle... Cette année, la Charente-Martime est représentée par Royan, La Cotinière-Oléron et La Tremblade...

    Un équipage trembladais au Défi des ports de pêche

    Source : Sud Ouest par Alain Tontale

    L'équipage du port de La Tremblade participe, dès aujourd'hui et jusqu'à dimanche, au 28e Défi des ports de pêche à Port-en-Bessin-Huppain, dans le Calvados. Cette cité pittoresque et authentique est située au cœur des plages du Débarquement de Normandie, à 9 km au nord de Bayeux. C'est le premier port de pêche artisanal du Calvados.

    Inscrite au calendrier

    Le défi des ports de pêche rassemblera une vingtaine de voiliers identiques des ports français (dont 5 équipages sous les couleurs de Lycée maritime : Bastia, Boulogne, Cherbourg, Le Guilvinec et Paimpol NDLR), qui participeront aux régates. C'est le rassemblement national de la grande famille des gens de la mer qui s'affronteront pendant une semaine à bord d'un voilier habitable « Grand-Surprise ».

    C'est un moment privilégié pour la promotion des produits et des métiers de la mer et des ports participants. Pour sa 12e participation au Défi des ports de pêche, l'équipage du port de La Tremblade, qui a terminé 6e en 2014, sera composé de Jacky Paillé, Jean-Philippe Hervé, François Boursier, Dimitri Neau, Emmanuel Birot et Samuel Paillé.

    Cette manifestation est inscrite au calendrier officiel de la Fédération française de voile. Cette sympathique rencontre sur l'eau n'en demeure pas moins une compétition de haut niveau. Elle est même devenue un élément incontournable du calendrier nautique national.

    Alain Tontale

    www.defidesportsdepeche.fr


    Le 15 Mai 2015

    Le voilier KVIII, seul au centre de l'Atlantique...




    ... va couper les grandes routes maritimes transatlantiques pour rejoindre les USA

    Carte Marine Traffic avec la dernière position connue de l'Hermione le 11 mai 2015


    Attention ! Pêcheurs de plancton... Myriade de microfragments de plastique...

    Le KVIII approche d'une immense "plaque" de déchets qui flotte dans l'Atlantique Nord



    On la considère comme la plus grande poubelle du monde, des milliards de déchets qui dérivent dans les océans hors de tout contrôle. En réalité, ce « 7e continent de plastique », comme il est surnommé, ne ressemble pas à un gigantesque amas compact de sacs, de bouteilles, de filets et autres bidons, mais à une « soupe » plus ou moins concentrée, constituée de quelques macrodéchets épars et surtout d’une myriade de microfragments, d’un diamètre inférieur à 5 millimètres. Documenté depuis une quinzaine d’années, le phénomène fait l’objet d’une recrudescence d’expéditions aux visées scientifiques – et à la communication – ambitieuses...

    Sur la route des Etats-Unis, l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle croisera l’expédition « 7e continent » qui s'est élancée ce 15 mai depuis la Martinique pour un périple d’un mois afin d’explorer la mer des Sargasses et l’Atlantique Nord et prolonger un programme lancé l’an dernier, qui avait avorté en raison d’avaries techniques. A bord d’un catamaran de 18 mètres, 10 navigateurs et scientifiques procéderont à des prélèvements, des mesures et des cartographies.

    « Notre objectif est d’améliorer la recherche fondamentale sur le sujet, explique Patrick Deixonne, le chef de l’expédition. Il s’agit de tenter de cartographier par satellite les zones polluées, d’étudier comment se déplacent les microplastiques dans les courants marins, d’analyser des nanoparticules et de savoir si la prolifération de méduses et de sargasses [des algues brunes qui envahissent les Antilles] a un lien avec les plastiques. Nous développons un volet scientifique unique au monde. »

    A terre, l’équipe de cinq personnes de l’association française Expédition 7e continent organise, en complément, des actions de pédagogie et de sensibilisation sur la gestion et la limitation de nos poubelles. Des étapes de nettoyage et de collecte des déchets sont ainsi programmées le long de l’arc antillais, du 18 au 23 mai, tandis qu’une caravane sera installée sous le pont Alexandre-III à Paris, du 5 au 8 juin, pour informer le public.


    Goélette d’exploration ou drones de repérage

    Cette expédition, si ambitieuse puisse-t-elle paraître, est loin d’être une première en son genre. Mi-mars, un trimaran de 21 mètres, financé par la fondation suisse Race for Water, a de son côté quitté Bordeaux pour une exploration de deux cent soixante-dix jours. Direction : les cinq grands vortex. Dans ces zones, également nommées gyres océaniques, des milliards de détritus s’amoncellent en raison des courants marins et de la force centripète qui les aspire lentement vers le centre de la spirale.

    « Nous nous focalisons sur les îles situées dans ces zones, qui agissent le plus souvent comme des barrages naturels, ce qui permet d’évaluer non seulement les types de déchets mais aussi leur volume et leur origine géographique, explique Lucie Gerber, en charge de la communication de Race for Water. Nous survolons d’abord les plages avec des drones pour repérer les déchets, puis nous prélevons manuellement les macroplastiques, ainsi que des échantillons de sable pour analyser les microparticules. Nous interrogeons également les populations locales pour connaître leur réaction face à la prolifération de ces détritus. »

    Après les Açores et les Bermudes dans l’Atlantique Nord, passées au crible par l’équipe fin mars, onze étapes scientifiques sont prévues jusqu’à décembre, de l’île de Pâques dans le Pacifique à l’archipel de Tristan da Cunha dans l’Atlantique Sud, en passant par les Chagos dans l’océan Indien. « Nous sommes les seuls à nous rendre dans les cinq gyres dans un temps très court, afin d’avoir des données comparables », avance Lucie Gerber, dont la fondation débourse 2,5 à 3 millions d’euros pour financer le projet. Les résultats sont attendus pour la fin de l’année.

    D’autres analyses devraient aboutir d’ici là. La goélette d’exploration Tara, qui a achevé fin novembre un périple de sept mois et 15 000 km en Méditerranée, doit livrer ses résultats sur la composition chimique des déchets collectés ainsi que sur l’interaction entre le plastique et le zooplancton, base de la chaîne alimentaire marine. Ailleurs, aux Etats-Unis notamment, l’institut 5gyres ou l’Algalita Marine Research Foundation, la première ONG à avoir exploré les 3,4 millions de km² de la « grande poubelle du Pacifique », continuent également de filtrer les océans pour traquer les microplastiques.
    Pour plus de précisions, lire l'article d'Audrey Garric dans Le Monde (15-05-2015) : A l’assaut des grands vortex de déchets dans les océans

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 17 Mai 2015

    Depuis la dorsale Atlantique : Un SOS de l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle !

    Non ! Ne rentrez pas ! Nous allons vous aider !


    Alors que le budget du Grand Voyage vers les Etats-Unis n'est pas encore bouclé : Manque 1185 euros (sur 8000 €) et 8 jours pour apporter son soutien à l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle....

    François Fulpin, routeur (accessoirement prof de Maths), explique par des calculs très savants que le KVIII se trouve très exactement à mi-parcours. En effet, comme nous le remarquons sur la carte ci-dessus, le voilier est positionné très précisément sur la dorsale medio Atlantique. Les explications de François : Ils ont franchi la barre des 2000 miles.

    Le KVIII se trouve à mi-parcours... Mais pas dans la bonne direction ! Rebrousserait-il chemin ?

    Avec un Dollar fort, la vie est chère aux USA. Sans argent, Thierry le Pilote risque de devoir mendier avec le reste de l'équipage. Des lycéens rochelais à faire la manche dans les ports de Yorktown, Baltimore, New-York, Boston... Pendant que l'équipage de l'Hermione sera accueilli en grande pompe !

    Quelle misère depuis que cet euro ne vaut plus rien !

    N'y aurait-il pas des âmes charitables sur cette planète pour aider le KVIII à boucler son grand voyage sur les traces de l'Hermione ? Et surtout pour encourager les lycéens à remplir leur mission scientifique (en collaboration avec l'Ifremer) dans la collecte du plancton de l'Atlantique Nord... Ce plancton si précieux pour les conchyliculteurs et à la base de la chaine alimentaire marine, ressource des pêcheurs...

    Soutenez l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle en participant au financement du Grand Voyage LEMA et Hermione avec : Ulule



    Non ! Ne rentrez pas !  Au coeur de l'Atlantique, le désert océanique est riche en plancton !!!


    Cliquer Ici pour lire le marin du 8 mai 2015 consacré au plancton


    Le KVIII ne rentre pas... Le voilier doit contourner une dépression avant de rejoindre les States


    Pour connaitre l'humeur de l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle à bord du KVIII : LEMA et l'Hermione

    On en oublierait la vedette !!!

    Dorénavant, sur les traces du voilier KVIII, la frégate L'Hermione carbure à plein gaz pour atteindre les Etats-Unis dans les temps ! En effet, comme le relate Le Télégramme, L'Hermione a mangé son pain blanc et doit affronter des vents contraires... Bien qu'équipée de moyens modernes, notamment de moteurs, la frégate de la liberté n'est pas sereine par gros temps ! France 3 enfonce le clou : Dernières nouvelles de l'Hermione : la situation se complique.


    Pour tout savoir sur l'Hermione

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 22 mai 2015

    Le KVIII à moins de 1000 milles du but, creuse l'écart...



     Copie d'écran du blog Herminone Lema

    Cette nuit, nous avons passé la barre symbolique des 1000 milles restant à parcourir. La dernière ligne droite vers Yorktown ? C’est ce que semble annoncer les fichiers météo pour les 2 prochains jours. Après, c’est plus incertain. Il faudra encore slalomer entre les zones de haute pression sans vent pour atteindre notre objectif. Nous commençons à connaître l’exercice!

    Depuis dimanche, afin de trouver du vent et ne pas se faire enfermer dans une vaste zone de hautes pressions, nous sommes allés chercher, plus au nord de notre route, un centre dépressionnaire. Cela nous aura permis de ne pas être ralenti et de ne pas faire de moteur. Cependant, depuis dimanche, l’idée de prendre un rond-point dépressionnaire à l’envers (vent de face) aurait pu donner un tournant moins optimiste au moral du bord. Cette épreuve nous a fatigué mais l’enthousiasme du bord reste de mise.

    Situation le 23 mai 2015 à 13h sur Earth

    Notre navigation est une réussite et nos marins et virtuoses de la cuisine ont continué à exercer leurs talents dans de la mer hachée jusqu’a 35N de vent. Hier, dans des conditions plus clémentes, nous avons fêté les 17 ans d’Axel. Ses compagnons de bordée lui ont fait des … crêpes! Rien ne les arrêtent. L’après-midi, un banc de dauphins est venu nous rendre visite.

    Nous continuons notre route maintenant loin devant L’HERMIONE. Plus de 200 milles séparent les deux bateaux. Un écart qui pourrait encore s’accentuer les prochains jours puisque la frégate est encore prisonnière d’une vaste zone sans vent. Nous devons cependant continuer afin de respecter nos contraintes d’autonomie en gazole, eau, vivres qui ne sont pas les mêmes que L’hermione. Nous faisons en sorte que notre navigation soit la plus proche possible des 21 jours.

    Extrait du Blog Hermione LEMA : Carnet de bord du 22 mai 2015


    Plancton : les découvertes historiques de Tara Oceans



    La revue Science a publié le 22 mai un hors-série sur les premiers résultats scientifiques de l’expédition Tara Oceans, A world of plankton. Les chercheurs livrent leurs découvertes sur la biodiversité du plancton, ses interactions, mais aussi sa sensibilité à l’environnement. C’est l’aboutissement de plus de trois ans de collecte de 35 000 échantillons, puis d’années d’analyse par des chercheurs de toutes disciplines et de tous horizons.

    La biodiversité du plancton est décrite à travers ses trois composantes : les virus, les microbes et les eucaryotes. Les virus sont les plus petits et les plus abondants : il y en a près de 1 à 100 milliards dans un litre d’eau de mer. Avec environ un million de virus différents découverts,  « on a capté presque toute leur diversité », révèle Patrick Wincker, du Genoscope (CEA). Et « 99 % sont totalement nouveaux ! ».

    Les chercheurs ont pu montrer leur modèle de dispersion : « Les virus sont produits dans des « banques de graines » locales puis sont dispersés par les courants océaniques », explique Matthew Sullivan, de l’université d’Arizona. Ainsi, chaque endroit contient presque toute la diversité des virus, mais avec des abondances très variables de chacun, selon les conditions...

    Les microbes et les eucaryotes...

    (...)

    « Il y a énormément d’interactions entre espèces et au sein des espèces. » Ce parasitisme effréné va des virus aux petites larves d’animaux : la plupart de leurs liens sont de type parasitique. Outre leur ampleur, les scientifiques ont découvert que « ces interactions ont un rôle majeur dans la composition des communautés planctoniques », indique Samuel Chaffron, de l’institut de recherche belge VIB. Les chercheurs sont parvenus à modéliser ces interactions : les modèles ont prédit comment des planctons très divers interagissaient, prédictions confirmées par les observations au microscope.

    Enfin, ils ont montré l’importance des courants océaniques sur ces écosystèmes. Notamment comment au sud de l’Afrique un tourbillon froid sépare nettement les populations planctoniques de l’océan Indien et de l’Atlantique, qui n’ont qu’environ 30 % de matériel génétique commun. « C’est un cycle de lavage à froid », observe le chercher italien Daniele Ludicone.

    La température de l'eau, un élément majeur

    Car, c’est un autre résultat important de Tara Oceans : quelques degrés sont déterminants pour la répartition du plancton. « Des groupes d’organismes différents se forment en fonction de la température de l’eau », observe Peer Bork de l’EMBL. C’est le facteur principal, loin devant l’oxygène ou les nutriments, expliquant la composition des communautés. « En voyant quel plancton est là, on peut en déduire la température ! » Cette forte sensibilité à la température implique que les changements climatiques ont un fort impact sur le plancton en présence.

    Ces résultats portent sur une fraction des échantillons. Leur exploration va se poursuivre à travers toute la communauté scientifique, qui dispose désormais d’une base de données extraordinaire pour comprendre les interactions entre océan, climat et biodiversité.

    D'après le marin du 22 mai 2015 : Plancton : les découvertes historiques de Tara Oceans

    Le 23 mai 2015


    In situ, les lycéens continuent de pêcher le plancton sur le chemin des States... Et depuis Toulouse, la France surveille l'Océan qui entoure le KVIII... 

    Bredouilles, les pêcheurs (de plancton) continuent de puiser sur le stock de conserves de maquereau...  Selon Alain Bombard, l'équipage du KVIII n'a rien à craindre pour la suite du voyage, les réserves de plancton sont assez importantes pour survivre plusieurs jours !!!

    http://hermione.lycee-maritime-larochelle.com/blog/k8-sur-de-la-pentecote/


    Toulouse : Centre de surveillance européen des Océans


    L’entreprise Mercator océan, basée près de Toulouse, vient de mettre en ligne le portail web du Copernicus Marine Service. La société lance ainsi officiellement le service de surveillance européen des océans dont Bruxelles lui a confié la mise en œuvre et l’exploitation en novembre.

    Le 11 novembre 2014, la Commission européenne a signé avec Mercator Océan un accord qui lui confie la mise en place du futur Copernicus Marine Service à compter d’Avril 2015. Ce service a pour mission de fournir un accès libre et gratuit à une information scientifiquement qualifiée et régulière sur l’état physique et biogéochimique de tous les océans du globe, en surface comme en profondeur : température, courants, salinité, hauteur de mer, glace de mer, couleur de l’eau, chlorophylle….

    Le catalogue de produits océaniques du service englobe des produits dérivés d’observation spatiale et in situ, des prévisions et analyses en temps réel, et des séries temporelles sur plusieurs dizaines d’années dans le passé (réanalyses).

     Température de l'Océan Atlantique Nord (Copernicus Marine Service)

    Ce service est destiné à de nombreux usages, qu’ils soient de nature commerciale, scientifique, pour des missions de service public ou tout simplement pour les citoyens curieux de l’état de leurs océans. On citera par exemple : les politiques et règlements de l’Union européenne comme la directive cadre « stratégie pour le milieu marin », la lutte contre la pollution marine, la protection de la biodiversité, la sécurité et le routage maritimes, l’exploitation durable de l’environnement côtier et des ressources marines, les énergies marines, la surveillance du climat, la prévision des cyclones…

    Le Contrat de délégation de la Commission Européenne porte sur un montant de 144 Millions d’Euros entre 2014 et 2021.

    Les océans, acteurs majeurs du système climatique


    La journée mondiale de l’océan est célébrée chaque année afin de rappeler l’importance de l’océan dans notre vie quotidienne. Véritable poumon de notre planète, il fournit la plus grande partie de l’oxygène que nous respirons.

    Source : Réunion 1ère Publié le 08/06/2015

    Cette Journée Mondiale des Océans donne l’occasion d’informer le public sur l'impact des actions humaines sur l'océan, et de mobiliser et unir les populations du monde sur un projet de gestion durable de l’océan de notre planète.

    Cette année, la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO organise une journée complète dédiée au rôle de l'océan dans le système climatique, en amont des négociations sur le changement climatique qui auront lieu au cours de la 21e Conférence des Parties à la Convention-cadre sur les changements climatiques (COP21), fin 2015.

    Les objectifs de cette journée sont les suivants :
    • mobiliser la communauté scientifique internationale pour travailler ensemble sur le rôle de l'océan dans le système climatique, afin de mieux informer les représentants institutionnels des Nations Unies, les États membres et les décideurs pendant les préparatifs de la COP21,
    • créer un élan politique autour des liens qui unissent l’océan au climat, afin de favoriser l’engagement des Etats membres et des institutions des Nations Unies et une meilleure prise en compte de l'océan dans les négociations sur le changement climatique et le processus parallèle à la CCNUCC,
    • fournir un forum où la société civile internationale, les jeunes et les scientifiques peuvent dialoguer sur le rôle de l'océan dans le système climatique, en amont de la conférence scientifique de l’UNESCO intitulée « Notre avenir commun sous le changement climatique» qui se tiendra du 7 au 10 juillet 2015,
    • sensibiliser le public, avec des expositions sur les liens entre l'océan et le climat, et
    • promouvoir le développement de solutions durables et respectueuses de l'océan, par une meilleure collaboration entre la science, la politique et la société, afin d’atténuer le changement climatique.


    Les Outre-Mer représentent plus de 96 % de la superficie des eaux françaises

    Grâce à ses Outre-mer, la France est en superficie la deuxième puissance mondiale pour les mers et les océans. Pourtant, aujourd’hui, seuls 3,8 % de ces eaux situées en Outre-Mer sont protégés.

    D'ici la fin du siècle, le niveau des océans pourrait augmenter de 97 centimètres et submerger des territoires ultra-marins comme la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie. Pour les 200 milllions d'habitants de la planète qui vivent à moins d' un mètre au dessus du niveau de la mer, les conséquences seront évidemment catastrophiques...

    Explications avec ce reportage de Ronan Ponnet



    Parmi les solutions face à la montée des océans, l'une d'entre-elles consiste à repenser l'habitat en bord de mer...ou à créer des îles artificielles. Voyez ce reportage de Véronique Urtizberea...



    Terres et mers d’innovation : s’inspirer des Outre-Mer

    Table ronde organisée ce lundi 8 juin, à Paris, dans le cadre de la Journée mondiale des océans. 

    Conjointement organisée par France Télévision et Les ateliers de la Terre, cette journée de débat sera clôturée par Madame Georges Pau-Langevin, Ministre des Outre-Mer.

    En cette année de la COP21 à Paris, il est important que le service public montre son engagement sur les sujets climatiques devenus des enjeux essentiels. Au-delà de relayer objectivement ces informations, il s’agit de participer pleinement à une réflexion nécessairement globale et de mettre en avant les représentations transversales des parties prenantes. Dans ce cadre et à l’occasion de la Journée des Océans, il apparaît cohérent et pertinent que France Télévisions participe à l’émergence de ces innovations et de ces relais de croissance et participe à la valorisation de l’identité française qui historiquement a su mêler diversité et richesse.

    La COP 21 appelée à se pencher sur la protection des océans

    Le rôle des océans dans la lutte contre le réchauffement climatique doit être davantage pris en compte dans les négociations de Paris Climat 2015, réclame la plateforme Océan et Climat.

    Source : Euractiv Par Cécile Barbière le 09/06/2015

    Les océans sont les poumons méconnus de la planète, ont prévenu les signataires de l’Appel de l’Océan pour le climat, qui rassemble les propositions de l’économie bleue en amont de la conférence de Paris Climat 2015.

    À l’occasion de la journée mondiale de l’océan, de nombreux représentants de la société civile, d’ONG mais aussi du monde de l’entreprise ont signé cette déclaration qui regroupe 18 propositions visant à remettre l’océan au cœur des négociations de la COP21.

    >>Lire : L’Europe apporte sa pièce au puzzle de la coopération internationale pour le climat

    Car si les 5 océans de la planète représentent 71 % de la surface terrestre et jouent un rôle de régulateurs prépondérant de la température terrestre, ils ont souvent été laissés à l’écart des négociations internationales sur le climat.

    >>Lire : L’océan absorbe moins de CO2, ce qui risque d’accélérer le réchauffement climatique

    « La COP 21 est condamnée à être un échec si nous ne mettons pas l’Océan au cœur des débats », a prévenu Francis Vallat, président de du réseau des Clusters Maritimes Européens, à l’occasion d’une conférence organisée par Green Cross le 8 juin.

    Les différents signataires de l’appel, parmi lesquels les Armateurs de France, l’Institut de l’Économie circulaire ou encore le Comité 21, WWF, etc. espèrent convaincre les négociateurs de la COP 21 de l’importance de l’enjeu.

    Propositions

    Les propositions listent un certain nombre de priorités, notamment celle du renforcement de la capacité de l’océan à atténuer les changements climatiques, en mettant en place davantage d’écosystèmes marins protégés et fonctionnels en mesure de stocker le CO2.

    Aujourd’hui, seuls 3 % des océans sont des zones protégées, un chiffre très insuffisant pour assurer la pérennité de la capacité de stockage de Co2, selon la plateforme Océan et climat.

    « L’océan est doublement impacté par le réchauffement climatique » explique Laurence Eymard, directrice de recherche au CNRS. « La fonte des glaciers qui fait augmenter le niveau de la mer, mais aussi l’expansion thermique de l’océan » détaille-t-elle.

    >>Lire : Le réchauffement des océans responsable de la propagation de bactéries

    Et les conséquences sont nombreuses : impact sur le littoral, baisse de la concentration en oxygène dans les océans, acidification des océans, etc. Autant de changement qui déséquilibre l’écosystème marin, perturbe les migrations des espèces marines, voire accélère la disparition de certaines.

    « Entre 1970 et 2010, nous avons observé un recul de 39 % des espèces marines et la disparition de 50 % des coraux de la planète » explique Philippe Germa, directeur général de WWF France.

    Poumon de la planète

    L’appel souligne également l’importance de la préservation des océans, qui sont les principaux capteurs de CO2 de la planète.

    « L'océan capte 90 % de la chaleur due à l'effet de serre et un quart des émissions de CO2 » a souligné la chercheuse Françoise Gail, conseillère scientifique de la Plateforme Océan et climat. « Jusqu'à quand cette capacité de régulateur du climat pourra-t-elle être maintenue ? » a-t-elle demandé.

    Une dégradation de la capacité d'absorption des océans ferait grimper rapidement les niveaux de CO2 , réduisant à néant les efforts des pays pour limiter leurs propres émissions.

    Prochaines étapes :
    30 novembre au 11 décembre: COP 21 à Paris

    Liens externes :


    Mardi 26 Mai 2015

    Escale de l'Hermione aux Bermudes

    https://www.facebook.com/185262083157/photos/a.197714798157.131313.185262083157/10153350477078158/?type=1&theater


    Le 27 Mai 2015




    Et le plancton pompait... pompait... pompait... pompait comme des Shadoks !

    La pompe à carbone biologique selon la plateforme Océan et Climat

    Source : Mercator Ocean


    Et il pompait toujours.... Mais pas suffisamment !!!

    L'acidification des océans révélée depuis l'espace


    L'acidité des océans observée grâce au satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) de l’Agence Spatiale Européenne (© Ifremer / ESA / CNES )

    Publiée en février 2015 dans la revue internationale « Journal of Environmental Science and Technology », une étude menée par une équipe internationale démontre l'intérêt d'utiliser les satellites pour surveiller l'acidification des océans.

    Source : Ifremer le 16 février 2015

    Gravitant autour de la terre à plus de 700 km de distance, les satellites équipés de différents instruments embarqués permettent d'accéder à des informations géophysiques essentielles telles que la salinité et la température. Combinées, ces mesures peuvent être utilisées pour évaluer l'acidification des océans sur des zones beaucoup plus vastes et bien plus rapidement qu'avec les méthodes utilisées précédemment par la communauté scientifique. Cela devrait largement améliorer la façon dont les biologistes marins et les spécialistes du climat étudient l'océan.

    Chaque année, plus d'un quart des émissions mondiales de CO2 issues de la combustion de matières fossiles et de la production de ciment se retrouvent dans les océans. Ce processus rend l'eau de mer plus acide et menace une partie de la biodiversité marine. Au cours du prochain siècle, l'augmentation des émissions de CO2 et l'acidité croissante de l'eau de mer risquent de fragiliser davantage les écosystèmes marins, d'où la nécessité de pouvoir suivre attentivement l'évolution de l'acidité des océans.


    L'acidification des océans



    Le CO2 ou gaz carbonique, n'est pas seulement responsable du réchauffement climatique. En fait tout le CO2 que nous émettons en brûlant du pétrole, du charbon ou du gaz, ne reste pas dans l'atmosphère. Une partie non négligeable (25 %) est absorbée par les océans.


    Le réchauffement climatique et l’acidification des océans seraient les deux principaux problèmes écologiques induits par l’accroissement des émissions de CO2. Le pH de la surface des océans aurait substantiellement diminué avec l’augmentation des activités humaines polluantes, entraînant ainsi un bouleversement des écosystèmes. Parallèlement, le réchauffement de la planète risque de contribuer à l’élévation du niveau de la mer et menace l’équilibre général du climat. Les eaux mondiales pâtissent ainsi d’une activité humaine toujours plus dense. Comment faire pour stabiliser nos émissions de CO2 et éviter des dérèglements irréversibles ?
     
    Une équipe de scientifiques internationaux impliquant des chercheurs de l'Université d'Exeter (Royaume Uni), de Plymouth Marine Laboratory (Royaume Uni), de l'Agence Spatiale Européenne [2] et de l'Ifremer, propose des méthodes nouvelles pour estimer et surveiller l'acidité des océans depuis l'espace. Leurs résultats sont publiés demain, 17 février, dans la revue internationale «Journal of Environmental Science and Technology».

    "Les satellites vont jouer un rôle de plus en plus important dans la surveillance de l'acidification des océans, en particulier dans les eaux éloignées et souvent dangereuses comme l'Arctique." explique Jamie Shutler de l'Université d'Exeter qui a dirigé l'étude.

    "Il est à la fois difficile et coûteux de réaliser des mesures sur le terrain tout au long de l'année dans des endroits inaccessibles. Nous développons ces techniques innovantes pour surveiller de vastes zones des océans. Cela nous permet d'identifier rapidement et facilement les zones les plus concernées par l'acidification croissante " précise t-il.

    "Jusqu'à présent, les mesures de température, mais surtout de salinité, données essentielles pour déterminer l'acidité, étaient réalisées grâce à des instruments in situ et pendant des campanes en mer" souligne Nicolas Reul, chercheur au Laboratoire d'Océanographie Spatiale du Centre Ifremer Bretagne et l'un des auteurs de l'étude. L'approche traditionnelle limite donc l'échantillonnage à de petites zones de l'océan. "La surveillance par satellite est par conséquent cruciale pour obtenir une vision globale des océans", souligne Nicolas Reul. 

    La méthodologie proposée par cette équipe internationale utilise l'ensemble des technologies instrumentales embarquées sur différents satellites pour mesurer des données géophysiques essentielles, comme la température de l'océan à l'aide de caméras thermiques notamment ainsi que la salinité grâce aux capteurs à micro-ondes de grande longueur d'onde.

    Un certain nombre de satellites existants peuvent être utilisés pour ce faire, notamment la mission SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) de l'Agence Spatiale Européenne lancée en 2009 et la mission Aquarious de la NASA lancée en 2011, qui permettent de mieux évaluer la salinité de surface et les variations de l'acidité.

    Ces technologies invitent au développement d'autres capteurs satellite, afin d'atteindre une meilleure résolution des images, notamment au regard de l'enjeu que constitue la surveillance de l'acidification des océans sur l'ensemble de la planète.

    [2] Cette recherche a été financée par l'Agence Spatiale Européenne


    Le 29 Mai 2015

    A l'approche du talus continental...



    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le K8 en Amérique
    -------------------------------

    Le 31 Mai 2015

    Arrivée du K8 à Yorktown : à l'entrée de Chesapeake bay


    L'Hermione touche les côtes US...




    Yorktown, à l'entrée de Chesapeake bay, baie où jadis les huîtres étaient récoltées par million de boisseaux



    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 2 juin 2015

    Arrivée de l'Hermione sur les côtes américaines...



    Crédit : US Navy

    Rencontre avec l'USS Mitscher et hommage aux marins disparus en 1781...

    Le 2 juin en fin de journée, le destroyer USS Mitscher accueille l'Hermione, la réplique de la Frégate du Marquis de La Fayette sur les côtes de Norfolk (USA) en Virginie. Un hommage aux marins disparus lors de la bataille décisive de Yorktown en 1781 est rendu en mer à cette occasion. La bataille de la baie de Chesapeake en 1781 au large de Yorktown fut cruciale dans la lutte pour l'indépendance des Etats-Unis, car elle entraîna la défaite de la Royal Navy et la chute de Yorktown.

    L'Hermione est actuellement à quai à Norfolk pour procéder aux formalités administratives avant de rejoindre Yorktown le 5 mai matin (locale) à 8h00 (14:00 HF) pour sa toute première escale publique du 5 au 8 juin 2015. Pour ensuite longer la côté américaine, en s'arrêtant dans tous les ports importants dans la guerre d'indépendance...

    Pour plus d’informations : L’Hermione la frégate de la liberté

    La ville de Yorktown attend l'arrivée de la frégate. La municipalité a ouvert un site spécialement dédié à la venue de la frégate...


    Les escales de l'Hermione sur la côte nord américaine...




    L'Hermione arrive en Amérique, comme en 1781

    Le K8 en éclaireur...

    La Dame de la capitainerie de Yorktown apprécie la bouteille de Titi, le capitaine du K8 !!!



    La copie exacte du voilier du marquis de La Fayette doit arriver ce 5 juin à Yorktown, là où les forces françaises étaient venues soutenir les indépendantistes américains il y a deux siècles.

    Source : France 3 publié le 05/06/2015 | 18:15

    Après plus d'un mois et demi à traverser l'Atlantique, l'équipage de l'Hermione doit enfin arriver sur les côtes américaines ce 5 juin, à Yorktown en Virginie. Une destination évidente pour ce gigantesque voilier, copie exacte du bateau du marquis de La Fayette qui avait fait le même voyage en 1781. À l'époque, des soldats français étaient venus aider les indépendantistes américains dans leur guerre contre les Britanniques. Un véritable symbole d'amitié entre les deux pays.

    Le souvenir de La Fayette

    Le bateau du lycée maritime de La Rochelle est déjà là, amarré sous le pont de Yorktown, pour accueillir l'Hermione. Mais la météo est plus capricieuse, avec un avis de tempête et même de gros vent. Heureusement, ils peuvent s'abriter à la capitainerie du port local. Car les habitants attendent aussi impatiemment l'arrivée d'un navire qui rappelle la mémoire de La Fayette, véritable héros en Virginie.

    5 jours après l'accostage du K8 sur les pontons de Yorktown
      
    Arrivée de L'Hermione à Yorktown




    Pour plus de détails : Hermione La Fayette

    L'Hermione a fait escale à Yorktown du 5 au 7 juin, où elle a rencontré un vif succès. Le public était venu en nombre accueillir la frégate aux États-Unis. Compte-rendu de cette escale symbolique. 

    Les habitants de la petite ville de Yorktown étaient nombreux à s'être réunis dans le port de Yorktown pour saluer l'arrivée de L'Hermione. Enthousiastes, certains avaient même pour l'occasion revêtu des costumes d'époque. L'équipage a assuré le spectacle et donné de la voix en interprétant quelques célèbres chants de marins, répétés pendant la transatlantique.




    Parmi le public se trouvaient des journalistes, des membres de la flottille MédHermione venus spécialement de Méditerranée pour accueillir l'Hermione à Yorktown, des lycéens du lycée maritime de La Rochelle, ainsi que de nombreux officiels qui avaient fait le déplacement dont plusieurs administrateurs de l'association Hermione-La Fayette. Étaient également présents le gouverneur de Virginie Terry McAuliffe, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie Ségolène Royal, Miles Young, Président de Friends of Hermione, Thomas G Shepperd, Président du York County,  Gérard Araud, l'ambassadeur de France aux États-Unis, Sylvie Marcilly, vice-présidente du Conseil Départemental de Charente-Maritime, Yves Debien, vice-président de la région Poitou-Charentes et Frédéric Lefebvre, député de la 1ère circonscription des Français établis hors de France pour l'Amérique du Nord.

    Au cours de la cérémonie, les officiels se sont échangés des cadeaux. Ségolène Royal a symboliquement offert la Déclaration d'Indépendance.

    La ministre s'est ensuite rendue au Yorktown Victory Memorial, accompagnée de Gérard Araud, elle a déposé une gerbe de fleurs en souvenir des disparus et de la victoire de la bataille de la Chesapeake.

    Le lundi 8 juin, l'Hermione quitte Yorktown pour remonter  la baie de Chesapeake direction Mount Vernon sur le fleuve Potomac...

    Mount Vernon était la résidence de George Washington, premier président des États-Unis, dans l'État de Virginie. A quelques minutes au sud de Washington, la capitale fédérale étatsunienne, ce domaine est situé sur les bords du fleuve Potomac qui se jette dans la baie de Chesapeake...

    Source et pour plus d'informations sur le blog de l'Hermione : Escale de Yorktown


    Infographie interactive : « L'Hermione » et La Fayette en Amérique

    http://www.lemonde.fr/international/visuel/2015/06/05/infographie-interactive-l-hermione-et-la-fayette-en-amerique_4648080_3210.html


    Un périple de 11 étapes avant une escale au Canada

    Après trois jours à Yorktown, le trois-mâts doit effectuer pendant plus d'un mois un périple de 11 étapes dans les hauts lieux de la Révolution américaine, comme Philadelphie ou Boston, le long des côtes du pays, avant une dernière escale au Canada. L'apothéose aura lieu en baie de New York, où "L'Hermione" sera escortée de centaines de bateaux pour la grande parade du 4 juillet, jour de l'Indépendance américaine, sous l'oeil de la statue de la Liberté.

    Source et plus d'informations sur Culture Box (5 juin 2015) : Partie de France, "l'Hermione" est arrivée à Yorktown aux États-Unis

    Yorktown, à l'embouchure de la baie de Chesapeake, a été le théâtre de la déroute anglaise en 1781 face aux insurgés américains commandés par George Washington, aidés par un corps expéditionnaire français comprenant Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), le comte de Rochambeau et l'escadre de l'amiral de Grasse.

    "On doit se souvenir d'où vient la liberté", a indiqué à l'AFP Miles Young, président de l'association les Amis de l'Hermione-Lafayette en Amérique, co-organisatrice du voyage, "l'intervention française a été décisive. À Yorktown, il y avait plus de combattants français que d'Américains", rappelle-t-il. "Ça fait 18 ans que j'attends ce moment. C'est un grand moment d'émotion", a confié de son côté, toujours à l'AFP, Brigitte van den Hove-Smith, présidente de l'association Friends of the Hermione (Les Amis de l'Hermione) pour la Floride.

    Trois jours de festivités

    Une cérémonie officielle, avec hymnes et drapeaux nationaux pour célébrer cette histoire commune, devait avoir lieu peu après l'arrivée du bateau dans la ville, en présence du gouverneur de Virginie Terry McAuliffe et de la ministre française de l'Ecologie Ségolène Royal. Un dépôt de gerbe devait honorer le souvenir de la bataille de Yorktown d'octobre 1781 et une sonnerie aux morts la mémoire des soldats français qui y sont tombés.

    Yves Debien, vice-président de la région Poitou-Charentes, partenaire de ce "projet extraordinaire", s'est réjoui de ce "moment poignant" de voir arriver "L'Hermione" en terre américaine après l'avoir vu quitter le chantier naval de Rochefort où elle a été construite.

    Trois jours de festivités sont programmés dans la petite ville aux maisons anciennes de briques ou de bois blanc, aux magasins arborant pour certains les drapeaux des deux pays. "L'Hermione" a ouvert ses portes au public qui se retrouve également convié à des conférences, marchés de plein air ou exposition thématique.

    Un dîner de gala aura lieu mardi en l'honneur du bateau à Mount Vernon, la demeure et lieu de sépulture du premier président américain George Washington, près de la capitale qui porte son nom. Du cognac Hennessy transporté par le bateau -il y en avait à bord de celui de La Fayette- sera vendu aux enchères à des fins caritatives.

    Découverte des villes escales aux USA : Hermione 2015


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Croisière sur le Potomac - Chesapeake Bay

    ------------------------------------



    Le 9 juin 2015

    L’Hermione à Mount-Vernon, sur les traces de George Washington


    Après une semaine d’escale à Yorktown, première ville américaine à accueillir L’Hermione, l'équipage du Lycée maritime de La Rochelle à bord du K VIII poursuit son voyage dans la baie de Chesapeake et le Potomac toujours sur les traces de la réplique de la frégate de La Fayette. Pour jeter l’ancre sur le fleuve Potomac, à Mount Vernon, dans l’état de Virginie, au pied du domaine de George Washington, premier président des Etats-Unis, puis à Alexandria (10-12 juin), port avancé de la capitale Washington DC, distante de 4 km...

    Les faces cachées de L’Hermione et de George Washington « Père de la nation »

    En 1780, L’Hermione, la frégate de la liberté, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance contre la couronne anglaise... Cependant cette lutte de certains riches planteurs pour leur liberté ne doit pas masquer une réalité... L’oppression des autochtones, l’accaparement des territoires indiens depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.


    George Washington, père de la nation

    George Washington (22 février 17321 - 14 décembre 1799) est le chef d’état-major de l’Armée continentale pendant la guerre d’indépendance (1775-1783) avant d'être le premier président des États-Unis (1789-1797). Né à Pope's Creek dans la colonie britannique de Virginie, il est l'un des planteurs les plus riches de la région avec son domaine de Mount Vernon. Grâce à sa participation à la guerre de Sept Ans (1756-1763), il devient rapidement célèbre des deux côtés de l'Atlantique et s'intéresse aux questions politiques. Son engagement dans la Révolution américaine ainsi que sa réputation le portent au poste de commandant des troupes américaines, qu'il organise et mène à la victoire finale, avec l'aide des Français, sur la métropole britannique. Après le conflit, il participe à la rédaction de la Constitution américaine et fait l’unanimité lors de la première élection présidentielle. Pendant ses deux mandats, George Washington montre ses qualités d'administrateur habile, malgré les difficultés internes et la guerre en Europe. Il a laissé son empreinte sur les institutions du pays et sur l’histoire nationale.

    Considéré comme l'un des Pères fondateurs des États-Unis par les Américains, George Washington a fait l'objet de nombreux hommages depuis la fin du XVIIIe siècle : son nom a été donné à la capitale des États-Unis, à un État du nord-ouest de l'Union, ainsi qu'à de nombreux sites et monuments. Son effigie figure depuis 1932 sur la pièce de 25 cents (quarter) ainsi que sur le billet d'un dollar. Source : Wikipedia

    La face cachée de George Washington


    La déclaration d’indépendances des États-Unis est explicite : « Nous tenons pour évidentes, pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. »

    Et pourtant, le père de la nation, George Washington lui-même, envoya 6200 hommes en 1779, soit un quart de son armée, dans le territoire de la Confédération iroquoise des Six Nations. Ils avaient pour ordre d’anéantir la Confédération toute entière, les nations neutres aussi bien que celles qui s’étaient alliées aux Anglais. Selon les estimations, une cinquantaine de villages furent rasés ainsi que les champs, mesure qui, à quelques semaines de l’hiver, eut pour effet de réduire les Iroquois à la famine. Un exemple parmi tant d’autres des rigueurs de l’époque. Mais hélas, l’héritage de Washington s’est perpétué et le pays auquel il a donné naissance n’a jamais cessé de menacer, d’intimider et de malmener les nations indigènes à l’intérieur de ses frontières.

    Thomas Jefferson aussi, père de la démocratie américaine, obligea les autochtones d’Amérique à abandonner leur culture et leur identité pour devenir fermiers dans une utopie purement américaine. Pour s’emparer des terres des indiens sans recourir à l’action militaire directe, il fera établir des « maisons de commerce » sur le territoire d’une tribu donnée afin d’encourager ses citoyens à contracter des dettes qu’ils ne pouvaient évidemment pas rembourser sans vendre des parties importantes de leur territoire. Autre méthode : désigner des « chefs politiques » dans le but de contourner les gouvernements traditionnels.

    D’après Jean-Michel Selva sur son blog Sud-Ouest : Louisiane, Mississipi et les Etats du Sud des USA

    A Mount Vernon, L’Hermione honore le « Père de la nation »



    Le mardi 9 juin, le commandant Yann Cariou et ses hommes et femmes d’équipage, mouille sur le fleuve Potomac, devant Mount Vernon, le domaine où Georges Washington avait élu résidence et où il repose depuis 1799, année de sa mort.

    Le soir, à l’occasion d’un dîner de gala à Mount-Vernon, Moët Hennessy organise la vente aux enchères de la première des deux barriques de cognac « Coupe Hennessy 250 » embarquées en mars dernier dans les cales de L’Hermione afin de célébrer les 250 ans de la célèbre maison fondée en 1765 par Richard Hennessy. Les bénéfices de cette vente seront versés au profit de « Mount Vernon Ladies’ association », qui œuvre au rayonnement de la demeure de George Washington. La deuxième vente aura lieu le 7 juillet prochain à New-York pendant l’événement anniversaire des 250 ans de Jas Hennessy & Co.



    C’est par un feu d’artifice tiré en l’honneur de L’Hermione, que s’achève cette escale à Mount Vernon. La frégate reprend la mer dans la nuit pour mettre le cap sur Alexandria, à quelques encablures de Washington, où elle est attendue le 10 juin au matin.

    La face cachée de « L’Hermione »

    D’après Jean Pujo dans Le Marin

    La réplique de la frégate qui permit, en 1780, à La Fayette de rejoindre les insurgés américains a quitté les Canaries le mercredi 6 mai pour rejoindre à son tour l’Amérique, où elle est arrivée en ce début juin. Une nouvelle Hermione, dont la construction a demandé près de vingt ans, réplique en tout point de la première mais qui, sécurité oblige, a dû sacrifier à la modernité.

    Comme le dieu romain Janus, L’Hermione a deux visages : celui de la magnifique réplique de sa devancière du XVIIIe siècle et celui, plus secret, d’un navire répondant aux conditions que l’on exige en 2015, pour autoriser un bateau à prendre la haute mer. Si le fait d’être armée en plaisance allège un peu ces contraintes, ces dernières n’en restent pas moins nombreuses et il a fallu en assurer l’intégration dans la frégate. Voici quelques-uns des aménagements dévoilés par Sébastien Vivies (1), du bureau d’études Yacht concept, qui a conduit le chantier. Latouche-Tréville serait certainement très surpris s’il revenait aujourd’hui à bord.

    Sur le pont de L’Hermione, bien en évidence, le Zodiac de secours.

    Commençons par la dunette, située à l’arrière sur le pont des gaillards. Il faut avoir un œil un peu averti pour y remarquer la présence anachronique de la poupée d’un treuil. Des bittes d’amarrage et deux chaumards modernes s’y sont aussi glissés. Non loin de là, les conteneurs blancs des radeaux de survie qui « peuplent » les cages à poules (où l’on élevait autrefois un lot de ces volatiles) sont moins discrets. Et en arrivant à l’aplomb de la Grand-rue, on ne peut échapper à la présence d’un petit mât de charge avec winch. Il sert un Zodiac de secours Mob orange, stocké sur le pont de batterie, au-dessus du grand et du petit canot dont c’est traditionnellement la place.

    Dans les cages, les radeaux de survie ont remplacé les poules...

    Suite dans Le Marin 

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 12 Juin 2015

    Chesapeake Bay au coeur d'une tragédie environnementale


    ou comment plus de 130 années d'agriculture intensive, d'industrialisation massive et d'urbanisation soutenue ont fait de la baie de Chesapeake, un laboratoire grandeur nature d'analyse des impacts anthropiques dans cette région littorale nord américaine... Dans les années 1970, cette baie détient le triste privilège d'être le premier endroit de la planète déclaré "marine dead zone" (zone marine morte), à savoir que le manque d'oxygène des eaux (hypoxie) est tel qu'aucune vie ne peut s'y développer... Liées à une forte eutrophisation (conséquence de l'accumulation de nutriments notamment de nitrates dans les eaux), les zones mortes sont à l'origine du déclin des activités de pêche, et tout particulièrement de la production des huîtres, principale richesse de la région...

    Effondrement de la production d'huîtres de Chesapeake Bay



    Au début des années 1990, Philippe Goulletquer (Ifremer) analyse les causes du déclin de la production d'huîtres (Crassostrea virginica) de la Baie de Chesapeake...

    L'analyse des données historiques des productions annuelles d'huîtres Crassostrea virginica a été réalisée pour la partie marylandaise de la Baie de Chesapeake. Les différentes tendances sont analysées parallèlement aux principaux évènements et aux stratégies d'aménagements qui ont été appliquées dans la baie. Trois périodes principales sont identifiées: (1) la période de forte production (1840 à 1890) avec des débarquements qui ont dépassé 600 000 tonnes. Elle est caractérisée par une forte surpêche entraînant la destruction de l'habitat des gisements d'huîtres provoquée par une utilisation abusive d'engins de récolte; (2) la période de décroissance et d'apports stables (1900 à 1980) due à l'échec du plan de repeuplement et au fort taux de sédimentation et les conditions estivales anoxiques n'a pas permis de dépasser une production de 80 000 tonnes; (3) la période de forte décroissance de la production (1981-1988) avec des apports annuels inférieurs à 15 000 tonnes est caractérisée par les fortes mortalités liées aux parasites (MSX et Perkinsus marinus), à la prédation et aux pratiques d'aménagement. Des stratégies alternatives pour la restauration de la production d'huîtres en Baie de Chesapeake sont discutées. 

    Source : Causes of decline of oyster production (Crassostrea virginica) in the Maryland portion of the Chesapeake Bay : a literature study (Les causes du déclin de la production d'huîtres (Crassostrea virginica) dans la partie Marylandaise de la Baie de Chesapeake : une étude bibliographique) - Goulletquer Philippe, Heral Maurice, Rotschild Brian - 1994 Cliquer Ici pour télécharger cette publication

    "The Oyster Question" : 130 années de débats stériles !

    The Oyster Question: Scientists, Watermen, and the Maryland Chesapeake Bay since 1880, by Christine Keiner, The University of Georgia Press, 2009.

    Le livre de référence de Christine Kiener – The oyster question 2009 – attribue dès la première phrase les échecs de la politique ostréicole depuis 130 ans dans la baie du Chesapeake (Maryland-USA) à une « guerre culturelle » entre les trois partis concernés : les Professionnels (watermen), la Recherche et l’Administration politique.

    On doit se demander comment se manifeste cette guerre culturelle sans attendre que de nouvelles cultures, touristique (disposer d’un environnement d’une santé irréprochable) et écologique (entretenir des productions durables !) réclament d’autres droits tout aussi légitimes.

    Il semble que chaque parti regarde et vit les mêmes scènes de points de vue trop différents, juché sur des échelles de valeurs propres à sa communauté. On pourrait s’attendre à ce que les « responsables» prennent un peu de hauteur afin de mieux apprécier les paramètres qui participent aux phénomènes vécus, dans la mesure où ils sont pressentis comme de meilleurs garants de l’intérêt général. Mais il semble très difficile à tous de changer d’échelles, de lunettes ou de jumelles, pour partager, discuter, croiser et confirmer les indications rapportées par les uns et les autres : la langue française ne serait-elle pas suffisante pour faire cette enquête ?

    D'après Jean-François Le Bitoux dans RPA : « Changer d’échelles pour mieux regarder et surtout voir autre chose, sous un autre angle »

    Lire aussi : Maryland's Oysters: Thirteen Decades of Debate

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Eutrophisation : une menace pour les eaux de Bretagne ?



    26 mai 2015 | 20H30

    Mardis de l'Espace des sciences

    Salle Hubert Curien des Champs Libres

    Pierre Aurousseau
    agronome, Unité de recherche Sol Agro et hydrosystème Spatialisation (Agrocampus Ouest), Président du Conseil scientifique de l'environnement en Bretagne (CSEB)

    L'attention du grand public a été attirée avec raison depuis plusieurs années par le phénomène des marées vertes. Elles constituent l’une des manifestations de l'eutrophisation, mais il ne s’agit que de l'un des grands dysfonctionnements environnementaux des pays développés. La France de l'ouest est également confrontée depuis des années à des proliférations de micro-algues colorées dans les eaux douces et les eaux littorales…

    http://www.espace-sciences.org/conferences/mardis-de-l-espace-des-sciences/eutrophisation-une-menace-pour-les-eaux-de-bretagne

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Pendant ce temps à Etel....

    Conférence de Pierre Mollo : « Ça chauffe pour le plancton ! »


    Conférence de Pierre Mollo qui revient de plusieurs mois en Antarctique où il participait à une mission scientifique. Il présente la situation du plancton au plan mondial, le rôle primordial du plancton et les menaces qui pèsent sur lui !

    Vendredi, 12 Juin, 2015 - 20:30       

    Etel / Musée des Thoniers

    Ce vendredi, le Musée des Thoniers accueillera Pierre Mollo, une figure du monde scientifique. A l'initiative de l'association Étel bleu, cet homme qui arpente la planète pour étudier le plancton donnera une conférence intitulée : « Ça chauffe pour le plancton ». Pierre Mollo va nous parler du rôle primordial du plancton et des menaces qui pèsent sur lui, cette source de toute vie marine et de notre oxygène !

    « Notre projet est la sauvegarde et la mise en valeur de la Ria. La venue de Pierre Mollo, conférencier international, permettra d'alerter sur une des richesses de la rivière. Le plancton est à la base de la chaîne alimentaire et est essentiel à l'équilibre de la vie. Il représente un gros enjeu écologique », explique Jacques Montaron, membre fondateur d'Étel bleu.

    Pierre Mollo est à l'origine de l'Observatoire du plancton de Port-Louis, où il est né, qui interviendra également mais auprès des scolaires. « Nous accueillons jeudi après-midi une cinquantaine d'élèves de 6e du Collège de la Rivière, précise Grégory Nabat, animateur du musée. Il y aura trois ateliers pour découvrir l'histoire du plancton, l'observer dans une goutte d'eau de la Ria à l'aide de microscopes et visiter le musée, qui remonte la chaîne alimentaire avec l'activité pêche. »

    Cette conférence est gratuite. Vous pouvez en parler autour de vous,, car ETEL BLEU ne peut très souvent vous proposer d'écouter un conférencier de ce niveau.

    Conférence proposée par Etel Bleu

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 13 Juin 2015

    Changement d'équipage sur le K8 : Bordée 3


    Premières navigations de notre bordée 3...
    Posted by Hermione : Le grand voyage Lycée Maritime et Aquacole on mardi 16 juin 2015


    Le K8 en croisière entre Alexandria et Annapolis

     

    Démonstration en images

    Eutrophisation : menace sur les eaux douces et marines en Bretagne
     (cliquer sur l'illustration pour voir la conférence)
    http://www.cseb-bretagne.fr/index.php/conferences/qualite-des-eaux-en-bretagne/168-eutrophisation-menace-sur-les-eaux-douces-et-marines-en-bretagne-p-aurousseau-2015.html

    Pierre AUROUSSEAU, professeur et président du CSEB (Agrocampus Ouest, centre de Rennes - 35)

    Pierre Aurousseau explique de façon très claire un phénomène qui trouble les activités de pêche et de conchyliculture. L'eutrophisation à l'origine des eaux colorées et des marées vertes. Cette "maladie des pays développés" impacte considérablement les activités halieutiques, mortalité des espèces aquatiques et fermeture des zones de production en liaison avec la présence de planctons toxiques...

    Mai 2015 - Conseil Scientifique de l'Environnement de Bretagne

    L'eutrophisation est une situation anormale de l'environnement et une maladie des pays développés.

    En conditions normales, la plupart des milieux sont dits oligotrophes, c'est-à-dire peu alimentés en sels nutritifs appelés aussi nutriments. Pendant la belle saison, on rencontre encore dans la mer bretonne des eaux oligotrophes avec des teneurs en azote de l'ordre de 1 micromole par litre (c'est-à-dire de l'ordre de 0,06 mg/L de nitrate).

    Ce sont les panaches des fleuves qui enrichissent les eaux marines côtières en sels nutritifs. Ceci se produit principalement pendant la saison pluvieuse. Mais les teneurs en sels nutritifs des fleuves et des rivières sont telles qu'aujourd'hui, ce sont des quantités massives de nutriments (azotés et phosphorés) qui alimentent la mer bretonne.

    L'eutrophisation ne se manifeste pas seulement dans les eaux marines côtières ; elle se manifeste d'abord dans les eaux douces, le long du réseau hydrographique. On parlera d'abord de l'eutrophisation à cyanobactéries qui se produit dans des eaux immobiles de lacs ou d'étangs et dans des eaux très calmes de rivières lentes ou canalisées. On parlera aussi de l'eutrophisation à Jussie qui se produit dans des eaux calmes et lentes et qui constitue un peu les marées vertes des eaux douces.

    Au niveau des estuaires et à proximité immédiate de l'embouchure de certains fleuves, ce sont les trop célèbres marées vertes qui s'observent à de faibles niveaux de dilution des eaux douces par les eaux marines (taux de dilution inférieurs à 10).

    Dans les panaches des fleuves et un peu plus au large et pour des niveaux de dilution plus élevés (de 10 à 100 pour faire simple), les nutriments sont consommés à la belle saison par des diatomées qui sont des microorganismes chlorophylliens originaux car ils présentent un squelette siliceux. Les diatomées présentent donc l'originalité de nécessiter pour se développer d'un troisième nutriment, la silice en plus des nutriments classiques azotés et phosphorés. Les productions massives de diatomées appelées « blooms » ou « efflorescences » conduisent à l'apparition d'eaux colorées parfois visibles par satellite jusqu'à des dizaines de kilomètres des côtes. On observe souvent, dans les mêmes régions et en fonction de conditions locales particulières, des marées vertes et des phénomènes d'eaux colorées. C'est le cas de la Bretagne et de certaines côtes de Chine.

    Les blooms massifs de diatomées peuvent conduire à des hypoxies des eaux marines (eaux pauvres en oxygène), à des anoxies (eaux insuffisamment pourvues en oxygène pour la survie des espèces) et à un épuisement en silice de la colonne d'eau. En dessous de certaines teneurs en silice, les diatomées ne peuvent plus croître et se multiplier. Dans ce cas, des espèces dites opportunistes habituellement dominées par les diatomées vont se multiplier en profitant des nutriments azotés et phosphorés. Parmi ces espèces, plusieurs produisent des toxines diarrhéiques ou des neurotoxines.

    L'eutrophisation n'est donc pas seulement un dysfonctionnement environnemental. L'eutrophisation relève d'un ensemble de mécanismes complexes et présente un volet sanitaire très important.

    L'eutrophisation est un dysfonctionnement environnemental assez commun à tous les pays développés mais dont la gravité dépend des contextes locaux et régionaux. En Bretagne, l'eutrophisation des eaux et des milieux constitue un défi majeur pour l'avenir de notre région.

    Source : Conseil Scientifique de l'Environnement en Bretagne (CSEB)

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Save Oyter Shell



    Pour en savoir plus sur le programme de restauration des huîtres dans la baie de Chesapeake : Chesapeake Bay Foundation - Saving a National Treasure

    Dans l'attente du retour de la production d'huître, les huîtres canadiennes sont les bienvenues




    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 15 Avril 2015 : Annapolis

    Fountaine Pajot Victoria 67 devance L'Hermione et le K8 à Annapolis, capitale du Maryland

    Illustration : Copie d'écran du portail Atlantic crusing yatchs




    Quand on parle des catamarans Fountaine-Pajot, le maire de La Rochelle n'est pas loin...

    En effet, Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle est présent à cette escale de L'Hermione en compagnie de Hervé Blanché, maire de Rochefort-ser-mer...

    Pour fédérateur qu'elle demeure, « L'Hermione » constitue aussi un enjeu symbolique pour les politiques. Le maire de Rochefort Hervé Blanché se rend ainsi à Annapolis dans quelques jours, notamment parce que son homologue rochelais Jean-François Fountaine y sera. Extrait de Sud Ouest : Touché-coulé



    L'escale de L'Hermione à Annapolis dans un journal local :Capital Gazette

    L'Hermione à Annapolis : Cérémonie officielle
    (cliquer sur l'image pour voir le reportage)

    Discours d'Hervé Blanché, Maire de Rochefort



    Trois photos (sur 120) extraites d'un reportage sur facebook


    All Things French au The Annapolis Collection Gallery

     
     Pour en savoir plus : The Annapolis Collection Gallery

    French flags are waiving over the gallery as we prepare for the opening of our "All Things French" exhibit featuring...
    Posted by The Annapolis Collection Gallery on lundi 15 juin 2015

    L'#Hermione n'a pas fini de nous émouvoir !J'ai eu l'immense plaisir d'assister à son arrivée à Annapolis et aux céré...
    Posted by Jean-François Fountaine on mardi 16 juin 2015


    Pour Jean Francois FOUNTAINE, "L'Hermione est le symbole de l'esprit d'entreprendre"

    Dimanche 05 avril, la CGPME 17 était invitée sur l’Hermione par la CDA de La Rochelle. Le président Jean-François FOUNTAINE y a une nouvelle fois tenu un discours très économique, faisant de l’Hermione le symbole de l’esprit d’entreprendre en Charente-Maritime. Il a également loué le rapprochement avec la CDA de Rochefort.

    Puisse l’Hermione, dans son proche voyage vers l’Amérique, être l’ambassadrice du développement économique du territoire ! Pour plus d'informations : Cgpme 17


    Réunion de travail avec Hervé Blanché, Maire de Rochefort et nos homologues américains, Mike Pantelides, Maire d'...
    Posted by Jean-François Fountaine on jeudi 18 juin 2015


    Atlantic Cruising Yachts expands into Florida


    D'après Communiqué de presse : Atlantic Cruising Yachts expands into Florida

    Posted on May 27th, 2015

    Atlantic Cruising Yachts LLC was appointed as authorized dealers for Fountaine Pajot catamarans in Florida.

    The company is opening a new sales office in downtown St. Petersburg and plans a second one in Fort Lauderdale in the fall. It also said Sailing Florida Charters and Sailing School, which has been in St. Petersburg for 15 years, will join Atlantic’s network of affiliated independent yacht management companies.

    This expanding network offers yacht owners and charter clients sailing and cruising destinations in the Atlantic and Caribbean from Newport, R.I.; Annapolis, Md.; the Bahamas; the Virgin Islands; and now Florida’s Gulf Coast.

    Atlantic Cruising Yachts is designed to reduce the cost of ownership for new yacht owners.  The company also represents Jeanneau Yachts in the Chesapeake and Mid-Atlantic.

    “We are very excited about our expansion into Florida. We believe Florida is an incredibly important market, both for Fountaine Pajot and for ACY, and a natural expansion of our ‘Follow-the Sun’ yacht ownership programs,” Atlantic Cruising Yachts president Chris Bent said in a statement. “Yacht owners can now enjoy the best of both worlds, basing their boats in the Northeast during the summer and Florida and the Bahamas in the winter.”

    The company has already contracted three new Fountaine Pajot catamarans, including two new Helia 44s and one new Saba 50, to be based in St. Petersburg with charters and management by Sailing Florida Charters.

    The company’s new offices in St. Petersburg are at the Plaza Tower complex. The location is close to the growing fleet of Fountaine Pajot charter yachts managed by Sailing Florida and based at the Marriott Renaissance Vinoy Hotel and marina complex.

    The company is planning a celebration and grand opening party in late June/early July after its June dealer meetings in France.

    Fountaine-Pajot vise une hausse de 20 % de ses ventes annuelles

    le 16/06/2015

    Comme annoncé en avril, le chantier Fountaine-Pajot, basé à Aigrefeuille (Charente-Maritime) et notamment spécialisé dans la fabrication des catamarans de croisière, confirme avoir enregistré un chiffre d’affaires de plus de 22,6 millions d’euros au premier semestre 2014-2015, clos au 28 février. Cette progression de 41,5 % par rapport à la même période de l’année précédente (16 millions d’euros) permet à l’entreprise de miser sur une croissance de quelque 20 % de ses ventes pour l’année en cours. d'après Le Marin

    Fountaine-Pajot : jolie progression des ventes au premier semestre

    le 21/04/2015

    Pour le premier semestre de l’exercice 2014-2015 (1er septembre-28 février), le chantier Fountaine-Pajot annonce une forte progression de son chiffre d’affaires à 41,8 % pour 22,7 millions d’euros (contre un peu plus de 16 millions au premier semestre de l’exercice précédent). d'après Le Marin

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 19 Juin : Escale à Baltimore



    Baltimore, Charlestone,..., le pays vit ses jours les plus noirs...

    « Nous ne sommes pas guéris du racisme. Ce n’est pas seulement la question de ne pas dire "nègre" en public parce que c’est impoli, ce n’est pas à cela que l’on mesure si le racisme existe toujours ou pas », a expliqué Barack Obama.

    Obama intentionally uses N-word on podcast




    Quelques jours après la fusillade de Charleston dans laquelle neuf Noirs ont perdu la vie, Barack Obama a évoqué en termes très directs les divisions raciales persistantes dans la société américaine, prononçant le mot “nègre” pour mieux appuyer sa démonstration.

    “Nous ne sommes pas guéris du racisme”: dans un entretien au ton parfois très personnel, le premier président noir des Etats-Unis a longuement abordé cette question sensible, insistant sur l’ombre pesante de l’esclavage dans un pays où la ségrégation a été abrogée il y a seulement un demi-siècle dans certains Etats du Sud.

    “L’héritage de l’esclavage, des (lois de ségrégation raciale) Jim Crow, de la discrimination dans presque tous les compartiments de nos vies, cela a un eu impact durable et cela fait toujours partie de notre ADN”, a expliqué M. Obama dans l‘émission radio “WTF with Marc Maron”, enregistrée vendredi à Los Angeles —deux jours après la fusillade sanglante— mais diffusée lundi matin.

    “Ce n’est pas seulement une question de discrimination patente. Les sociétés n’effacent pas complètement, du jour au lendemain, ce qui s’est passé 200 ou 300 ans plus tôt”, a-t-il poursuivi.

    Et le président américain d’insister, en utilisant à dessein un mot chargé d’une forte connotation raciste: “Il ne s’agit pas seulement de ne pas dire +nègre+ en public parce que c’est impoli, ce n’est pas à cela que l’on mesure si le racisme existe toujours ou pas”.

    Emeutes à Baltimore


     

    Durant la campagne de 2008, M. Obama avait abordé frontalement la question des relations entre Noirs et Blancs lors d’un discours à Philadelphie, après une controverse sur des propos incendiaires de son ancien pasteur Jeremiah Wright. “Le racisme est un problème que ce pays ne peut se permettre d’ignorer”, avait-il lancé.

    Depuis son arrivée à la Maison Blanche, pourtant, il a souvent fait preuve d’une grande prudence sur ce thème, certains de ses partisans déplorant régulièrement l’absence d’une réaction plus forte —et plus personnelle— à chaque fois qu’un incident faisait resurgir le spectre du racisme.

    – “La marche n’est pas terminée” –

    Dans l’entretien diffusé lundi, M. Obama —né d’une mère américaine et d’un père kényan— évoque aussi son enfance et son rapport à sa couleur de peau. Il raconte comment il a appris à se positionner “comme Africain-Américain mais aussi comme quelqu’un qui revendique le côté blanc de sa famille”. “J’essayais de comprendre comment j‘étais vu et perçu en tant qu’homme noir aux Etats-Unis”.

    Mais le président américain met aussi en garde contre la tentation de réécrire l’histoire ou de minimiser les progrès accomplis, soulignant que les relations raciales se sont sensiblement améliorées au cours des 50 dernières années: “Les opportunités se sont développées, les attitudes ont changé. C’est un fait”, a-t-il expliqué. “Ne dîtes pas que rien n’a changé”, a-t-il martelé.

    “Les progrès sont réels et sont une source d’espoir. Mais ce qui est également bien réel est que la marche n’est pas terminée”, a ajouté le président, en référence à son discours prononcé début mars à Selma, petite ville de l’Alabama devenue symbole de la lutte non-violente pour les droits civiques.

    Devant le pont Edmund Pettus sur lequel, il y a cinquante ans, plusieurs centaines de manifestants pacifiques furent violemment pris d’assaut par la police, M. Obama avait appelé à la lucidité et à la vigilance.

    La répression sanglante de cette marche bouleversa l’Amérique et aboutit quelques mois plus tard au Voting Rights Act, qui garantissait à tous le droit de vote en supprimant un nombre incalculable d’obstacles qui se dressaient sur la route des Noirs désireux de s’inscrire sur les listes électorales.

    “Si nous arrivions à faire autant de progrès au cours des dix années à venir que nous en avons fait au cours des 50 dernières, les choses iraient beaucoup mieux”, a conclu M. Obama. “Et c’est faisable. C’est à notre portée”.


    Revue de presse :

    20 Minutes : Obama surprend en utilisant le mot tabou «nigger»



    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Philadelphie - New York

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^




    Le 23 juin 2015 : Philadelphia (Delaware Bay)

    Le K8 a quitté Baltimore et Chesapeake Bay pour rejoindre Delaware Bay par le canal Chesapeake-Delaware...




    Acidification : le sombre avenir des coquillages américains



    Aux Etats-Unis, l’élevage d’huîtres et de palourdes ressent déjà fortement les premiers symptômes de l’acidification des océans.  Une situation rapidement vouée à s’aggraver, d’abord au nord-ouest du pays mais aussi sur sa côte atlantique, révèle une étude publiée dans la revue Nature Climate Change.

    Source : Journal de l'environnement par Romain Loury Le 24 février 2015

    Dans les Etats de l’Oregon et de Washington, sur la côte Pacifique au nord-ouest des Etats-Unis, «l’acidification des océans a déjà coûté 110 millions de dollars et environ 3.200 emplois», explique Julie Ekstrom, de l’université de Californie à Davis et auteure de cette étude menée par le Natural Resources Defense Council. En cause, une surmortalité des fruits de mer, très sensibles au pH qui affecte la formation de leur coquille.

    Premiers travaux à cartographier les dégâts attendus aux Etats-Unis, cette étude révèle qu’aucune partie du territoire, qu’il s’agisse des élevages du Pacifique comme de ceux de l’Atlantique, de la Nouvelle-Angleterre jusqu’au golfe du Mexique, ne sera épargnée par l’acidification, conséquence directe de la montée atmosphérique du CO2.

    Un effet aggravé par les nitrates

    D’autant que, pour chacun des 15 Etats côtiers américains, l’acidification n’est pas le seul danger qui guette les fruits de mer. Entre autres menaces, l’affluent de nitrates d’origine agricole, particulièrement abondant au centre de la côte atlantique et au nord-ouest. Cette dernière zone, déjà la plus touchée, est encore plus vulnérable du fait du phénomène d’«upwelling», qui ramène des eaux plus chargées en CO2.

    Face à la diversité des menaces d’un lieu à l’autre, et à des réalités économiques différentes selon la zone de culture, il s’agit d’aller au-delà d’une solution nationale afin de mettre en place des solutions locales d’adaptation, expliquent les chercheurs. Par exemple en diminuant l’eutrophisation ou  en diversifiant les élevages, notamment dans le golfe du Mexique, exclusivement tourné vers l’ostréiculture.

    Cliquer ici pour plus d'informations sur l'étude de Nature Climate Change : Vulnerability and adaptation of US shellfisheries to ocean acidification

    Les huîtres vulnérables à l'acidification des océans

    L'électricité pour pallier les effets de l'acidification  chez les huîtres


    Trois étudiantes en Sciences de la nature au Cégep de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (campus des Îles) ont démontré que l'introduction d'un faible courant électrique dans l'eau peut aider les huîtres à former leur coquille. La méthode permettrait de contrer les effets négatifs de l'acidification des océans.

    Source : Radio Canada

    Geneviève Boudreau, Audrey Bourgeois et Pascale Cyr ont présenté leur travail intitulé « L'accrétion minérale : un moyen électrique de sauver les huîtres de l'acidification des océans » au congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS), cette semaine, à Rimouski.

    La technique de l'accrétion minérale permet d'attirer des ions de carbonate qui pourront s'associer à leur tour avec des ions de calcium, ce qui va aider la coquille à se recouvrir plus facilement de sa croûte minérale. Ces deux particules sont présentes en abondance dans l'eau de mer. Leurs mesures ont démontré que les coquilles avaient grossi 19 fois plus rapidement que la normale.

    Cette méthode est déjà utilisée pour la production des huîtres chez les industriels américains, mais aussi en Australie, sur les récifs coralliens.

    L'étudiante Audrey Bourgeois explique que l'acidification des océans, qui est une problématique mondiale, a des répercussions néfastes sur la croissance des huîtres.

    « On émet trop de CO2 dans l'atmosphère. Il se retrouve ensuite dans l'océan et ça a de nombreux effets négatifs. Entre autres, ça fait diminuer le pH de l'eau et les huîtres ont plus de difficulté à former leur coquille. Elle peut même être dissoute. » — Audrey Bourgeois

    L'étude a été effectuée en collaboration avec le centre collégial de transfert technologique Merinov du Cégep de la Gaspésie et des Îles. Les trois étudiantes affirment qu'elles seraient heureuses de voir Merinov poursuivre l'expérience.

    Par ailleurs, la recherche des trois étudiantes leur a permis de se qualifier à la finale des prix étudiants de l'Association pour la recherche au collégial.

    The Dead Zone



    NOAAVisualizations

    Hypoxic zones are areas in the ocean of such low oxygen concentration that animal life suffocates and dies, and as a result are sometimes called "dead zones." One of the largest dead zones forms in the Gulf of Mexico every spring. This data visualization discusses the causes of hypoxia in the Gulf of Mexico.

    Average Gulf of Mexico ‘dead zone’ predicted for this year

    Scientists are expecting that this year’s Gulf of Mexico hypoxic zone, also called the “dead zone,” will be approximately 5,483 square miles or about the size of Connecticut–the same as it has averaged over the last several years.

    Source : FIS (Juin 2015)

    The dead zone in the Gulf of Mexico affects nationally important commercial and recreational fisheries and threatens the region’s economy. Hypoxic zones hold very little oxygen, and are caused by excessive nutrient pollution, primarily from activities such as agriculture and wastewater. The low oxygen levels cannot support most marine life and habitats in near-bottom waters.

    This year marks the first time the results of four models have been combined. The four model predictions ranged from 4,344 to 5,985 square miles, and had a collective predictive interval ranging from 3,205 to 7,645 square miles, which take into account variations in weather and oceanographic conditions.

    The NOAA-sponsored Gulf of Mexico hypoxia forecast has improved steadily in recent years, a result of advancements of individual models and an increase in the number of models used for the forecast. Forecasts based on multiple models are called ensemble forecasts and are commonly used in hurricane and other weather forecasts.

    Suite : FIS 

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 29 juin 2015

    Entre Philadelphie et New York


    K8 : Descente de la baie de Delaware vers l'Océan Atlantique pour rejoindre New York avec la bordée 4 embarquée à Philadelphie...


    La bordée 4 commence son périple...
    Posted by Hermione : Le grand voyage Lycée Maritime et Aquacole on lundi 29 juin 2015


    Le K8 poursuit sa mission plancton au pays de Monsanto et du DDT

    Plancton marin et pesticides : quels liens ?




    L’emploi de pesticides s’est largement répandu jusqu’à ces dernières années dans le but d’améliorer les récoltes et combattre les ravageurs. La détection de résidus dans les eaux douces, puis estuariennes et côtières, a suscité notre attention : quels peuvent être les effets de ces molécules sur les micro-organismes planctoniques des eaux marines ?

    Des expériences en laboratoire, des tests in situ et des observations en milieux naturels ont montré que le phytoplancton et le zooplancton présentent des perturbations et constituent de bons indicateurs de la qualité du milieu. Ainsi, il apparaît que les pesticides peuvent être génotoxiques, entraîner des modifications métaboliques et ralentir la croissance des organismes exposés.

    L’adaptation possible de certaines espèces et la sélection de celles devenues tolérantes, conduisent à l’altération des équilibres inter espèces.

    Les conséquences tant sur la biodiversité que sur le fonctionnement des écosystèmes côtiers sont à redouter, d’où la nécessité d’une surveillance accrue et de nombreuses réglementations.

    Par Geneviève ARZUL et Françoise QUINIOU, écotoxicologues marins.

    Autres informations : Ifremer

    Plancton marin et pesticides : quels liens ?

    Geneviève Arzul
    Françoise Quiniou


    Le plancton vivant en milieu marin et les pesticides utilisés en milieu terrestre peuvent se rencontrer en eaux côtières. Même à dilutions élevées, les produits de traitement et leurs résidus, entraînés par les eaux de ruissellement, parviennent à plus ou moins long terme jusqu’aux eaux estuariennes, puis littorales. Sont apparues ainsi perturbations métaboliques, sélections d’espèces tolérantes, modification des équilibres naturels, allant jusqu’à l’altération des écosystèmes.

    Bien que liés à deux mondes différents, le plancton vivant en milieu marin et les pesticides utilisés en milieu terrestre peuvent se rencontrer en eaux côtières. En effet, même à dilutions élevées les produits de traitement appliqués et leurs résidus, entraînés par les eaux de ruissellement, parviennent à plus ou moins long terme jusqu’aux eaux estuariennes, puis littorales. Les contaminations expérimentales d’organismes planctoniques ont confirmé les observations faites en milieu naturel. Ainsi, à partir de certaines concentrations et en présence de plusieurs molécules de pesticides, sont apparues perturbations métaboliques, sélections d’espèces tolérantes au détriment des plus sensibles, modification des équilibres naturels allant jusqu’à l’altération des écosystèmes.

    L’ouvrage décrit les étapes expérimentales de la recherche en écotoxicologie réalisée, d’une part, en microcosmes au laboratoire sur phytoplancton et zooplancton et, d’autre part, in situ, en zones côtières océaniques tempérées. Des bioessais mis au point en zone tropicale, sur les coraux et leurs symbiontes, complètent les connaissances dans le domaine.

    Ce livre s’adresse tant aux chercheurs qu’à un public averti, et met en évidence le risque potentiel que présente l’usage non contrôlé des pesticides pour les organismes et les écosystèmes non ciblés.

    Préface
    Remerciements
    Introduction

    1. Quelques définitions de base
    Qu’est-ce que le phytoplancton ?
    Qu’est-ce que le zooplancton ?
    Qu’est-ce que le corail ?
    Que sont les pesticides ?
    Qu’est-ce que l’écotoxicologie ?
    Conclusion

    2. Pesticides dans les eaux côtières
    Les pesticides détectés dans les eaux
    Quels sont les pesticides testés dans cette étude ?

    3. Phytoplancton et pesticides
    Du laboratoire à l’échelle environnementale
    Expérimentations sur les communautés naturelles : des réponses intégrées
    Conclusion

    4. Zooplancton et pesticides
    Les pesticides sont-ils toxiques pour les bivalves ?
    Les différents organismes marins ont-ils des sensibilités identiques ?
    Conclusion

    5. Coraux et pesticides
    Le bio-essai corail
    Sensibilité des coraux aux pesticides
    Conclusion

    Conclusion générale
    Annexes
    Glossaire
    Références bibliographiques

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 30 Juin 2015

    Le K8 entre dans New York





    Et escale à New Rochelle (au NE de New York)



    Le 1 Juillet 2015

    La frégate "L'Hermione" arrive à New York ce mercredi



    Le navire est attendu vers 8 heures, heure locale (14 heures en France)

    Son arrivée, aux pieds des gratte-ciel du quartier des finances de Wall-Street à New York, s'annonce grandiose. La frégate "L'Hermione" doit amarrer ce mercredi à 8 heures (heure locale), soit 14 heures (heure française) au South Street Seaport, l'ancien port de la Ville. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal et le maire de Rochefort Hervé Blanché seront présents.

    Depuis son arrivée à Yorktown le 5 juin, "L'Hermione" continue d'attirer le public, puisque 26 000 visiteurs ont foulé son pont. Après New-York, sa prochaine destination est Greenport, les 6 et 7 juillet. Source : Sud Ouest

    4 Juillet : Independence day

    Marins et pêcheurs à la bataille de Brooklyn et Long Island



    “America’s Dunkirk” – The Roll of Mariners and Fishermen in the Battle of Brooklyn and Long Island

    Source :  fisherynation par Ec Newellman - July 4, 2016

    I come here to FISHERY NATION and wonder why no one has said “HAPPY INDEPENDENCE DAY”…. a day when we are all lucky to be living in this land and to celebrate, because our Founding Fathers along with American patriots took up arms and fought for their freedom against an oppressive government.

    Last night I wrote a little story about the Battle of Brooklyn and Battle of Long Island during the Revolutionary War on another website and I just wanted to share my feelings about it here. The short story was on and about a battle that the American colonist did not win…especially when measured by what is usually won or lost in battles, land taken as seen upon a map…and for the most part, a good portion of NYC now laid in enemy control once again after the Battle of Brooklyn and Long Island for the British Empire.

    But we did win something, and that was due to an army regiment made up of mariners and fishermen from Marblehead Massachusetts who performed what a few historians have labeled as “America’s Dunkirk”….literally a sea based evacuation of trapped troops which would have been shortly slaughtered if they remained in the area around Brooklyn Heights that coming morning in late August.

    The British Army and Navy were no shrinking violets when it came to decisive victories during battle and imposing their will upon the losing inhabitants, emphasized by utter violence that would be rendered upon losing troops. A number of America Colonial troops in one recent skirmish in the area already had received the final wrath of the Red Coats when they lost, as all were bayoneted to death.


    Illustration Wikipedia : Carte militaire anglaise de 1776 avec les lieux de bataille durant la bataille de Long Island 

    One can only imagine the high stakes at that time, taking arms up and possibly sacrificing life, limbs and family against the most powerful military of the time, one which eventually soundly defeated the French during the Seven Years War less than two decades earlier. But the winning of territory had left England with such enormous debts, that it led to King George III to light the fuse of what could be one of the first “world wars” by starting the onerous taxing of the colonist.

    “World War” may not be as far fetched as one would think when one considers that it was fought across a ocean, between two major continents, drawing in a number of nations using the full force of both their army and navy, and essentially draining the economic resources in their treasuries of both the winning and losing countries.

    Rebellion and insurrection “brewed”…. both figuratively and literally over the coming years and a incredible collection of enlightened, educated and patriotic white men, finally laid it all on the line to fight what they believed in…free thinking…freedom to worship God, and as much, freedom against the tyranny of government to take property and abuse the people under their rule.

    Liberty and the ideas on the rights of men had been fantasized beliefs and thoughts, written and discussed during the period of the Enlightenment by a number of men scattered throughout a handful of European nations. The seeds of freedom had been planted during and after the years of the Magna Carta, and now the right to become “free men” would no longer be debated, but bought by blood, pain and what would become many years of misery against the most powerful government on the globe during the 1770’s..

    The nights during the Battle of Brooklyn and Long Island, were surprisingly not as pleasant as they should of been in the latter weeks of August. In fact it was noted that there had been strong winds, rain and then fog on the night of the evacuation of the colonial troops from Fulton Ferry Landing.

    Did prayers cause the Divine intervention of God to help in the formation of the United States? One could only wonder on, and of the miracles that would occur over the following days in latter August of 1776.

    The cover of weather…..

    The inaction and delay of General Howe in not using Blitzkrieg tactics against disarrayed and much smaller in number and supplied troops…

    The inner-will and grit of men in obeying their leadership and fighting for their very lives…..
    Men who have fought in war will exclaim that when the bullets are flying and artillery shells begin raining down upon you that there is a silver thin line between fear and courage to advance, holding the line, or in this case, retreat…..wisely.retreat to regroup and fight another day.

    Here small bands of troops noted for the colonies which they had come from, fought against very huge odds as they knew they were not only outnumbered, but worse, out flanked and about to be surrounded.

    In the case of those soldiers who had come from along the shoreline off Cape Cod Massachusetts, they were expert oarsmen who would and could row through harsh sea conditions…and row so perfectly in small wooden boats on one night, that neither a loss of any valuable supplies, or most importantly, men in crossing against the hard running currents of the East River.

    As some historians have noted about the Battle of Brooklyn and Long Island, it was a night of miracles even though it is well documented that the British had won the battle. But as we have all heard the oft common saying throughout life, it is not necessarily about the winning of battles, but the long game of ultimately winning a war.

    Who would of ever thought that men whose life and families well-being were saved due in part from men whose life of labor was from being upon the ocean or catching fish from the sea?

    More so and to re-emphaize, who could ever imagine that this would result in one of most decisive battles during the earliest stages of the Revolutionary War where a loss of territory would not only lead to years later of the winning of a war and the formation of the greatest nation on Earth?

    I never really knew much about the story of the Battle of Brooklyn and Long Island, a place where I live and where the early battles of Independence were fought. Few know…….sadly fewer care as they go about their day, even on July 4th.

    Spread the word about what Independence means to friends and family so that they realize how much we do have from living in these United States. We owe it to those who could never imagined what would be going in this nation, their nation, now 239 years later.

    Know your history…respect, treasure, pass it along…. and most of all, protect it.

    May God Bless the U.S.A. and those troops both past and present who have stood up for freedom and allowed us to live in these United States.


    Le fret maritime, passager clandestin du climat

    Le fret maritime, actuellement en pleine expansion, représente pourtant un véritable angle mort dans les politiques climatiques internationales, ce qui est d’autant plus problématique que les émissions de gaz à effet de serre liées au secteur du transport maritime international devraient croître de 50 à... 250 % d’ici 2050.

    Source : Novethic par Magali Reinert

    Explications.

    Le fret maritime international voit grand. La preuve ? Le caractère pharaonique des aménagement en cours : doublement du canal de Panama, inauguration d'un deuxième canal de Suez au mois d'août, ouverture de deux nouveaux passages maritimes à travers le canal turc et le canal du Nicaragua, sans compter les aménagements de ports tout au long de ces nouvelles routes maritimes, et la perspective de nouvelles voies à travers l’Arctique. Le tout sans aucun objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    La croissance du transport liée au commerce international entre de fait en contradiction frontale avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici la fin du siècle. Le secteur représente en effet 3% des émissions mondiales, soit pratiquement autant que le Japon, cinquième plus gros contributeur mondial.

    D’après les chiffres de l’OMI (Organisation maritime internationale), les émissions du fret maritime ont augmenté de 70 % depuis 1990, et devraient encore croître de 50 à 250 % d’ici 2050. Or, selon les experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), limiter l’augmentation de la température à 2°C demande une réduction de 40 à 70% des émissions d’ici 2050.



    L’appel des îles Marshall ignoré

    Jusqu’à présent, faute d’accords internationaux contraignants, la balle est dans le camp de l’organisation sectorielle OMI. Cette dernière s’est montrée récalcitrante à fixer des objectifs de réduction d’émissions, au profit d’une règlementation sur l’efficacité énergétique.

    Depuis 2013, l’OMI a en effet mis en place un index d'efficacité énergétique (EEDI) pour réduire la consommation de carburant des nouveaux bateaux, et donc les émissions liées à leur déplacement : les bateaux construits entre 2015 et 2019 doivent améliorer leur efficacité énergétique de 10 %, un taux qui passera à 15% après 2020 puis 30% après 2024.

    Mais l’effort n’est pas à la taille des enjeux. "Depuis le protocole de Kyoto, l’OMI n’a pas fait ses preuves pour réduire les émissions de gaz à effet de serre", souligne Nico Muzi, de l’ONG européenne Transport & Environnement.

    Pour essayer de faire bouger les choses avant la Conférence des Parties (COP 21) à Paris cet automne, le ministre de affaires étrangères des îles Marshall a lancé un appel à l’OMI en mai 2015, pour que l’organisation adopte un objectif de réduction d’émissions pour le secteur.

    Le positionnement de ce petit État du Pacifique est emblématique : si ses ressources dépendent directement du trafic maritime international, il est aussi menacé par la montée du niveau de la mer, liée au réchauffement climatique. Son appel est pourtant resté lettre morte.

    Le renoncement de l’Union européenne

    "L’OMI a reconnu le besoin d’examiner plus avant cette proposition et attend avec intérêt le résultat de la COP 21", justifie Natasha Brown de l’OMI.

    Dans un courrier adressé le 2 juin 2015 aux ministres du climat de l’Union européenne, une douzaine d’ONG européennes, dont Clean shipping coalition, pointe le renoncement de l’Uion européenne à contrôler les émissions du fret maritime et lui demande de se positionner, au sein de l’OMI et lors de la COP 21, en faveur d’un objectif de réduction.

    Mais si l’Europe fait figure de leader dans les négociations internationales, force est pourtant de constater sa marginalisation, comme le montre la nouvelle géopolitique du secteur. L’ouverture de nouvelles routes maritimes témoigne de la prise d’influence des pays émergents.

    Les émissions importées

    Selon le RAC (Réseau action climat), la réglementation sur le transport international se heurte à l’incapacité des États à se mettre d’accord sur une répartition des réductions entre pays producteurs et pays consommateurs. La comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre repose en effet sur des inventaires nationaux, auxquels échappe le transport international.

    Au-delà du fret maritime, le développement du commerce international pose la question de la pertinence d’une comptabilisation des émissions, basée sur les pays producteurs. La consommation croissante par les pays occidentaux de biens manufacturés dans les pays émergents augmente en effet la part des "émissions importées".

    Ainsi, la Chine est le premier émetteur mondial de dioxyde de carbone, mais près d’un tiers de émissions chinoises concernent des produits d'exportation. Le RAC propose plutôt une comptabilisation basée sur la consommation, afin de mieux cibler les responsabilités.

    Le 6 Juillet 2015

    Le K8 entre New York et Greenport



    Homard et Pétoncle géant contre Cognac et Yacht

    Pêches : Ottawa (et Washington) souhaite un accord commercial avec l’Europe


    Le gouvernement fédéral a annoncé dimanche son intention de conclure un accord commercial avec l’Union européenne (UE) concernant le poisson et les fruits de mer. Il espère ainsi accroître l’accès au plus important marché d’importation au monde pour ces produits.

    Source : Acadie Nouvelle par Olivier Robichaud - 10 mars 2013

    «Le Canada dispose ainsi d’une occasion historique d’obtenir un accès préférentiel à l’UE, laquelle constitue un marché de 500 millions de consommateurs en plus d’occuper le premier rang mondial des importateurs de poisson et de fruits de mer», affirme par voie de communiqué Gerald Keddy, secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international.

    Selon M. Keddy, l’Europe importe annuellement pour 25 milliards $ de produits de la pêche. Seulement 404 millions $ de ce total reviennent au Canada.

    Les États-Unis demeurent le principal marché pour les pêcheurs canadiens, qui y vendent environ 62 % de leurs exportations, soit 2,6 milliards $.

    L’Union européenne impose des droits de douane de 11 % sur le poisson et les fruits de mer du Canada. Ces droits peuvent s’élever à plus de 25 %.

    M. Keddy est présentement en Nouvelle-Angleterre pour l’International Boston Seafood Show en compagnie du ministre des Pêches et des Océans, le Néo-Brunswickois Keith Ashfield. Il tente de promouvoir les avantages d’un accord commercial avec l’UE concernant les produits de la pêche.

    Exportations en hausse

    Les exportations canadiennes de poisson et de fruits de mer se portent bien. Le pays a exporté pour 4,14 milliards $ de cette ressource en 2012, une augmentation de 41 millions $ par rapport à l’année précédente.

    Les États-Unis accaparent la majeure partie de ces exportations (62 %). La Chine et l’UE suivent avec environ 19 % chacune.

    Le Nouveau-Brunswick se classe au premier rang des provinces exportatrices de poissons et de fruits de mer. En 2012, les pêcheurs néo-brunswickois ont exporté plus de 105 500 tonnes de produits de la mer pour une valeur de 967,2 millions $.

    La Nouvelle-Écosse suit de près avec 111 300 tonnes de produits exportés pour une valeur de 915,4 millions $.

    Au Nouveau-Brunswick, les trois espères dont les exportations ont généré le plus de valeur sont le homard (22 058 tonnes, soit une valeur de 475,4 millions $), le saumon de l’Atlantique d’élevage (35 620 tonnes; 210,8 millions $) et le crabe des neiges (8736 tonnes, 99,1 million $).

    Il est à noter qu’à elle seule, la valeur des exportations de homard du N.-B. est plus grande que l’ensemble des exportations de fruits de mer du Québec et de l’Île-du-Prince-Édouard.

    Les principaux produits exportés par le Canada sont le homard, le crabe des neiges, le saumon de l’Atlantique et les crevettes. Ces produits représentent 61 % de la valeur des exportations canadiennes.

    Le libre-échange en question

    Isabelle Thomas, députée européenne

    « Aujourd’hui, le grand sujet qui anime les débats au sein du Parlement européen reste celui des accords internationaux de libre-échange avec, en tête, le traité transatlantique.

    Source : pdm-seafoodmag

    Au sein du Parlement et avec la Commission, nous tentons de mettre en place des règles progressistes qui, malheureusement, à l’épreuve du commerce international, peuvent créer des déséquilibres. Nos exigences de civilisation concernant la qualité, la protection des ressources, des conditions de travail, etc. sont importantes, mais elles ont un coût pour la production et les transformateurs qui importent des produits de qualité.

    La concurrence n’est pas soutenable s’ils se trouvent confrontés à des produits venus d’ailleurs qui ne respectent pas les mêmes règles et sur lesquels nul réajustement aux frontières ne serait imposé. Nous devons nous battre pour imaginer de nouvelles formes de régulations douanières. Ce combat, transformateurs et producteurs doivent le mener ensemble, sans quoi c’est l’idée même de l’Europe qui est en danger et les conséquences pourraient être funestes. »

    Agroalimentaire / Nautisme / Numérique

    L'Hermione peut être un label favorable à l’exportation de produits de Poitou-Charentes


    Ces entrepreneurs de Poitou-Charentes qui surfent sur la vague "Hermione" aux Etats-Unis

    Des chefs d’entreprises ont profité de la frégate et du voyage d'affaires la semaine dernière pour approcher le marché américain ou conforter leur activité outre-Atlantique

    Source : Sud Ouest par Marie-Claude Aristégui Publié le 08/07/2015

    François Asselin, dirigeant d'une entreprise dans les Deux-Sèvres spécialisée dans la restauration des monuments historiques et président national de la CGPME depuis peu, fait partie des 20 patrons qui étaient à New York avec l'Hermione. Pour eux, l'opération communication autour de la frégate a été une belle opportunité de développer du business avec les Américains. Plusieurs secteurs étaient représentés, en particulier l'agroalimentaire, avec des sociétés des Deux Sèvres et de la Vienne telles que Les jus de fruits des Jardins de L'Orbrie, les biscuits Les p'tits Amoureux... Il y avait aussi bien sûr quelques fleurons du nautisme, Fountaine Pajot et Dufour Yachts, ainsi que des pépites numériques (C2S, Studio NYX), voire industrielles à l'image de la start-up Ez-Wheel.

    Un magnifique étendard

    L'initiative vient de la Région. Son président, Jean-François Macaire, est persuadé que l'Hermione peut être un label favorable à l'exportation de produits de Poitou-Charentes. Une idée qui reste à concrétiser. Pour l'heure, on ne sait pas très bien comment. Il ne s'agit quand même pas de coller des étiquettes Hermione-La Fayette, sur les produits en question. L'impact serait faible de toute façon. Aux Etats-Unis, l'Hermione ne suscite pas un engouement extraordinaire, son aventure passionne surtout les historiens, les amateurs de voile ou les amoureux de la France.

    François Asselin connaît bien les Etats-Unis. Il y a créé une filiale à Atlanta il y a 15 ans. De son point de vue, L'Hermione symbolise le savoir-faire français et en ce sens, cette image peut favoriser l'exportation dans d'autres domaines. "J'ai amené beaucoup d'Américains sur le chantier à Rochefort. On faisait des photos qui maintenant sont précieuses. L'Hermione peut être un facteur de développement économique. L'Hermione est un magnifique étendard", avance-t-il.

    Mais, un marché américain difficile à séduire

    Mais voilà ce n'est pas suffisant pour pénétrer le marché américain : un marché difficile "avec des gens exigeants, mais corrects", selon François Asselin. Avant de réaliser son premier dollar de chiffre d'affaires, il s'est rendu aux USA pendant trois ans et plusieurs fois par an. Maintenant, son entreprise fabrique dans ce pays des menuiseries pour de belles maisons. De son point de vue, l'image de l'Hermione peut permettre aux chefs d'entreprises de Poitou-Charentes de prospecter ensemble et de "jouer la complémentarité". Il pense aussi que les contacts peuvent être utilisés par les autres en fonction des besoins et que tout ce qui relève des "réseaux" peut être utile et faire gagner du temps.

    Les contacts vont se poursuivre 

    François Asselin, qui fut l'un des artisans de cette reconstruction, a participé aux cérémonies pour célébrer L'Hermione à New York. Pour lui ce voyage est émouvant. Il a toujours pensé que le projet de construction de l'Hermione se concrétiserait. En revanche, le voyage, dit-il, a toujours suscité des interrogations. Les entrepreneurs présents (sauf ceux qui exportent déjà) n'on pas encore noué de contacts assez solides pour rêver d'un avenir aux Etats-Unis.

    Mais, ils ont déjà rencontré des gens intéressés par le "made in France". Et, ce travail de conquête à l'export va se poursuivre après ce voyage, via le club Hermione-La Fayette, qui va permettre aux entreprises de rester connectées et de s'échanger les "tuyaux". Au final, chacune des 20 sociétés de la région ayant participé à ce voyage aux Etats-Unis est plus que jamais déterminée à surfer sur la vague Hermione.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^


    New England

    Maine, Massachusetts, New Hampshire, Vermont, Rhode Island et Connecticut

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^



     Newport / Boston / Castine



    7 juillet 2015

    L’Hermione met le cap sur Newport (Rhode Island)

    En escale à Greenport depuis hier, à quai à côté du Sagres, trois-mâts barque portugais, L’Hermione va reprendre la mer pour poursuivre son voyage américain. L’équipage s’apprête à saluer chaleureusement le public venu en nombre pour lui rendre hommage, en témoignent les 3 100 visiteurs comptabilisés sur une seule journée. Dans quelques heures, la réplique de la frégate de La Fayette fera relâche à Newport, dans l’état de Rhode Island. Port stratégique lors de la guerre d’indépendance américaine, Newport est aussi une référence, aux Etats-Unis et dans le monde entier, pour tous les passionnés de voile.

    Après New-York, après Greenport, c’est à Newport que L’Hermione s’apprête à faire escale le temps de 48 heures de communion avec une population qui ne cesse de manifester un incroyable enthousiasme depuis les premières heures du voyage américain. Pour Yann Cariou et ses hommes et femmes d’équipage, ce nouveau chapitre s’annonce fort en symboles… à plus d’un titre ! Ainsi, c’est dans ce port du Rhode Island que débarquent, en juillet 1780, les 5 500 hommes du corps expéditionnaire de Rochambeau envoyés par Louis XVI pour soutenir les Américains en révolte. L’armée française restera dans la ville pendant un an, transformant la cité en place forte et en port de guerre. Les Français quittent Newport en 1781, pour marcher vers la victoire décisive de Yorktown… première escale en terres américaines de L’Hermione, le 5 juin dernier.

    Newport est aussi un des hauts lieux de la voile mondiale. C’est la que se sont déroulées pendant plus de 50 ans les régates de la Coupe de l’America, où a été longtemps jugée l’arrivée de la course transatlantique en solitaire dont le départ était donné de Plymouth en Angleterre.

    La réplique de la frégate de La Fayette sera amarrée à Fort Adams les 8 et 9 juillet avant de mettre le cap sur Boston.

    Lire aussi Sud Ouest : L'Hermione accueillie comme une reine à Newport


    New England, une très grande région de pêche...


    Sur la côte nord-est des USA, la région de New England (en français Nouvelle-Angleterre) regroupe six États : Maine, Massachusetts, New Hampshire, (Vermont), Rhode Island et Connecticut. La pêche reste l'un des points forts de l'économie de cette région. 

    C’est une très grande zone de pêche avec 18 % de la valeur américaine. La Nouvelle-Angleterre se classe au 3e rang en volume (derrière l’Alaska et le Golfe de Mexique) et au 2e rang en valeur (derrière l’Alaska) : 150 000 tonnes pour plus d’1 milliard US$ chaque année.

    Dans le Massachusetts, New Bedford reste le premier port de pêche des États-Unis (en valeur) : environ 400 millions US$ pour 70 000 tonnes de débarquement... Les deux produits phares de la région : pétoncle géant et homard...

    En plus des pêcheurs et des navires, la Nouvelle-Angleterre dispose d'une industrie côtière importante qui inclut des transformateurs primaires et secondaires et des entreprises de commercialisation, de vente et de distribution. Cette industrie fournit des milliers de restaurants, de supermarchés et de poissonneries dans l'ensemble des États-Unis en poisson frais et emploie des travailleurs qualifiés et arrivant sur le marché du travail.

    Les ports de pêche de Gloucester et de New Bedford au Massachusetts, de Point Judith au Rhode Island, et de Portland au Maine se sont classés année après année parmi les 20 plus importants ports des États-Unis. Selon le National Marine Fisheries Service, le port de New Bedford se classe actuellement premier au chapitre des ports de poissons et de fruits de mer, en termes de valeur, produisant 146,4 millions de livres de poissons et de fruits de mer chaque année, estimé à 241,3 millions de dollars américains.

    Tous les ans, la ville de Boston en Nouvelle-Angleterre accueille le plus grand salon des produits de la mer de toute l'Amérique du Nord : Seafood Expo North America (ex International Boston Seafood Show)

    Il y a plus de 430 entreprises du poisson et des fruits de mer et 170 industries de transformation du poisson et des fruits de mer en Nouvelle-Angleterre dont le total des ventes annuelles combinées s'élève à 5,2 et à 2,9 milliards de dollars américains, respectivement. L'industrie du poisson et des fruits de mer (entreprises et transformateurs) emploie près de 20000 personnes et fournit plus de 600 millions de dollars américains en salaires annuels.

    Les défis rencontrés aux États-Unis, en général, et dans la région de la NouvelleAngleterre, en particulier, sont nombreux. De plus, les entreprises canadiennes doivent relever leurs propres obstacles uniques pour accéder au marché.

    Aux États-Unis, les marges de profit déclinent dans la restauration, et les profits des transformateurs et des distributeurs rétrécissent. Dans un sondage mené récemment, les marges de profit moyennes pour les distributeurs de poissons et de fruits de mer aux États-Unis étaient de 13,9 %, une baisse par rapport à 19,9 % en 2006. Les producteurs continuent à blâmer les forts coûts énergétiques comme la cause des hausses des frais de transport et des coûts de production.

    La consommation par habitant de poisson aux États-Unis était de 16,0 livres en 2008, une baisse de 0,5 livre par rapport à 2006. Au cours du ralentissement économique actuel, les consommateurs privilégient des poissons et des fruits de mer moins chers. Cette tendance s'associe à une concurrence accrue des producteurs asiatiques. Dans le climat économique actuel, les acheteurs pourraient trouver très difficile le fait d'accepter des poissons et des fruits de mer au coût plus élevé, et de prendre en charge une partie de ceux-ci.

    L'industrie des poissons et fruits de mer doit aussi faire face à des facteurs qui ne sont pas liés au marché et qui font grimper les coûts alors que les marges de profit sont déjà très serrées. Des contrôles de sécurité et de bioterrorisme plus étroits ajoutent aux coûts des importateurs alors que les exigences américaines de mention du pays d'origine sur l'étiquette pourraient constituer une dépense ajoutée encore plus grande.

    La demande de certification (écoétiquetage) doit être reconnue, acceptée et mise en œuvre afin de constituer un facteur sur le marché. De plus, il y aune tendance croissante chez les détaillants et les restaurants à mettre enœuvre leurs propres programmes de développement durable. Par exemple, les entreprises de la NouvelleAngleterre comme Ahold USA, Darden Restaurants et Gorton's Inc. ont établi des partenariats avec le New England Aquarium pour élaborer et mettre en œuvre des programmes d'achat de poissons et de fruits de mer durables. d’après : Agro-alimentaire Canada : Profil du secteur du poisson et des fruits de mer – Nouvelle-Angleterre, États-Unis


    Les derniers chiffres de la pêche étatsunienne publiés par NOAA :
    Us commercial fisheries statistics

    Le 10 Juillet 2015

    Le K8 à Boston (Massachusetts)



     235 ans après, L’Hermione retrouve Boston !

    Après deux jours d’escale à Newport qui ont remporté un beau succès populaire, L’Hermione va quitter le Rhode Island pour mettre le cap sur une nouvelle étape de son voyage américain. Demain, c’est à Boston, capitale du Massachusetts et point de départ de la révolution américaine que la réplique de la frégate de La Fayette viendra s’amarrer. C’est à Boston qu’était arrivée le 28 avril 1780 L’Hermione avec La Fayette à son bord après une traversée de l’Atlantique de 38 jours en route directe depuis l’estuaire de Charente. L’Hermione restera au Rowe’s Wharf, au cœur du quartier financier et portuaire de la ville, jusqu’au 12 juillet.

    Newport s’annonçait comme une très belle escale et le port de l’Etat de Rhode Island s’est montré à la hauteur des attentes. Venu en nombre, le public a rendu un hommage appuyé à la présence de L’Hermione dans ses eaux. Yann Cariou et ses hommes et femmes d’équipage ont à présent repris la mer pour rallier Boston, la plus grande ville du Massachusetts et de la région de la Nouvelle-Angleterre… une des plus anciennes cités du pays, fondée en 1630. C’est à Boston qu’a débuté la révolution américaine, en 1773. Le royaume britannique connaissant de graves problèmes de trésorerie infligea à l’époque une série de taxes aux colonies. Parmi celles-ci le « TeaAct » qui déclencha un vent de révolte. Six navires britanniques arrivèrent sur la côté Est, dont trois à Boston. Le 16 décembre, soixante Bostoniens déguisés en Mohawks se hissèrent sur les bateaux et firent passer 342 caisses de thé par dessus bord. L’événement devint le symbole du soulèvement contre l’Empire britannique. Sept ans plus tard, c’est à bord de L’Hermione que La Fayette débarque à Boston pour annoncer le soutien de la France.

    Pour célébrer l’arrivée de la frégate de la Liberté, une grande parade nautique sera organisée le 11 juillet à 9 heures (heure locale), afin de l’accueillir dans les eaux bostoniennes. L’Hermione quittera Boston le 12 juillet en soirée afin de rallier Castine dans le Maine.

    Au pays de la liberté, l'argent est roi

    Privatisation de la pêche par le « système de partage des prises » (Catch shares)

    Illustration tirée du portail de l'agence NOAA : Economic performance of U.S. catch share programs

    Il n’y a pas que des plages et des ports privatisés aux Etats-Unis...

    Au pays de liberté, étonnement de l’équipage du K8 au cours de son périple sur les côtes étatsuniennes :  

    « Nous profitons de la journée d’avance et du mouillage pour nous rafraîchir en nous baignant. Dommage que toute la côte soit privatisée et que nous n’ayons accès qu’à un petit lambeau de plage. » (Chesapeake Bay)  

    « Newport, sa campagne, ses manoirs magnifiques (mansions) et ses splendides bateaux. Il est à regretter que presque tout le port soit privé et les pontons interdits d’accès aux visiteurs... »

    ... Les ressources en poisson ont aussi fait l’objet d’une privation sous la poussée du lobby environnemental...

    « Il y a de plus en plus d'efforts de lobby (et tout particulièrement de l'Onge EDF Environnemental Defense Fund et de la fondation PEW NDLR) pour que les pêches fassent l'objet de davantage de restrictions. On a fait valoir que les pêcheurs de la Nouvelle-Angleterre font face à de plus importants défis que ceux des autres régions du pays en raison de la reprise des stocks en Nouvelle-Angleterre et d'une plus grande diversité d'espèces.

    Les organisations de pêche artisanale ont été soutenues par les associations de consommateurs, notamment Food and Water Watch, mais en vain ! Le gouvernement a privatisé la quasi totalité des ressources en poisson...

    Dans l'ensemble, la flottille de pêche de la région diminue. Cela est dû à un certain nombre de facteurs ces dernières années qui compliquent la vie des pêcheurs de la Nouvelle-Angleterre, y compris une forte réglementation du total autorisé des captures (TAC) de certaines espèces, le coût croissant du carburant et le nombre limité de jours de pêche permis. En 2010, le New England Fisheries Management Council a mis en œuvre un nouveau système de gestion des poissons de fond. Un grand nombre des membres de l'industrie de la pêche en Nouvelle-Angleterre ont formulé des préoccupations face au nouveau système de partage des prises, conçu pour faciliter la reprise des stocks de poissons et éliminer le système de « course à la pêche », qui force les plus petits pêcheurs à se retirer des affaires conduisant à davantage de consolidation dans l'industrie. » d’après : Agro-alimentaire Canada : Profil du secteur du poisson et des fruits de mer – Nouvelle-Angleterre, États-Unis

    Trust et mise sous tutelle des pêcheurs artisans...


    Faute de capacité financière, les pêcheurs artisans ne peuvent pas acquérir les parts de capture... Pour continuer leur activité, ils doivent alors s'en remettre à des organisations notamment environnementales qui possèdent des moyens pour collecter des fonds et acheter les droits de pêche. C'est le cas des pêcheurs de l'île de Marta's Vineyard dans l'Etat de Massachusetts avec "The Martha’s Vineyard Fishermen’s Preservation Trust"

    Plenty of Fish in the Sea, But Red Tape Keeps Them There

    Source : Vineyard Gazette par Alex Elvin - Thursday, July 2, 2015

    Wes Brighton looked out the window of his 40-foot fishing boat the Martha Elizabeth — among the largest docked at Menemsha harbor on Monday evening — at the picturesque shacks and wooden piles lining the dock behind the fish markets.

    “Every vacationer makes Menemsha at least one night on their two-week vacation,” he said, ticking off the benefits of commercial fishing to the Island.

    A group of young fishermen farther down the dock chatted quietly about day-to-day business. To the north, a crowd of visitors on the beach grew as the sun neared the horizon.

    “It’s a year-round job that doesn’t actually entail a direct relation to tourism and the building industry,” Mr. Brighton said. And while most of the locally-caught fish is exported, most fishermen live here year-round and their profits stay in the community.

    Across the harbor, the famed Unicorn dragger, now rusted and unseaworthy, glowed in the sunlight, a reminder of brighter days for the Island fishing industry.

    The decay of the Unicorn, and that of her sister ship, the Quitsa Strider II (now gone), has little to do with a lack of fish, Mr. Brighton said. Instead, he said, the main struggle for fishermen these days involves the array of state and federal regulations and the ever-increasing costs associated with a way of life as old as the Island itself.

    “It’s because we lost our access to those fish,” Mr. Brighton said. “And if we want to feed our community fresh, local product that’s sustainably harvested we need access and we need to get back in.”

    Many of the fisheries around the Vineyard have declined as a result of commercial fishing. In 2009 a new regulatory system based on sectors and annual quotas replaced the previous system, which worked by limiting fishing trips and days at sea. But the new system tends to favor larger companies that can afford to purchase quota from other fishermen and reinvest in equipment.

    The fisheries have largely rebounded, Mr. Brighton said, but the Island’s commercial fishing fleet is struggling to compete with companies in New Bedford and other large fishing ports in New England.

    Along the coast, however, community groups have emerged to reclaim some of the access to their local waters. The Martha’s Vineyard Fishermen’s Preservation Trust, a small group of fishermen, businessmen and others, is now working to establish a permit bank to make permits and quota affordable and keep them in the community.

    The most active fisheries on the Vineyard — conch, lobster and monkfish — are managed by limited access (only a certain number of permits are issued). But groundfish, which include cod, flounder, haddock and other bottom-dwelling species, are regulated in part by quotas, which can be bought and sold on the open market. As one project, the trust plans to raise money through loans, grants and donations to buy quotas and lease them to fisherman at an affordable rate.

    Obtaining a quota, however, requires first obtaining a state or federal permit, and most permits are already in use, placing them in high demand. A conch permit, for example, might sell for $40,000. A monkfish permit might exceed $50,000. A full-time scalloping permit for a large boat could easily run in the millions.

    Quotas can be owned and leased by anyone, but permits are tied to individual vessels, so the trust would be hard-pressed to lease a permit without relinquishing control. “There is nothing keeping me from going to any other place in the world at fair market value and just selling it,” said Mr. Brighton, who is also a trustee for the fishermen’s trust.

    Suite Ici

    Can they save the fish? Environmentalists push back against bills

    Washington– It’s been rough waters lately for conservationists trying to protect America’s most vulnerable fish stocks amid mounting evidence that many of the nation’s species are making a dramatic comeback.

    Source : The Town Talk by Ledyard King, USA TODAY 2:13 p.m. CDT July 17, 2015

    Lawmakers on Capitol Hill want to relax fishing restrictions. States want to wrest control of fishery management from federal authorities, especially red snapper in the Gulf of Mexico. Even the Obama administration, often an ally to environmentalists, is proposing changes critics say would weaken efforts to prevent overfishing.

    “We think that the conservation requirements are working and more can — and should — be done to actually improve fishery management from a comprehensive point of view,” said Ted Morton, director of U.S. Oceans for the Pew Charitable Trusts. “It is disappointing to have to defend what is working from efforts to weaken and undermine it.”

    Morton is referring to a recent wave of legislative and policy proposals pushed by fishing interests, notably recreational anglers economically stung by the tighter rules, that environmentalists say threaten to undo nearly a decade of success under the Magnuson-Stevens Fishery and Conservation Management Act.

    First adopted in 1976 and last updated in 2006, the federal law spells out how regional fishery management councils should measure a stock’s health and the tools it can use, such as catch limits, to keep a species from being overfished.

    Such steps have been credited with helping an overall rebound: in 2014, 37 stocks were considered overfished, an all-time low and down from 55 in 2002, according to the National Oceanic and Atmospheric Administration Fisheries division.

    The commercial fishing industry generally supports the current law. But many recreational fishermen and charter boat captains say the momentum to slacken the regulations is long overdue following the sacrifices they’ve had to make under a regimen of catch limits and short seasons they concede has helped near-depleted stocks bounce back.

    “Magnuson is working for the fish but it’s not working (for the) recreational sector,” said Jim Donofrio, executive director of the Recreational Fishing Alliance. “We said from day one during the 2006 reauthorization, It’s going to start with summer flounder, sea bass, amberjack, red snapper. It’s across the board. You name the fishery and we’re getting shortchanged.”

    Suite Ici

    Le 16 Juillet 2015

    Le K8 quitte Castine et les Etats-Unis pour la Nouvelle-Ecosse au Canada



    L’Hermione quitte les Etats-Unis et rejoint le Canada à Lunenburg, avant-dernière escale nord-américaine.

    Après Castine et le Maine qui ont offert un 14 juillet inoubliable à l’équipage et aux membres de l’association, L’Hermione s’apprête à mettre les voiles pour Lunenburg, en Nouvelle-Ecosse. Ce séjour de 48 heures dans le port proche d’Halifax au Canada aura une saveur très particulière pour toutes les personnes qui ont accompagné, en mer et à terre, ce voyage entamé au large de l’île d’Aix le 18 avril dernier.  L’escale qui débutera le 18 juillet sera en effet l’avant-dernière en Amérique du Nord. L’ultime étape américaine, avant la traversée de l’Atlantique nord pour son grand retour à Brest, sera une étape … française à Saint-Pierre-et-Miquelon.

    Le 5 juin dernier, la réplique de la frégate de La Fayette arrivait à Yorktown, première escale américaine de son grand voyage. Depuis, Mount Vernon, Alexandria, Annapolis, Baltimore, Philadelphie, New-York, Greenport, Newport, Boston et Castine, ont réservé à L’Hermione un accueil inoubliable et une ferveur populaire d’une rare intensité. Demain, en entrant dans le port de Lunenburg, Yann Cariou et ses hommes et femmes d’équipage ressentiront forcément une émotion particulière. Cette escale dans une ville dont le centre historique est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995, sera, en effet, la dernière sur le continent américain. Pour l’occasion, la frégate de la liberté croisera dans des eaux connues de son ancêtre. L’Hermione avait en effet patrouillé au large de Lunenburg, le long des côtes du Saint-Laurent, avant le célèbre combat de Louisbourg en juillet 1781 aux côtés de l’Astrée, commandée par La Pérouse.

    La réplique de la frégate de La Fayette quittera Lunenburg le 19 juillet pour entamer son retour en France via Saint-Pierre-et-Miquelon. Source : CP de L'Hermione 

    Le Canada est le principal fournisseur de poissons et de fruits de mer aux États-Unis en termes de valeur, et le troisième en termes de volume, derrière la Chine et la Thaïlande, avec Boston et le Maine étant les principaux ports d'entrée des importations canadiennes de poissons et de fruits de mer. Si le Canada est le principal fournisseur de homard et de crabe aux États-Unis avec des exportations d'une valeur d'environ 1 milliard de dollars canadiens en 2008, il est aussi un fournisseur important de crevette nordique, de saumon, de flétan, de plie, de sole et de pétoncles.

    La Nouvelle-Angleterre est la porte d'entrée du poisson et des fruits de mer vers les États-Unis. Environ 60 % des produits canadiens importés entrent sur le marché américain par la Nouvelle-Angleterre. Le Massachusetts et le Maine sont les deux principaux ports d'entrée des importations canadiennes de poissons et de fruits de mer. En 2008, les exportations de poissons et de fruits de mer du Canada vers la NouvelleAngleterre équivalaient à 1,07 milliard de dollars canadiens. Les exportations mondiales de poissons et de fruits de mer du Canada étant évaluées à 3,4 milliards de dollars canadiens. La Nouvelle-Angleterre représente 30 % de la valeur totale de celles­-ci.

    Le 18 Juillet 2015

    Canada : Le K8 en escale à Lunenburg (Nouvelle-Ecosse)



    Canada Atlantique 

    Nouvelle-Ecosse, au pays du homard "Homarus americanus"

    En 2014, la valeur au débarquement de l’ensemble des pêcheries de homard du Canada s’est chiffrée à 853 M$ CA, somme la plus élevée parmi toutes les pêcheries du pays. Une proportion de 79 pour cent de cette somme, soit 671 M$ CA, a été générée par les pêcheurs indépendants de la pêcherie de homard au casier exploitée dans la baie de Fundy, le plateau néo-écossais et le sud du golfe du Saint-Laurent (en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick), qui constitue le moteur économique de nombreuses collectivités côtières du Canada atlantique.

    La pêcherie côtière du homard de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick obtient la certification MSC

    La quasi-totalité du homard du Canada atlantique est désormais certifiée durable

    Source : Marine Stewarship Council

    La pêcherie de homard (Homarus americanus) au casier exploitée dans la baie de Fundy, le plateau néo-écossais et le sud du golfe du Saint-Laurent (en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick) vient d’être certifiée selon le Référentiel du Marine Stewardship Council (MSC). À l’issu d’une évaluation indépendante menée par SAI Global, le homard provenant de cette pêcherie peut désormais porter l’écolabel bleu du MSC indiquant qu’il provient d’une source durable et bien gérée.

    Cette pêcherie joint les rangs d’un groupe distingué de 259 pêcheries certifiées MSC à la grandeur du monde qui aident à protéger la santé des écosystèmes marins pour l’avenir.

    « Le MSC félicite les pêcheurs, les expéditeurs de homard vivant, les transformateurs et les acheteurs/courtiers de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick d’avoir uni leurs forces pour franchir cette étape importante,  indique Jay Lugar, directeur des programmes du MSC pour le Canada. La certification de cette pêcherie est une bonne nouvelle à la fois pour les marchés mondiaux qui accueilleront ce volume important de homard certifié MSC, et pour le Canada, qui figure parmi les dix principaux pays où se pratique la pêche. Près de 67 pour cent des pêcheries canadiennes sont maintenant engagées dans le programme MSC, ce qui consolide d’autant plus la position du Canada à titre de chef de file mondial en matière de durabilité des produits de la mer. »

    À propos de la pêcherie de homard au casier de la baie de Fundy, du plateau néo-écossais et du sud du golfe du Saint-Laurent


    Cette pêcherie se situe dans la zone économique exclusive (ZEE) du Canada et regroupe 4 152 pêcheurs autorisés qui opèrent exclusivement dans les zones de pêche du homard (ZPH) 23, 25, 26A et 26B (unité de certification 1); les ZPH 27 à 33 (unité de certification 2); la ZPH 34 (unité de certification 3); et les ZPH 35 à 38 (unité de certification 4). D’après les dernières statistiques publiées par Pêches et Océans Canada, les pêcheurs de ces pêcheries auraient débarqué 63 366 tonnes, ou environ 75 pour cent du débarquement total de homard au pays, en 2014.

    Les États-Unis constituent le principal marché commercial pour ce homard, suivis de l’Europe (surtout la Belgique, la France et le Royaume-Uni) et de l’Asie (principalement la Chine, le Japon et la Corée du Sud). Le homard pêché au Canada est vendu en quantités importantes, vivant et transformé (queues de homard surgelées, homard entier surgelé et chair de homard), sur tous ces marchés.

    Le client porteur de la certification pour cette pêcherie est la Nova Scotia and New Brunswick Lobster Eco-Certification Society, une société formée par un collectif d’acteurs intéressés, dont des pêcheurs, des courtiers/acheteurs, des expéditeurs et des transformateurs, dans le but d’obtenir la certification pour cette pêcherie. La société regroupe la majorité des associations de pêcheurs des deux provinces, la plupart des grands transformateurs et de nombreux expéditeurs, acheteurs et courtiers qui fournissent le homard de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick aux marchés mondiaux depuis des générations.

    « L’obtention de la certification MSC est une réalisation remarquable pour l’industrie canadienne du homard, affirme Eugene O’Leary, président de la Nova Scotia and New Brunswick Lobster Eco-Certification Society. C’est le résultat d’une collaboration industrielle entre plusieurs provinces et avec des compétiteurs, ce qui est en soi tout un exploit pour une industrie réputée pour son indépendance féroce. La certification nous permettra d’assurer la viabilité de la ressource à long terme et de positionner la plus importante pêcherie de homard du Canada dans les marchés internationaux en pleine croissance. Je suis personnellement très fier du travail que nous avons accompli et que nous continuerons d’accomplir pour maintenir la certification. » 


    Le homard des Îles: les identifiants, une idée novatrice à la croisée des chemins


    Ces étiquettes sont placées sur les pinces des homards des pêcheurs participants...

    NDLR: L’Acadie Nouvelle vous présente aujourd’hui un dossier sur la pêche au homard aux Îles-de-la-Madeleine. Comme l’a constaté notre journaliste Pascal Raiche-Nogue, cette industrie pesant lourd dans l’économie de l’archipel est à la croisée des chemins.

    Source : Acadie Nouvelle

    La pêche au homard aux Îles-de-la-Madeleine est dotée depuis peu d’un système novateur d’identifiants, qui améliore la traçabilité des produits. Mais l’avenir de cette avancée est plus incertain que jamais, deux ans après sa mise en oeuvre.

    Si les Îles-de-la-Madeleine sont de plus en plus connues pour leur industrie touristique, elles dépendent aussi d’une autre industrie majeure; la pêche au homard.

    En plus des 325 propriétaires de permis et de leurs assistants, le homard fait vivre de nombreuses personnes dans des entreprises du secteur liées à l’achat, à la préparation et au transport des produits.

    La pêche des Îles a beau se dérouler près du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard, elle demeure singulière. On y retrouve notamment un mécanisme d’établissement du prix plancher (voir page 2) et un système d’identification des homards.

    En gros, ce système géré par l’Office des pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine est centré sur une étiquette attachée au crustacé grâce à un élastique immobilisant l’une de ses pinces. Sur un côté de l’étiquette, on retrouve le logo de la campagne Aliments du Québec, avec sa fleur de lys. De l’autre se trouve le logo confirmant que le produit est certifié écoresponsable par le Marine Stewardship Council (MSC).

    Une mise sur pied laborieuse

    Après la fin d’un projet pilote, le programme d’identification a pris son envol en 2014. Le projet avait alors un budget de 500 000 $ afin de payer les étiquettes, la certification MSC (obtenue par l’Office en 2013, un an avant des pêcheries du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse) et une campagne de marketing.

    L’année dernière la plupart des fonds provenaient d’un prélèvement obligatoire de 7 cents la livre sur le prix versé aux pêcheurs par les acheteurs.

    La mise en œuvre a été difficile; le programme a été jugé trop coûteux par certains pêcheurs. Seulement 80 des 325 d’entre eux ont choisi de placer les identifiants sur leurs homards.

    À lire aussi: La pêche, le quotidien pour bien des Madelinots [vidéo]

    Les six acheteurs de homard de la province ont refusé de verser les centaines de milliers de dollars prélevés à l’Office des pêcheurs, notamment parce qu’ils argumentaient que leurs acheteurs américains n’en voulaient pas. Ils espéraient que le gouvernement provincial s’engagerait à payer tous les coûts de ce programme, ce qui ne s’est pas concrétisé.

    L’affaire s’est retrouvée devant la Régie des marchés alimentaires et agricoles du Québec, qui a tranché en faveur de l’Office des pêcheurs.

    «On a frappé un mur»

    Léonard Poirier est le directeur de l’Office des pêcheurs de homard des Îles-de-la-Madeleine. – Acadie Nouvelle: Pascal Raiche-Nogue

    Dans la foulée de ces problèmes majeurs, des changements ont été apportés au programme d’identification en prévision de la saison 2015. Seuls les homards vivants destinés au marché québécois sont désormais visés. Le budget du programme a diminué de plus de la moitié pour se chiffrer à 225 000 $, tandis que le prélèvement est passé à 2,5 cents par livre.

    En juin 2015, les acheteurs ont eu gain de cause devant la Régie des marchés alimentaires et agricoles; la participation financière au programme n’est plus obligatoire. Seuls les pêcheurs et les acheteurs intéressés mettent l’épaule à la roue.

    En interview, le directeur de l’Office des pêcheurs de homard, Léonard Poirier, ne cache pas que le programme d’identification des homards ne pète pas le feu, même s’il affirme que 30 % des pêcheurs y participent.

    «Le problème, c’est que ce n’était pas si mal que ça ici, on était rendu assez loin. Mais on a frappé un mur.»

    La situation le désole, puisqu’il est convaincu que le programme est efficace et que l’identification des homards aide toute l’industrie, pas seulement les acheteurs qui envoient leurs produits aux Québec.

    «Le jour où les pêcheurs vont bien comprendre que le fait de ne pas mettre de “tag” fait en sorte que tu peux alimenter le marché avec n’importe quoi…Ne pas identifier les homards, ça ne protège pas notre marché.»

    Comme son financement est désormais assuré sur une base volontaire, l’avenir du programme est plus incertain que jamais.

    «Cet automne, c’est certain qu’il va y avoir des discussions. Les pêcheurs vont devoir finalement se prononcer et prendre leurs responsabilités face à ce programme-là en entier. Nous, on est allé le plus loin qu’on a pu. On est allé chercher le programme, on l’a monté, on l’a défendu», dit Léonard Poirier.

    Chaque chose en son temps

    L’une des entreprises qui se sont battues pour que le programme d’identification des homards soit volontaire est la Coopérative des pêcheurs de Cap Dauphin. Il s’agit d’un regroupement de 85 pêcheurs-propriétaires qui achète et exporte les homards de ses membres.

    Sa directrice générale, Ruth Taker, explique que la Coop qu’elle dirige exporte moins d’un pour cent de ses produits au Québec. Ses clients d’ailleurs au pays et des États-Unis ne veulent rien savoir des étiquettes, assure-t-elle.

    «On doit aller où se trouve l’argent et on ne peut pas mettre les identifiants lorsqu’on envoie du homard aux États-Unis. Ils ne les veulent pas. Et le problème, c’est qu’on demande davantage pour du homard identifié et ils (les clients) doivent embaucher des gens pour enlever ces identifiants par la suite.»

    Elle doute que les gens qui achètent du homard vivant en épicerie ou dans les poissonneries souhaitent vraiment avoir des étiquettes leur expliquant d’où vient leur bouffe.

    «La plupart du temps, les gens n’ont pas le temps de se soucier d’où vient leur homard, qu’ils soient des intellectuels fortunés qui sont assis à la maison, à l’ordinateur pour aller voir d’où vient leur homard. Les gens moyens qui achètent des homards n’ont pas le temps de se soucier de cela.»

    Cela dit, Ruth Taker tient à préciser qu’elle n’est pas contre les identifiants et qu’elle est simplement contre l’imposition de ce programme à l’ensemble de l’industrie. Elle affirme que le programme ne l’intéresse pas à l’heure actuelle, mais que la donne changera peut-être un jour.

    «Si les gens les veulent (les étiquettes) pour des homards vendus directement en Europe ou ailleurs, ainsi soit-il! Il y un temps pour cela. Si on pouvait avoir un aéroport aux Îles qui pouvait accueillir de gros avions, j’enverrais mes homards avec plaisir dans ces marchés.»

    De meilleurs prix pour les pêcheurs de homard madelinots

    La saison de pêche au homard prend fin jeudi en Gaspésie alors qu'aux Îles-de-la-Madeleine, elle se terminera dans une semaine. Selon les données, les pêcheurs madelinots ont touché de meilleurs prix dès le milieu de la saison avec 5,82 dollars la livre alors que les pêcheurs gaspésiens n'ont reçu que 5 dollars.

    Source : Radio Canada

    Des ventes accrues aux États-Unis, le taux de change favorable et une promotion bien orchestrée ont permis aux Madelinots d'obtenir de bons prix.

    « Le taux de change a monté à 1,26 dollars la semaine dernière. On est payés en argent américain et quand c'est transformé en argent canadien, ça fait pas mal plus. C'est un gros facteur. Et en plus, on a fait de la promotion. »
    — Le directeur général de l'Association québécoise de l'industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné

    Un plan conjoint pour réduire les écarts

    En fin de saison, le prix du homard a grimpé à 7 dollars la livre pour les Gaspésiens, avec les fluctuations des marchés. Mais, comme les Madelinots ont touché le même prix pendant la même période, l'écart enregistré en cours de route entre les deux groupes n'a pu être rattrapé, selon le Regroupement des pêcheurs professionnels du Sud de la Gaspésie.

    Les pêcheurs et propriétaires d'usines madelinots se sont entendus sur un plan conjoint, une méthode qui permet d'ajuster les prix selon les marchés. En Gaspésie, cette méthode aurait pu sauver la mise pour les pêcheurs parce qu'elle aurait facilité les négociations avec les usines. L'idée va peut-être faire son chemin. Le directeur du Regroupement, O'Neil Cloutier, est prêt à relancer le projet rejeté en 1992.

    « Si c'est la volonté du conseil d'administration d'aller devant les pêcheurs avec un plan conjoint, je vais y aller, mais je vais m'assurer tout d'abord que c'est pratiquement gagné parce que c'est beaucoup de travail. »

    Le 20 Juillet 2015

    Le K8 quitte le Canada pour Saint-Pierre-et-Miquelon



    L’industrie de la pêche se prononce contre l’exploration pétrolière dans le golfe du Saint-Laurent !!

    Dix-huit (18) associations de pêcheurs, d’usines et d’aquaculteurs écrivent une lettre aux ministres fédéraux des Pêches, de l’Environnement et des Ressources naturelles…



    « Golfe Saint-Laurent Depths fr » par © Ewan ar Born & Sémhur / Wikimedia Commons. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.



    Messieurs les Ministres,

    Nous, les représentants de l’ensemble de l’industrie de la pêche du golfe Saint-Laurent, vous écrivons aujourd’hui pour vous informer que nous nous opposons au développement de l’industrie pétrolière dans le Golfe tant qu’il n’y aura pas eu de réelle évaluation de ses impacts sur nos activités.

    Compte tenu que le processus des évaluations environnementales associé au forage exploratoire a été réduit à un simple examen préalable et que cette façon de faire ne nécessite aucune consultation publique pour les utilisateurs du Golfe, nous exigeons que le projet Old Harry soit soumis à une commission d’examen, de même que tout autre projet du même type qui pourrait voir jour dans le Golfe.

    Comme représentants des pêcheries nous voulons rappeler au gouvernement fédéral que le Golfe est une grande zone de pêche commune et qu’aucun déversement accidentel ne sera retenu par les frontières provinciales.

    Même si d’une province à l’autre le sous-sol marin et la colonne d’eau du Golfe sont gérés différemment, nous tenons à souligner que la Loi canadienne sur les évaluations environnementales, la Loi sur les océans, la Loi sur les pêches et la Loi sur les espèces en péril doivent être respectées. Le point commun entre tous ces règlements d’envergure, c’est qu’ils s’appliquent au golfe Saint-Laurent comme unité géographique, dans laquelle circule un seul fluide où les stocks de poissons se déplacent naturellement et sont partagés entre les communautés riveraines.

    En tant que Ministres représentants l’Office national de l’énergie, la Loi canadienne sur les évaluations environnementales, et la Loi sur les pêches, nous vous demandons de remplir vos responsabilités de ministres et d’évaluer les impacts réels de chacune des phases d’implantation de l’industrie pétrolière sur les pêches commerciales pour l’ensemble du Golfe Saint-Laurent.

    À défaut de soumettre en toute objectivité et sous l’œil aguerri de la science qui conclurait que le forage en mer ne pose pas un véritable risque envers notre écosystème et nos ressources renouvelables, nous vous demandons de suspendre toute activité d’exploration pétrolière, incluant les relevés sismiques, dans le Golfe Saint-Laurent.

    Veuillez agréer, Messieurs les Ministres, l’expression de nos sentiments distingués.

    Marilyn Clark
    Nova Scotia Fish Packers Association
    38-B John St., Yarmouth, N.S.
    902-774-0006

    Peter Noseworthy
    A-SPANS
    P.O. Box 612, 745 Sackville Drive
    902-497-4134

    Greg Egilsson
    Nova Scotia Herring Federation

    Leonard Leblanc
    Gulf Nova Scotia Coalition
    Cheticamp, N.S.
    902-224-2004

    Christian Brun
    Maritime Fishermen’s Union
    408 Main St., Shediac, N.B.
    506-532-2485

    Melanie Sonnenberg
    Eastern Fishermen’s Federation
    P.O. Box 907, Grand Manan, N.B.
    506-662-8416

    Ian Macpherson
    PEI Fishermen’s Association
    420 University Avenue, Charlottetown, P.E.I
    902-566-4050

    Dennis King
    PEI Seafood Processors Association
    247 Mason Rd., Stratford, P.E.I.
    902-314-6229

    Anne Worth
    PEI Aquaculture Alliance
    101 Longworth Avenue, Charlottetown, P.E.I.
    902-368-2757

    Jean Lanteigne (FRAPP)
    Fédération Régional Acadienne des Pêcheurs Professionnels
    278 Avenue des Pêcheurs, Shippagan, N.B.
    506-336-1414

    Leonard Poirier
    Alliance des Pêcheurs Professionnels du Québec
    (Iles de la Madeleine- Côte Nord- Gaspésie)
    C.P. 8188, Cap aux Meules, I.M., Q.C.
    418-986-5623

    Reginald Cotton
    Association des Capitaines Propriétaire de la Gaspésie
    C.P. 9 Parc Industriel, Rivière au Renard, Q.C.
    418-269-7701

    Daniel Debois
    Crabiers de la Gaspésie
    C.P. 8188, Cap-aux- Meules
    418-986-5623

    André Boucher
    Regroupement des Pêcheurs Professionnels du Nord de la Gaspésie
    159 rue St. Pierre, bureau 202, Matane, Q.C.
    418-566-2739

    Paul Nadeau
    Association des Pêcheurs de la Basse Côte Nord
    2 rue Blais, La Tabatière, Q.C.
    418-773-2234

    Marcel Cormier
    Fédération des Pêcheurs Semi-Outuriers du Québec
    63-330, chemin principal, Cap aux Meules, QC
    418-986-5670

    Troy Jerome
    Nutewistoq M’igmawei Mawiomi Secretariat
    506-759-2000

    Pierre Chevrier
    RPPUM – Iles de la Madeleine
    418-986-5254

    Développement pétrolier : le golfe se mobilise

    Un regroupement de pêcheurs et des communautés du golfe Saint-Laurent interpellent trois ministres conservateurs sur un possible déversement pétrolier dans le golfe.

    Source : Radio Canada

    Dans une lettre adressée à la ministre des Pêches Gail Shea, au ministre des Ressources naturelles, Greg Rickford et à la ministre de l'Environnement Leona Aglukkaq, des représentants de l'industrie de la pêche du golfe Saint-Laurent affirment qu'ils s'opposent à ce développement pétrolier, tant qu'il n'y aura pas eu de réelle évaluation de ses impacts sur leurs activités de pêche.

    Les auteurs de la lettre exigent que le projet Old Harry soit soumis à une commission d'examen.

    Enjeux importants pour l'industrie de la pêche

    Le porte-parole sur les hydrocarbures de l'Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie, Réginald Cotton, estime que ce regroupement s'imposait. « S'il y a une seule voix, peut-être que quelqu'un va nous écouter », lance M. Cotton.

    Ce dernier souligne qu'actuellement les connaissances ne permettent pas une exploitation sécuritaire pour l'industrie de la pêche. « Il a été démontré clairement qu'un déversement à Old Harry aura des conséquences jusqu'au Saguenay », souligne le pêcheur qui fait valoir que peu de travaux ont été réalisés sur les conséquences d'un déversement en hiver.

    « On n'est pas dans l'Atlantique, poursuit M. Cotton, le golfe est un petit milieu fermé. »

    Le porte-parole québécois du regroupement croit que le gouvernement n'est pas conscient des enjeux. Pêcheur de poisson de fond, Réginald Cotton rappelle qu'Ottawa a dû débourser aux pêcheurs entre 3 et 4 milliards de dédommagements lors de l'imposition du moratoire sur la morue. « Là, ça touche tout le monde », relève-t-il.

    M. Cotton ne pense pas que les pétrolières, comme Corridor Resources qui possède des droits d'exploration dans le golfe, soient en mesure de dédommager tous les gens touchés en cas de désastre.


    Le 22 Juillet 2015

    Le K8 à quelques encablures de Saint-Pierre-et-Miquelon 


    Sous des conditions de voile plutôt agitées


    Pourtant c'est moment de sortir les lignes à morue sur les fameux bancs de Terre-Neuve

    Attention pas plus de 15 morues par bateau !

    La pêche récréative commence à Terre-Neuve



    Le début de la saison de pêche récréative, un moment fort attendu à Terre-Neuve, est arrivé.

    Source : Radio Canada (le 19 juillet 2015) de Philippe Grenier

    Jusqu'au 9 août, chaque pêcheur peut rapporter cinq poissons par jour. Le maximum pour chaque embarcation est de 15 poissons, afin de protéger les stocks de morue.

    La prudence est de mise lorsque les vents sont très forts et les conditions météorologiques peu clémentes.

    Les vents ont causé des problèmes aux pêcheurs, certains jugeant la mer trop dangereuse, et voilà que le mauvais temps vient aussi se mettre de la partie. De la pluie est prévue pour les trois prochains jours.

    Le ministère des Pêches et des Océans du Canada a tenu aussi à avertir les pêcheurs de choisir le bon moment pour sortir en mer. L'an dernier, un homme est mort lorsque le vent a fait chavirer son bateau dans les eaux de la baie de Conception, près de la capitale.

    Il y aura une deuxième saison de pêche récréative du 19 au 27 septembre.

    L'Hermione a passé la nuit à l'abris de Langlade



    Le 23 Juillet 2015

    Le K8 dans le port de Saint Pierre



    Vivez l'arrivée de l'Hermione en direct sur internet

    Après avoir passé la nuit à l'abris de Langlade, le navire Hermione fera son entrée dans le port de Saint-Pierre ce jeudi 23 juillet au matin. Une arrivée à suivre en direct et en images sur notre site internet.

    Source : la1ere.fr


    Accueil d'époque pour l'arrivée de l'Hermione à Saint-Pierre



    Pour son dernier arrêt avant son retour en métropole, c'est en terre française que l'Hermione fera escale. Attendue au large de Saint-Pierre alentours de 7h30 ce jeudi 23 juillet, Saint-Pierre et Miquelon 1ère vous propose de suivre l'arrivée du navire en direct et en image sur internet.

    Et pour vous faire vivre à plein ce rendez-vous historique, suivez notre émission spéciale présentée par Hélène Pannier et Claudio Arthur en direct du quai de Aconit (Interpêche) ce jeudi 23 juillet à 20h30.

    L'Hermione étant prévue quitter Saint-Pierre ce vendredi 24 juillet à 9h, vous pourrez également suivre son départ en images sur notre site internet.

    « L’Hermione » prête à prendre la route du retour

    La réplique de la frégate française qui emmena, en 1780, le marquis de La Fayette en Amérique, fait escale à Saint-Pierre-et-Miquelon, dernière étape de son voyage outre-Atlantique.

    Source : Les Echos par Elsa Dicharry 

    « L’Hermione » achève son périple outre-Atlantique. La réplique de la frégate française qui emmena, en 1780, le marquis de La Fayette en Amérique, est arrivée ce jeudi en milieu de journée à Saint-Pierre-et-Miquelon, dernière étape de son voyage avant le retour vers la France métropolitaine. Un évènement pour les quelque 6.000 habitants de cette collectivité d'outre-mer – seul territoire tricolore en Amérique du Nord – très isolée.

    « Il fait froid ! », pouvait-on lire 48 heures plus tôt sur le blog dédié au voyage de « L’Hermione ». « L’eau qui nous entoure est à 7 degrés et le vent n’est pas plus chaud. Ce dernier a de plus l’impolitesse de nous venir de pleine face, nous obligeant à avancer au moteur afin d’arriver à temps à Saint-Pierre. » « L’Hermione », qui prévoyait d’atteindre l’archipel français dès le 22 juillet, a finalement reporté son accostage au 23 en raison des mauvaises conditions météo et a passé la nuit au large de Langlade.

    Cap vers Brest

    Le bateau, parti le 18 avril de l’Ile d’Aix, avait gagné les côtes des Etats-Unis via Yorktown , berceau de l’indépendance américaine, le 5 juin dernier. Il s’est ensuite dirigé vers le nord, faisant notamment un passage à New York autour du 4 juillet – jour de la fête nationale. Après avoir jeté l’ancre à Castine, dernière escale aux Etats-Unis, il a rejoint le Canada, pour un arrêt à Lunenburg-Halifax. « L’Hermione », qui doit quitter Saint-Pierre-et-Miquelon ce 24 juillet, est attendue à Brest autour du 10 août.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^


    Fin de la mission Hermiona

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 8 août 2015

    Retour de la mission scientifique Hermiona



    Dans le cadre du grand voyage de la frégate L’Hermione sur les traces de La Fayette (18 avril - 10 août 2015), le Lycée Régional d’Enseignement Maritime et Aquacole de La Rochelle a embarqué sur le K VIII quatre bordées de huit élèves et a engagé, sous la tutelle de l'Ifremer, un partenariat pédagogique et scientifique intitulé Hermiona.

    Source : Ifremer

    Depuis 4 mois, ces élèves ont mis en œuvre une mission de prélèvement de plancton marin pour l'Ifremer, tout en effectuant un voyage inoubliable dans le sillage de l'Hermione.

    L'arrivée du K VIII, le voilier accompagnateur de L'Hermione, est prévue le dimanche 9 août à 12h Ouessant au port de Lampaul (sous réserve des conditions météorologiques).

    L'équipage du LREMA de La Rochelle remettra à l'Ifremer les échantillons de plancton marin prélevés durant le voyage.

    Une collection d'échantillons précieuse pour les scientifiques !

    Le dernier prélèvement de plancton au large des côtes des Açores (extrait du Blog Lema et L'Hermione : Au large des Açores)

    Le plancton marin constitue l’ensemble des organismes vivants qui flottent dans les eaux marines de surface et dérivent au gré des courants. Méconnu car invisible à l’œil nu, le plancton végétal est pourtant le poumon de notre planète : il produit plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons ! Il est à la base de la chaîne alimentaire océanique, et de sa présence dépend la vie des océans. L’objectif de ce partenariat avec le Lycée Régional d’Enseignement Maritime et Aquacole de La Rochelle est d’établir une collection d'échantillons qui seront étudiés ultérieurement dans les laboratoires de l’Ifremer. Pour ce faire, l’Ifremer a fourni aux élèves du matériel et un protocole d’échantillonnage.

    Cette mission permettra notamment au Laboratoire Environnement Ressources Bretagne Occidentale de l'Ifremer à Concarneau de compléter sa documentation existante sur la biodiversité des micro-algues de l’Atlantique Nord et de la mettre en relation avec les observations littorales surprenantes de ces derniers mois. En effet, depuis septembre 2014, le laboratoire a recensé à la station de Concarneau un nombre exceptionnel d’espèces de micro-algues réputées d’eaux tempérées chaudes à tropicales, alors que la température de l’eau était supérieure à la moyenne. Il a également mis en évidence, pour la première fois sur les côtes françaises, plusieurs espèces de micro-algues encore jamais observées.

    Les références qui servent aujourd’hui pour identifier ces espèces ont été fournies par une expédition de 1910, la «Michael Sars» North Atlantic Deep Sea Expedition, dont le parcours est proche de l’expédition Hermiona et qui a été réalisée à la même saison !

    Les îles du Ponant, déjà engagées dans les sciences participatives avec le projet Phenomer

    Depuis l'été 2013, une équipe pluridisciplinaire coordonnée par l’Ifremer fait appel au grand public pour la signalisation de tous phénomènes inhabituels dans l’apparence de l’eau de mer potentiellement liés aux microalgues (eaux colorées, mousses abondantes, mortalité d'espèces), c'est le projet de sciences participatives Phenomer.

    Ce projet inclut une action pédagogique et scientifique en partenariat avec le Collège des îles du Ponant (Ouessant, Molène, Sein). Depuis 2014, plusieurs classes s’impliquent ainsi dans Phenomer en effectuant des prélèvements de micro-algues, suivant un protocole scientifique strict : tous les quinze jours, au même endroit, ils prélèvent des échantillons d’eau de mer avec du matériel spécialisé. Ces prélèvements sont ensuite analysés par les chercheurs de l’Ifremer et leurs partenaires. Cette démarche permet d’acquérir, avec une grande régularité, de nombreuses données sur le plancton végétal, dans des zones peu soumises aux influences continentales et aux activités humaines.

    Le K VIII est un voilier de 23 mètres, ancien Kriter VIII, vainqueur de la Route du Rhum en 1982 et auréolé d’une 4ème place en 2015.

    Le 9 Août 2015

    Ouessant : Fin de la mission Hermiona


    Arrivée du K VIII en baie de Lampaul : Thierry Daguzan du Lycée maritime et aquacole de La Rochelle remet aux chercheurs de l'Ifremer plus de 3 mois de prélèvements de plancton dans l'Atlantique Nord... (Photos de Nora Moreau - Le Télégramme)

    Pour en savoir plus dans Le Télégramme :

    Ouessant. "Hermiona", la mission plancton !
    9 août 2015 à 20h37
    Terminus pour la mission "Hermiona" ! Après quatre mois de voyage aux côtés de L'Hermione, l’équipage du Kriter VI...

    Hermiona sur la route du plancton
    10 août 2015 / Nora Moreau /
    Après quatre mois de voyage en compagnie de l'Hermione, le Kriter-VIII, ancien monocoque de course reconverti en navire scientifique par les élèves du lycée maritime et aquacole de La Rochelle, s'est lancé dans une mission de prélèvement de plancton pour l'Ifremer. L'équipage arrivait en mer d'Iroise, un jour avant la célèbre frégate, hier.

    KVIII est arrivé à Ouessant, chaleureusement accueilli par l'Ifremer. Les échantillons de phyto et zooplanctons de la mission Hermiona ont été remis aux scientifiques.
    Posted by Hermione : Le grand voyage Lycée Maritime et Aquacole on lundi 10 août 2015


    Le 10 Août 2015

    Vers 15 h L'Hermione accoste au port de Brest


    Au port de Brest, c'est la fête pour le retour de L'Hermione... En rade de Brest, les pêcheurs ne sont pas à la fête !!!

    Plancton toxique en Rade de Brest : Saison de Coquille saint-jacques compromise ?

    Coquille Saint-Jacques. La toxine amnésiante diminue lentement



    La toxine se concentre dans la boule noire qui est l'hépato-pancréas et dans le corail de la coquille Saint-Jacques. En rade de Brest, la pêche des coquilles Saint-Jacques est toujours interdite du fait de la toxine amnésiante. Le taux de contamination décroît lentement et les professionnels restent inquiets pour le futur. 

    Source : Le Télégramme par Catherine Le Guen (7 août 2015)

    Les résultats sont loin des taux extraordinairement élevés d'avril 2014 à Lauberlac'h, où la coquille de la rade affichait un taux de 860 mg de toxine amnésiante par kilo de chair ! La décrue est lancée, mais elle est très lente : de 440 mg en octobre 2014, la coquille est arrivée à 130 mg actuellement.

    Un décorticage possible

    « On reste bien au-dessus des 20 mg qui autorisent la commercialisation des coquilles. Mais, en dessous de 250 mg, il est possible de les pêcher pour les faire décortiquer par des professionnels, la toxine se concentrant dans le corail et dans la partie noire qui est l'hépato-pancréas. C'est ce qui a été fait aux Glénan en 2013, après trois ans d'interdiction totale. Et, en 2014, ils ont fait une très belle saison, la toxine étant revenue à moins de 20 mg », précise Dominique Le Gal, de la station Ifremer de Concarneau. Le pêcheur en apnée qui se risquerait à braver l'interdiction et à consommer la coquille pourrait s'en mordre les doigts, s'il en garde encore le souvenir ! En effet, la toxine amnésiante produite par le pseudo-nitzschia australis provoque des troubles neurologiques. Quatre cas mortels ont été relatés au Canada, en 1987. « La toxine provoque une nécrose de certains tissus du cerveau, dans l'hippocampe, qui est le siège de la mémoire. Cela provoque de la confusion et des troubles de la mémoire ». Du côté des professionnels, on reste pessimiste pour la saison prochaine de pêche à la coquille qui doit démarrer, fin octobre, en rade. « La commission décidera fin septembre, en fonction des résultats des analyses, si l'on opte pour un décorticage, une opération qui a un coût important. La coquille met très longtemps à se débarrasser de la toxine. Cela descend vite au début, puis beaucoup plus lentement ensuite. On le sait parce que c'est la troisième contamination que nous subissons », indique Yvon Troadec, du comité départemental des pêches du Finistère, qui estime que les blooms (pics) d'algue toxique sont directement liés aux précipitations qui transportent les engrais jusque dans l'eau de la rade.

    L'impact des engrais

    « On a observé que chaque bloom d'algue toxique se produit après de fortes pluies, mais personne ne veut dire que c'est une conséquence des engrais et pesticides utilisés par les agriculteurs. Il faut régler le problème, ne pas le nier. Pour nous pêcheurs, cela veut dire des saisons mortes, sans rentrée d'argent ». L'avenir de l'écloserie du Tinduff est aussi en jeu. Financer une telle structure n'aura plus d'intérêt, si la pêche reste interdite. La licence payée 3.000 € les années passées a été réduite à 1.500 €, pour ces bateaux qui se sont rabattus, la saison dernière, sur la praire et le pétoncle noir.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Découverte des villes escales aux USA : Hermione 2015

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Pour suivre la traversée de l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle à bord du K VIII : LEMA et l'Hermione

    Pour tout savoir sur l'Hermione

    Au Japon, les ostréiculteurs ont surmonté le tsunami de mars 2011

    $
    0
    0

    Revue de presse de Juillet et Août 2015

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Contre vents et marées, une autre histoire du tsunami


    Contre vents et marées, une autre histoire du tsunami
    Réalisation Nicolas Deschamps / Production MC4 / 2013 / 52’ / HDCAM

    Nicolas Deschamps réalisateur du film "Contre vents et marées, une autre histoire du tsunami" vient de mettre en ligne l'intégralité de son oeuvre...

    52'à voir et à revoir

    Ce document permet de comprendre comment les professionnels de la mer du Sanriku, pêcheurs et ostréiculteurs de la côte nord-est du Japon - qui avaient tout perdu lors des catastrophes du 11 mars 2011 : séisme suivi d'un tsunami et de Fukushima - ont réussi à se relever 4 ans après... Des témoignages forts et émouvants...

    Au nord-est du Japon repose un trésor bien fragile : le berceau des huîtres "gigas" de la planète. Un sanctuaire gravement touché par le tsunami qui a englouti 600 km de côtes. Sa disparition aurait des conséquences dramatiques pour les ostréiculteurs du monde entier. Voyage au cœur d’un monde où tout est à reconstruire.

    Bande annonce (1’56’’)



    Le 11 mars 2011, à 130 km des côtes un peu plus à l’est, un tremblement de terre d’une magnitude 9 sur l’échelle de Richter est ressenti jusqu’au cœur même de la ville de Tokyo. Il laisse présager pour les nombreux pêcheurs qui connaissent la région une catastrophe sans précédent.

    Quelques minutes plus tard, alors que la mer semble s’être soudainement retirée, un tsunami d’une hauteur de 30 m engloutit toute la côte sur son passage faisant près de 18.000 victimes. L’économie entière d’une région est anéantie. A des kilomètres de là, la centrale de Fukushima commence à donner de sérieux signes de faiblesse, le chaos est total.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 10 Août 2015

    Les huîtres de l'Etang de Thau plus salées à cause de la sécheresse



    Reportage F3 LR : E. Jubineau et N. Chatail

    Les "belles de l'Etang de Thau" sont réputées pour leur goût iodé, sauf qu'en ce moment il est corsé. C'est une des conséquences de la sécheresse qui fait grimper le taux de sel dans la lagune. Résultat, les conchyliculteurs doivent faire attention pour que les huîtres ne soient pas trop salées.

    Source : France 3 Languedoc RoussillonPar Fabrice Dubault

    9 heures, lundi matin, les coquillages viennent d'arriver chez ce producteur-éleveur de Mèze, à deux pas de l'Etang de Thau. C'est vrai que l'étal est beau et attirant. A notre demande, des clients dégustent une huître de la lagune héraultaise. Et ils sont surpris par le goût salé, très prononcé, car ces vacanciers viennent du bassin d'Arcachon et de Pau donc habitués à des produits de l'Atlantique ou de la Manche.

    Les huîtres de Thau trop salées ?

    Les raisons sont à rechercher dans les conditions de sécheresse de la saison. L'Etang de Thau est en fait une lagune ou se mêlent l'eau de mer salée et l'eau douce des rivières et de pluie. Mais cette année, pas de pluies significatives depuis des mois et moins d'eau douce, donc le taux de sel augmente dans l'étang.

    Pour atténuer cette salinité les conchyliculteurs détroquent les huîtres, c'est à dire qu'ils les nettoient et les placent en parc. Puis, ils les replongent dans l'étang une petite semaine pour les "déstresser". Donc dans un milieu naturel actuellement plus salé que d'ordinaire.

    Avec un appareil de mesure, un salinomètre, le conchyliculteur surveille la salinité de l'eau, donc de l'huître. Un contrôle également suggéré par le président de la profession.

    Mais attention, ces professionnels veulent conserver un minimum de salinité pour ne pas perdre la personnalité et la spécificité gustative de leurs huîtres. Diminuer encore le taux de sel pourrait aussi se révéler dangereux pour ces coquillages habitués à vivre dans un environnement salin.

    Et franchement, une huître de Thau sans goût de sel, ce serait comme un Midi sans accent et sans cigale. Bref, ce serait l'Atlantique, selon les gens d'ici.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    La salicorne, ça se cultive


    Plante sauvage, la salicorne peut aussi être cultivée, comme le fait le maraîcher Matthieu du Portal depuis dix ans

    Source : Sud Ouest Publié le 04/08/2015 à 03h43 , modifié le 04/08/2015 à 08h28 par Clément Lesaffre

    Trouver la pousse de salicorne a tout d'une chasse au trésor. Il faut s'enfoncer dans la partie sauvage de l'île, en direction de Loix, puis s'aventurer dans les marais salants jusqu'à tomber sur un chemin de tuile écrasée. Au milieu de nulle part, coincés entre les carrés de sel, un homme conduit une étrange machine le long de rangées de pousses vertes parfaitement parallèles. Casquette sur la tête, Matthieu du Portal reçoit avec le sourire. Il est le seul producteur de salicorne de l'île de Ré.

    La salicorne ? Une plante sauvage cultivable, de la même famille que l'oseille et mesurant une dizaine de centimètres de haut. Sa particularité : un fort goût de sel.

    Un travail minutieux

    Matthieu se dit lui-même maraîcher. « Je prépare le sol dès l'automne. En guise d'engrais, je vais chercher des algues en bord de mer. La terre des marais n'est pas facile à travailler. » L'hiver est consacré à l'ensemencement. « C'est le moment le plus pénible, avec le froid et la pluie. D'autant plus que je désherbe à la main ! Je n'imaginais pas une culture autre que le bio », annonce-t-il après dix ans de métier. Une volonté qui lui a permis d'obtenir le label Nature et progrès.

    Arrosée à l'eau de mer, la salicorne pousse doucement jusqu'en mai-juin, date des premières récoltes. Deux ou trois autres suivront dans l'été.

    La récolte vaut le coup d'œil

    Matthieu du Portal utilise un engin qu'il a fabriqué lui-même et qui semble tout droit sorti de l'imagination de Michel Gondry. Assemblage improbable d'une machine à récolter le thé achetée en Chine, de roues de vélo, de grillages, de tendeurs, de barres de fer et de plaques de tôle. Le maraîcher la dirige au-dessus de chaque rangée grâce à un gouvernail en bois. « Je fais deux tailles. La première pour égaliser et la seconde pour ne garder que ce qui est bon. » En effet, Matthieu produit de la pousse de salicorne, c'est-à-dire uniquement la partie haute de la plante. « C'est un végétal à tige donc il y a une écorce à l'intérieur et en bas elle est épaisse ce qui n'est pas très agréable sous la dent », explique le maraîcher tout en ouvrant une pousse. Il en récupère ensuite des bacs entiers qu'il passe à la main pour enlever les parties boisées qui échappent à la machine.

    Un travail minutieux qui se traduit par une récolte annuelle d'environ une tonne et demie sur une parcelle de 2 000 m². Au rythme de 40 kilos en vingt minutes. De quoi faire de son or vert un produit très recherché. Il livre les pousses de salicorne aux poissonniers, aux épiceries fines ainsi qu'à de nombreux restaurateurs de l'île de Ré.

    Dans le commerce, le kilo se vend aux alentours de 20 euros. Il en conserve également une partie qu'il transforme en bocaux, en vinaigre ou en velouté avec des pommes de terre de l'île de Ré. Quelle que soit la forme, la salicorne mérite le détour.


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    A la découverte de l'aquaculture de pleine mer : une alternative à la pêche des poissons sauvages




    Reportage de Sylvie Wolinsky et Franck Rombaldi
    Intervenants : Jean-Philippe Caprioli, Responsable Qualité de "Gloria Maris groupe"
    Colomba Loviconi, Chargéé de communication et développement de "Gloria Maris groupe"

    La ferme aquacole Gloria Maris, en Corse-du-Sud, produit environ 800 tonnes de poissons par an, principalement des bars et des daurades. La priorité pour l'entreprise : le suivi sanitaire des poissons et du milieu marin.

    Source : France3 Corse

    Ferme aquacole de Gloria Maris : 800 tonnes de poissons produits chaque année.

    Créée en 1992, Gloria Maris a permis à l'aquaculture de pleine mer de se développer en Corse. La ferme aquacole produit 800 tonnes de poissons par an, des daurades, des bars et des maigres. Élevés sur 3 sites, dans la baie d'Ajaccio et de Compomoro, en Corse-du-Sud, les poissons sont ensuite commercialisés sur l'île et dans toute l'Europe.

    Les poissons sont élevés dans des cages et nourris pendant 3 ou 4 ans, avant d'être commercialisés. La surveillance sanitaire est quotidienne. Des analyses régulières surveillent la qualité de l'eau située sous et à proximité des filets, là ou se concentrent les déjections des poissons.

    Une culture respectueuse de l'espace marin corse, qui ne peux en aucun cas être responsable de la pollution bactériologique (eschérichia coli) qui a touché dernièrement les côtes autour d'Ajaccio et qui a provoqué une interdiction de baignade sur plusieurs plages.

    Aquaculture : la société corse Gloria Maris reprend l'activité de France Turbot

    La PME d'aquaculture corse Gloria Maris s'est portée acquéreur de l'entreprise nantaise France Turbot placée en redressement judiciaire depuis octobre 2014.

    Source : France 3Par Grégoire Bézie(Publié le 03/03/2015)

    Fondée en 1992, Gloria Maris ne reprend pas l’activité huîtres de France Turbot. La PME corse prend seulement la main sur l’activité de production de turbots et 36 de ses 95 salariés, selon une information du site le Journal des entreprises (article payant).

    Gloria Maris met la main sur deux sites d'élevages, situés à Noirmoutier (85) et à Trédarzec (22). Ces sites produisent 300 tonnes de turbots chaque année et comportent une écloserie, qui donne naissance à 2,5 millions d’alevins par an.

    Avec la reprise, Gloria Maris emploie désormais 150 salariés et son chiffre d’affaires devrait avoisiner cette année les 30 millions d’euros.

    Leader de l'aquaculture corse, la PME produit aujourd'hui 400 tonnes de bar, 200 tonnes de maigre et 200 tonnes de daurade par an. Elevés en pleine mer sur trois sites à Ajaccio et Campomoro (Corse-du-Sud), 50% du poisson est exporté en Europe.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Luchon. Les viviers ouvrent leurs portes au public

    A seulement 31 ans, Emilien Nouals a su trouver le courage et la volonté de relancer la pisciculture de ses parents, à Antignac, ravagée par les inondations de juin 2013.

    Source : La Dépêche Par Véronique Bavencove publié le 08/08/2015

    Dimanche, la pisciculture «Les Viviers du Comminges», à Antignac, organise une journée portes ouvertes. Au programme, une visite à 10h, un repas confectionné à partir de la production de l'exploitation et un concours de pêche ouvert aux enfants de 6 à 14 ans, à partir de 15h30.

    À l'origine de cette journée, Emilien Nouals. Le jeune homme a quitté Toulouse en janvier 2013 afin de reprendre l'exploitation de ses parents. Cinq mois plus tard, sa toute jeune entreprise était balayée par les inondations du 18 juin. Débute pour lui un long parcours fait de sacrifices et d'abnégation. « Je n'ai pu qu'assister, impuissant, à la montée de l'eau et de la boue… raconte le jeune homme. Que pouvais-je faire d'autre que tenir ? J'avais renoncé à un emploi de directeur de magasin, je venais de m'installer au pays… Je n'ai vraiment pas eu le choix. Il fallait en sortir, d'une manière ou d'une autre… Tout a été emporté. Malgré l'arrêté de catastrophe naturelle, une partie de l'exploitation, en extérieur, s'est avérée non assurable… »

    La solidarité se met en marche. Les handballeurs du Fénix de Toulouse, d'abord, un gros coup de main qui met le moral du jeune homme au beau fixe.

    Puis le prêt gracieux d'une pelle mécanique, pendant un mois, qui lui permettra d'ôter la boue des canaux. Emilien se tourne alors vers le financement participatif, afin de boucler son budget. «J'ai expliqué aux internautes ce que je voulais faire de façon très détaillée et ça a vite fait le buzz, se souvient encore Emilien. La somme que j'ai récoltée grâce à tous ces généreux contributeurs m'a permis de boucler mon budget avec un financement à 184 % ! Cette année, j'ai produit mes premiers alevins. J'espère d'ici trois ans, pouvoir vivre de mon activité. Mes parents sont heureux de voir la pisciculture reprendre vie, même si pendant quelques mois, ils ont vraiment été inquiets. J'ai fait le bon choix, à moi de continuer à développer l'activité, en accueillant des groupes, en développant la vente directe et en continuant de nous faire connaître…. Cela n'a pas été facile tous les jours, mais quand je regarde autour de moi, je suis vraiment très fier du travail accompli».

    « Les viviers du Comminges » :
    Renseignement et réservations au 05 61 94 32 37

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Landes : Aqualande prêt à investir 25 millions d'euros

    Copie d'écran du portail : Groupe Aqualande

    La société basée à Roquefort, qui produit déjà deux tiers du marché national, se lance dans la construction de nouvelles piscicultures. Ce qui représente près de 150 nouveaux emplois, si les tests sont concluants. Aqualande veut augmenter sa production de truites de 3000 tonnes d'ici 2020.

    Source : Sud Ouest Publié le 31/07/2015

    Stéphane Dargelas, directeur commercial et marketing d'Aqualande, explique, dans un entretien publié dans les éditions landaises de "Sud Ouest" ce vendredi, les projets de développement de l'entreprise, qui produit déjà 10 000 tonnes de truites par an (dont 2 700 tonnes de truites fumées), soit les deux tiers du marché français, en pleine expansion (10 à 15% depuis trois ans). Ce qui passe par la construction de nouvelles piscicultures.

    Afin de respecter les nouvelles normes, l'entreprise basée à Roquefort (dans les Landes, à l'est de Mont-de-Marsan), veut tester une technologie "pas nouvelle, mais différente, en circuit fermé", qu'elle utilise déjà pour les poissons marins. "Nous débuterons notre période de test en septembre, avec deux sites pilotes, à Retjons et Mézos", explique Stéphane Dargelas. Si les tests sont jugés concluants dans un an, "on se lancera dans la construction de sites de 500 tonnes, en Haute Lande".

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Les conchyliculteurs de Chausey remettent en cause le conservatoire

    Le Conservatoire du littoral a obtenu en mars 2007 la gestion du domaine public maritime pour l’archipel de Chausey, site doté d’un plan de gestion Natura 2000 depuis 2010. Le conservatoire a également pris la compétence de la conchyliculture. Conséquence : il est impliqué dans l’instruction des dossiers pour les renouvellements de concessions, les changements d’assiette, les changements de nature mais aussi pour les transmissions d’entreprise.

    Source :  Le Marin

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Moules de filières. Réouverture de la pêche au large de l'île Dumet

    Source : Ouest France - Piriac-sur-Mer - 30 Juillet

    Le domaine de moules de filières au large de l'île Dumet s'étend sur 200 hectares.

    La pêche aux moules de filières le long de l'île Dumet, ainsi que la pêche à pied de coquillages sur l'île est de nouveau possible depuis ce jeudi.

    La pêche était interdite depuis le 17 juillet, à cause d'un taux trop élevé de phytoplancton Dinophysis, toxique à partir d'un certain seuil.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    La ZAD se (re) met en marche


    Source : Sud Ouest Publié le 24/07/2015

    Les zadistes organisent quatre jours de marche dès lundi.

    Il s'agit d'une « marche o'larrons » pour sensibiliser la population. C'est ce qu'organise dès lundi le groupe de zadistes qui luttent conte l'huître triploïde dans les exploitations de filières. « Le bassin est déjà sous pression », explique un militant. « Si le projet des filières a lieu comme ils l'entendent, ceux qui sont en aval vont forcément en souffrir. » Désormais réunis dans une colonie de vacances désaffectée à Domino, la dizaine de militants compte avertir les habitants de l'île et les touristes en effectuant des boucles, à pied.

    Ratisser l'île

    « Le début des travaux a normalement lieu le 1er août, on veut organiser ces marches les quelques jours avant pour finir sur la plage de Boyardville », poursuit l'un des zadistes. Sur des distances raisonnables, les marcheurs termineront chaque boucle sur le marché pour avoir une meilleure visibilité. Première étape : Saint-Denis (lundi), puis dans l'ordre les jours suivants : Saint-Pierre, Dolus, le Château, Saint-Trojan/Grand Village et Boyardville. « On organise déjà des réunions publiques avec l'Aplimap et des opérations de ramassage de détritus sur les plages. » Pour eux, s'entame désormais l'une des dernières lignes droites de leur lutte.

    Plus d'infos sur Internet : Zadoleron

    Ile d'Oléron : la justice suspend les filières ostréicoles de la Malconche

    Le juge des référés du tribunal administratif de Poitiers a rendu son délibéré ce jeudi en fin d'après-midi. Il a ordonné la suspension de l'arrêté préfectoral autorisant l'implantation de 313 filières à moules et à huîtres sur 250 hectares dans l'anse de la Malconche, entre l'île d'Oléron et le fort Boyard.

    Source : Sud Ouest  (30 juillet 2015)

    Ce projet, porté depuis cinq ans par l'Etat et le Comité régional conchylicole, est contesté par l'Association pour la préservation du littoral de la Malconche et des pertuis charentais, soutenue par les mairies de Saint-Denis-d'Oléron et La Brée-les-Bains, et la Société de protection de paysage de l'île d'Oléron. Le dossier sera plaidé sur le fond à l'automne

    Dans le bassin Marennes-Oléron, la lutte contre les fermes-usines d’huîtres est engagée



    Un projet d’élevage d’huîtres et de moules sur 250 hectares, souhaité par l’État et quelques grandes entreprises ostréicoles et dont l’installation doit commencer début août, suscite l’opposition d’une partie des Oléronnais et d’ostréiculteurs. Ils critiquent l’absence de concertation et d’étude d’impact, craignant que ne disparaisse une partie du patrimoine naturel de l’île. Une Zad est installée dans une maison.

    Source : Reporterre  27 juillet 2015 / Baptiste Giraud (Reporterre)

    Il s’agit de «la technique conchylicole la plus répandue dans le monde, mais encore peu pratiquée en France», nous explique Laurent Champeau, directeur du Comité régional conchylicole (CRC) de Charente-Maritime, le promoteur du projet. Une « filière » consiste en un cordage tendu entre des bouées sur une centaine de mètres, à la surface de la mer et en eaux profondes, auquel sont accrochées verticalement des cages ou poches d’huîtres et de moules, garantissant une immersion permanente et non tributaire de la marée.

    Un premier projet suspendu

    Cela faisait une quinzaine d’années que le CRC mûrissait l’envie d’installer des filières dans le bassin de Marennes-Oléron. En 2011, un premier projet a vu le jour : l’anse de la Malconche, située au large de la plage des Saumonards et à proximité de trois ports de plaisance, a été choisie pour accueillir 387 hectares de filières. L’enquête publique a aboutit à un avis favorable et la préfecture a autorisé le début des travaux. En 2012, 42 premières filières ont été mises en place – en plus de 35 déjà présentes sur le site depuis les années 1990.

    Opposés à ce projet, des riverains se sont regroupés dans une association, l’Aplimap (Association pour la préservation du littoral de la Malconche et des pertuis charentais). Ils ont demandé et obtenu du tribunal administratif de Poitiers la suspension du projet pour absence d’étude d’impact.

    Second projet … et toujours pas d’étude d’impact

    Mais les promoteurs ne se sont pas arrêtés là. A l’automne 2014, ils ont sorti un second projet, quasi identique au premier : l’espace convoité diminue quelque peu et des couloirs de navigation sont créés au milieu des filières. Il s’agit maintenant de poser 313 filières sur 251 hectares.

    Nouvelle enquête publique : 77 % des avis récoltés sont négatifs. Cinq des huit maires de l’île s’opposent au projet. Quant aux études d’impact, « la réglementation a changé depuis le premier projet, et aujourd’hui il n’est pas nécessaire de faire une étude d’impact, un dossier ’loi sur l’eau’ suffit et a été fait », argumente Laurent Champeau. Le commissaire enquêteur rend un avis favorable, et le projet est autorisé en mars dernier. Le début des travaux est annoncé pour le 1er août 2015.

    « Il semble assez clair que le commissaire enquêteur a fait preuve de partialité », regrette Jean-Michel Massé, maire de Saint Denis et opposé au projet. Selon lui, l’ensemble des usagers du site n’ont pas été pris en compte : les plaisanciers qui « tirent des bords » (zigzagent sur l’eau pour remonter face au vent) en venant de La Rochelle, les compétitions nautiques, les kite-surfeurs, mais aussi les pêcheurs amateurs ou professionnels. « Les ostréiculteurs ont choisi le site qui était le meilleur pour eux, ils ont développé ce projet sans penser aux autres. »

    Illustration de Zadoléron : Extrait de la bande dessinée : Pourquoi une ZAD sur l'Île d'Oléron ?

    « Dès qu’on parle, on se fait taper sur les doigts »

    Pour autant, il ne s’agit pas d’une opposition entre l’ensemble de la profession ostréicole et des touristes ou des retraités, comme certains ont pu le caricaturer. La préfecture a par exemple reproché aux opposants d’être dans le syndrome NIMBY (« not in my back yard » ou « pas dans mon jardin »), rejetant le projet car il gâcherait leur paysage. « Je me suis interrogé là-dessus », avoue la présidente de l’Aplimap, Noëlle Demyk, « mais c’est une accusation qui essaie de dissuader n’importe qui d’agir. C’est normal que ce soient les riverains qui se mobilisent. On défend le patrimoine naturel oléronnais. »

    Quant au milieu ostréicole, il paraît difficile de lui trouver une unité : « On est dans un métier comme l’agriculture où ce n’est pas facile de parler », nous explique une ostréicultrice préférant garder l’anonymat. « Dès qu’on parle, on se fait taper sur les doigts. Nous avons déjà eu des contrôles sanitaires deux jours après nous être exprimé contre le projet. On ne peut accuser personne mais bon... »

    Selon elle, 85 à 90 % des ostréiculteurs étaient contre le projet, il y a quatre ans. « C’est l’endroit le plus dangereux du coin. Si ça s’appelle la Malconche, ce n’est pas pour rien. » Un mytiliculteur aurait failli mourir dans cette zone, il y a quelques années, après que son bateau avait été renversé par une vague.

    Suite dans Reporterre


    La concentration, une menace pour la profession, et l’environnement

    La conchyliculture sur le chemin de l’agriculture ?

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Arcachon : la moule locale débarque à la criée

    Pour la première fois, des moules pêchées dans le Bassin ont été vendues à la criée. L'objectif est clairement d'en faire une spécialité locale

    Source : Sud Ouest  par Carole Suhas (31 juillet 2015)

    C'est la première fois qu'elles défilent sur les tapis roulants de la criée. Les moules du bassin d'Arcachon vont-elles détrôner les célèbres huîtres ? Yves Herszfeld, le directeur du port, sourit, mais ne dit pas non.

    Depuis ce lundi, le coquillage a fait son apparition parmi les poissons vendus à la criée, aux enchères, aux professionnels et aux restaurateurs. Plusieurs centaines de kilos de moules autochtones ont ainsi été achetées, notamment par la poissonnerie L'Aiguillon ou par celle du Leclerc du boulevard de la Plage.

    Plusieurs centaines de kilos de moules autochtones ont ainsi été achetées,notamment par des poissonneries locales

    « Je vois qu'elles sont belles », commente cet acheteur, propriétaire de plusieurs poissonneries autour du Bassin, à Brive ou même à Toulouse. Pour Yves Herszfeld, cette moule est un nouveau défi. « On connaît très bien la moule de bouchot, qui vient de l'île d'Oléron, alors qu'ici on a une moule qui grandit dans le Bassin », précise-t-il.

    Plus petite que la Bouchot, la moule arcachonnaise est sauvage et se trouve en grande quantité dans les fonds du Bassin. « Avant, les pêcheurs les ramassaient en vrac et les envoyaient à retremper en Normandie dans de grands containers que je voyais passer devant mon bureau », se rappelle le directeur du port. C'est alors avec beaucoup d'enthousiasme qu'Yves Herszfeld a accueilli l'initiative du pêcheur Gilles Prepoint qui, à 55 ans, a décidé de se mettre à pêcher la moule d'Arcachon.
    Un mollusque sensible

    « Pour moi cette moule est la meilleure car elle vit au fond, loin de la surface où se concentre la pollution. En revanche, comme elle voit moins de lumière, elle met deux ou trois ans à atteindre sa taille adulte », explique ledit pêcheur. Passée 48 heures sous la douche pour être nettoyée, la moule est ensuite emballée pour être vendue à la criée. « Je me suis lancé car aujourd'hui, notamment avec les histoires de quota et de normes, on est obligé d'être polyvalent », explique le pêcheur, qui se concentrera ensuite sur la pêche de la pibale jusqu'en février, puis sur celle de la seiche, avant de reprendre le cycle de la moule.

    Cette moule est la meilleure car elle vit au fond

    Reste que le mollusque est beaucoup plus sensible que sa cousine l'huître aux effets toxiques des algues. La moule, « qui filtre beaucoup plus l'eau que l'huître », s'est ainsi vue interdite de pêche pendant 14 semaines, quand l'huître en subissait cinq. Des interdictions administratives qui n'inquiètent pas le serein pêcheur.

    Yves Herszfeld affirme, lui, ses ambitions : faire de la moule arcachonnaise une nouvelle marque qui pourrait attirer les amateurs, de plus en plus nombreux, du consommer local.

    Faire de la moule arcachonnaise une nouvelle marque qui pourrait attirer les amateurs du consommer local.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 23 Juillet 2015

    En Hollande, les moules de Zélande passent par la criée

    Vente des moules de Zélande à la criée d'Yerseke (+ de 50 000 tonnes chaque année)

    Avant la grande braderie de Lille (premier week-end de septembre), les journalistes de France 3 Nord-Pas-de-Calais) sont allés enquêter en Zélande pour en savoir plus sur la qualité des moules...

    Le plat de la traditionnelle braderie de Lille, la moule-frites, se prépare avant le premier week-end de septembre. Aujourd'hui la récolte des moules en Zélande, cette province du sud-ouest des Pays-Bas.

    Ce matin, sur le petit port d'Yerseke, un bateau revient chargé de moules. Pêchées hier soir dans l'extrême nord des Pays-Bas, le Waddenzee. Les acheteurs viennent examiner la marchandise, pendant qu'un officier assermenté prélève un échantillon du produit.

    "Ici c'est le produit brut. En fonction de ce qui est prélevé comme échantillon, on va voir le pourcentage de déchets, de crabes, de caillous. Avec seulement 2 kilos on va déterminer le poids de toute la cargaison", explique un pêcheur.





    Récolte des moules de Zélande

    Scellés, les mollusques sont ensuite pesés et examinés à la loupe. Depuis 150 ans, ce village de 6500 habitants vit au rythme de la mytiliculture. Six entreprises, 70 navires y sont dédiés. La moule de Zélande est livrée dans le monde entier. Un business bien rodé.

    Dans cette ambiance feutrée, chaque négociant note le prix qu'il souhaite payer. Le lot du jour est d'excellente qualité. Il sera vendu 1,65 euro le kilo. Le bateau reprend la mer, direction le parc de l'acheteur, délimité par des piquets. Où il va décharger le nouveau stock.

    Dégorgement, ébarbage, calibrage, triage puis refroidissement. La saison a démarré le 8 juillet. Alors évidemment, les entreprises tournent à plein régime. Delta Mossel est le principal fournisseur de la braderie de Lille.

    Une grosse semaine en perspective pour le mytiliculteur. Qui nous promet cette année un bon cru : une moule de Zélande charnue à un prix attractif pour le bonheur des 2 millions de bradeux.

    France 3 : Braderie de Lille : la récolte des moules de Zélande

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 22 Juillet 2015

    Tout savoir sur l’industrie du saumon d’élevage à la sauce Marine Harvest



    Salmon Farming Industry Handbook 2015 Marine Harvest

    Tous les ans, la multinationale norvégienne Marine Harvest édite le fameux "Salmon Farming Industry Handbook 2015 ". Un document de 89 pages tout à la gloire du saumon d'élevage dans le monde, et tout particulièrement dans les pays où Marine Harvest a choisi d'élever ses saumons : Norvège, Chili, Ecosse, Canada, Irlande, Féroé,...

    Pourtant, le saumon sauvage n'a pas dit son dernier mot...


    Cliquez Marine Harvest pour accéder au Salmon Farming Industry Handbook 2015

    ou Ici pour télécharger directement le document

    Seafoodsources nous donne quelques infos : Salmon farmer uncovers industry in handbook

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 21 Juillet 2015

    Biodiversité

    Chili : Massacre de lions de mer dans les élevages de saumon

    Lion de mer - Photos Facebook Oceana Chile/Cristián Moreira

    Au sud du Chili, des éleveurs de saumon sont pris en flagrant délit de massacre d'un lion de mer dans la salmoniculture "Yadrán" (région de Aysén)... Autour des élevages, les industriels de saumon "chassent" la biodiversité... Tous ces lions de mer et autres mammifères marins qui détruisent les cages à saumons et qui mangent leurs "bénéfices"...


    Condenamos enérgicamente este brutal y cruel acto cometido contra un lobo marino por la empresa salmonera Yadrán, en Ays...
    Posted by Oceana Chile on Miércoles, 15 de julio de 2015




    Biodiversité

    Nomination de Gilles Boeuf comme conseiller scientifique dans l’équipe de Ségolène Royal

    Gilles Boeuf est nommé conseiller scientifique pour l’environnement, la biodiversité et le climat au cabinet de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie du Développement durable et de l’Énergie.

    Gilles Boeuf est aussi un pionnier de la salmoniculture chilienne : Les pêches et les cultures marines au chili. État de développement en 1985. Étude plus approfondie de la salmoniculture par Gilles Boeuf... Cliquer Ifremer pour télécharger ce rapport

    Gilles Boeuf est depuis février 2009 président du Muséum National d’Histoire naturelle. Chercheur mais aussi passeur de savoirs, il est un spécialiste de physiologie environnementale et de biodiversité, marine et terrestre. Il a également beaucoup travaillé sur les bases biologiques de l’aquaculture. Il est l’auteur de plus de 400 articles scientifiques, de vulgarisation scientifique, de chapitres de livres, de communications. Il a fait plus de 100 missions à l’étranger à destination d’une cinquantaine de pays. Il fait de nombreuses conférences publiques mais aussi des présentations à  destination des personnels de collectivités, de grands établissements ou d’entreprises, essentiellement sur la vie dans les océans, les ressources vivantes, le rôle de l’eau dans le vivant et sur la biodiversité.

    En octobre dernier, Gilles Boeuf a été élu professeur invité au Collège de France, à la chaire « Développement durable – Environnement, Energie et Société », où il dispense ses cours sur la biodiversité, son évolution et ses croisements avec l’humanité. Il a aussi reçu en novembre 2013 à Monaco la Grande Médaille Albert Ier, distinction décernée par l’Institut océanographique à un chercheur scientifique. Il est Président du Conseil scientifique du CIRAD, de la commission environnement de la Fondation de France, du Conseil Scientifique d’Agropolis International à Montpellier, du Pôle d’entomologie forestière de l’ONF-OPIE, du CEEBIOS (Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis) et de la Réserve naturelle de la Massane, dans les Pyrénées Orientales. Il est membre de la Commission Française de l’Unesco, chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite. Il a été préfigurateur de l’AFB (Agence Française pour la Biodiversité).

    Lire dans Aquablog :Chili. Le saumon pollue la vie des chiliens et de leur océan

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 20 Juillet 2015

    Proposition des Douanes

    Développer l'aquaculture pour améliorer la balance commerciale des produits halieutiques


    La France affiche un déficit croissant pour les produits de la pêche et de l’aquaculture (-3,6 milliards en 2014, après -2,2 milliards en 2004). La production s’avère en effet insuffisante pour  couvrir  la  consommation nationale,  d’où  un  surcroît  d’importations  en valeur. Ces dernières concernent  surtout des produits de grande consommation (saumons, thons, crevettes) sur lesquels se concentrent les  déficits. Leur creusement s’observe notamment avec la Norvège et les pays émergents d’Asie et d’Amérique, qui dégagent des excédents en hausse, grâce au développement de l’aquaculture.

    Les pays excédentaires développent l’aquaculture

    Au niveau mondial, la France affiche le 4ème déficit sur les produits de la pêche et de l’aquaculture (-4,6 milliards de dollars en 2013), derrière le Japon (-11 milliards), les Etats-Unis (-10 milliards), et l’Italie (-4,7 milliards).

    En Europe, à l’exception notable des pays nordiques (Norvège, Danemark et Suède) où l’aquaculture se développe, la plupart des autres pays présentent des déficits croissants, y compris les pays producteurs (France, Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Portugal). La capture, soumise à quotas, recule et l’aquaculture, en général, est peu développée. La France reste bien placée dans le domaine aquacole (un tiers de la production issue essentiellement de la conchyliculture et de la pisciculture), mais sa production baisse de 1,7 % par an au cours des 10 dernières années.

    La Norvège, premier exportateur mondial avec 11 % de parts de marché, affiche l’excédent le plus important (+9,5 milliards de dollars). Le dynamisme de ses exportations s’explique par le doublement de la part de l’aquaculture dans la production (un tiers en 2014).

    La Chine, avec 8 % de parts de marché, est le deuxième fournisseur mondial et présente le deuxième excédent (4,8 milliards de dollars). Elle est le premier producteur aquacole au monde, avec trois quarts de sa production issue de l’élevage. Les autres pays excédentaires sont surtout ceux d’Asie et d’Amérique, où la part de l’aquaculture est également importante et progresse rapidement. L’élevage représente ainsi la moitié de la production au Vietnam, en Inde et au Bangladesh. Cette part est plus faible (un tiers) dans les pays producteurs d’Amérique latine (Equateur, Chili), mais elle a doublé en dix ans.


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    FranceAgriMer

    Chine - Appel à candidature pour les agréments à l'exportation de produits de la mer « vivants »

    Huître : n°1 du commerce extérieur avec plus de 35 millions d'euros d'excédent en 2014



    Agrément des établissements en vue d'exporter des produits de la mer « mollusques vivants » en Chine

    La Chine est le plus gros importateur mondial de produits de poissons et crustacés, mollusques et autres invertébrés aquatiques. Elle importe chaque année pour plus de 10 milliards d’euros soit 3 millions de tonnes de produits aquatiques. À ce jour, des centaines d’entreprises étrangères possèdent un agrément du CNCA. La concurrence sur le marché chinois est croissante avec la présence de fournisseurs issus pour l’essentiel d’Asie ou des USA. La France se situe en 15ème fournisseur (140 M€, 45.000 tonnes). Les  produits vivants français (mollusques, crustacés, ..) occupe une part limitée avec 6M€ et 1500 tonnes. En recherche de clarification sur ses fournisseurs, la Chine manifeste un intérêt marqué pour l’offre française en matière produits de la mer « vivants ».

    En mai 2013 a été implémentée une liste d'établissements français autorisées à exporter des produits de la mer en Chine. Cette liste de 128 établissements agréés est consultable sous Exp@don.

    Elle concerne tous les produits de la pêche et de la mer (partiellement les animaux aquatiques vivants), les entrepôts de stockage frigorifiques, les produits qui contiennent plus de 50% des produits de le mer ou pour lesquels les produits de la mer sont une composante essentielle, les produits ayant subit un process (y compris les conserves) et par extension et précaution : les chairs d'escargots terrestres ou de grenouilles. Il s'agit d'un agrément "établissement" et non "filière", c'est le dernier établissement avant exportation qui doit être agréé en y ajoutant les entrepôts de stockage frigorifique.

    Cette liste faisait suite à la nouvelle réglementation relative à l’enregistrement des producteurs d’aliments destinés à être exportés en Chine qui est consultable sous http://www.franceagrimer.fr/International/Exportations/Appui-aux-exportateurs/Mesures-reglementaires-specifiques/Republique-Populaire-de-Chine/Produits-de-la-peche

    Les autorités chinoises demandent la création d’une liste spécifique pour "les produits vivants" (huitres, crustacés, ...) initialement exclus du recensement de 2013. Elles souhaitent ainsi agréer les établissements français ayant une activité exportatrice d'animaux aquatiques vivants vers leur pays.

    Le présent appel à candidature concerne uniquement les exportateurs de "produits de la mer vivants".

    Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
    • Il n'y a pas de condition supplémentaire sur les établissements c'est à dire que disposer d'un agrément CE suffit. Les listes des établissements remplissant ces conditions peuvent être consultées dans la section VII (Mollusques bivalves vivants) sous http://agriculture.gouv.fr/liste-des-etablissements-agrees-ce
    • Le certificat sanitaire CNPPMDEC12 précise les exigences pour exporter des animaux aquatiques vivants en Chine. (Cf. Exp@don), Conditions sanitaires et phytosanitaires pour exportations pays tiers, choisir pays=Chine.
    • A noter toutefois, qu'il y a une exigence sur les produits exportés qui devront respecter les normes chinoises; Dans la cadre d'exportation d'huitres vers la Chine; il faut mettre en place un plan d'autocontrôle pour garantir l'absence d'E. coli O157 H7. Pour ce qui est de la zone de pêche il s'agit de la zone d'élevage, pour éviter d'avoir en cas de non conformité des restrictions sur tout un bassin entier. La fiche technique 12-054 en ligne sous Exp@don détaille la procédure.

    La capacité d'établir la liste des établissements français agréés est déléguée aux autorités françaises (logique de pré listing) qui s'engagent ainsi sur le fait que les entreprises listées respectent la réglementation chinoise.

    En vue de constituer une liste des établissements candidats à l’agrément, il est demandé aux entreprises souhaitant disposer d'un agrément pour exporter "produits de la mer vivants" en Chine et pouvant justifier d'un historique d'exportation (au cours des 2 dernières années) ou potentiellement exportateurs (c'est-à-dire qui ont des projets sérieux d'exporter) de déposer leur candidature au plus tard avant le 7 septembre 2015 auprès de leur DD(CS)PP pour l’autorisation pays tiers suivante :

    EXPORT - Autorisations pays tiers consolidées DAOA (code SIGAL) : CHINE – Produits de la mer ou de la pêche – Mollusque vivant (CNPMPPMOLVIV)

    Les dossiers peuvent d’ores et déjà être adressés à FranceAgriMer [1] (originaux par courrier), via la DD(CS)PP. Ils doivent être constitués de l’acte d’engagement du candidat dûment signé (Annexe 1 - Modèle d'engagement du professionnel de la note de service DGAL/SDASEI/2014-393 du 20/05/2014) ; téléchargeable sous le BOAGRI ( https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/historique / ou sur le site internet de FranceAgriMer http://www.franceagrimer.fr/International/Exportations/Agrement-pour-l-exportation

    Une première liste d’établissements candidats à l’exportation vers la Chine sera établie à partir des candidatures enregistrées dans SIGAL jusqu’au 21 août 2015. Les demandes postérieures seront envoyées aux autorités chinoises à un rythme régulier non encore défini.

    Pour rappel, l'actualisation de la liste "produits de la mer non vivants" est possible au fil de l'eau en déposant la demande auprès de la DD(CS)PP de l'établissement concerné (NS 2013-8062 du 25 mars 2013).

    [1] FranceAgriMer - Unité d’Appui aux Exportateurs - 12 rue Henri Rol Tanguy - TSA 20002 - 93555 Montreuil cedex

    Pour plus d'informations : FranceAgriMer 

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 19 Juillet 2015

    Catherine Flohic. Tout un livre sur l'huître


    Source : Le Télégramme  / Thierry Dussard / 19 juillet 2015
    Pour se faire une opinion sur l'huître triploïde qui fait débat dans l'ostréiculture, Catherine Flohic a rencontré les plus grands spécialistes de ce coquillage en France. Auteure et éditrice, elle publie un livre de 350 pages sur l'huître, après avoir rencontré 30 amoureux et spécialistes de ce coquillage fabuleux. On y apprend tout sur la vie sexuelle des japonaises, et les transformations des triploïdes, parce que « l'huître a un sens », dit-elle, et ce n'est pas un sens unique.

    Les plates, les creuses, les japonaises, ou les portugaises, on en croise de toutes sortes sur les plages et même des pieds de cheval, ou des oreilles de lapin. Méfiez-vous de celles-là, tout en longueur, ce sont sûrement des triploïdes et mal élevées en plus. « L'huître triploïde, c'est ce qui m'a incitée à me lancer dans ce gros livre lorsque je me suis aperçue que plus de la moitié des huîtres que l'on mange sont des organismes vivants modifiés (OVM), et que ce n'est même pas signalé », confie Catherine Flohic, sur un ton doucement révolté.

    1.000 € le mâle reproducteur

    Cette Bretonne a commencé par aller voir un Lyonnais, Louis Teyssier, producteur d'huîtres nées en mer, à Blainville, dans la Manche. Ah ! bon, parce qu'il y a des huîtres qui naissent en couveuse ? Oui, dans des écloseries industrielles, avant d'être livrées en caisse polystyrène et glissées dans des poches grillagées qui sont immergées, et retournées régulièrement. Mais Catherine Flohic a bondi en apprenant que la plupart des huîtres sont maintenant stériles et que le coquillage hermaphrodite, qui change de sexe d'une saison à l'autre, était donc, à terme, menacé de disparition. Enfin, pas tout à fait, il reste des « mâles reproducteurs, qui sont vendus 1.000 € pièce et envoyés aux ostréiculteurs par Chronopost, ajoute-t-elle. La coquille vide est consignée et doit être renvoyée après usage à l'Ifremer ». Ce nouveau mollusque triploïde, doté de trois chromosomes, a en effet un double avantage. Stérile, il ne fabrique pas de laitance en été, et peut ainsi être consommé toute l'année. Finis, les seuls mois en ? r ? où l'on pouvait déguster ces fruits de mer sans avoir l'impression de manger de la crème fraîche.

    L'huître des quatre saisons...

    Suite : Le Télégramme

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 15 juillet 2015

    Les Moules par Résonnances & Cie


    Résonnances & Cie remporte la consultation d'agences organisée par le CNC (Comité National de la Conchyliculture)

    Source : ladn

    Résonnances & Cie remporte la consultation d'agences organisée par le CNC (Comité National de la Conchyliculture) dans le cadre de sa communication nationale pour les moules élevées en France. Résonnances avait déjà collaboré avec le CNC en 2013 pour la campagne des moules de bouchot. Le nouveau film présentant les différentes régions et techniques de production « à la manière d’un bulletin météo » sera à l’antenne dès le 15 juillet sur les antennes de France TV et de plusieurs chaînes de la TNT.



    Bouchot 15 from L'ADN on Vimeo.


    Générique 20 from L'ADN on Vimeo.


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Moules. Dans les coulisses de la pêche en baie du Mont Saint-Michel

    Premières moules AOP pêchées en baie du Mont Saint-Michel.



    Source : Ouest France - karin Cherloneix

    Le Vivier-sur-Mer - 20h38

    Cap à l’Ouest, au Vivier-sur-Mer, est le plus gros producteur de moules dans La Baie du Mont Saint-Michel. Ce mercredi, Max et Benjamin, mytiliculteurs de Cap à L'ouest, au Vivier-sur-mer, ont pêché les premières moules AOP de 2015. Embarquement immédiat.

    La crème de la moule arrive ce jeudi sur toutes les tables de France. Le coquillage noir de la Baie du Mont Saint-Michel est le seul en France à avoir l'appellation d'origine protégée. La saison démarre et va se poursuivre jusqu'à cet hiver.

    Du producteur au consommateur

    Employés de Cap à l’Ouest, au Vivier-sur-Mer, Benjamin Faivre et Max Loriot nous font monter à bord de Giga 2, le bateau amphibie qui ramenera 10 tonnes de moules à la fin de la journée. Ce jeudi matin, après avoir baignés dans des bassins d'eau réfrigérée, elles prendront la direction des grossistes et autres poissonniers de toute la France.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Ce mercredi 8 Juillet 2015

    Moules de Zélande: la saison officielle est lancée



     Illustration : copie d'écran Aldi

    Dès ce mercredi, les milliers de tonnes de mollusques vont prendre la routede la Belgique. La saison officielle de la moule de Zélande est lancée. On l’annonce charnue, goûteuse et… moins chère !

    Source : lavenir

    C’est parti: dès aujourd’hui la saison des moules de Zélande est ouverte en Belgique. Même s’il n’y a plus vraiment de saison pour les moules – on mange des moules toute l’année, en provenance du Danemark, d’Irlande, d’Espagne… – restaurateurs et supermarchés sont dans les starting-blocks.

    C’est notamment le cas Chez Léon, à Bruxelles, où l’on sert 13 tonnes de moules par jour (!) et où Rudy Vanlancker, le patron, se réjouit: «Certaines enseignes proposent depuis un mois des moules de Hollande, mais il s’agit de moules d’Irlande qui ont transité par les parcs hollandais pendant 24 heures. Mais à partir de demain, ce sera donc bien des moules de Zélande. Le client bruxellois attend cela avec impatience. Les clients qui viennent de l’étranger sont moins attentifs à la provenance. En France, où nous avons 80 restaurants, le client ne voit pas la différence entre de la moule de Hollande, de la moule de Venise ou d’Irlande…»

    Selon Rudy Vanlancker, la raison n’est pas gastronomique. «Je crois que c’est avant tout culturel. Pour un Bruxellois, la vraie moule est celle de Hollande. Mais je vous mets au défi de distinguer une sorte d’une autre. J’ai moi-même participé à une dégustation à l’aveugle avec six ou sept casseroles différentes et c’est la moule d’Espagne qui est ressortie en premier!»

    Nicole Rosier, gérante de La Moule à gogo depuis 35 ans à Waterloo, confirme. «Nous avons des moules toute l’année. Hors saison, nous servons en général des moules du Danemark. C’est quasi semblable, même si je trouve le goût un peu moins iodé. Mais quand c’est la saison des moules de Zélande, c’est le rush. Les gens préfèrent.»

    Par contre, vous ne trouverez jamais de moules de bouchots chez Nicole Rosier. «Excepté peut-être pour une entrée. Sinon, je les trouve beaucoup trop petites. Il y a aussi des moules irlandaises, mais elles sont beaucoup trop chères. Il fut un temps où je servais des moules de Galice, mais on a arrêté avec la marée noire voici quelques années et nous n’en avons plus repris depuis.»

    Et comment sont les moules de Zélande, cette année? «Elles sont magnifiques! Non seulement la saison commence tôt, mais en plus il y a un très gros pourcentage de chair», répond Rudy Vanlancker, qui vient de signer un contrat avec un nouveau fournisseur hollandais, «le leader mondial!»

    Et question prix? «Cela reste stable. Cette année, les prix n’ont pas augmenté. Ils diminuent même. Chez nous, la casserole de moules impériales tourne autour des 21-22€.»

    Les premières moules de Zélande vendues à Yerseke

    La saison des moules de Zélande a officiellement débuté sous la pluie, mercredi, à Yerseke (Pays-Bas). Les premiers mollusques, qui seront vendus à la criée dans l’après-midi, sont plus gros et plus charnus que l’année passée, se réjouissent les mytiliculteurs zélandais.

    Source : Le Soir

    Les premières moules de Zélande sont arrivées une semaine plus tôt qu’en 2014. Les échantillons récoltés la semaine dernière dans la mer des Wadden et l’Escaut oriental ont livré des résultats satisfaisants, selon les crieurs. Pour arriver à maturité, les moules, dont la croissance dépend de la météo, ont besoin d’environ deux ans.

    « Le goût est excellent, les moules sont plus grosses et plus charnues que l’année passée », souligne Nico Zantvoort, crieur à Yerseke.

    Charleroi, Bruxelles, Namur, Liège... On a testé les moules frites dans votre région !

        Les moules seront bien charnues et moins chères
        Ils ont tout quitté pour ouvrir un restaurant belge en Floride

    Société La saison des moules démarre sur les chapeaux de roues. Toutes les grandes brasseries du pays la proposent sur leur carte. Et les clients en raffolent. L’occasion de faire un tour d’horizon de quelques grandes brasseries dans nos régions.

    Source : dhnet

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 11 Juillet 2015

    Ostréiculture, agriculture, textile, bâtiment...

    Economie. Au Japon, le pire stage du monde



    The Worst Internship Ever: Japan’s Labor Pains

    VICE News

    Le Japon doit faire face à une pénurie de main-d’œuvre, notamment dûe au vieillissement de sa population. Pour y pallier, le gouvernement a mis en place un programme de formations et de stages pour attirer les travailleurs étrangers en provenance de Chine, du Vietnam ou des Philippines.

    Vice News s’est rendu au Japon pour enquêter sur ce programme. Les “stagiaires” peuvent rester jusqu’à trois ans dans le pays, travaillent sans vraiment apprendre de nouvelles techniques – comme le promet pourtant le gouvernement – et sont payés un salaire de misère. Voici le “pire stage du monde”.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    A la "Une" du marin le 10 juillet 2015, Naturelle ou triploïde, l'huître divise


    Une huître sur deux à l'étal serait triploïde. Faut-il l'étiqueter ? La question, évincée il y a quelques années revient au sénat. Produite en écloserie, non laiteuse, à croissance rapide, elle est largement répandue dans les parcs ostréicoles. Mais elle suscite la méfiance de certains, les ostréiculteurs de l'association Ostréiculteur Traditionnel qui défendent l'huître naturelle captée en mer... Voir le dossier du marin en ligne dans le kiosk

    Sinon, les interventions et les documents du colloque "Regards croisés sur l'ostréiculture : Quels enjeux pour demain ?" du 10 juin 2015 au sénat sont en ligne sur le site du sénateur Joël Labbé

     

    Le 10 Juillet 2015

    La loi d’Arnaud Leroy défend la pêche et les cultures marines

    « Soutenir les pêches maritimes et les cultures marines » : c’est le titre II de la proposition de loi du député PS Arnaud Leroy, déposée le 9 juillet. Entre la grande pêche au Rif, les sanctions dans les OP, et des eaux de qualité pour la conchyliculture, les pêches maritimes et les élevages marins y figurent en bonne place.

    Economie Bleue : Une proposition de loi pour relancer le secteur maritime

    La présente proposition de loi s’inscrit dans un mouvement, plus que jamais nécessaire, de refondation de notre politique maritime. Dans ce domaine, la France dispose d’une kyrielle d’atouts et doit désormais se tourner résolument vers la mer pour assumer enfin son moi maritime.

    Suite au rapport « Osons la Mer » que j’ai remis au Premier ministre en 2013, j’ai déposé aujourd’hui à l’Assemblée...
    Posted by Arnaud Leroy on jeudi 9 juillet 2015

    Pour accéder à la Proposition de loi pour l’économie bleue du député PS Arnaud Leroy

    Ce texte constitue ainsi une étape et sera suivi d’autres initiatives du même type. Son objectif est de contribuer à l’amélioration de la compétitivité des entreprises concernées mais aussi à la simplification et la modernisation de l’ensemble du dispositif législatif concernant les activités maritimes au sens le plus large de celles-ci. Au cours de la préparation de ce texte, tous les acteurs du monde maritime ont pu exprimer leurs attentes lors des nombreuses rencontres organisées sur le thème de la « Croissance bleue ». Il a été également tenu compte du rapport « Osons la Mer » rendu par Arnaud Leroy le 13 novembre 2013. Les administrations maritimes, pour celles qui l’ont souhaité, ont aussi pu transmettre leurs propres propositions au regard de l’intérêt qu’il y avait à les insérer dans un texte fédérateur....

    Conchyliculture, pêches maritimes et élevages marins y figurent en bonne place....

    Ces activités sont traitées au détour d’articles communs à plusieurs activités maritimes, mais aussi spécifiquement, des articles 13 à 18.

    Source : Le Marin

    Pour la pêche, il s’agit notamment de clarifier le statut de la pêche professionnelle à pied, des sociétés de pêche artisanale et des gardes-jurés. L’attribution de licences européennes de pêche, non cessibles, devra prendre en compte « la situation effective des capacités de capture de la flotte, les critères de suspension et de retrait des licences » (avec renvoi vers un décret en Conseil d’État).

    Les sanctions que peuvent appliquer les organisations de producteurs (OP) à leurs adhérents sont précisées : suspension ou retrait d’autorisation de pêche, et amende dont « le montant ne peut excéder le chiffre d’affaires de l’expédition maritime au cours de laquelle les manquements commis ont été constatés ». Des sanctions qui « ne peuvent être prononcées plus d’un an à compter de la date de constatation des faits ». Et si l’OP manque à ce devoir de sanction, l’autorité administrative peut prendre le relai.

    Une disposition prévoit aussi d’étendre la protection sociale des marins aux pêcheurs à pied.

    Pescatourisme, pêche récréative

    La pêche est aussi concernée par l’ouverture du Rif à la grande pêche, qui ouvrirait la voie à des exonérations d’impôts sur le revenu pour les marins. Et par l’article 7 sur les contrôles à bord des navires, avec des centres de contrôle compétents à la fois pour les aspects techniques et les questions sociales.

    La proposition comprend aussi (article 16) des demandes de rapports complémentaires sur l’impact des pêches récréatives sur l’estran comme en mer ; et sur « les possibilités et les conditions de diversification d’activité des marins pêcheurs par le tourisme » (pescatourisme et commercialisation directe des produits de la pêche transformés ou non).

    Enfin, l’article 21 introduit une série de modifications du code monétaire et financier pour moderniser le régime du Crédit maritime.

    Plus de substance nocive pour la faune marine

    Pour la conchyliculture et autres cultures marines, il s’agit d’inscrire la reconnaissance de ces activités dans le code rural et de la pêche maritime mais aussi dans le code de l’environnement. Et de renforcer la prise en compte des zones conchylicoles en tant que zones humides, au titre de leur biodiversité.

    Ce texte protège aussi la qualité des eaux, essentielle pour les cultures marines. Ainsi, dans les  zones de production conchylicoles, dans le cadre de la mise en œuvre de la DCSMM (directive cadre stratégie pour le milieu marin), la loi prévoit via les programmes d’actions « l’interdiction de l’usage de substances ». Ces programmes pourraient ainsi « interdire de jeter, déverser ou laisser écouler, directement ou indirectement en mer ou dans la partie des cours d’eau, canaux ou plans d’eau où les eaux sont salées, des substances ou organismes nuisibles pour la conservation ou la reproduction des mammifères marins, poissons, crustacés, coquillages, mollusques ou végétaux, ou de nature à les rendre impropres à la consommation. »

    Alain Vidalies sur la réserve....

    Article précédent du marin sur le dépôt de cette proposition de loi

    Cliquer Ici pour accéder au projet de loi de Arnaud Leroy

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 8 Juillet 2015

    L’ASC consulte sur l’alimentation aquacole durable

    Illustration : Portail ASC : Responsible aquaculture

    La pêche minotière est une pêcherie parmi les plus controversées dans le monde. En outre, cette pêcherie qui se distingue par la capture d’espèces sauvages en vue de leur transformation en farine et en huile de poisson, est l’une des plus « juteuses » depuis le développement de l’aquaculture intensive et tout particulièrement de la salmoniculture (qui exige des huiles de qualité dans la composition des aliments pour saumon...)

    Avec l’appui d’un comité de pilotage (voir la liste des membres plus bas), l’Aquaculture Stewardship Council, émanation de l’Onge WWF, ouvre une première consultation auprès du public du 30 juin au 11 septembre 2015. L’Aquaculture Stewardship Council souhaite créer un standard « aliment aquacole responsable » afin de pouvoir certifier les producteurs d’aliments, dans le cadre d’une démarche globale d’écolabellisation de la filière piscicole depuis les pêcheries minotières jusqu’aux élevages piscicoles en passant par l’industrie de la nutrition aquacole...

    Comité de pilotage équilibré ?

    Le comité de pilotage est composé de 15 membres. L’Aquaculture Stewardship Council précise que la composition actuelle respecte l’équilibre entre l’industrie et les autres : 50% des voix pour l'industrie / 50% des voix pour la « non-industrie »...

    Liste des membres du comité de pilotage : 
    1. Albert Tacon (Aquatic Farms) (Ind)
    2. Ally Dingwall (Sainsbury's) (Ind)
    3. Andrew Jackson (IFFO) (Ind)
    4. Blake Lee-Harwood (Sustainable Fisheries Partnership) (Ind)
    5. Dawn Purchase (Marine Conservation Society)
    6. Eduardo Goycoolea (Blumar Seafoods/GSI Partner) (Ind)
    7. Karl Tore Maeland (Cermaq) (Ind)
    8. Liu Yi-Sung (Grobest Vietnam) (Ind)
    9. Johan Verburg (Oxfam Novib)
    10. Michael Tlustly (New England Aquarium)
    11. Niels Alsted (Biomar) (Ind)
    12. Piers Hart (WWF-UK)
    13. Tor Eirik Homme (Grieg Seafood/GSI Partner) (Ind)
    14. Trygve Berg-Lea (Skretting Group) (Ind)
    15. Pichaiyut Tachapong (CP Thailand) (Ind)

    Membres précédents du comité de pilotage :

    Or il se révèle que la parité entre les représentants de l'industrie et le reste des membres, n’existe pas dans ce comité de pilotage qui donne la part belle à l’industrie salmonicole... D’autre part, les membres des organisations « hors industrie » ne sont pas représentatifs à l'exception d'Oxfam... Aucune organisation de la pêche artisanale parmi les membres ! Le World Fish Center était la seule organisation qui aurait pu défendre le secteur artisanal !

    Cette consultation de l'ASC a pour objectif de renforcer la filière minotière ?

    Réponse plus dans la revue de presse

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Le 2 Juillet 2015

    Exposition Universelle Milan 2015, Le Pavillon France au cœur des débats... 

    Les poissons sauvages sont-ils meilleurs que les poissons d’élevage ?



    France Expo 2015

    Pour la 9éme édition de Conférence débat des Mercredi du pavillon France le sujet est : Les poissons sauvages sont ils meilleurs que les poissons d’élevage ?

    Intervenant Jean-François Baroiller - Animatrice Sophie Coisne Mercredi 10 juin de 11h à 12h30 CinéMagenta63 - Institut français Milano – Palazzo Delle Stelline - Corso Magenta, 63 – Milan Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Traduction simultanée en trois langues (français, italien et anglais).

    Le contexte mondial est caractérisé par une demande croissante en produits d’origine aquatique, une demande sociétale pour la qualité des produits et l’éthique de production, la nécessité de limiter les conflits d’espace et d’usage, et la nécessité de limiter l’impact de la pisciculture sur les populations sauvages et sur l’environnement. Face aux menaces qui pèsent sur les ressources marines, il est plus que jamais nécessaire de concevoir et de favoriser des processus de production piscicole capables de répondre à ces nombreux défis.

    Bien que la pisciculture permette d'augmenter la quantité nette de poisson disponible pour la consommation humaine de manière considérable, certains s’interrogent. Les questions critiques portent, notamment sur l’augmentation des risques d’épidémies, la nécessité pour alimenter certains élevages de prélever une grande quantité d’espèces marines sauvages, la fuite possible de poissons d’élevage qui viendraient perturber la reproduction de leurs congénères sauvages, ou encore les risques de pollution accrue liée à une plus forte la surdensité de poissons. Enfin, leur qualité organoleptique fait est également l’objet de discussions …

    Qu’en est-il exactement ? Pour sortir des débats souvent trop simplistes, ou caricaturaux, Monsieur Jean-François Baroiller, interrogé par Madame Sophie Coisne, répondra aux questions des participants après avoir préalablement fourni les clefs permettant de mieux comprendre le contexte et les enjeux des débats.

    Jean-François Baroiller, chercheur au CIRAD, est directeur-adjoint de l’UMR Intrépid dont l’objectif est de concevoir et de favoriser les processus de production piscicole capables de répondre aux défis alimentaires du futur, en quantité et en qualité, tout en étant plus respectueux de l'environnement et des sociétés humaines.

    Des escarmouches à l'encontre de la pêche !!!

    Pour sortir des débats souvent trop simplistes, ou caricaturaux...



    L’aquaculture a une mauvaise image en France !

    Jean-François Baroiller : « 50% du poisson consommé dans le monde provient de l’aquaculture... A l’échelle française, on a seulement 12% du poisson consommé qui provient de l’aquaculture... »

    Selon Jean-François Baroiller, l’aquaculture aurait une mauvaise image en France ce qui expliquerait que les français consomment seulement 12% de poisson d’élevage alors qu’au niveau mondial, l’aquaculture contribue à 50% de la consommation en poisson.

    12% contre 50%, une comparaison hasardeuse !

    12% concerne la consommation de poissons d’aquaculture en France : saumon, truite, bar, dorade, turbot, panga, tilapia,... Alors que 50% concerne l’ensemble des produits halieutiques issus de l’aquaculture : poissons, crustacés et coquillages. En réalité, les français consomment 32% de produits aquatiques issus de l’aquaculture, selon les derniers chiffres de FranceAgriMer (13% de poissons d’élevage + 19% de crustacés et coquillages d’élevage) (Voir graphique plus haut)

    Ce n'est pas l'aquaculture dans son ensemble qui a une mauvaise image en France... C'est surtout la pisciculture intensive qui est dans le collimateur des consommateurs !



    Meilleure qualité sanitaire du poisson d’élevage !

    La fraicheur du poisson (chaine du froid)  serait mieux garantie pour le poisson d’aquaculture...

    Selon Jean-François Baroiller, le poisson sauvage serait plus contaminé que le poisson issu de pisciculture du fait que les milieux d’élevage sont plus contrôlés...

    Les poissons sauvages seraient contaminés... Mais les poissons d'élevage qui consomment farine et huile de poissons sauvages contaminés, seraient sains !

    Poisson sauvage pour produire poisson d’élevage

    Selon Jean-François Baroiller, il est nécessaire de pêcher 2,5 kg de poisson sauvage pour produire 1 kg de saumon d’élevage. Vrai pour la farine de poisson, mais Faux pour l’huile de poisson qui est le facteur limitant dans le cas de l’alimentation des salmonidés... En réalité, pour nourrir un saumon dans de bonnes conditions, il est nécessaire de capturer plus de 5 kg de poisson sauvage pour produire 1 kg de saumon !

    Ce qui expliquerait que la production d'huile de poisson ne diminue pas à l'échelle mondiale alors que les captures minotières ont tendance à diminuer ces dernières années (effet el nino)... Dans les usines, on "presse" le poisson pour en extraire le maximum d'huile !



    Milan 2015 : Quels enjeux pour la pisciculture ?

    La demande croissante de produits d'origine aquatique, associée à une revendication sociétale pour des poissons de qualité et une production éthique, oblige la pisciculture à se réinventer. Jean-François Baroiller, chercheur au Cirad, donne les clés pour comprendre le contexte et les enjeux des débats autour de l'aquaculture durable.

    Source : Campagne et environnement

    Pour cette neuvième conférence des Mercredis du Pavillon France, Jean-François Baroiller met en lumière les défis auxquels est confrontée l'aquaculture aujourd'hui. Si la pisciculture représente uniquement 2% des produits alimentaires consommés, elle reste l'une des plus intéressantes d'un point de vue environnemental. Les surfaces mobilisées, les quantités d'eaux et d'intrants requis ainsi que les rejets d'azote et de phosphore y sont bien plus faibles que dans les élevages de porcs ou de bœufs.

    L'aquaculture a toutefois un problème d'image en France. Seulement 12 % du poisson consommé sur le territoire provient des activités piscicoles. La pêche de son côté arrive à saturation depuis les années 80, même si des mesures ont été prises pour protéger les stocks de poissons en danger.

    Des consommateurs exigeants

    En matière de poisson, les consommateurs sont de plus en plus exigeants, notamment concernant la fraîcheur des aliments. L'aquaculture française a mis en place des normes qui garantissent un maximum de 72 heures entre la pêche et la mise sur l'étal. On assiste également à une importante labellisation des poissons d'aquaculture permettant une bonne traçabilité des produits.

    Beaucoup de consommateurs s'inquiètent également des particules polluantes se trouvant dans l'eau et qu'on pourrait retrouver dans les aliments. Là encore, la pisciculture assure une protection, de nombreux contrôles étant effectués par les services vétérinaires avant l'installation et durant le cycle d'exploitation.

    Farines de poissons et antibiotiques

    Si l'aquaculture offre une alternative à la pêche, elle est toutefois très consommatrices de farines et huiles de poissons. Pour produire un saumon d'élevage, il est nécessaire de pêcher 2,5 kg de poisson dans le milieu naturel. D'importantes doses d'antibiotiques sont par ailleurs utilisées dans les élevages afin de prévenir les maladies. Cela entraîne des phénomènes d'antibiorésistance pour les bactéries proches des zones piscicoles, ce qui représente un réel danger pour les populations humaines. Ainsi, si l'aquaculture offre des avantages certains en terme de traçabilité et de qualité des produits, il reste à trouver des solutions pour limiter l'utilisation de farines de poissons et d'antibiotiques dans ces élevages.

    Recréer des écosystèmes naturels

    Des études chez la truite montrent qu'une utilisation de farine végétale pour son élevage est possible, sans impacter pour autant la qualité des poissons. En revanche, leur vitesse de croissance est ralentie, entraînant un temps plus long dans l'élevage et un prix plus élevé sur l'étal. Malgré cela, entre 1990 et 2013, on est passés de 10 à 70% de part de produits végétaux pour l'alimentation des poissons.

    Des solutions innovantes sont aussi à trouver pour les systèmes de cultures. Sachant que 70% des aliments prodigués aux poissons d'aquaculture sont gâchés, des techniques associant d'autres productions à l'élevage de poissons se développent. Des techniques dites multi-trophiques cultivent à la fois des mollusques (huîtres, moules, oursins…), qui récupèrent la fraction organique des aliments non ingérés par les poissons, et des algues, qui en utiliseront la fraction minérale, associés des poissons herbivores et carnivores.

    Aquaponie et poissons certifiés multi-trophiques

    Au Canada, où cette technique est pratiquée, les consommateurs sont prêts à payer plus cher des poissons certifiés multi-trophiques. Le producteur de son côté diversifie sa production et peut accepter de perdre un peu d'argent sur la culture de poisson s'il en gagne sur celles de mollusques et d'algues. Une autre pratique qui explose  ces dernières années est l'aquaponie. Le principe consiste à faire re-circuler l'eau d'élevage des poissons, riche en azote et en phosphore, vers des plantes qui vont récupérer ces éléments pour leur développement et de ce fait purifier l'eau qui pourra ensuite retourner aux poissons.

    Pour satisfaire la demande tout en réduisant l'impact environnemental des élevages de poissons, Jean-François Baroiller préconise toutefois de s'intéresser à toutes les formes de production. « Il ne faut pas se limiter aux poissons carnivores, qui sont très consommés dans les pays du Nord, mais aussi s'intéresser à ces problématiques dans les pays du Sud. »

    Industrie minotière

    Pêches mondiales. Concentration croissante autour de 13 multinationales



    Un groupe de treize sociétés contrôlent de 19% à 40% des stocks de poissons les plus importants et les plus stratégiques ce qui représente entre 11% et 16% des captures marines mondiales, selon une étude parue en mai 2015 dans Plos One : Transnational Corporations as ‘Keystone Actors’ in Marine Ecosystems.

    L'influence de ces sociétés «clés» dans la production des produits aquatiques ne cessent de grandir ;  elles orientent l'avenir de l’exploitation des ressources halieutiques à l’échelle mondiale... Parmi ces 13 groupes, 8 sociétés sont impliquées dans l'industrie minotière, en tant que pêcherie, producteur d'aliment aquacole ou/et aquaculteur/pisciculteur...


    Précision : Skretting, leader mondial de l'alimentation piscicole, appartient au groupe hollandais Nutreco qui est convoité depuis plusieurs années par l'étatsunien Cargill, N°1 mondial de l'agro-alimentaire....



    Jouer dans la cour des grands

    Alimentation piscicole : Le groupe Avril à la quête de son chercheur aquacole

    Copie d'écran du portail :  Groupe Avril

    Le Groupe Avril est présent dans des secteurs d'avenir aussi divers que l'alimentation humaine, les énergies et la chimie renouvelable, la nutrition et les expertises animales. Avril possède un portefeuille de marques fortes, leaders sur leurs marchés : Lesieur, Puget, Matines, Sanders et Diester®.

    Offre d'emploi : Chercheur Aquaculture - H/F

    Date de publication : 23/06/2015

    Nombre de postes : 1 en CDI
    Statut : Cadre du secteur privé
    Lieu : Bruz (35)
    Salaire : Selon profil et expérience
    Expérience : Expérimenté

    AVRIL, un nouveau printemps pour votre carrière !

    Sa filiale MIXSCIENCE, société innovante d'expertise en nutrition et productions animales orientée vers l'international et constituée de 160 collaborateurs, recrute un Chercheur Aquaculture H/F, en CDI. Poste basé à Bruz (35).

    Poste et missions :

    Rattaché(e) au Responsable Recherche Innovation et Développement Nutrition Animale, vous êtes chargé(e) de coordonner des projets de recherche pour le développement de l'expertise aquaculture MIXSCIENCE. Vos principales missions seront les suivantes :
    • Piloter la recherche en aquaculture (gestion de projet) en étant force de proposition sur les innovations
    • Assurer une veille scientifique et réaliser des synthèses thématiques en relation avec la stratégie de développement de l'expertise aquaculture
    • Construire un réseau scientifique international afin de mettre en place des essais en aquaculture : montage des partenariats, coordination des essais expérimentaux
    • Mettre en place et suivre les essais (rédaction du protocole, formulation des aliments, traitement statistique et la réalisation des comptes rendus)

    Profil :

    De formation Ingénieur Agro/Agri ou Vétérinaire, vous justifiez d'une expérience en aquaculture.

    Les outils informatiques vous sont familiers et des bases concernant les méthodologies d'analyses, les statistiques et la formulation seraient appréciées. Vous êtes également doté d'un bon relationnel.

    La maîtrise de l'anglais est impérative et une deuxième langue courante (espagnol, allemand...) serait souhaitable.

    Des déplacements fréquents sont à prévoir à l'international.

    Pour plus d'information : Apec

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Suite de la revue de presse :Mois de Juin 2015

    Et si on enlevait le « P » d’Aires Marines Protégées ?

    $
    0
    0

    Et si on enlevait le « P » d’Aires Marines Protégées ?

    Magnus Johnson, Senior Lecturer in Environmental Marine Biology at the University of Hull

    Le gouvernement écossais a annoncé récemment des plans pour doubler les surfaces des Aires Marines Protégées dans ses eaux, prévoyant d’inclure 11 nouvelles AMP et 9 Zones Spéciales de Conservation. On peut sans doute considérer que quelques organisations conservationnistes ont applaudi à l’annonce de ces mesures tout en poussant à obtenir davantage de décisions en ce sens. Il est de même envisageable de prédire que les organisations de pêcheurs, telles que la Scottish Fishermens’ Federation, vont accuser le ministre écossais de la Pêche de prendre des décisions irrationnelles et dommageables.

    La SFF représente les pêcheurs côtiers des communautés rurales de la côte Ouest qui sont particulièrement touchés par l’exclusion des zones de pêche qu’ils occupent depuis des générations. Ces communautés de pêcheurs, principaux employeurs dans certaines régions, sont déjà confrontées à l’interdiction des rejets, qui interdira de rejeter les prises indésirables dans la mer, ainsi qu’à toute une série de réglementations complexes qui contrôlent ce qu’ils peuvent pêcher, à quel moment et où. L’un des plus grands défis auxquels ils doivent maintenant faire face, c’est que les stocks se renouvellent en force et qu’il est difficile de jeter un filet à la mer sans attraper de poisson.

    Les pêcheurs écossais sont victimes d’une version moderne des expulsions : « Accaparement des océans ».

    Les partisans des AMP font croire qu’elles sont la seule solution aux défis auxquels les océans sont confrontés. Ils suggèrent qu’elles sont faciles à mettre en place, évidentes, sans qu’il faille en faire la preuve et qu’elles amélioreront l’état de nos pêcheries (Hilborn, 2014). Elles semblent une solution évidente et il n’y a aucun doute que l’exclusion des pêcheurs de ces zones protégera les habitats vulnérables des fonds marins comme les bancs de maerl et les récifs coralliens de certains types de pêche. Cependant, dans la plupart des zones de pêche autour du Royaume-Uni, les fonds sont constitués de sédiments mous. Il y a peu de preuves que l’impact du chalut sur ces habitats ou son interdiction améliorent les stocks de poisson. En fait, pour certaines espèces comme les langoustines, un chalutage répété semble améliorer les stocks (Ungfors et al., 2013).


    Des études récentes en Australie, qui a l’une des réglementations les plus strictes au monde pour la protection des océans, ont montré que, lorsque l’on réduit les zones accessibles aux pêcheurs, ils attrapent moins de poissons en proportion des surfaces dont ils sont exclus (Kearney & Farebrother, 2014). Les gens qui vivent de la pêche en viennent à se considérer eux-mêmes comme des réfugiés de la conservation- marginalisés par une société qui, tout en appréciant les fruits de leur labeur, les voit comme des tricheurs et des menteurs, se servant sans rien payer en retour. Dans un livre sur la pêche on résume ainsi l’attitude à l’égard des pêcheurs : « Le plus grand doute qu’on puisse émettre sur les miracles bibliques vient du fait que la plupart des témoins étaient des pêcheurs ». La vérité c’est que les pêcheurs sont des entrepreneurs qui essaient de gagner leur vie, ils ont des familles et des communautés à charge et une culture aussi différente du reste de la société que celle des bohémiens.

    La société semble apprécier les produits de l’agriculture alors qu’on pratique la monoculture, que l’on détruit la biodiversité, que l’on élève des animaux dans des conditions parfois discutables et que l’on arrose abondamment l’activité de subventions au nom de la sécurité alimentaire. Au contraire, les pêcheurs dépendent d’écosystèmes de qualité pour gagner leur vie et capturer du poisson sauvage, produit de la nature. Ils sont victimes d’une version moderne des expulsions appelée « Accaparement des océans ». Dans la pêche, il y a une tendance à les marginaliser encore plus en les obligeant à quitter les zones où ils ont pêché pendant des générations, qu’il y ait ou non de bonnes raisons pour le faire. C’est un abus du principe de précaution, s’il y en a jamais eu un (c’est-à-dire l’idée que l’on devrait éviter de faire quoique ce soit qui pourrait nuire à l’environnement). Une juste application de ce principe serait d’éviter de changer les méthodes de gestion avant d’avoir fait la preuve que ces changements seraient profitables – et pas simplement ce que les organisations conservationnistes veulent entendre.

    Il est évident que la pêche implique que l’on sorte des poissons de la mer et que cela a un impact sur leurs populations et leurs habitats. Il faut un équilibre entre les quantités prélevées et le stock nécessaire pour assurer le repeuplement et en pêcher l’année suivante. Si nous protégeons trop nos océans, comme l’Australie, nous exporterons notre impact environnemental sur d’autres pays qui ont une gestion moins rigoureuse. Cela augmentera les distances pour la nourriture et notre dépendance d’aliments tels que le saumon d’élevage et la viande, dont la production est potentiellement plus dommageable à l’environnement (Kearney & Farebrother, 2014).

    Au niveau mondial, le développement des AMP peut ne rien avoir à faire, ou très peu, avec l’idée de conservation. Dans le cas de l’archipel des Chagos, dans l’Océan Indien, l’AMP est utilisée illégalement comme bouclier par le gouvernement du Royaume-Uni pour justifier l’exclusion des Chagossiens de leurs îles qui sont maintenant devenues une base navale et aérienne des Etats-Unis (Dunne et al., 2014). Les Mauriciens pêchaient traditionnellement dans les eaux autour des Chagos, maintenant seuls les yachts des riches peuvent y naviguer. Sur les côtes de Californie, les AMP ont, soit reçu une aide financière des compagnies pétrolières (266 millions $ sur 10 ans), soit ces compagnies s’y sont opposées en fonction des intérêts des entreprises. Certaines AMP établies dans cette région n’ont pas respecté les droits des populations indigènes de pêcher et de faire la cueillette pour leur nourriture, mais ont autorisé l’aquaculture industrielle, l’exploration et l’exploitation du pétrole, la pollution et la fracturation. Aux Seychelles, des AMP financées par l’étranger ont été développées, excluant les pêcheurs locaux des zones exploitées traditionnellement, alors que les stocks de thons peuvent y être pêchés par des flottes étrangères grâce à des droits de pêche financés par l’Union Européenne.

    Je ne suis pas opposé à la conservation et, tout en travaillant avec les pêcheurs en essayant de leur apporter du soutien, je ne suis pas leur laquais. Tout simplement, je me sens très mal à l’aise de voir que la conception dominante de la conservation semble être d’exclure des gens qui ont y travaillé pendant des générations. Je ressens cette gêne plus particulièrement lorsque d’autres formes d’usages tels que l’industrie pétrolière, les champs éoliens et la pollution, semblent être moins touchés ou sont suffisamment puissants financièrement pour poursuivre leurs objectifs. Moralement, la mer appartient aux pêcheurs, de même que la terre appartient aux paysans établis depuis longtemps, et tout ce qui devrait être réalisé devrait l’être en partenariat avec les pêcheurs – à mon avis, la solution passe par eux et on devrait les encourager (ou même les forcer) à prendre des responsabilités. Je n’aime pas non plus cette statistique souvent répétée que « seuls 4%, 5%,10% des océans sont protégés ». Désormais, toute la surface des océans dépend d’une forme quelconque de législation. La mer du Nord est régie par une trame complexe de règlements de pêche dont l’effet est positif si la remontée récente des quantités de poissons en est la conséquence.

    Nous devons réfléchir aux conséquences importantes que peuvent avoir des actions supposées minimes – si on interdit la pêche dans une zone donnée, il faut se poser la question de savoir si la source de nourriture alternative n’est pas plus dommageable ? Est-ce que davantage de conservation ici signifie moins de conservation là-bas ? Lorsqu’on crée une aire marine « protégée » y a-t-il plus d’impacts sur des aires « non protégées » ?

    Nous vivons dans l’Anthropocéan, et de mon point de vue, nous devons l’accepter, et utiliser toute notre ingéniosité pour réserver une place à la nature en même temps qu’à l’être humain, et ne pas considérer comme une bonne chose l’exclusion des populations de l’accès aux ressources et à leurs moyens d’existence.

    Juillet 2015

    Dr Magnus Johnson is a Senior Lecturer in Environmental Marine Biology at the University of Hull.

    Traduction : Danièle Le Sann

    Sources Citées :

    Dunne RP, Polunin NVC, Sand PH, Johnson ML. 2014. The Creation of the Chagos Marine Protected Area : A Fisheries Perspective. In: Johnson M, Sandell J eds. Advances in Marine Biology: Marine Managed Areas and Fisheries. Oxford: Academic Press, 79–127.

    Hilborn R. 2014. Introduction to marine managed areas. Advances in Marine Biology: Marine Managed Areas and Fisheries 69:2–13.

    Kearney B, Farebrother G. 2014. Inadequate Evaluation and Management of Threats in Australia’s Marine Parks , Including the Great Barrier Reef , Misdirect Marine Conservation. In: Johnson M, Sandell J eds. Advances in Marine Biology: Marine Managed Areas and Fisheries. Oxford: Academic Press, 254-288

    Ungfors A, Bell E, Cowing D, Dobson NC, Bublitz R, Sandell J, Johnson ML, Cowing D, Dobson NC, Bublitz R, Sandell J. 2013. Nephrops fisheries in European waters. In: Johnson ML, Johnson MP eds. The Ecology and Biology of Nephrops Norvegicus. London: Elsevier, 248–306

    Autres articles :

    Pour aller plus loin...

    Délimitation des zones Natura 2000 en mer au large

    Question écrite n° 16064 de Mme Maryvonne Blondin (Finistère - SOC)

    publiée dans le JO Sénat du 30/04/2015 - page 981

    Mme Maryvonne Blondin appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la délimitation des zones Natura 2000 en mer au large.

    La Commission européenne ayant jugé le réseau Natura 2000 en mer au large insuffisant, le ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a décidé de définir des grands secteurs à l'intérieur desquels des périmètres Natura 2000 seront désignés à la fin de l'année 2015.

    À ce titre, il mène depuis avril 2014 une consultation auprès des organisations professionnelles de la pêche, secteur grandement impacté par ces délimitations.

    Ces organisations, qui ne s'opposent aucunement aux mesures de protections nécessaires pour le développement d'une pêche durable, ont ainsi proposé des périmètres précis et adaptés qui pourraient être retenus dans la désignation des sites Natura 2000.

    Or, il semble que le ministère envisage désormais une interdiction du chalutage de fond sur l'intégralité des surfaces proposées.

    Une telle mesure ébranlerait fortement la viabilité économique de nombreux armements à la pêche hauturière, mais aussi l'ensemble de la filière pêche, en particulier dans le Finistère.

    En pays bigouden, quarante chalutiers de fond hauturiers sont ainsi concernés, majoritairement des navires de 12 à 25 mètres, pour un total de 230 marins embarqués, principalement des jeunes (22 ans en moyenne). Ces marins et navires, rattachés au port du Guilvinec – premier port français de pêche artisanale – participent grandement au fonctionnement de l'économie locale et au rayonnement de la pêche française.

    En outre, le rapport interministériel sur le renouvellement de la flotte de pêche de 2014 a rappelé le danger de ne pas consommer les quotas alloués à la France, préconisant que l'effort de renouvellement soit concentré sur les navires de 12 à 24 mètres, pour lesquels le nombre de constructions neuves est le plus faible.

    Elle lui demande donc quelles sont les nouvelles évolutions envisagées dans la délimitation des zones Natura 2000 en mer au large qui permettraient une protection des habitats récifs tout en maintenant une continuité des activités de pêche sur nos territoires.

    Transmise au Secrétariat d'État, auprès du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche


    Réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche
    publiée dans le JO Sénat du 17/09/2015 - page 2195

    L'attention du secrétaire d'État chargé des transports, de la mer et de la pêche est attiré sur la démarche d'extension du réseau Natura 2000 au-delà de la mer territoriale et sur ses conséquences éventuelles sur les navires de pêche, compte tenu des enjeux de conservation de l'habitat d'intérêt communautaire « récifs » et des enjeux économiques liés aux activités de pêche sur ces espaces marins. Suite à une évaluation, par la Commission européenne, du réseau de sites Natura 2000 en mer, dont les conclusions ont mis en évidence certaines lacunes de désignation de sites, un processus d'extension du réseau Natura 2000 au-delà de la mer territoriale a été lancé en 2014. Une première étape, aujourd'hui achevée, a consisté à présenter aux différentes parties prenantes, dont les professionnels de la pêche, la démarche d'extension du réseau Natura 2000 en mer ainsi que les grands secteurs d'intérêt écologique. Cette phase a également visé à recueillir d'une part, les éventuelles informations scientifiques complémentaires existantes sur les récifs, les oiseaux et les mammifères marins pour l'identification des grands secteurs d'intérêt écologique, sous réserve de la validation du musée national d'histoire naturelle (MNHN), et d'autre part, à recenser les activités humaines, au niveau des grands secteurs, susceptibles d'impacter les habitats et espèces d'intérêt communautaire, afin de préparer la phase de délimitation des propositions de sites Natura 2000.

    Les propositions de sites Natura 2000 seront délimitées, au deuxième semestre 2015, au niveau des grands secteurs d'intérêt écologique, sous le pilotage des préfets maritimes, dans le cadre d'une instruction du Gouvernement, afin d'en assurer la cohérence à l'échelle nationale. Conformément aux directives communautaires « habitats, faune, flore » et « oiseaux », la délimitation des propositions de sites Natura 2000 au niveau des grands secteurs doit être fondée sur des critères et motivations scientifiques. Ainsi, pour garantir la suffisance du réseau de sites Natura 2000 en mer, il convient, d'un point de vue écologique, de proposer au moins un site Natura 2000 par grand secteur d'intérêt écologique identifié par le MNHN et de retenir dans les propositions de sites la majorité de la superficie couverte par chacun des grands secteurs et les zones où les enjeux écologiques sont les plus forts.

    Les professionnels de la pêche seront étroitement associés par les préfectures maritimes, à ces travaux visant à délimiter des propositions de sites Natura 2000 ; ils pourront faire état, à cette occasion, des informations dont ils disposent sur les activités de pêche maritime professionnelle ; celles-ci seront étudiées avec la plus grande attention. Les exigences économiques et sociales pourront être prises en compte dans la délimitation des propositions de sites Natura 2000. Cette prise en compte est prévue dès lors que les risques d'impacts socio-économiques sont avérés et que leur prise en compte ne remet pas en cause l'objectif final de suffisance du réseau de sites Natura 2000 en mer au niveau national.

    Par ailleurs, dans le cadre de la gestion des futurs sites Natura 2000 au-delà de la mer territoriale qui seront désignés pour la préservation de l'habitat « récifs », des mesures de conservation (limitation ou interdiction de certaines pratiques utilisant des engins de fond, dans certaines zones à l'intérieur des sites) pourraient être proposées dès lors qu'un risque d'atteinte serait avéré sur cet habitat. Les propositions de mesures relatives aux activités de pêche maritime professionnelle seront faites dans le cadre de l'élaboration des documents d'objectifs, en partenariat avec les professionnels de la pêche concernés, au sein des comités de pilotage des futurs sites Natura 2000 présidés par les préfets maritimes. Ces propositions de mesures de conservation seront bien sûr examinées dans le cadre des procédures prévues par le règlement n° 1380/2013 relatif à la Politique commune de la pêche (PCP) adopté le 11 décembre 2013 par le Parlement européen et le Conseil. Selon ce règlement, dans la mesure où tous les grands secteurs désignés en Atlantique sont fréquentés par d'autres États membres ayant un intérêt direct de pêche dans ces zones, un processus de concertation doit être engagé entres les États une fois les sites Natura 2000 désignés, afin d'aboutir à une proposition commune de mesures soumises à la Commission européenne. Cela demandera la consultation des conseils consultatifs régionaux (CCR) des pêches compétents, pour adoption éventuelle de ces mesures par la Commission européenne par voies d'actes délégués. Cette procédure sera garante d'une équité de traitement entre les différents professionnels des États-membres sur ces zones, il n'est en effet pas question d'imposer aux seuls pêcheurs français des restrictions qui ne s'appliqueraient pas également aux pêcheurs des autres pays.

    Natura 2000 en mer : deux directives européennes



    Source : Medde - 5 mars 2015 (mis à jour le 20 mars 2015)

    Présent dans toute l’Europe, le réseau Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques.

    Sa constitution repose sur deux directives européennes :
    • la directive 2009/147/CE du 30 novembre 2009, dite oiseaux, vise la conservation à long terme de toutes les espèces d’oiseaux sauvages de l’Union européenne, en identifiant 617 espèces menacées qui nécessitent une attention particulière.
    • la directive 92/43/CEE du 21 mai 1992, dite habitats, faune, flore, établit un cadre pour les actions communautaires de conservation de certaines espèces de faune (autre que les oiseaux) et de flore sauvages ainsi que d’habitats naturels présentant certaines caractéristiques.

    Cette directive répertorie 233 types d’habitats naturels et 259 espèces animales et végétales dits d’intérêt communautaire.

    En France, avec 1758 sites représentant 12,6 % du territoire, le réseau Natura 2000 est considéré désormais comme achevé pour la partie terrestre.

    Pour la partie marine, qui compte 209 sites, les efforts se poursuivent pour compléter le réseau. Ainsi le grand dauphin, le marsouin commun et les récifs font l’objet actuellement d’un programme d’acquisition de connaissances au large, mené par des scientifiques. Le but est de finaliser le réseau Natura 2000 en mer d’ici 2015, dans l’objectif de disposer d’un réseau d’aires marines protégées qui soit représentatif des habitats naturels et des habitats d’espèces d’intérêt communautaire.

    COP21. Carbone vert, carbone bleu, carbone poisson : Nouvel eldorado de la finance

    $
    0
    0

    Ou comment la biodiversité marine "contenue" dans d'immenses réserves océaniques peut être monnayée en « Fish Carbon » par les entreprises les plus polluantes (= compensation carbone)

    « Il est dans l’intérêt des communautés, des gouvernements, des entreprises, des industries et des institutions financières d’accroître leurs investissements dans les Aires Marines Protégées (AMP) » WWF – juin 2015 [0] 

    « Quand les poissons, les mers et les océans ne sont plus considérés comme des biens communs de l’humanité, un monde vivant participant à notre alimentation et notre bien-être mais des capitaux à privatiser en compensation de droits à polluer et d’émissions carbone, quand les ONG environnementalistes libérales, les grandes fondations, les banques et les multinationales œuvrent communément en ce sens, avec la participation d’États affaiblis, il est temps que nous, citoyens, affirmions notre attachement aux ressources communes de notre planète et à leurs gestions collectives, et que nous poussions nos élus à garantir leur accès libre et public. Ci-après, un article d’Alain Le Sann sur les ressorts de la financiarisation du « bleu » de notre planète. » L’Encre de Mer – Août 2015

    Carbone vert, carbone bleu, carbone poisson : Nouvel eldorado de la finance.

    Pour la fondation GRID, l’estimation minimale de la valeur carbone de la vie marine en haute mer dépasse 140 milliards $. Selon les auteurs du rapport « Fish Carbon », réalisé pour le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), « le paiement des services du carbone poisson pourrait financer la gestion des Aires Marines Protégées ». Cela permettrait à la fois de protéger la biodiversité et de lutter contre le réchauffement climatique.

    Dans le contexte de la préparation de la conférence de Paris sur le climat, de nombreuses fondations et ONG attirent l’attention, avec raison, sur le rôle joué par les océans dans le fonctionnement du climat, mais très souvent leur approche s’appuie sur une financiarisation des services écosystémiques rendus par les Océans. Au-delà de la gestion des ressources, cette approche écosystémique cherche à analyser le rôle et la valeur financière de ces services. Cette vision a bien sûr des conséquences sur l’avenir de la pêche.

    Stop à la pêche professionnelle !.. De grandes réserves marines à vocation touristique...



    National Geographic

    « Nous croyons que dans presque tous les cas, vous pouvez toujours avoir la conservation marine et la protection marine, et encore permettre des activités de pêche récréative durable qui auront lieu », « il n'y a presque pas d'activité de pêche sportive dans la région parce que c’est un sacré périple, là-bas... » Leonardo DiCaprio, ambassadeur de l’ONU pour le climat... [0*]

    Un environnementalisme de marché

    Cette proposition du rapport « Fish Carbon » [1] illustre la manière dont l’environnementalisme de marché envisage le financement de la protection de la nature. Dans « Prédation, Nature, le nouvel eldorado de la finance » [2], Sandrine Feydel et Christophe Bonneuil analysent avec rigueur l’émergence de cette approche libérale dans le contexte de libéralisation globale de l’économie et le rôle joué par les divers acteurs pour faire avancer les idées de privatisation et de financiarisation de la nature. Ils montrent le rôle joué par les grandes banques, comme Goldman Sachs, qui furent à l’origine du désastre des subprimes. Cet environnementalisme de marché, qui s’affiche sans complexe comme la solution pour lutter contre le changement climatique avant la conférence de Paris, est également promu et soutenu par les organisations internationales comme la Banque Mondiale et le PNUE. Il a été validé au cours des Sommets de la Terre de Rio 92 à Rio +20 en 2012. C’est à l’occasion de ce dernier sommet que fut mis en place le Partenariat Mondial pour les Océans, un Consensus de Rio sur les Océans, à comparer au consensus de Washington sur la libéralisation de l’économie mondiale. Cette privatisation de la nature s’appuie sur des analyses théoriques, initiées notamment par un économiste de la Deutsche Bank, Pavan Sukhdev. Pour lui, « l’expérience montre que les objectifs environnementaux peuvent être atteints plus efficacement et à moindre coût avec des instruments basés sur le marché que par la seule réglementation » [3]. Ces marchés environnementaux ouvrent des perspectives réjouissantes pour les banques d’affaires qui s’engagent de plus en plus sur ces créneaux. Les marchés du carbone pourraient atteindre 2500 milliards $ en 2020. Il y a aussi de bonnes perspectives pour le marché de compensation pour la biodiversité. Ainsi, en France, le droit de bitumer la plaine de la Crau pour étendre le port de Fos peut se compenser par l’achat d’hectares de coussoul, à restaurer ou à protéger, pour défendre l’habitat de l’outarde ; il en coûte 39 000 € par ha. Sur les continents, comme sur les océans, il faut donc chasser les hommes et interdire les activités pour mieux valoriser des espaces et justifier la vente de crédits carbone ou de compensation : les arbres et les poissons ont plus de valeur que les humains. Pourtant, ces mécanismes de compensation ne garantissent pas une amélioration de l’état de l’environnement, au mieux une stabilisation, car cela donne un droit à émettre ou à détruire à condition de payer. [4]

    « Océans, la voix des invisibles »

    "Il était une fois une mer où les hommes pouvaient pêcher des poissons pour se nourrir… Et puis on découvrit que les fonds marins étaient en danger. On demanda aux petits pêcheurs de diminuer la pêche et de détruire leurs bateaux, partout dans le monde les ports ont commencé à se vider… Mais de gros bateaux ont alors remplacé les petits. De très gros bateaux qui appartenaient à des multinationales, financées par les états, les banques et les fonds de placement. En comptant l’aquaculture, c’était en 2015 presque 5 tonnes de poissons qui étaient pêchées chaque seconde. Des ONG préconisèrent de créer des réserves marines où on n’avait plus le droit de pêcher, mais on pouvait observer les poissons avec un masque et un tuba. Pour cela on venait en avion, on construisit des pistes d’atterrissage et des hôtels..." [0**]



    Regardez ce petit film, de deux minutes, qui vous donnera un avant-goût du documentaire de Mathilde Jounot, qui entre en production. Il racontera l’histoire d’une journaliste qui doit faire un sujet sur la pêche durable, démarre sur la surpêche, creuse… et réalise qu’elle se met le doigt dans l’œil.

    Elle finit par découvrir le rôle que jouent des banques, des multinationales, qui financent des ONG et manipulent l’opinion pour en fin de compte privatiser la mer. Que ces mêmes fonds de placement s’approprient des réserves pour profiter des actions carbone qui risquent d’arriver, peut-être dès la Cop 21. Sous couvert environnemental. « Ce n’est pas toujours l’idée mise en avant la bonne. Il faut toujours se demander à qui profite le crime. » [0***]

    La nature : non des ressources, mais un capital.

    Cette financiarisation des forêts, des mangroves, des océans et des poissons ouvre la voie à une croissance verte ou bleue. Pour l’UICN, « la conservation de la diversité biologique devrait être vue comme une forme de développement économique », par la mise en marché des biens et services de la nature, chasse, écotourisme, conversion de dettes, paiement de services environnementaux divers. Dans ce contexte, le poisson n’est plus perçu d’abord comme une ressource alimentaire mais comme un actif naturel générant des flux financiers et des services environnementaux. Le poisson représente la possibilité de développer de l’écotourisme autour de la plongée, une capacité de stockage et de transfert de carbone qu’on estime pouvoir évaluer financièrement. Le poisson peut donc être protégé pour sa valeur carbone et il faut intégrer le coût de la perte de capacité de stockage dans une éventuelle activité de pêche. Cette perte doit être compensée et financée, ces financements permettent de payer les coûts de la protection. Les ONGE libérales comme le WWF, The Nature Conservancy (TNC), Conservation International (CI) et les fondations qui les soutiennent, voient là une source intéressante de financement qui les amène à se rapprocher des banques et des entreprises multinationales.

    La surpopulation menace la biodiversité ?



    L'humain dans la biodiversité, conférence au Cirad de Gilles Boeuf, président du Muséum national d'histoire naturelle et conseiller scientifique pour l'environnement, la biodiversité et le climat au cabinet de Ségolène Royal (Ministre de l'écologie). Gilles Boeuf est aussi cosignataire du texte : "Nature, le nouvel Eldorado de la finance" : Peut-on dépasser les idées reçues ?


    Les ONGE, conseillers en investissements des multinationales.

    Les ONGE sont souvent gestionnaires d’aires protégées et d’AMP pour le compte d’Etats du Sud appauvris et affaiblis, comme à Madagascar ou dans le Triangle de Corail. Elles sont donc en situation de monnayer les services environnementaux en vendant par exemple des crédits carbone en compensation. Les grandes banques d’affaires, comme Goldman Sachs ou le Crédit Suisse, n’ont pas tardé à comprendre que ces activités de conservation pouvaient générer de confortables rentes. Certains justifient même la spéculation sur ces actifs, comme EKO Asset Management Partners, pour qui « Spéculer n’est pas nécessairement une mauvaise chose…Parce que des gens espèrent gagner de l’argent en vendant des crédits carbone à l’avenir ». On comprend mieux pourquoi EKO investit dans la protection des zones côtières en Amérique Latine avec l’appui de la fondation Bloomberg et des ONGE Oceana et Rare. The Nature Conservancy (TNC) est dirigée par Mark Tercek, un ancien dirigeant de la banque Goldman Sachs, il y a créé un fond Naturevest [5], soutenu par la banque JP Morgan Chase, parce que, pour lui, TNC est une banque d’investissement dont le client est la nature elle-même. Maria Damanaki, ancienne commissaire européenne à la pêche, est en charge des programmes Océans de TNC, nul doute qu’elle va intégrer les océans dans les projets de Naturevest ; la Commission européenne est un des lieux où se prépare le terrain pour cette financiarisation de la nature. L’objectif pour Naturevest est de mobiliser 1 milliard $, essentiellement auprès d’investisseurs privés qui attendent un retour sur leur investissement. Le WWF n’est pas en reste et entretient des relations privilégiées avec le Crédit Suisse. Pour eux, l’ampleur des financements en jeu, change la nature du rôle des ONGE qui, de gestionnaires de projets de conservation, deviennent « des conseillers en investissements professionnels qui structurent et placent de tels projets comportant des mécanismes de génération de flux et de cash » [6]. Ceci explique et justifie le renforcement des liens entre les ONGE et les multinationales dont les dirigeants se retrouvent souvent dans les instances dirigeantes de ces ONGE. Ainsi, la présidente du WWF est l’ex-ministre de l’environnement de l’Equateur, elle est également membre du directoire de Coca-Cola et du cimentier suisse Holcim. Il n’est pas étonnant qu’elle défende cette « Titrisation de la Nature » qui « implique de conférer aux entreprises l’obligation de gérer et de conserver le capital naturel en échange du droit à tirer profit de la vente des services qui en découlent ». Cette évolution de la conservation n’est pas de la fiction puisque Danone a investi 23 millions $ dans la protection de 6000 ha de mangroves dans les Sundarbans en Inde. L’entreprise dispose ainsi de 6 à 11 milliards de tonnes de crédits carbone par an, qu’elle peut utiliser pour compenser ses propres émissions ou vendre sur le marché du carbone.

    Comme les océans représentent 70% de la surface de la planète et jouent un rôle majeur dans le climat, on comprend tout l’intérêt de fondations et ONGE libérales à déclarer le maximum de zones interdites à la pêche, y compris en mobilisant l’attention autour de la conférence de Paris. Le carbone bleu a de l’avenir. Parmi les poissons, il y a de gros requins.

    Alain Le Sann. Collectif Pêche & Développement, juillet 2015
    [1] Steven J Lutz, Angela H Martin. Fish Carbon, exploring marine vertebrate carbon services, GRID Arendal, Blue Climate Solutions, janvier 2015, 36 p.
    [2] Sandrine Feydel, Christophe Bonneuil. Prédation, Nature, le nouvel eldorado de la finance, La Découverte, 2015, 200 p.
    [3] Cité par S Feydel et C Bonneuil. Les citations sont issues de Prédation qui précise la source.
    [4] J. Gadrey et A Lalucq. Faut-il donner un prix à la nature ? Les Petits matins, 2015, 120 p.

    Pour aller plus loin...

    Débat Arte sur la financiarisation de la nature

    Le réchauffement, ça rapporte ?

    La COP21, la Conférence de Paris sur le climat débute le 30 novembre. Qu'en attendre ?

    Sera-t-elle décevante comme les précédents sommets et réunions internationales consacrés à ce brûlant sujet ? La politique, les états et les citoyens semblent incapables d'affronter les dangers liés au réchauffement. Alors une idée simple est venue aux financiers et aux banquiers : donner un prix à la nature et transformer la crise écologique en marché économique.

    Anne- Catherine Traoré-Husson, directrice générale de Novethic, média expert de l'économie responsable, défend les produits d'investissement éthiques quand Sandrine Feydel, auteure d'un film et d'un livre co-écrit avec Christophe Bonneuil parle, elle, d'une "Prédation de la nature, nouvel Eldorado de la finance". Que faire sans s’échauffer ?

    Réalisation : Jean Bernard Andro – ARTE GEIE / Zadig – France 2015


    Le réchauffement, ça rapporte ?La COP21, la Conférence de Paris sur le climat débute le 30 novembre. Qu'en attendre...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur mardi 27 octobre 2015

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Aquablog débarque sur Facebook : 1 milliard dans le monde, 30 millions en France...

    $
    0
    0
    https://www.facebook.com/Regard-sur-la-P%C3%AAche-et-Aquaculture-320623654728433/timeline/


    A la fin du mois d’août, l’Aquablog « Regard sur la pêche et l’aquaculture » a franchi la porte « Facebook »... Avec un peu d’hésitation et de méfiance au départ... Après 3 semaines de navigation dans cet océan d’information, il est à noter la remarquable adaptation des acteurs de la pêche sur ce réseau social. Photos, vidéos, articles de presse et commentaires circulent en masse. Tout particulièrement, en provenance de la filière pêche, pêcheurs, armateurs, construction navale, experts, poissonniers...

    Devant le flot d’information, l’Aquablog ne doit surtout pas se fourvoyer voire se noyer... Vous l’aurez remarqué, la publication d’articles « Aquablog » a sérieusement diminué... Et les trois revues de presse demeurent en stand-by !

    Trouver le juste équilibre...

    Depuis 3 semaines, la page Facebook d'Aquablog "Regard sur la Pêche et Aquaculture", met en ligne une revue de presse accessible à tous les internautes (y compris les non membres de Facebook). Une revue de presse actualisée à tout moment en fonction de la disponibilité et de l'"arrivage" de l'info...

    Depuis 3 semaines, cette revue de presse est reprise pour l'essentiel dans le menu déroulant traditionnel de l'Aquablog "Actualités du jour"...


    Facebook : plus de 30 millions d’actifs Français

    Facebook a franchi aujourd’hui la barre des 30 millions d’utilisateurs actifs en France par mois, soit 2 millions de plus qu’en novembre 2014, a annoncé le groupe. Sur ce total 24 millions utilisent Facebook sur mobile contre 21 millions en novembre. Les utilisateurs actifs sont ceux qui postent ou partagent des contenus ou « aiment » un article au moins une fois dans le mois. Le 28 août, le réseau social américain avait dépassé pour la première fois le milliard d’utilisateurs en une journée. Il compte environ 1,5 milliard d’utilisateurs dans le monde dont 800 millions sur mobile.

    Encore plus qu’ailleurs, la vidéo est en France le moteur n°1 du réseau : le nombre de vidéos postées sur Facebook France a doublé en un an (+93%) contre +75% au niveau mondial.

    Source : Ressources Solidaires


    WWF : un rapport sur les océans qui doit rapporter

    $
    0
    0

    Derrière l’image du pauvre petit pêcheur de crabe, « la question fondamentale que pose le rapport du WWF est celle de la gouvernance et du pouvoir », explique Alain Le Sann après décryptage de Planète vivante Océans - Espèces, habitats et bien-être humain. Gouvernance des océans et pouvoir... Au profit de qui ?

    WWF : un rapport sur les océans qui doit rapporter.

    En publiant son rapport « Planète vivante 2015 » (1), consacré aux océans, le WWF a frappé un grand coup destiné à marquer les esprits avant la COP 21 de Décembre à Paris. La presse et les médias ont largement repris le chiffre choc : « Les espèces marines ont décliné de moitié » (Ouest-France, 17 septembre 2015) (*). Une fois de plus, la pêche et les pêcheurs, petits et grands, font figure de principaux accusés. Isabelle Autissier, présidente du WWF France, dans Ouest-France, résume l’accusation de façon radicale : « On pêche deux fois plus que ce que la planète est capable de nous offrir ». Il faudrait donc diminuer par deux les captures, de 90 millions de tonnes à 45 millions. Le lecteur pressé et peu averti conclura que cette proposition concerne aussi l’Europe où l’effort de pêche et les captures ont été considérablement réduits. Le rapport reconnaît pourtant que la situation dans la zone tempérée, donc les pays développés, est en voie d’amélioration, sinon en bon état, pour plusieurs stocks.(**)

    Le but de tels rapports et surtout de leur médiatisation, dramatisée et simplifiée, n’est pas d’introduire les nuances, les interrogations propres à tout rapport scientifique, il vise essentiellement à orienter le débat et à promouvoir des solutions auprès du grand public et des décideurs, à l’occasion de grands rendez-vous comme la COP 21. Comme l’a montré Marie-Claude Smouts pour les forêts (2), il s’agit pour le WWF de contrôler les orientations discutées et de mettre en œuvre sa propre vision de « l’économie bleue ». Ces orientations combinent privatisation, conservation et financiarisation sur la base d’une valorisation financière du « Capital Naturel » et de ses services écosystémiques et non plus seulement des ressources marines.
    Philippe Cury, de l’IRD, dans Le Télégramme du 17 septembre, résume à merveille la stratégie du WWF qu’il soutient. « Les solutions sont connues : d’abord gérer les pêcheries. Les Etats-Unis l’ont fait et ont retrouvé leur seuil d’abondance. Cela permet d’ailleurs aux pêcheurs de bien vivre. Deuxième solution : créer des réserves marines où la biodiversité et les stocks pourront se reconstituer. Ces espaces protégés permettent aussi de capter davantage de CO2 et donc de lutter contre le réchauffement climatique ».



    La gestion par les marchés.

    Gérer les pêcheries, on ne peut qu’être d’accord, la question est de savoir comment, pour qui et avec qui, pour quels objectifs. Les Etats-Unis ont mis en place, sous l’impulsion de PEW en particulier, avec Environmental Defense Fund, une privatisation des droits de pêche commercialisables, ce qui a abouti à une élimination massive des pêcheurs artisans, particulièrement en Nouvelle-Angleterre. Les derniers qui subsistent sont harcelés par des ONG environnementalistes qui ont fait pression sur les autorités pour que les pêcheurs paient les observateurs embarqués. Il leur en coûtera plus de 700$ par jour quand beaucoup pêchent pour 1500$ par jour. Le contrôle financé par l’Etat est considéré comme une subvention et, comme il ne faut pas subventionner la pêche selon le WWF, c’est aux pêcheurs de payer. En Nouvelle-Angleterre, il y a désormais du poisson (sauf la morue), mais les ports sont désertés sauf par les gros armements qui ont capté les quotas. Gérer les pêches pour le WWF, c’est mettre les pêcheurs sous leur tutelle ou celle des gros armements de multinationales (3), malgré le discours convenu et bien pensant sur l’implication des communautés et le souci des femmes dans la pêche. Le WWF est un des principaux partenaires du Partenariat Mondial pour les Océans.

    Créer des réserves marines, les pêcheurs n’y sont pas opposés, quand ils y voient un intérêt. Ils ont créé depuis longtemps des cantonnements pour protéger des ressources. Les pêcheurs bretons ont soutenu la création du Parc Marin d’Iroise. Il serait possible de développer ces réseaux avec leur accord. Mais, quand l’objectif est de créer des AMP sur 30% des océans, avec des réserves intégrales importantes, quand Pew et d’autres, créent de gigantesques réserves sur des ZEE entières, quand certains proposent de mettre la haute mer en réserve, soit 60% des océans, on voit clairement que l’objectif n’est pas d’améliorer la pêche. L’exemple de l’Australie est là pour montrer que la généralisation des réserves permet certes de restaurer stocks et habitats mais la pêche régresse, car les pertes de zones de pêche ne sont pas compensées par les gains sur les zones autorisées. Par contre, les foules de pêcheurs amateurs s’empressent de réclamer des droits de pêche et des zones pour eux seuls, au nom de l’intérêt économique supérieur de la pêche récréative. L’expérience montre que de nombreuses réserves et AMP, sous contrôle d’ONG, ont abouti à la marginalisation des pêcheurs. Le grand programme du Triangle de Corail entre l’Indonésie et les Philippines est fortement contesté par les pêcheurs artisans indonésiens. Les plus grands profits sont au bénéfice des investisseurs du tourisme que le WWF souhaite attirer, loin des objectifs de sécurité alimentaire affichés.


    La conservation, un nouveau champ de spéculation

    Créer des réserves ne suffit pas, il faut en effet pouvoir les contrôler, les gérer, assurer le suivi scientifique, compter les phoques et les poissons et tout cela coûte très cher. Pour cela le WWF, mais aussi The Nature Conservancy (où les océans sont sous la direction de Maria Damanaki, commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la pêche entre 2009-2014), ont mis au point une politique basée sur la valorisation financière du capital naturel, le « Natural Capital Project » (4). Il s’agit de donner un prix, et pas seulement une valeur, aux services fournis par la nature. Le rapport Planète vivante précise que « les outils CNN et ESE (mesures du capital naturel) permettent de faire des choix d’investissements plus raisonnables ». Ils auraient dû écrire plus rentables, car le but du WWF est d’attirer les fonds d’investissements avec des rendements élevés. « L’instauration de redevances applicables aux usagers des AMP et aux touristes constitue un autre exemple de piste pour réorienter les financements au service du renforcement de la valeur de nos actifs océaniques ». En clair, ce sont aussi les pêcheurs qui financeront les AMP et paieront pour les investissements réalisés par des fonds majoritairement privés. Parmi les sources de financement évoquées dans d’autres rapports du WWF, figurent aussi les compensations biodiversité ou carbone. Comme le poisson représente du carbone stocké dans les océans, les pêcheurs devraient donc payer pour la valeur carbone du poisson capturé. Ils achèteraient ces droits sur un marché qui sera contrôlé par des entreprises ou des fonds d’investissements spéculatifs, ces fonds existent déjà (5).



    Quand un lobby de la conservation prend le pouvoir

    Voilà quelques-unes des orientations qui se dévoilent derrière la dramatisation du rapport du WWF. Les pêcheurs doivent bien sûr prendre en compte la nécessité d’un engagement vers une économie décarbonée, à terme, mais, par sa nature même d’activité de cueillette, la pêche du poisson frais, n’est pas grande émettrice de CO2, si on la compare avec des activités de production agricole ou industrielle ou encore le tourisme. En réalité, l’impact environnemental de la pêche est faible, même s’il faut s’en préoccuper pour assurer la pérennité de l’activité.

    La question fondamentale que pose le rapport du WWF est celle de la gouvernance et du pouvoir. Le WWF n’est pas une structure associative démocratique et citoyenne comme beaucoup d’autres ONG environnementalistes, particulièrement en France. C’est une organisation internationale privée, en lien étroit avec de grandes sociétés multinationales et des banques d’affaires, ce qu’elle ne cache pas et revendique même. Son but est de contrôler les océans et les pêcheurs en fondant sa politique de conservation sur un environnementalisme de marché, sur la privatisation et la financiarisation, au bénéfice de gros investisseurs industriels et financiers. Aux Etats et aux organisations internationales de créer le cadre de cette politique, sous la pression d’une opinion traumatisée par la communication bien contrôlée d’un lobby (6).

    Alain Le Sann
    Collectif Pêche & développement
    Septembre 2015.

    (*) Billet d'humeur du journaliste Serge Lucas : "T'es journaliste ! Quelle connerie vas-tu encore raconter ?"
    (**) Ce rapport du WWF s'appuie sur des analyses et des chiffres contestés par des chercheurs de renom http://depts.washington.edu/cfood/wwf-claim-a-74-decline-in-tuna-and-mackerel-populations/)

    (1) WWF. 2015. Living Blue Planet Report. Species, habitats and human well-being. [Tanzer, J., Phua, C., Lawrence, A., Gonzales, A., Roxburgh, T. and P. Gamblin (Eds)]. WWF, Gland, Switzerland.
    (2) Marie-Claude Smouts. Forêts tropicales, jungle internationale, les revers d’une écopolitique mondiale. Paris, Presses de Sciences Po, 2001, 350p
    (3) Österblom H, Jouffray JB, Folke C, Crona B, Troell M, et al. (2015) Transnational Corporations as ‘Keystone Actors’ in Marine Ecosystems. PLoS ONE 10(5): e0127533. doi:10.1371/journal.pone.0127533
    ‎(5) Crédit Suisse, WWF, McKinsey&Company. Conservation Finance, moving beyond donor funding toward an investor-driving approach, 2014. 32 p.

    Autres articles :

    Pour aller plus loin...

    Débat Arte sur la financiarisation de la nature

    Le réchauffement, ça rapporte ?

    La COP21, la Conférence de Paris sur le climat débute le 30 novembre. Qu'en attendre ?

    Sera-t-elle décevante comme les précédents sommets et réunions internationales consacrés à ce brûlant sujet ? La politique, les états et les citoyens semblent incapables d'affronter les dangers liés au réchauffement. Alors une idée simple est venue aux financiers et aux banquiers : donner un prix à la nature et transformer la crise écologique en marché économique.

    Anne- Catherine Traoré-Husson, directrice générale de Novethic, média expert de l'économie responsable, défend les produits d'investissement éthiques quand Sandrine Feydel, auteure d'un film et d'un livre co-écrit avec Christophe Bonneuil parle, elle, d'une "Prédation de la nature, nouvel Eldorado de la finance". Que faire sans s’échauffer ?

    Réalisation : Jean Bernard Andro – ARTE GEIE / Zadig – France 2015


    Le réchauffement, ça rapporte ?La COP21, la Conférence de Paris sur le climat débute le 30 novembre. Qu'en attendre...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur mardi 27 octobre 2015

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Océans : il est temps d’inverser le courant



    Cette semaine, lors du Sommet des Nations Unies sur le développement durable, les océans recevront l’attention qu’ils méritent depuis longtemps mais qu’ils n’ont pas toujours reçue. En effet, le 14e Objectif de développement durable spécifie qu’il faut « conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable ».

    Source : Banque mondiale Soumis par Paula Caballero

    C’est la première fois que la communauté internationale inclut les océans dans son programme de développement, et cette évolution témoigne de la vision ambitieuse et holistique que les pays sont en train d’adopter pour remédier aux problèmes et trouver des solutions. Avec les Objectifs de développement durable (ODD), ils expriment leur volonté d’un avenir dans lequel la gouvernance de la nature permettra de dynamiser l’économie, accroître le bien-être et préserver les moyens de subsistance, à Washington comme à Nairobi, sur terre comme dans les mers. 

    Il y a quinze ans, les pays se sont rassemblés à l’ONU pour définir un ensemble sans précédent d’objectifs, les objectifs du Millénaire pour le développement. Depuis, le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté a été réduit de plus de moitié. Mais les océans ne faisaient pas partie de ces objectifs. À présent, nous avons cette chance de pouvoir traiter cet enjeu au niveau mondial et d’œuvrer à la restauration de la santé des océans, tout en favorisant ainsi la solidité des économies et la prospérité des communautés.

    Il est grand temps. On a négligé jusqu’à présent plus de 75 % de la surface du globe, avec les conséquences que l’on connaît : océans transformés en décharges, dégradation des récifs coralliens, surpêche dans des eaux dont la température augmente, destruction d’habitats, événements climatiques extrêmes… Le récent rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), intitulé Living Blue Planet Report (a), présente des données confirmant ce sombre tableau. On y apprend, par exemple, que la population de vertébrés marins a diminué de 49 % entre 1970 et 2012.


    L’une des cibles de l’ODD n° 14 vise à faire mieux bénéficier les petits États insulaires des retombées économiques de l’exploitation durable des ressources marines. Ce sont précisément ces pays qui se sont démenés pour que les océans figurent à l’ordre du jour du développement. Ils dépendent des océans pour leur sécurité alimentaire, et leur existence même est menacée par le changement climatique. Ils sont déjà directement touchés par l’élévation du niveau des mers, par des événements climatiques extrêmes, par le réchauffement des eaux et par l’acidification des océans. Le poisson qui assure leur subsistance est en train de migrer vers d’autres eaux, et les plages dont ils tirent des recettes touristiques disparaissent peu à peu.

    Une autre cible de l’ODD n° 14 appelle à mettre un terme à la surpêche, à la pêche non réglementée et à d’autres pratiques destructrices, afin de rétablir les stocks de poissons. La concurrence entre les pays, la course à celui qui prendra le plus de poissons, appartiennent à un modèle révolu. Aussi profonds et aussi vastes que semblent nos océans, leurs ressources ne sont pas illimitées. Pour qu’un changement s’opère, il faut donner la priorité aux petits pêcheurs qui, dans le monde, emploient la majeure partie de la main-d’œuvre et réalisent la moitié des prises, mais qui souffrent de leur manque d’accès aux financements et aux ressources halieutiques.

    Il faut également, entre autres, prévenir et limiter la pollution marine, y compris les déchets en mer, préserver au moins 10 % des zones marines et côtières, et réduire au minimum l’acidification des océans.

    La somme de travail qui nous attend est colossale.

    La Banque s’attache à aider les pays côtiers et insulaires à « inverser le courant » en leur faveur, grâce à des investissements durables qui protègeront et accroîtront la valeur du capital naturel.

    Environ 40 % des habitants de la planète vivent à moins de 100 kilomètres d’une côte, et plus de 60 % du produit national brut (PNB) mondial est produit à proximité de la mer. Nous travaillons avec les petits pêcheurs et avec le secteur public pour améliorer le potentiel productif des économies marines, ainsi que pour reconstituer les ressources halieutiques, et nous encourageons le développement de l’aquaculture durable. Nos analyses, notamment notre rapport intitulé The Sunken Billions (a) et les constats préliminaires de notre étude The Sunken Billions Revisited (a), montrent que la mauvaise gestion des pêches se traduit par un manque à gagner compris entre 50 et 100 milliards de dollars par an. Il existe donc une marge de manœuvre considérable pour parvenir à des gains de croissance économique en rétablissant la santé des ressources océaniques et en gérant mieux ces ressources.

    Notre expérience montre que nous pouvons relever ces défis.

    Par exemple, en Indonésie, la Banque a mené des actions auprès de plus de 350 communautés villageoises pour protéger les récifs coralliens tout en améliorant les pratiques de pêche. À présent, ces récifs coralliens se développent alors même que le revenu des pêcheurs augmente. La troisième phase de ce projet vise à institutionnaliser la planification de la protection des récifs et à améliorer le bien-être des populations côtières.

    Rien qu’aux Caraïbes, on dénombre quelque 3 millions de pêcheurs pour lesquels les catastrophes naturelles ont un coût énorme. En partenariat avec le Département d’État américain, la Banque cherche à faire bénéficier davantage de populations tributaires de la pêche d’une assurance contre le risque de catastrophe. Elle encourage la multiplication de ces dispositifs d’assurance et l’amélioration de leur qualité, et elle apporte une aide aux États insulaires.

    Au Libéria et en Sierra Leone (a), grâce à notre Programme régional des pêches en Afrique de l’Ouest, l’exploitation des ressources halieutiques contribue à réduire l’insécurité alimentaire due à l’épidémie d’Ebola. Avec le soutien de la Banque mondiale, le Libéria a pu réduire la pêche illégale, non déclarée et non réglementée dans ses eaux, comme le montrent les récentes images satellitaires.

    Les ODD constituent un tournant historique à de nombreux égards. La communauté internationale prend conscience que nous n’avons qu’une seule planète, et que cette planète n’a pas de terres ni d’eau en réserve. La santé de nos océans et notre avenir commun sont inextricablement liés. J’espère que l’ODD n° 14 aidera les pays, les entreprises et les populations à se montrer attentifs aux signaux vitaux envoyés par les océans, à investir et à innover. Pour le plus grand bien de tous.
     

    « T'es journaliste ! Quelle connerie vas-tu encore raconter ? »

    $
    0
    0
    Illustration Google images : Serge Lucas marins-pêcheurs

    Statistiques et journalistes

    Billet d'humeur de Serge Lucas, journaliste-photographe : 30 ans avec les marins-pêcheurs (*)

    « T'es journaliste ! Quelle connerie vas-tu encore raconter ? »

    Ce fut mon premier contact avec un marin pêcheur en février 1968... Les pêcheurs faisaient grève avant tout le monde !

    Au lieu de tourner les talons, j'ai entendu un cri... Michel Chardon patron artisan d'un coquillard m'ouvrit bientôt les coupées...

    Au fil des années suivantes, en voyant venir à Dieppe, les lendemains de naufrage, les confrères parisiens et d'ailleurs, en lisant leurs articles, je me suis dit que Michel avait sommairement mais plutôt bien analysé notre profession...

    Et depuis... Et il y a deux semaines au lendemain de l'alerte lancée par le WWF d'Isabelle Autissier, j'ai entendu, le 16 septembre 2015, ouvrant le journal d'Europe 1 de midi, Jean-Michel Apathie déclarer « Que ceux qui aiment le poisson se dépêchent d'en manger... Il n'y aura bientôt plus de poisson ! »
    Et ce matin 29 septembre 2015, c'est Yves Calvi, à RTL, qui fait écho à Greenpeace pour classer les conserveurs de boîtes de thons selon leur implication dans la manière de pêcher ! La canne bien entendu et pas l'horrible senne !


    Oui ! Michel Chardon n'avait pas tort !

    Il est vrai qu'on approche de la grande conférence de Paris sur le climat et qu'il faut d'abord se manifester !
    Journalistes et ONG bien calés dans leurs fauteuils parisiens rivalisent de chiffres désespérants pour affoler les populations et susciter des adhésions et auditeurs...

    Un détail au passage, c'est la Thaïlande qui est le plus gros producteur mondial de thon en conserve. Elle en exporte chaque année environ 500 000 tonnes ce qui correspond à 800 000 tonnes de thons pêchés Et qu'on aille les pêcher à la canne !

    Je suis depuis plusieurs années un lecteur très attentif du rapport que publie chaque année par la FAO sous le titre Situation mondiale des pêches et de l'aquaculture
    Cette organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture me paraît très sérieuse, tout au plus parfois timorée, s'efforçant de donner une photographie aussi juste que possible...

    Oui ! Que possible, car j'avais déjà relevé dans l'édition 2010 :
    Page 6 : « Les statistiques sous-estimant... »
    Page 9 : « Vu les connaissances lacunaires dont on dispose... »
    Page 9 : « Une bonne partie de la production et de la croissance n'a simplement pas été signalée... »
    Page 18 : « Près d'un tiers des pays ne fournissent aucune information... »
    Page 32 : « ...dans certaines régions les données officielles [...] sous-estiment de 1 000 pour cent la production effective... »

    Et dans la Situation de 2014 je lis page 23 :
    « ...Il demeure difficile d'obtenir des données nationales de bonne qualité afin de pouvoir analyser mieux et de façon plus détaillée la situation et les tendances de l'aquaculture dans le monde entier. Ces dernières années, par exemple, le nombre de pays de l'Union européenne (Organisation Membre) brouillant intentionnellement certains détails statistiques lors de la transmission de leurs données nationales a augmenté en raison de la confidentialité des renseignements concernés. »

    Par ailleurs quand les auteurs de cette situation se risquent à envisager l'avenir, ils insistent sur le fait que leurs chiffres sont des projections et non des prévisions.

    Alors quand on entend de la part d'ONG ou/et de journalistes des affirmations chiffrées sur la situation des stocks, il y a lieu d'être circonspect !

    En soulignant le besoin mondial d'une « chasse » aux pêches illicites, d'une pêche responsable de l'environnement... à la page 228 de la Situation 2014 je note :
    « ... la production mondiale de poisson et autres produits aquatiques devrait augmenter sur la période considérée (2013 – 2022) pour atteindre 181 millions de tonnes en 2022 dont 161 millions de tonnes destinées à la consommation humaine directe [...] On estime que la production de la pêche de capture devrait progresser de 5 % pour s'établir à 96 millions de tonnes... »

    J'arrête en rappelant que la FAO se soucie de l'augmentation de la population mondiale qu'il faudra bien nourrir... L'Asie, l'Afrique et tous les pays où le poisson est souvent la principale si ce n'est la seule nourriture animale riche en protéines devraient profiter de cette augmentation d'un marché alimenté certes par une pêche responsable respectueuse de l'environnement et... des pêcheurs...

    On est loin, très loin à Paris (!) des divisions par deux chantées par le WWF !!!

    J'avais noté aussi dans la Situation de 2012 :
    « Les pressions exercées par les ONG pour que la pêche adopte des approches moins gourmandes en ressources et en énergie seront un élément important du changement. Mais, si l'on en croit l'expérience tirée d'autres domaines politiques, il est essentiel de disposer d'éléments de preuve indépendants si l'on veut que le débat débouche sur des politiques réalistes et efficaces qui bénéficient d'un vaste soutien. Par conséquent, il sera nécessaire de mobiliser et de motiver un large éventail de parties prenantes, en particulier dans les domaines où le changement risque d'être le plus difficile. »

    Je rapproche tout cela de l'excellent article d'Alain Le Sann du 24 septembre dernier (WWF : Un rapport sur les océans qui doit rapporter)...

    Bon Vent ! Belle Mer !

    Serge Lucas

    Autre article sur les médias : A tous les journalistes - Un post des pêcheurs anglais bien british !


    (*) Journaliste, Serge Lucas se consacre exclusivement à l’étude des conditions de travail des marins-pêcheurs à partir de 1978. Sur près de 30 ans, il a enregistré l’évolution des bateaux, la transformation des méthodes de travail, leurs gestes, leur matériel, leur vie à bord, offrant une dimension ethnographique à son œuvre. Ce fonds photographique, aujourd'hui au Musée de la Marine à Paris,  permet de replacer les métiers et techniques de pêche dans une perspective débouchant sur des questions contemporaines : l’évolution du métier, la gestion de la ressource, des quotas…

    Conférence de Serge Lucas au Musée de la Marine

    30 ans avec les marins-pêcheurs

    Le fond photographique Serge Lucas, un témoignage exceptionnel

    Cycle Des bateaux et des Hommes.

    Mercredi 7 octobre à 19h

    Auditorium du musée, entrée par les jardins du Trocadéro

    Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles

    Ouverture des portes à partir de 18h30

    Réservation conseillée au 01 53 65 69 53

    Océans, la voix des invisibles

    $
    0
    0

    La campagne de financement participatif pour soutenir le film « Océans, la voix des invisibles », vient d'être lancée !

    Ce film de Mathilde Jounot donne la parole aux hommes et aux femmes qui vivent de la mer et qui luttent contre la main mise de la finance et des multinationales sur les océans. C’est une réponse au cri d’alarme, lancé en 2014 par le Forum Mondial des Peuples de Pêcheurs (WFFP). Cette organisation internationale dénonçait alors l’accaparement mondial des mers.

    C’est aussi une réponse au message d’Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation (2008-2014). En 2012, il mettait en garde contre la menace que l’accaparement des mers fait planer sur la sécurité alimentaire, et recommande vivement aux gouvernements du monde entier et aux organes internationaux de mettre le holà à l’épuisement des stocks halieutiques, et de prendre des mesures urgentes afin de protéger, de soutenir et de partager les bénéfices retirés des pêches et des environnements marins.

    Le principal défi, selon Olivier De Schutter, est d’assurer la coexistence entre la pêche industrielle et les droits des pêcheurs artisanaux et des communautés côtières – pour qui même une pêche occasionnelle peut s’avérer un filet de sécurité capital en temps de crise. Il avance donc les cinq recommandations suivantes :
    • Créer des zones de pêche exclusivement artisanales pour les petits pêcheurs et instaurer des mesures répressives contre les incursions des flottes industrielles ;
    • Soutenir les coopératives de pêcheurs artisanaux et les aider à s’élever dans la chaîne de valeur ;
    • Mettre en place des plans de cogestion afin de gérer localement les ressources halieutiques ;
    • S’abstenir d’entreprendre des projets de développement à grande échelle, comme l’extraction de sable, qui ont un impact défavorable sur les moyens de subsistance des pêcheurs artisanaux ; 
    • Intégrer à part entière les pêches et les pêcheurs artisanaux dans le droit national aux stratégies alimentaires.





    Ce documentaire retrace le parcours d’une réalisatrice qui doit faire un sujet sur la disparition des espèces marines, la situation dramatique des mers… Elle démarre sur la surpêche, creuse… et se rend compte qu’elle se met le doigt dans l’œil. Elle découvre en effet que les stocks de cabillaud et de thon rouge en Atlantique et Méditerranée, ne sont plus en danger et ce, après l'alerte, grâce à une bonne gestion des pêches entre les scientifiques, les pouvoirs publics et les pêcheurs. En fait et contrairement à l’opinion répandue, en interrogeant différents spécialistes elle comprend que la majorité des espèces marines se portent plutôt bien. Elle s’interroge sur le pourquoi d’une telle désinformation, sur le pourquoi de ces annonces alarmistes et si médiatisées. Elle comprend alors que ce ne sont pas les poissons qui sont en danger, mais les hommes et les femmes qui travaillent et vivent de la mer. Les gros bateaux remplacent peu à peu les petits, des bateaux appartenant à des multinationales. Pour la finance faire diffuser l’idée que les fonds marins sont partout en danger leur permet de gagner encore plus d’argent, de développer de nouveaux marchés. C’est ainsi que les multinationales ont développé l’aquaculture industrielle sensée être une solution à la préservation des fonds. Le résultat obtenu : des ventes exponentielles. Mais leurs ambitions ne s’arrêtent pas là. Sous couvert de sauver les espèces marines soit disant en grand danger, la finance rêve aujourd’hui de s’accaparer les mers de la planète au nom de la conservation. Laisserons-nous ces financiers gérer les mers, notre bien commun ?

    La passion de celles et ceux qui portent ce film est née d’une volonté de s’élever contre l’opacité de systèmes qui régissent les mers d'aujourd'hui et de demain.

    Si ce film a du sens pour vous, soutenez-le !

    Toutes les sommes comptent même les plus petites !

    Un grand Merci à Mathilde Jounot qui porte ce projet et qui a besoin du soutien du plus grand nombre afin de donner la parole aux invisibles...


    Débat sur la financiarisation de la nature

    Le réchauffement, ça rapporte ?

    La COP21, la Conférence de Paris sur le climat débute le 30 novembre. Qu'en attendre ?

    Sera-t-elle décevante comme les précédents sommets et réunions internationales consacrés à ce brûlant sujet ? La politique, les états et les citoyens semblent incapables d'affronter les dangers liés au réchauffement. Alors une idée simple est venue aux financiers et aux banquiers : donner un prix à la nature et transformer la crise écologique en marché économique.

    Anne- Catherine Traoré-Husson, directrice générale de Novethic, média expert de l'économie responsable, défend les produits d'investissement éthiques quand Sandrine Feydel, auteure d'un film et d'un livre co-écrit avec Christophe Bonneuil parle, elle, d'une "Prédation de la nature, nouvel Eldorado de la finance". Que faire sans s’échauffer ?

    Réalisation : Jean Bernard Andro – ARTE GEIE / Zadig – France 2015


    Le réchauffement, ça rapporte ?La COP21, la Conférence de Paris sur le climat débute le 30 novembre. Qu'en attendre...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur mardi 27 octobre 2015

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Les accords de pêche en débat...

    $
    0
    0


    Revue de presse de la pêche dans le monde est sur Facebook


    Politique externe de la pêche : Les accords de pêche en débat

    1. Eurodéputé João Ferreira : L'échec de la politique de pêche de l’UE
    2. Cour des Comptes (CCE) : L’UE paye le poisson étranger 600 % trop cher
    3. Parlement européen : Projet de rapport sur des règles communes en vue de l'application de la dimension extérieure de la PCP, y compris des accords de pêche


    PCP : Les accords de pêche en débat1- Eurodéputé João Ferreira : L'échec de la politique de pêche de l’UE2- Cour des...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur vendredi 30 octobre 2015


    1 - Eurodéputé João Ferreira : L'échec de la politique de pêche de l’UE

    Le membre du Parlement européen, João Ferreira, a publié un article dénonçant l'accord de pêche entre l'UE et les pays en développement, comme abusif et contradictoire. S'ils sont riches en ressources halieutiques, les pays en développement ayant signé des accords de pêche avec l'UE sont généralement les pays les moins développés sur le plan économique.

    La pêche européenne en Afrique (Infographie d'Europêche - organisation européenne qui représente les organisations de pêche de chaque pays)

    Selon João Ferreira, les accords de pêche actuels sont en contradiction avec les objectifs annoncés. « Ces accords incluent habituellement une dimension de développement, aujourd'hui appelée appui sectoriel, mais les résultats en la matière s'avèrent limités. En conséquence, une grande partie des objectifs établis dans les accords dits de partenariat dans le domaine de la pêche (objectifs qualifiés de « durables » avec la nouvelle réforme de la politique commune de la pêche) ont échoué ».

    L'eurodéputé a affirmé que ce type d'accord permet généralement à l'UE de tirer profit des ressources halieutiques des pays en développement. Il pense que ces accords devraient plutôt encourager les pays en développement à exploiter leurs propres ressources, tant pour la consommation intérieure que pour l'exportation, ce qui augmenterait la valeur ajoutée des produits de la pêche et leur permettrait de mieux partager la richesse générée en la conservant dans le pays d'origine.

    João Ferreira a également formulé des recommandations en matière de lutte contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée (INN) et d'amélioration des conditions d'accès aux marchés de l'UE pour les pays en développement.

    2 - CCE : L’UE paye le poisson étranger 600 % trop cher

    La Cour des comptes a révélé que l’Union européenne avait payé le poisson près de six fois trop cher dans le cadre des « Accords de partenariat dans le domaine de la pêche ». Par ailleurs, le rapport de la Cour des comptes a également mis l’accent sur le manque de données fiables concernant les programmes européens qui visent à  promouvoir la pêche durable dans les eaux des pays en développement. La Cour n’a évoqué aucun cas de fraude mais a noté que « les coûts réels payés étaient souvent plus élevés que les prix qui avaient été négociés ».
    Ainsi, l’UE a payé le thon six fois trop cher dans le cadre de son partenariat avec le Mozambique, en raison de calculs exagérément optimistes sur la probabilité de prise. Dans le cadre des Accords de partenariat dans le domaine de la pêche (APP), l’UE paye des majorations si la prise totale dépasse le chiffre défini dans l’accord, mais il n’existe aucun mécanisme de « recouvrement » si les prises sont inférieures à ce qui avait été prévu. La Cour des comptes appelle la Commission à négocier de futurs accords dans lesquels l’UE paierait uniquement ce qu’elle achète. Dans le cadre des Accords de partenariat de pêche durable (APPD), les États bénéficiaires ne peuvent vendre que leurs ressources halieutiques « excédentaires ».


    3 - Projet de rapport sur des règles communes en vue de l'application de la dimension extérieure de la PCP, y compris des accords de pêche

    Parlement européen - Commission de la pêche
    Rapporteure: Linnéa Engström

    Dans les années 80, lorsque la PCP en était à ses balbutiements, les États pratiquant la pêche lointaine, en pêchant loin de leur propre bande côtière, étaient relativement peu nombreux (l'Union européenne, l'Union soviétique, le Japon et les États-Unis pour le thon, et quelques autres à moindre échelle). Aujourd'hui, trois décennies plus tard, la situation a radicalement changé et la concurrence qui fait rage n'épargne aucune zone maritime, ni aucune espèce ou presque.

    Parmi les acteurs de plus en plus importants, on trouve la Chine, la Corée et Taïwan, qui ont tous adopté des politiques offensives pour avoir accès à des ressources en diminution. À des degrés variables, ces flottes opèrent dans le cadre de normes environnementales, sociales et de sécurité généralement moins contraignantes et bénéficient de subventions importantes et de niveaux de taxation souvent moins élevés. Bon nombre de ces pays pratiquant la pêche lointaine n'assument pas leurs responsabilités en tant qu'États du pavillon, du port et commerciaux, et ne respectent parfois même pas les droits de l'homme fondamentaux, ce qui leur procure un avantage économique concurrentiel par rapport aux navires européens.

    est évident que la meilleure stratégie pour atteindre l'objectif de l'Union consistant à promouvoir la pêche durable consiste à se servir de l'influence de l'Union européenne sur la scène internationale pour améliorer la gestion et les règles de transparence dans le domaine de la pêche, en vue d'encourager un nivellement par le haut plutôt qu'un nivellement par le bas.

    À l'heure actuelle, l'UE représente le plus grand marché au niveau mondial en ce qui concerne les produits de la pêche, possède l'une des plus grandes flottes battant son pavillon et figure généralement dans le trio de tête en termes de capacité de pêche. La commercialisation des produits de poissons dans l'Union est soumise à des mesures strictes sur le plan de la traçabilité, de la vérification des captures et de la lutte contre la pêche INN. Ces règles participent à la création de conditions qui confèrent à l'industrie européenne un avantage concurrentiel, en améliorant la pêche sur le plan de la durabilité environnementale et sociale, en appliquant de manière stricte les conventions internationales et en réglementant le marché.

    En septembre cette année, le conseil consultatif régional de la pêche lointaine a organisé une conférence de deux jours sur la mise en œuvre de la dimension extérieure de la PCP, à laquelle ont été conviés un vaste éventail de parties prenantes de l'Union européenne ainsi que de pays tiers, notamment ceux d'Afrique de l'Ouest et de l'Océan indien. Les recommandations de la conférence1 préconisent, entre autres, les principes suivants:
    • amélioration de la transparence des activités de pêche,
    • approche régionale en matière de gestion de la pêche, notamment promotion de l'harmonisation des conditions d'accès des flottes d'origine étrangère aux ZEE des pays tiers,
    • mise au point d'un cadre de viabilité pour les coentreprises, dans le cadre de la mise en œuvre des accords de partenariat dans le domaine de la pêche durable,
    • efforts politiques sérieux des États du pavillon et des États côtiers dans la lutte contre la pêche INN,
    • amélioration de l'approvisionnement du poisson pour la sécurité alimentaire en soutenant le travail des femmes dans le secteur de la pêche.
    Le présent rapport s'appuie en grande partie sur les recommandations qui se sont dégagées de la conférence.

    Transparence...
    Suite...
    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=COMPARL&reference=PE-569.771&format=PDF&language=FR&secondRef=01

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Les îles Féroé et les baleines




    Pour survivre, les premiers Vikings qui peuplèrent les îles Féroé chassaient la baleine-pilote. Aujourd’hui, nombreux sont les Féroïens qui restent attachés à cette chasse devenue rituel et au coeur de l’identité culturelle insulaire. Le spectacle annuel d’une mer rouge du sang de centaines de baleines provoque pourtant l’indignation croissante de l’opinion internationale.

    Pour survivre, les premiers Vikings qui peuplèrent les îles Féroé chassaient surtout le globicéphale, ou baleine-pilote. Aujourd’hui, nombreux sont les Féroïens qui restent très attachés à cette chasse, érigée en véritable rituel et au cœur de l’identité culturelle insulaire. Le spectacle annuel d’une mer rouge du sang de centaines de baleines provoque pourtant l’indignation croissante de l’opinion internationale. L’ONG écologiste Sea Shepherd milite pour interdire cette tradition jugée cruelle et inutile. Elle est accueillie avec une grande hostilité par les habitants. Un autre argument pourrait pourtant les persuader : le taux de mercure et de plomb contenu dans la chair de ces mammifères marins met en danger la santé des générations futures. Dans ce bras de fer, les tenants obstinés de la tradition semblent en perte de vitesse.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    La Chine produit plus de 50% de l'aquaculture mondiale...

    57 millions T en Chine pour 97 MT dans le monde (algoculture comprise)


    La Chine produit plus de 50% de l'aquaculture mondiale...57 millions T en Chine pour 97 MT dans le monde (algoculture...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur lundi 19 octobre 2015

    Voir les dernières statistiques de la FAO :
    Global Aquaculture Production statistics database updated to 2013
    http://www.fao.org/3/a-i4899e.pdf#page=1&zoom=auto,-82,848

    L'Ocde fait le point sur la pêche et l'aquaculture mondiale...
    http://www.oecd.org/fr/presse/la-baisse-continue-de-la-production-halieutique-des-pays-ocde-erode-leur-part-de-marche-alors-que-celle-de-l-asie-croit-fortement.htm

    La baisse continue de la production halieutique des pays de l’OCDE érode leur part de marché, alors que celle de l’Asie croît fortement

    14/10/2015 - La production halieutique des pays Membres de l’OCDE a diminué de plus de 39 % depuis 1988, la surpêche réduisant la capacité de production de la ressource, selon un nouveau rapport de l’Organisation.

    Parallèlement, en 2014, l’aquaculture est devenue pour la première fois la principale source d’approvisionnement des consommateurs en poissons, mollusques et crustacés, devant la pêche, et sa croissance reste supérieure à 7 % par an. Les économies d’Asie occupent une place de plus en plus déterminante dans la production, la consommation et les échanges de poisson, et cette tendance s’est accélérée ces dernières années.

    L’Examen des pêcheries de l’OCDE (seulement disponible en anglais) présente des statistiques récentes et des informations sur l’évolution de l’action publique et des activités dans les secteurs de la pêche et de l’aquaculture des pays Membres de l’Organisation et des économies partenaires.

    L’édition 2015 contient de nouveaux chapitres consacrés à la Chine et à l’Indonésie, deux pays qui représentent à eux seuls près d’un quart des captures mondiales.

    La croissance économique de la Chine se traduit par une augmentation de la consommation de produits halieutiques et aquacoles.

    Dans les villes, la consommation par habitant est passée de 10,34 kg en 2000 à 14,62 kg en 2011. Le pays est désormais à la fois le principal producteur de produits de la mer, le premier producteur aquacole et le plus gros exportateur net.

    L’édition 2015 de l’Examen contient une description détaillée de la politique et des activités de la Chine dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture.

    « Pour que la pêche renoue avec la croissance dans la zone OCDE, il faut améliorer sa gestion », a indiqué Roger Martini, analyste principal des politiques de la pêche à l’OCDE. « Les pays ont fait quelques progrès dans ce domaine, mais il reste beaucoup plus à faire pour que tous les stocks soient totalement reconstitués dans les eaux des pays membres. La nouvelle politique commune de la pêche de l’Union européenne met fortement l’accent sur la durabilité et les États Unis ont montré qu’une action déterminée et fondée sur les données scientifiques pouvait produire des résultats. »

    De tous les produits alimentaires, les poissons, mollusques et crustacés sont les plus échangés : plus de 37 % de la production franchissent une frontière à un stade ou un autre. Les 31 pays et économies étudiés dans l’Examen sont divers, mais ils assurent la presque totalité de la production et des échanges mondiaux de produits halieutiques et aquacoles.

    Les données utilisées dans l’Examen peuvent être consultées en ligne. La version numérique de la publication apporte de nombreuses informations sur l’évolution des politiques et des renseignements précieux sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture dans les pays de l’OCDE et des économies non membres.
    Pour de plus amples informations, les journalistes sont invités à contacter la Division des médias de l'OCDE (tél. : + 33 1 45 24 97 00).

    Coopérant avec plus d’une centaine de pays, l’OCDE est un forum stratégique international qui œuvre à promouvoir des politiques conçues pour améliorer le bien-être économique et social des citoyens dans le monde entier.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Cabotage (7) : Port de Belawan (Indonésie)

    Un port, des ports, une mer grise, des containers, des camions, de la poussière, des chalutiers…

    Philippe Revelli est en cabotage photographique en Asie du Sud-Est...

    Reportage dans le port de pêche indonésien de Belawan sur le détroit de Malacca...

    Un long rectangle de béton et d’asphalte, planté de grues, bordé de navires à quai : le terminal pour portes-containers du port Belawan est posé à l’embouchure de la Deli River sur une mer grise, brune ou vert sombre selon les heures et la météo (mais jamais bleue), maculée de nappes de mazout aux reflets irisés. Le terminal est flanqué, d’un côté, par le quai des cargos vraquiers et des ferries, de l’autre par le port de pêche. C’est là que je vais traîner mes guêtres.

    En milieu de matinée, l’activité est réduite – les bateaux sortent généralement en fin d’après-midi, passent la nuit en mer et rentrent au petit matin. Des dizaines de chalutiers, pas très gros et passablement décrépis, sont amarrés le long du quai. Les bateaux spécialisés dans la pêche au calmar sont reconnaissables aux rampes de projecteurs et/ou de puissantes ampoules dont la lumière attire les céphalopodes. Des pêcheurs raccommodent des filets, d’autres chargent des pains glace. Je ne parle pas un mot d’indonésien et très peu de pêcheurs parlent (très mal) anglais. L’un d’eux quand même, ancien marin sur un cargo… Il m’explique que la plupart des patrons sont chinois (indonésiens d’origine chinoise) et me dit de me méfier, qu’il y a beaucoup de « criminels » dans le quartier, mais non, pas de pirates. Ah bon ?

    Suite...

    Galerie photographique ici

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Webdocumentaire

    Fish to Cheap : Comment l’Europe épuise les mers africaines



    Le journaliste italien Stefano Liberti est parti à la rencontre des pêcheurs au Sénégal, qui font face à la concurrence des bateaux étrangers. Notamment Européens, depuis l'accord signé en novembre 2014 entre Bruxelles et Dakar. Une enquête qui permet de découvrir les conséquences humaines et environnementales de cette décision.

    Cliquez Ici pour accéder au Webdoc

    Webdocumentaire : Fish for Cheap : Comment l'Europe épuise les mers africainesLe journaliste italien Stefano Liberti...
    Posted by Regard sur la Pêche et Aquaculture on dimanche 27 septembre 2015

    Cette enquête a été réalisée grâce au soutien du programme “Innovation in Development Reporting Grant” de l’European Journalism Center (EJC), financé par la Fondation Bill et Melinda Gates.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    En Somalie, la piraterie a changé de camp ?Piraterie au large de la SomaliePar Auguste - 19 septembre 2015Nous...
    Posted by Regard sur la Pêche et Aquaculture on samedi 19 septembre 2015


    Suite de la revue de presse : Mois de Juillet et Août 2015


    En Europe, le saumon OGM entre par la petite porte ?

    $
    0
    0


    Aquablog. L'actualité de l'aquaculture est sur Facebook


    En Europe, le saumon OGM entre par la petite porte ?



    Saumon OGM : une pétition au Canada et une invitation à l'Intrafish Seafood Investor Forum de Londres


    Canada : Stop au Saumon OGM ! En Europe ? Il entre par la petite porte ! Le 4 novembre prochain, Intrafish organise à...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur mardi 20 octobre 2015

    Canada : Stop au Saumon OGM ! En Europe ? Il entre par la petite porte !

    Le 4 novembre prochain, Intrafish organise à Londres son forum annuel des investisseurs en produits de la mer (Intrafish Seafood Investor Forum).

    Sont conviés comme tous les ans, tous les "gros" norvégiens de la salmoniculture, Marine Harvest, Cermaq, Austevoll (Leroy),... Nouveauté cette année dans le clan très fermé des multinationales Viking, l'entrée de deux sociétés nord-américaines : Cargill et AquaBounty...

    Cargill ! Tout le monde connait ou a entendu parler. Cette société étatsunienne est parmi les plus grandes de l'agro-alimentaire dans le monde : blé, soja, café, cacao, viande, algue (notamment en Bretagne) et depuis 2015, un grand fabriquant d'aliments aquacoles avec l'acquisition du norvégien "Ewos".

    Et AquaBounty ? Inconnu du grand public mais pas des associations anti-OGM. Basée dans le Massachusetts (USA), la société AquaBounty produit le saumon AquAdvantage, un saumon Atlantique génétiquement modifié...

    Cermaq, AquaBounty, EQT join presenters at IntraFish Seafood Investor Forum

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Développement de l'ostréiculture au Vietnam


    Ostréiculteur vietnamien avec ses cordées d'huîtres
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur samedi 17 octobre 2015


    L’aquaculture à Trà Côà la frontière vietnamo-chinoise

    Au cours de ces dernières années, l’aquaculture a prospéré à Trà Cô, dans la province de Quang Ninh (Nord), transformant les lieux en une «petite zone économique». Cette activité promeut l’amitié entre les habitants dans les zones frontalières vietnamo-chinoises.

    Source : Courrier du Vietnam

    >>Reconversion délicate pour les pêcheurs de Ha Long

    Bùi Trung Tùy est l’un des pionniers de l’aquaculture à Trà Cô, dans la ville de Mong Cai. À bord d’un petit canot, il nous a emmenés sur ses radeaux flottants dédiés à l’ostréiculture. Tout en pagayant, Tùy nous a montré le repère de démarcation entre la zone maritime vietnamienne et chinoise.

    Les zones aquacoles de Trà Cô sont le fruit de la collaboration avec les villages chinois de Jiangping et Zhushan, à proximité de la frontière. Au départ, deux familles - celles de Nguyên Van Huy et de Pham Van Binh - ont appris le modèle de culture des huîtres et des palourdes des Chinois. Ensuite, en 2012, d’autres ménages se sont installés. Trà Cô compte à ce jour une trentaine de ménages exerçant cette activité sur 80 radeaux.

    L’aquaculture à Trà Cô a non seulement contribué à améliorer le niveau de vie de la population locale, mais aussi consolide la coopération et les relations amicales entre les habitants de part et d’autre de la frontière.

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Cocorico ! Ifremer au top de la recherche mondiale sur les huîtres...

    Ifremer est le n°1 mondial des centres de recherche en matière de publications sur les huîtres, et le français Pierre Boudry, chercheur ifremerrien, le plus productif dans le monde, avec le chinois Ximing Guo...

    Globalement, les Etats-Unis tiennent la palme...


    Ce qui n'empêche pas les huîtres de subir de très fortes mortalités dans ces deux pays sans que les chercheurs au top ne sachent pourquoi, au grand dam des ostréiculteurs...


    NOAA scientist Gary Wikford at the Northeast Fisheries Science Center's Milford Lab in Connecticut was recently ranked...
    Posted by NOAA Fisheries Service on vendredi 16 octobre 2015

    Toutes les informations :
    http://www.nmfs.noaa.gov/aquaculture/homepage_stories/18_milford_lab_ranking.html
    http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs10499-015-9928-1

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    L'Aquaculture voit sa croissance en bleu !

    Cette carte est tirée de l’article de National Geographic : Le poisson d’élevage remplacera-t-il le boeuf pour nourrir la planète ? Publié le 27 mai 2015

    Brasilia (Brésil), 5-9 octobre 2015

    8e réunion du sous comité de l'aquaculture du comité des pêches de la FAO (COFI)

    Cliquer Ici pour accéder à tous les documents

    Initiative en faveur de la croissance bleue et aquaculture

    Croissance bleue et secteur des pêches : alimentation, nutrition et ressources halieutiques pour l’avenir

    1. Au niveau mondial, la demande de poisson est en augmentation du fait de la combinaison de plusieurs facteurs : croissance démographique, urbanisation et multiplication des richesses. Selon des recherches portant sur l'offre et la demande de poisson, la production aquacole devra doubler d'ici à 2030 pour pouvoir satisfaire la demande et les besoins croissants à l'échelon planétaire. Actuellement, le poisson représente près de 20 pour cent des aliments d'origine animale consommés dans le monde.

    2. À l'issue d'une analyse effectuée récemment, la Banque mondiale, l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) et la FAO ont conclu que l'offre de poisson par personne connaîtrait sa hausse la plus rapide dans les pays riches et dans les pays où l'aquaculture prospère, comme la Chine, ce qui ne ferait que renforcer les inadéquations régionales entre l'offre et la demande au cours des 15 prochaines années. L'Afrique et l'Asie seront victimes de graves pénuries si le développement de l'aquaculture durable ne bénéficie pas des investissements nécessaires.

    3. L'Afrique sera le seul continent où la consommation de poisson par personne devrait baisser d'ici à 2030. Au vu des tendances actuelles, la Banque mondiale estime que l'offre de poisson par personne en Afrique subsaharienne diminuera d'un pour cent par an, passant ainsi de 6,8 kilogrammes en 2010 à 5,6 kilogrammes en 2030. Ce chiffre sera de loin le plus faible au monde. Étant donné que le poisson représente une grande partie (32 pour cent) des aliments d'origine animale consommés en Afrique, la sécurité alimentaire et nutritionnelle des habitants de ce continent sera particulièrement sensible aux changements concernant aussi bien l'offre que la demande.

    4. En moyenne, les poissons, à l'instar des volailles, présentent un rapport de conversion élevé entre les aliments qu'ils reçoivent et ceux qu'ils constituent. Il s'agit donc d'un moyen attractif d'accroître l'apport en protéines animales au niveau mondial. Par ailleurs, l'aquaculture permet d'obtenir une empreinte carbone inférieure à celle de l'élevage de bétail si l'on privilégie les espèces ayant un faible niveau trophique comme les tilapias et les carpes, ainsi que les techniques d'alimentation améliorées.

    5. La valeur du poisson du point de vue de la nutrition et de la santé humaine ne cesse de se confirmer dans de nombreuses enceintes. Par ailleurs, on recueille de plus en plus d'éléments attestant les avantages potentiels de la consommation de poisson s'agissant de limiter la survenue de maladies coronariennes mais aussi d'améliorer le développement des enfants, en particulier pendant la phase critique des 1 000 premiers jours – qui englobe la grossesse, l'allaitement et la prime enfance.

    6. La teneur du poisson en micronutriments a été sous-évaluée dans la littérature scientifique. De nombreuses espèces de petits poissons contiennent une quantité extrêmement importante de zinc, de calcium, de vitamine A et de fer, en particulier s'ils ne sont pas désossés ni éviscérés. Dans nombre de pays en développement, le surpoids et les maladies non transmissibles sont en augmentation et surpassent désormais les problèmes de sous-alimentation, même chez certaines populations pauvres. Le poisson étant de plus en plus abordable et disponible en quantité croissante, il pourrait fortement contribuer à inverser la tendance.

    7. Les océans, les mers, les zones côtières, les eaux continentales et les terres humides, ainsi que les secteurs de l'économie bleue qui y sont associés (pêches, aquaculture, énergie, tourisme, transport maritime, foresterie, conservation et restauration de l'environnement, etc.) sont essentiels au développement, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la faim et la pauvreté aux niveaux mondial et national. Ce sont à la fois des facteurs de développement économique et...

    Suite...

    L'Aquaculture voit sa croissance en bleu !Initiative en faveur de la croissance bleue et aquacultureDocument de pré...
    Posted by Regard sur la Pêche et Aquaculture on vendredi 2 octobre 2015

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Prix d'orientation des huîtres à la production



    Prix d'orientation des huîtres à la productionAssociation Mer / OP huîtres de BretagneCompte rendu de la réunion...
    Posted by Regard sur la Pêche et Aquaculture on samedi 26 septembre 2015

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Évolution des prix de vente au détail des huîtres et des moules



    L’INSEE suit les prix de vente d’un grand nombre de produits de consommation et propose donc des données pour l’huître creuse et la moule. Voyons ces données d’un peu plus près.

    Comment ces données ont-elles été récoltées ?

    Les données de vente au détail de l’INSEE proviennent de relevés de prix effectués dans 96 agglomérations de plus de 2000 habitants et sur 27000 points de vente, de manière à prendre en compte les différents type de vente et à avoir une moyenne nationale. Le nombre de données doit cependant être beaucoup plus faible pour les huîtres et les moules qui ne sont pas présentes dans l’ensemble des points de vente étudiés.

    Quelles sont les évolutions des prix de vente au détail ?

    Suite sur Ostrea.org (site relooké en septembre 2015)

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Retour sur la revue de presse en aquaculture :Mois de Juillet/Août 2015

    Les pêcheurs sacrifiés au profit d'un business du carbone

    $
    0
    0


    Déclaration du Forum Mondial des Populations de Pêcheurs (WFFP) pour la Journée mondiale des pêches 21.11.2015

    Dans le sillage des préparations pour la COP21 à Paris, le Forum dénonce les « fausses solutions » au changement climatique et appelle plutôt les gouvernements à mettre en œuvre les Directives internationales visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale. Les peuples de pêcheurs artisanaux à travers le monde fournissent les solutions socialement et écologiquement justes.

    Il y a 18 ans jour pour jour, le Forum mondial des peuples pêcheurs (WFFP) était fondé par un certain nombre d’organisations de pêcheurs artisanaux des pays du Sud. Le Forum a été créé en réponse à la pression croissante mise sur les pêcheurs artisanaux par l’assaut de la mondialisation néolibérale. Le WFFP a été formé pour défendre les droits des pêcheurs artisanaux ainsi qu’un monde où les besoins des personnes et de la planète viennent avant ceux du profit.

    Toutes ces années plus tard, ce combat est plus pertinent que jamais. Dans le contexte de l’accélération du changement climatique et de la destruction des écosystèmes marins, les pêcheurs artisanaux sont confrontés à la menace de la privatisation de leurs espaces coutumiers de pêche et de vie en cours au profit d’intérêts puissants, souvent sous le couvert de conservation. Ces soi-disant initiatives de conservation soutenues par des multinationales, des fondations philanthropiques et des ONG environnementales, entraînent au nom de la « durabilité » la privatisation et marchandisation à des fins de non–pêche de larges espaces collectifs de terres et d’eau.

    Les fausses solutions de la COP 21 mènent à l’accaparement des mers

    « Le Carbone Bleu » est l’une des dernières variations en date de ce type d’initiatives de conservation. Ce nouveau mécanisme doit être considéré comme faisant parti de l’ensemble de fausses solutions qui reposent sur la privatisation, la marchandisation et « l’économie verte », comme nous l’avons vu en particulier depuis Rio+20. L’idée que nous avons besoin de « vendre la nature afin de la sauver » a été mise de l’avant à Rio, faisant valoir que la nature ne pourra être pleinement appréciée et protégée que si nous lui mettons une valeur économique.

    Similairement au mécanisme REDD+ pour les forêts, les projets de carbone bleu visent à créer un marché de crédits de carbone pour les « services » de stockage de carbone fournis par les zones humides.

    Les projets de carbone bleu visent donc à réduire des zones humides au rang d’outil pour capturer et stocker le carbone, quel que soit leur précédente utilisation – par exemple, en comme zones de pêche. Le Carbone Bleu pourrait ainsi avoir les mêmes effets dans les zones humides que REDD+ a eu dans les zones forestières, à savoir l’expulsion des communautés, la réduction des droits d’accès coutumier ou communautaires, le déplacement du travail de la communauté hors de la pêche et vers la séquestration du carbone. En bref, l’accaparement des mers.

    La rhétorique « stratégiquement bégnine »

    D’autres programmes de privatisation et marchandisation tels que le récemment aboli Partenariat mondial pour les océans, le « 50in10 » et l’Initiative sur la pêche côtière, sont de plus en plus voilés dans une rhétorique de « moyens de subsistance durables», « d’autonomisation des communautés » et de « réduction de la pauvreté ». La dernière des tendances pour les groupes derrière ces programmes est de revendiquer également une participation dans la mise en œuvre des instruments des Nations Unies tels que les Directives internationales visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale. Selon Naseegh Jaffer, le Secrétaire général du WFFP, il faut tirer la sonnette d’alarme devrait sonner lorsque de telles affirmations sont faites.

    “Nous assistons à un changement alarmant dans la rhétorique. Ce sont toujours les mêmes institutions derrière, et la plupart d’entre elles avec d’étroits intérêts à but lucratif, mais elles semblent maintenant parler notre langue. Malheureusement, certains ont tendance à les croire – pas nous.”

    Le Forum a joué un rôle clé dans le développement des Directives internationales avec la l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) et est profondément engagé à veiller à ce qu’elles soient également mises en œuvre. Le WFFP continuera donc à travailler en étroite collaboration avec la FAO.

    Les petits producteurs possèdent les véritables solutions

    Nous, les pêcheurs artisanaux, possédons, avec les autres petits producteurs alimentaires, les solutions et visions socialement et écologiquement juste au changement climatique. Les pêcheurs artisanaux utilisent des méthodes non-industrialisés (engins dormants ou pêche tirée manuellement), qui ont un impact minimal sur les écosystèmes et une faible empreinte carbone. En plus d’être écologiquement juste, les pêcheries artisanales fournissent également un moyen de subsistance pour 90% du demi-milliard de personnes impliquées dans les pêches de capture – dont la moitié sont des femmes.

    Selon Nadine Nembhard, co-coordinatrice du Forum, la véritable solution pour lutter contre le changement climatique existe déjà :

    “Avec la mise en œuvre des Directives sur la pêche artisanale des Nations Unies, non seulement nous réalisons nos droits humains, mais nous contribuons aussi à refroidir la planète.”


    Aujourd’hui, nous descendons dans les rues à travers la planète avec nos alliés et amis afin de célébrer la Journée mondiale des pêches. En ce jour, nous dénonçons les fausses solutions qui mènent à l’accaparement des mers et sapent notre lute pour réaliser les Directives sur la pêche artisanale.

    Le chalut traîne derrière lui des croyances populaires dévastatrices...

    $
    0
    0


    La revue de presse de la pêche en France est sur Facebook


    Le chalut traîne derrière lui des croyances populaires dévastatrices...

    Le chalutage n'est pas aussi dévastateur que ça selon des chercheurs

    Une étude indépendante sur le chalutage et son impact sur la vie benthique montre que cette technique de pêche n'est pas aussi ravageuse que ne la décrivent certaines ONG.

    L'étude intitulée «Trawling: Finding Common Ground on the Scientific Knowledge Regarding Best Practices », est financée par les Fondations Walton et Packard, en partenariat avec l'Institut national des pêches, et est réalisée par un groupe international de scientifiques à partir de la collecte et de l'évaluation des données issues des régions où le chalutage se pratique couramment... Europe, Australie, Nouvelle-Zélande, Argentine, Afrique du Sud et États-Unis. Ce qui en fait une étude six fois plus étendue que les compilations précédentes.

    Selon Ricardo Amoroso de l'Université de Washington, qui a présenté les résultats au Pacific Marine Expo à Seattle, la perception du public sur le chalutage est souvent négative. Le chalut traîne derrière lui des croyances populaires dévastatrices telles que l'équivalent de 10 terrains de football sont chalutés toutes les quatre secondes et que le chalutage est en train de transformer les fonds marins à un immense désert...


    Le chalut traîne derrière lui des croyances populaires dévastatrices...Le chalutage n'est pas aussi dévastateur que ça...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur mercredi 25 novembre 2015

    Research finds trawling not as devastating as often portrayed.


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Chalutage profond. To be or not to be...

    Alors que Ségolène Royal vient aujourd’hui d’annoncer son soutien à l’interdiction du chalutage au-delà de 800 m de profondeur (*)... Edouard Le Bart, responsable de la branche française du MSC, présente dans Consoglobe son poisson durable issu du chalutage profond, le Hoki de Nouvelle-Zélande comme exemple d'une pêcherie certifiée pêche durable MSC... Business is business !


    Chalutage profond. To be or not to be...Alors que Ségolène Royal vient aujourd’hui d’annoncer son soutien à l’...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur vendredi 6 novembre 2015

    (*) Les ministres européens veulent interdire le chalutage au-delà de 800 mètres

    Le Conseil des ministres européens de la pêche, par le biais du Coreper (représentation permanente), a adopté ce vendredi 6 novembre sa position sur le règlement concernant la pêche profonde. Il ouvre ainsi la voie aux négociations en trilogue avec le Parlement et la Commission sur ce dossier qui traîne depuis trois ans. Leur position diffère de celle du Parlement essentiellement par la demande d’interdire le chalutage au-delà de 800 mètres. L’impact en France concernerait quelques navires hauturiers, surtout en Bretagne et dans le Nord.

    Suite dans Le Marin

    Chalutage profond : ce que ne dit pas Bloom ! (*)

    La campagne victorieuse de Bloom contre le chalutage profond

    Pour en arriver à ce revirement spectaculaire de situation, BLOOM a dû mener une campagne sans relâche contre la destruction des océans profonds depuis le Grenelle de la Mer en 2009. Avec près de 900 000 signatures à sa pétition, le soutien de plus de 300 chercheurs et des trois quarts des Français, la campagne de BLOOM a d’abord convaincu les enseignes de la grande distribution telles que Casino et Carrefour d’arrêter la commercialisation d’espèces profondes (*). C’est ensuite la flotte d’Intermarché elle-même, la Scapêche, qui, sous pression de l’opinion publique et après négociation avec BLOOM, a accepté en 2014 de cesser de tirer ses filets de pêche au-delà de 800 mètres de profondeur.

    => BLOOM fera connaître en début de semaine prochaine sa position détaillée sur le texte adopté par le Conseil.


    Chalutage profond : ce que ne dit pas Bloom ! (*)La campagne victorieuse de Bloom contre le chalutage profondPour en...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur samedi 7 novembre 2015

    Deux poids, deux mesures...

    (*) Ce que ne dit pas Bloom : Ces grandes enseignes ont arrêté (ou vont arrêter) de commercialiser les espèces profondes capturées dans les eaux européennes.... Mais elles ne "boycottent" pas les captures profondes hors UE, notamment le Hoki de Nouvelle-Zélande, principale espèce du chalutage profond dans le monde certifié pêche durable MSC...

    La pêcherie de hoki de Nouvelle-Zélande obtient sa troisième certification MSC

    La pêcherie de Hoki, poisson blanc populaire en Nouvelle-Zélande, est l’une des premières pêcheries à obtenir, pour la 3ème fois, la certification du Marine Stewardship Council (MSC) pour une pêche durable.

    Patrick Caleo, Responsable du MSC pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande, souligne que l’engagement sur le long terme de cette pêcherie a permis de nombreuses améliorations de sa gestion et une réduction de son impact environnemental.

    « Le Groupe Deepwater, qui représente les détenteurs de quotas de Hoki, et le Ministère des Industries primaires de Nouvelle-Zélande (MPI) ont travaillé ensemble pour développer activement et appliquer de nouvelles méthodes et stratégies de réduction des interactions avec les oiseaux marins et les otaries à fourrure. »

    Dans une déclaration aujourd’hui, le Président Directeur Général du Groupe Deepwater, George Clement, ajoute que cette troisième certification est une reconnaissance des efforts de la pêcherie en faveur d’améliorations environnementales.

    « La pêcherie de Hoki de Nouvelle-Zélande fut la troisième pêcherie au monde à obtenir la certification MSC en 2001. La pêcherie a de nouveau obtenu la certification en 2007 puis en 2012. Cela prouve l’engagement de notre industrie pour une amélioration continue et une collaboration avec le Ministère des Industries Primaires. »

    Le Hoki est la troisième espèce de poisson la plus rémunératrice, rapportant plus de 180 millions de dollars NZ l’année dernière, ce qui en fait une activité vitale pour l’économie du pays.

    « C’est aussi une très bonne nouvelle pour les produits de la mer durables certifiés MSC dans le monde entier. De nombreux produits labellisés MSC, à base de filets et bâtonnets de poisson, proviennent des pêcheries de Hoki de Nouvelle-Zélande. Ainsi les consommateurs peuvent continuer à apprécier ces produits de la mer durablement », ajoute Monsieur Caleo.

    D'après MSC

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    La pêche française est-elle en train de creuser sa tombe ? 

    Un troisième chalutier va quitter Boulogne-sur-Mer pour rejoindre un armement français détenu par des capitaux espagnols. Les armements franco-espagnols s’approprient à coups de millions d’euros des bateaux et les quotas de pêche. Inquiétant.


    La pêche française est-elle en train de creuser sa tombe ?
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur jeudi 5 novembre 2015

    Le souci, c’est que ces bateaux quittent Boulogne avec leurs antériorités de pêche, qui donnent accès à la ressource et aux quotas.

    Ces droits à produire (ou quotas) font la valeur du bateau, plus que la coque seule. C’est d’autant plus vrai pour Marmouset, un navire en fin de vie, construit il y a vingt et un ans. En revanche, ses quotas sont de l’or car ils garantissent aux Espagnols de pouvoir pêcher plus. Il y a quelques années, les Boulonnais se sont fermement opposés au principe des quotas individuels transférables, estimant que cela aboutirait à concentrer les droits dans les mains des plus fortunés. On y est.

    La sonnette d’alarme a été tirée


    Éric Gosselin, directeur de la Coopérative maritime étaploise (CME), n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme ces derniers mois. « Un chalutier débarque en moyenne 500 à 600 tonnes de poissons annuellement. Trois bateaux en moins, c’est 2 000 tonnes de pêche fraîche qui ne seront pas débarquées à Boulogne, ne passeront plus par la criée et n’approvisionneront plus le mareyage. La place de Boulogne s’affaiblit d’année en année. » En deux ans, six chalutiers sont partis. Trois ont rejoint des armements franco-espagnols, trois sont partis en Irlande.

    La Coopérative maritime étaploise a pu garder les permis de mise en exploitation et les quotas des trois bateaux partis en Irlande, ces derniers ayant changé de pavillon. Elle va les réutiliser pour reconstruire trois nouveaux navires en copropriété avec Scapêche, filiale d’Intermarché. C’est dans l’un d’eux que souhaite réinvestir Olivier Leprêtre. Pour éviter la surcapacité de la flottille, donc la surpêche, Bruxelles encadre en effet strictement la reconstruction des bateaux.

    Il faut se préparer à voir d’autres chalutiers quitter Boulogne. Quatre ou cinq supplémentaires dans les deux ans qui viennent. Il s’agit de patrons de pêche, partant à la retraite, et tentés de céder leur bateau pour en tirer un capital. C’est leur droit le plus strict.

    L’un des représentants d’Amdremar et Carfin, les armements espagnols présents à La Rochelle, confirme l’attention portée. « On est intéressé par l’achat d’autres bateaux. On regardera les opportunités si elles se présentent. Carfin a deux bateaux sous armement français, pourquoi pas un troisième. » Le prix reste un sujet tabou, mais un chalutier avec ses quotas peut se négocier 1,5 M€. Un jeune pêcheur français souhaitant s’installer est incapable de mettre sur la table une telle somme. Les banques ne prêtent pas. Elles jugent que le risque est trop important.


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Des rejets à bord du chalutier...

    Les règles de la mer et celles de l'Europe

    Une équipe de France3 Basse-Normandie vous propose d'embarquer à bord du chalutier cherbourgeois Le Marie-Catherine et de découvrir le quotidien des pêcheurs durant une marée de cinq jours. Cet épisode montre l'un des aspects controversés de la réforme de la politique commune de la pêche : rejets par dessus-bord et rejet "Zéro"


    Intervenants:
    - Francis Jaouen, patron du Marie-Catherine
    - Alain Perrot, calier du Marie-Catherine

    Le Marie-Catherine poursuit sa route. Il vient de s'engager dans le rail des Casquest, l'une des zones de navigation les plus fréquentées au monde, une autoroute où les chalutiers ne sont pas prioritaires par rapport aux cargos. Leur présence n'est que tolérée. Mais c'est là que se trouve la seiche, un met très prisé par les Italiens et les Espagnols. On en trouve en quantité. Mais dans les filets, les pêcheurs font d'autres découvertes, espèces protégées ou poissons trop petits, qu'ils doivent rejeter à la mer. Bientôt la réglementation européenne imposera de conserver les "invendables"à bord. Un probable casse-tête pour les chalutiers.

    Découvrir les 4 épisodes de ce reportage sur France3 Basse-Normandie : Le Feuilleton: en mer avec les pêcheurs du Marie-Catherine

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    En finir avec le carburant pêche subventionné !

    Depuis quelques mois, les pêcheurs français ont le triple sourire : bon niveau de la ressource, bons prix moyens en criée et bas prix du pétrole... La pêche reprend des couleurs... Toutefois l’embellie pourrait très vite s’estomper si l’un de ces trois paramètres virait au rouge voire au noir dans le cas du carburant si à la hausse du pétrole, s’ajoutait la fin des subventions sur le carburant Pêche... La suppression de la détaxe sur le gasoil comme le préconisent des institutions internationales sous la pression des ONG environnementales...

    Lire le très bon article de Solène Le Roux dans le Marin du 23 octobre 2015


    Cet article « Lobbying. La détaxe carburant dans le collimateur » est très clair...

    Les ONG US demandent l'arrêt de la détaxe du carburant... Cette mesure touche tout particulièrement les pays européens où au départ le carburant est beaucoup plus imposé qu'aux USA, pays très peu taxé pour tous ses carburants...

    Il faudrait retourner le problème... Demander aux Américains de taxer plus leurs carburants (dans le cadre d'une taxe carbone notamment)

    En clair, la subvention aux carburants est un faux problème car le prix de base des carburants dans chaque pays est différent selon l'imposition appliquée...

    La fin de la détaxe sur le gasoil marin mettrait les pêcheurs européens (toutes catégories confondues) en situation défavorable vis-à-vis des pêcheurs américains notamment dans le cadre du TAFTA, l'accord commercial de libre-échange entre l'UE et les USA...


    En finir avec le carburant pêche subventionné !Depuis quelques mois, les pêcheurs français ont le triple sourire : bon...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur dimanche 1 novembre 2015

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    "Zéro rejet" : la farine de poisson offre le plus fort potentiel...

    Avec l'obligation de débarquement, c'est la transformation en farine et huile de poisson qui offre le plus fort potentiel de valorisation pour absorber toutes les espèces de poissons débarquées et interdites à la consommation humaine. Cette filière de transformation est déjà bien développée en Allemagne, en Espagne, en Angleterre et en Suède... et surtout au Danemark, le plus grand pays minotier de l'Union Européenne !

    C'est l'une des conclusions de l'étude du Parlement européen : The Landing Obligation and its Implications on the Control of Fisheries

    Cette conclusion n'a rien d'une surprise... On le savait depuis longtemps...

    "Zéro rejet" : Farine de poisson offre le plus fort potentiel...On le savait depuis longtemps...Lire Aquablog...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur vendredi 23 octobre 2015

    "Zéro rejet" : la farine de poisson offre le plus fort potentiel de valorisation...



    L'obligation de débarquement et ses implications sur le contrôle des pêches

    Etude de la Commission PECH du Parlement européen

    Cette étude porte sur deux aspects clés de l'obligation de débarquement. La première se concentre sur les problèmes générés par les nouvelles règles sur les ports de pêche par rapport au débarquement de poissons juvéniles qui ne sont pas destinés à la consommation humaine. La seconde met l'accent sur le côté de la surveillance et de l'application de ce nouveau règlement en ce qui concerne l'obligation de débarquement.

    1- Les problèmes liés à l’obligation de débarquements de juvéniles : l'étude vise à estimer, en compilant les données scientifiques existantes et les études sur l'obligation de débarquement, le volume des captures induit et les besoins pour les États membres à s’adapter sur de nouveaux marchés potentiels pour la consommation non-humaine ; comment les nouvelles dispositions peuvent-elles encourager les pêcheurs à orienter les opérations de pêche en direction des poissons immatures pour de nouveaux marchés potentiels, et comment éviter les captures ciblant les poissons immatures.



    2- Le contrôle de l'obligation de débarquement : la deuxième partie de l'étude porte sur les modifications qui pourraient être nécessaires pour adapter les règlements existants sur la surveillance et les mesures techniques (en tenant compte des adaptations proposées également dans le « règlement Omnibus »).
    Basée sur ces analyses, l'étude vise à formuler des recommandations motivées sur la façon dont le Parlement européen peut aider les États membres et la Commission à avancer sur la mise en œuvre de l'obligation de débarquement.


    Les destinations finales des captures non désirées

    Dans les États membres, les captures non destinées à la consommation humaine sont utilisées pour la transformation en farine et huile de poisson ou comme ingrédients alimentaires, biogaz, nourriture pour animaux, produits pharmaceutiques, cosmétiques et appât.

    La transformation en farine et huile de poisson offre le plus fort potentiel. Cette destination est déjà bien développée pour absorber toutes les espèces de poissons, en Allemagne, en Espagne, en Angleterre et en Suède. (et au Danemark ndlr)

    Les autres possibilités de valorisation regroupent la nourriture pour animaux de compagnie, les ingrédients alimentaires et la nourriture pour les visons (de l'industrie de la fourrure) qui sont déjà développés en Allemagne, en Suède et au Danemark.

    Quelques possibilités : tels que la fabrication de biogaz partiellement développée ou en cours de développement en Angleterre et en Allemagne, tandis que d'autres valorisations comme les produits pharmaceutiques et les cosmétiques sont encore à développer.


    Documents "Study: The Landing Obligation and its Implications on the Control of Fisheries"à télécharger Ici

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Globe-trotter en produits de la mer...

    En plus de 20 ans de métier, Benoît Lamblin a observé les évolutions du sourcing.


    Globe-trotter en produits de la mer...En plus de 20 ans de métier, Benoît Lamblin a observé les évolutions du...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur mercredi 21 octobre 2015

    Sourceur de fond pour Direct océan

    Est-ce son service militaire dans la Marine nationale qui lui a donné le goût du voyage ? Le jeune Lillois y a en tout cas découvert une palanquée de pays, notamment dans l’océan Indien, à bord du bâtiment de commandement ravitailleur Le Var. Après une première expérience professionnelle dans le transport international à Paris, Benoît Lamblin retrouve le Nord et un poste éphémère au conseil général du Pas-de-Calais. Une petite annonce le propulse chez Gelmer, à Boulogne.

    « Je suis arrivé dans les produits de la mer vraiment par hasard, mais j’y suis resté volontairement », admet celui restera une décennie au service achats congelés, tout en poursuivant : « C’est là que j’ai appris le métier du sourcing, grâce à des pointures comme Jean-Marie Delpérié, mon mentor. À l’époque, on s’occupait d’une cinquantaine d’espèces. Aujourd’hui, c’est impensable. Chez Direct océan, on sert du saumon en quasi plat unique, et c’est déjà complexe ! »

    Illustration extraite du portail de Pacific Andes - Pickenpack Gelmer

    En 2001, il quitte Gelmer (qui depuis a été repris par Pickenpack puis le chinois Pacific Andes)

    Suite dans pdm-seafoodmag


    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Pêche à pied : A la rencontre des deux dernières verrotières de la Somme



    Plus d'informations : France 3 Picardie


    A l'affiche : Dans les mailles des ONG !!!La mer est l’avenir de notre planète et la gestion des ressources marines...
    Posted by Regard sur la Pêche et Aquaculture on vendredi 25 septembre 2015


    Mardi 22 Septembre : Audition publique au Parlement européen

    La Commission PECH du Parlement européen débat sur la gestion multi-espècesCe mardi, la commission de la pêche du...
    Posted by Regard sur la Pêche et Aquaculture on mardi 22 septembre 2015


    Suite de la revue de presse : Mois de Juillet et Août 2015

    Stockage de carbone par les océans : masquer l’accaparement des mers ?

    $
    0
    0


    Stockage de carbone par les océans : masquer l’accaparement des mers ?

    Sans le contrôle des pêcheurs sur la terre et l'eau, il n'y aura pas de justice climatique

    8 décembre à 15 heures

    Réunion des communautés de pêcheurs sur les fausses solutions climatiques et les vraies solutions qu'elles proposent

    A l'Atelier du Bas de la Zone d'Action pour le Climat
    Centquatre, 5 rue Curial
    Métro ligne 7 Station Riquet

    Pour ceux qui ne pourraient pas participer à la réunion organisée par les communautés de pêcheurs...

    Les pêcheurs sacrifiés au profit d'un business du carbone

    Déclaration du Forum Mondial des Populations de Pêcheurs (WFFP) pour la Journée mondiale des pêches (21 novembre 2015)

    Dans le sillage des préparations pour la COP21 à Paris, le Forum dénonce les « fausses solutions » au changement climatique et appelle plutôt les gouvernements à mettre en œuvre les Directives internationales visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale. Les peuples de pêcheurs artisanaux à travers le monde fournissent les solutions socialement et écologiquement justes.

    Suite...
    http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2015/11/journee-mondiale-peche-wffp-pecheurs-sacrifies-au-profit-business-carbone.html


    Autre fausse solution...

    L'agriculture intelligente qui intègre la gestion écosystémique des ressources halieutiques


    Face au changement climatique, l'agriculture intelligente...La FAO vante l'agriculture intelligente (qui englobe la...
    Posté par Regard sur la Pêche et Aquaculture sur vendredi 4 décembre 2015


    Non au Carbone Bleu ! Oui à la souveraineté alimentaire et à la justice climatique...

    $
    0
    0


    Non au Carbone Bleu

    Oui à la souveraineté alimentaire et à la justice climatique

    Déclaration des deux forums mondiaux de la pêche artisanale lors de la COP 21 à Paris, 2015.

    Forum mondial des populations de pêcheurs (WFFP) et Forum mondial des pêcheurs et des travailleurs de la pêche (WFF) 

    Alors que les conséquences dévastatrices du changement climatique deviennent de plus en plus désastreuses, il devient de plus en plus évident que les négociations sur le climat dominées par les multinationales ne font pas partie de la solution mais font plutôt partie du problème. Au lieu de promouvoir les changements systémiques nécessaires qui pourraient arrêter le pillage des ressources de la terre lié à l’extraction du pétrole et à la déforestation, dans le seul but de la course au profit, les seules propositions faites par les négociateurs sont des solutions basées sur le marché, favorables aux multinationales. Dans ces prétendues solutions, la condition préalable est de ne pas aller à l’encontre des intérêts et du pouvoir des multinationales, mais de les renforcer, en leur donnant plus de contrôle sur nos ressources naturelles. Les négociateurs semblent croire que, si nous voulons résoudre les problèmes du changement climatique, nous devons donner un plus grand rôle aux multinationales pour gouverner la nature, et ainsi le changement climatique leur fournira un outil supplémentaire pour faire des profits au détriment de la planète et des peuples.

    Le carbone bleu : une fausse solution.


    Une de ces nouvelles initiatives est le principe du carbone bleu, mis en avant par certains gouvernements, des ONG environnementalistes et les multinationales. Les projets de carbone bleu prétendent protéger les zones humides (mangroves, marais littoraux et prairies marines) afin d’atténuer les émissions mondiales de carbone par leurs capacités naturelles à capturer et stocker le carbone. Pour y arriver, ils donnent une valeur économique à ces zones en fonction de la quantité de carbone qu’elles peuvent capturer et stocker, puis ils en font une nouvelle ressource marchande et financière sur laquelle les multinationales et les investisseurs peuvent spéculer. Par de tels investissements, ces acteurs peuvent compenser leurs émissions de carbone ou simplement en faire commerce pour du profit. Loin de résoudre les problèmes, c’est une fausse solution qui légitime la poursuite des émissions et le pillage des ressources naturelles dans un endroit tant que des zones humides qui stockent et absorbent le carbone dans un autre endroit sont protégées.

    En plus d’être une fausse solution, cette prétendue protection fait plus de mal que de bien. la manière dont ces acteurs prévoient de mettre en avant ce carbone bleu comme moyen de conservation aura pour résultat le déplacement des gens qui vivent dans et de ces zones. Leur modèle de conservation inclut l’expulsion de communautés, en réduisant leurs droits d’accès coutumiers ou communautaires, et transforme fondamentalement la relation de la communauté à ses ressources vers une vision plus étroite de la conservation. Comme le WWF et le Crédit Suisse l’ont déclaré, nous devrions, dans les communautés, développer « notre sens des affaires et nos aptitudes en matière de finances » pour participer à leurs projets de conservation. De tels efforts de conservation, qui mettent en priorité un écotourisme orienté vers le profit et des Aires Marines Protégées, plutôt que les droits humains des communautés de pêcheurs et de vraies solutions au changement climatique, ne sont rien moins que l’accaparement des océans.(1)

    Les producteurs de nourriture artisanaux ont les vraies solutions.

    Au lieu de ces fausses solutions favorables aux multinationales, nous, pêcheurs artisans, avec les autres petits producteurs (2) avons les solutions et les visions équitables et écologiques du changement climatique. Notre culture indigène et nos connaissances traditionnelles représentent tout un modèle de vie durable pour les communautés et la nature et non pour le profit. Ceci se reflète également dans notre engagement pour les ressources au regard de nos pratiques de pêche, à terre comme en mer. Comme c’est indiqué dans les Directives pour les pêches artisanales (3), les pêcheurs à petite échelle utilisent des méthodes de pêche non industrielles (engins passifs ou relève manuelle des filets) qui ont un faible impact sur les écosystèmes sont efficaces du point de vue de l’énergie, avec une faible empreinte carbone.

    Les véritables solutions à la crise climatique devraient être basées sur nos connaissances et nos pratiques qui offrent un équilibre harmonieux entre les hommes et la nature. Ces solutions devraient être basées sur le principe simple que les droits humains passent avant les profits des multinationales. Nos droits humains, c’est-à-dire nos droits civiques, politiques, sociaux, économiques et culturels doivent être respectés. Outre le fait d’être écologiquement justes, les pêches artisanales assurent un moyen d’existence à 90% du demi milliard de personnes employées dans la pêche - la moitié étant des femmes. Les pêcheurs artisans sont donc des acteurs clés pour assurer des ressources gérées de manière durable de telle sorte que ne soient pas abandonnés les besoins socio-économiques des nombreuses personnes, souvent marginalisées, qui dépendent des ressources aquatiques dans le monde, particulièrement dans le Sud. Au lieu de suivre aveuglément les fausses solutions qui donnent la priorité aux droits des multinationales et du capital financier pour piller les ressources de la terre, les gouvernements devraient d’abord et avant tout, nous- le peuple- prendre en compte. en tant que gardiens des ressources halieutiques, on devrait nous redonner le contrôle des eaux, afin que les pêcheurs puissent gérer leurs propres ressources pour le bien de l’humanité et de la planète et non pour le profit.

    Nous continuerons de nous battre pour appliquer nos vraies solutions et dans ce combat, les femmes et les jeunes montrent la voie et assurent la pérennité du mouvement. Depuis trop longtemps, les mouvements sociaux sont divisés par des engagements dans des luttes diverses. Il est temps pour nous d’agir en convergence, à la fois au niveau local et mondial. Pour nous cela commence par exiger la souveraineté alimentaire et la justice climatique.

    Traduction : Danièle Le Sann



    (1) http://worldfishers.org/wp-content/uploads/2015/01/The_Global_Ocean_Grab
    EN.pdf

    (2) http://viacampesina.org/en/index.php/actions-and-events-mainmenu- 26/-climate-change-and-agrofuels-mainmenu-75/1853-peasant-agriculture-is-a- true-solution-to-the-climate-crisis

    (3) http://www.fao.org/3/a-i4356e.pdf

    Polyphonie de la pêche

    $
    0
    0


    Embarqué durant 5 semaines à bord du chalutier Joseph Roty II avec 200 kilos de matériel pour recréer un studio marin, le musicien Molécule découvre et absorbe petit à petit des sons du réel qui vont nourrir sa composition.

    A l’aide d’un appareil enregistreur et d’un micro, il capte les ondes émises par la rencontre de la mer et du navire : impacts sourds des déferlantes contre la coque, sifflement du vent sur l’acier du bateau, craquements des câbles sous les mouvements de la houle, et surtout le rythme sourd de la machinerie, ce moteur qui gronde comme une basse continue, une respiration, un souffle.

    Les trois autres épisodes de la série 60°43' Nord:

    ép 1 : Première houle, premiers motifs
    ép 2 : Polyphonie de la pêche
    ép 3 : Choc à Rockall
    ép 4 : Route terre!
    Cet épisode s'achève sur un extrait du morceau Abysses du livre-album de Molécule, 60°43'Nord à paraître le 26 janvier 2015 (Mille Feuilles/Editions Classic)

    Pour écouter et voir les 3 autres épisodes :

    Zones de pêche en Atlantique Nord-Est et Méditerranée

    $
    0
    0


    * Zone 27.II : Mers de Norvège = Mer de Norvège, Spitzberg et Ile aux ours

    * Zone 27.III : Mer Baltique = Skagerrak, Kattegat, Sound, Belt et Mer Baltique

    * Zone 27.VI : Ouest Ecosse = Rockall, Nord-Ouest de l'Econne et Nord de L'Irlande

    * Zone 27.VII : Manche et mers Celtiques = Mer d'Irlande, Ouest de l'Irlande, Banc de Porcupine, Manche orientale et occidentale, Canal de Bristol, Mer Celtique septentrionale et méridionale et Sud Ouest de l'Irlande - est et ouest



    "Pêcheurs du Monde" embarque des bénévoles !

    $
    0
    0


    "Pêcheurs du Monde" embarque des bénévoles !

    Le Festival International de Films Pêcheurs du Monde prépare son 8e voyage en images qui se déroulera du 14 au 20 mars à Lorient, mais aussi Ploemeur, Riantec, Larmor-Plage et Quéven.

    50 films projetés, 5 continents, une vingtaine de pays représentés; documentaires, fictions, rencontres, expositions sont au programme de cette prochaine édition.

    Pour la réussite de cet événement , nous lançons donc un APPEL AUX BENEVOLES souhaitant s'embarquer dans cette aventure à nos côtés.

    Une réunion d'information sera proposée le 19 février à 13h à la Cité Allende (salle CO1- 30).

    Vous pouvez également vous inscrire directement en nous retournant les documents joints dûment remplis avant le 1er mars

    A bientôt

    L'équipe du Festival

    8é édition du Festival International de Films Pêcheurs du Monde
    du 14 au 20 mars 2016

    Festival Pêcheurs du Monde
    50, cours de Chazelles
    56100 Lorient
    Tél: 09.54.12.03.34


    Viewing all 157 articles
    Browse latest View live