Revue de presse d'Avril 2015
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Le 10 Avril 2015Charente-Maritime : vers une ZAD dans l'île d'Oléron ?Un site alternatif lance un appel en opposition à un projet de conchyliculture dans l'anse de la Malconche...
Après Echillais, la forêt de Saumonards dans l'île d'Oléron va-t-elle accueillir une zone à défendre (ZAD) ce samedi ?
Source :
Sud Ouest Le site de
média alternatif Indymedia Nantes a publié mercredi soir un appel "en opposition à un énorme projet de conchyliculture". Il veut rassembler des opposants au projet d'installation de filières conchylicoles dans l'anse de la Malconche.
Illustration : Copie d'écran du site Indymedia Nantes
Projet retoqué
La première version du projet portée par le comité régional conchylicole Poitou-Charentes avait été retoquée devant le tribunal administratif. Une seconde version a été soumise à enquête publique l'automne dernier. L'avis favorable du commissaire enquêteur (suivi d'une autorisation préfectorale) avait fait tousser les opposants au projet : communes du nord de l'île et associations de riverains et environnementale.
Un deuxième recours serait en cours de préparation et les requérants qui ont changé d'avocat ont frappé à la porte du cabinet de l'ancien ministre de l'Environnement Corine Lepage.
Envasement et pollution
Rappelons que les filières conchylicoles consistent à produire huîtres et moules sur de longues lignes suspendues en eaux profondes. Les opposants au projet craignent que ce champs de filière envase et pollue le site naturel de l'anse de la Maleconche. Ils critiquent aussi la gêne à la navigation.
Cette anse, située en face de la plage des Saumonards, est bordée de forêt qui s'étend sur environ 8 kilomètres.
Une date qui coïncide?
Il ne serait pas surprenant que le mouvement spontané de ZAD se constitue ce samedi car c'est aussi le jour où débute à La Tremblade le Salon du matériel conchylicole, grand rendez-vous annuel de cette filière professionnelle.
Salon conchylicole de La Tremblade
Le 43e salon national du matériel conchylicole, aquacole, pêche, énergies renouvelables et les loisirs de mer...
La Tremblade - Charente-Maritime
11 au 13 avril 2015
Cette année le salon est ouvert à de nouveaux exposants et à de nouvelles technologies en particulier les énergies renouvelables, l'environnement, les énergies solaires et photovoltaïques, le traitement écologique des déchets.
Tous matériels élevage, expédition, conditionnement (pompes électrique et moteurs, trieuses, calibreuses), cercleuses, laveurs, matériels de manutention, moteurs marins, propulseurs, accastillages, emballages et dérivés, bateaux, chalands, pontons, aménagements d'installations et de bureaux, matériels ostréicoles pneumatiques, techniques scientifiques, aquaculture, pêche artisanale, petite navigation et pêche de loisirs.
Organisation de colloques.
Ouvert de 9h à 12h et de 14h à 19h. Entrée gratuite... Renseignements : 05 46 47 22 57
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Le 9 Avril 2015Des fermes hydroponiques et aquaponiques pour les toits des grandes villes
Les chercheurs et urbanistes de l'Université technique de Berlin (TU Berlin) ont développé un nouveau type de ferme urbaine pour les toits des grands ensembles : la Roof Water - Farm.
Illustration : Concept de Roof Water Farm (Crédits : TU Berlin - Institut für Stadt- und Regionalplanung)L'objectif de ce nouveau concept est d'intégrer l'agriculture dans le paysage urbain en occupant des espaces originaux : les toits des immeubles. Ceux-ci présentent plusieurs avantages comparés aux sols ou aux cultures dans des hangars [1] : l'ensoleillement et la possibilité d'utiliser les eaux usées du bâtiment. Cela permet de mettre en valeur des lieux encore peu utilisés mais qui connaissent actuellement un regain d'intérêt important (photovoltaïque, toitures végétalisées...).
Source :
BE Allemagne
Roof Water - Farm inclut deux types de culture : d'une part une culture hydroponique, où les plantes utilisent les eaux usées des sanitaires riches en nitrates et phosphores. D'autre part, une culture aquaponique, qui utilise les eaux usées faiblement polluées (douche, lavabo, baignoire) pour alimenter des aquariums poissons - plantes. L'eau résiduelle de ces deux types d'utilisation rejoint ensuite les canalisations des eaux de pluie faiblement pollués. Les synergies sont maximisées lorsque le bâtiment dispose des deux types de culture afin d'utiliser complètement les différentes eaux usées.
A l'heure actuelle, les chercheurs de la TU Berlin travaillent sur une installation de test au sol dans le quartier de Kreuzberg à Berlin. Ils cherchent à y valider leur concept sur le plan de l'hygiène et de la qualité des produits. Des récoltes ont déjà eu lieu. Par ailleurs, un des objectifs est aussi de faire de ces espaces des terrains d'échanges : des évènements y sont organisés, ainsi que des ateliers dans les écoles primaires. Les impacts socio-économiques et les coûts du cycle de vie font aussi partie du cadre de recherche, afin de déterminer l'intérêt sociétal et la rentabilité de Roof Water - Farm.
L'équipe travaille actuellement sur un projet pilote pour un bâtiment du quartier de Marzahn à Berlin. Les chercheurs sont en contact avec le sénat de Berlin, ainsi que d'autres partenaires privés et publics, dont l'Institut Fraunhofer des technologies de l'environnement, de la sécurité et de l'énergie (UMSICHT), pour porter à maturité leur concept. Ils ont, par ailleurs, reçu le soutien financier du Ministère fédéral de la recherche (BMBF) dans le cadre du programme "Infrastructures intelligentes et multifonctionnelles pour un approvisionnement et un traitement de l'eau durable" (INIS).
Pour en savoir plus, contacts :
- [1] Voir le concept d'ECF "Quand la perche et la tomate vivent en symbiose", BE Allemagne 634, 8/11/2013 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74265.htm
- Dr. Grit Bürgow, coordinatrice de la R&D, Institut d'urbanisme et d'aménagement du territoire, TU Berlin - tél. : +49 30 314-28093 - email : g.buergow@isr.tu-berlin.de
- Site internet de Roof Water Farm (en anglais et allemand) : http://www.roofwaterfarm.com
- Site internet du programme INIS (en anglais et allemand) : http://www.bmbf.nawam-inis.de
Sources : Rencontre avec Mme Bürgow au salon international de l'eau à Berlin (25/03/2015).
Rédacteurs :
- Sean Vavasseur, sean.vavasseur@diplomatie.gouv.fr - http://www.science-allemagne.fr
- A noter : à compter du 25 juin 2015, les bulletins de veille scientifique et technologique des ambassades de France à l'étranger ne seront plus diffusés par l'ADIT. Ils seront disponibles sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères et du Développement international (http://www.diplomatie.gouv.fr - rubrique : diplomatie scientifique/veille scientifique et technologique) et sur le site Internet des ambassades qui produisent ces documents.
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Du bitume à base de microalgues pour « verdir » les routes Demain, nous roulerons peut-être sur des routes plus écologiques, recouvertes de bitume végétal. Un enrobé issu non pas du pétrole, comme c'est le cas aujourd'hui, mais de microalgues. C'est du moins la piste explorée par des chercheurs nantais et orléanais, appartenant notamment au CNRS et à l'université de Nantes, en association avec l'entreprise AlgoSource de Saint-Nazaire.
Utilisées de longue date dans les cosmétiques ou les compléments alimentaires, les microalgues sont aussi cultivées, depuis peu, comme source de biocarburants. Ces plantes microscopiques, qui prolifèrent dans les océans, les lacs et les rivières, et qui n'ont besoin que d'eau, de soleil et de gaz carbonique pour se multiplier par photosynthèse, ont en effet la particularité de pouvoir accumuler de grandes quantités de lipides ou de sucres, à partir desquels peuvent être produits du biodiesel ou du bioéthanol.
Proche d'un bitume pétrolier
Après le carburant algal – encore en phase de recherche et développement –, voici donc, peut-être, le bio-bitume. Les chercheurs n'ont pour l'instant apporté que la « preuve de concept » du procédé, c'est-à-dire qu'ils en ont démontré la faisabilité technique en laboratoire, ainsi qu'ils le décrivent dans le numéro d'avril de la revue ACS Sustainable Chemistry § Engineering. Un brevet a été déposé.
Les scientifiques sont partis, explique Bruno Bujoli (université de Nantes-CNRS), de résidus de microalgues destinées à des productions industrielles. Par liquéfaction hydrothermale, dans un bain d'eau chauffée sous pression, ils les ont transformées en une substance visqueuse hydrophobe, qui présente des caractéristiques similaires à celles du bitume pétrolier. Même couleur noire – et non pas verte –, viscoélasticité qui assure la cohésion des granulats entrant dans la composition des revêtements routiers, propriétés rhéologiques (déformation sous l'effet d'une contrainte mécanique) qui confèrent résistance et flexibilité sous les charges... Le rendement, c'est-à-dire le rapport entre la matière algale et la quantité de bitume obtenue, atteint 55 %.
Reste à démontrer que le bitume algal, testé en laboratoire sur des échantillons d'enrobés, peut être exploité en conditions réelles sur le réseau routier et autoroutier, avec une tenue dans le temps suffisante. Les essais doivent être menés dans les trois à cinq ans à venir, à l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux.
Horizon de cinq à dix ans
Reste aussi à assurer la viabilité économique du procédé, en parvenant à un prix compétitif avec celui du bitume fossile, compris entre 500 et 900 euros la tonne. L'utilisation de résidus de microalgues cultivées pour les industries cosmétique ou alimentaire est à cet égard un avantage. Et un développement à grande échelle est envisageable, si la filière des biocarburants algaux, qui génère d'importants volumes de déchets, monte en puissance. Avec des unités de production de la taille d'une raffinerie de pétrole, il deviendrait « réaliste », pense le chercheur, de bitumer le réseau routier avec cet enduit végétal, sachant qu'un enrobé est formé à 95 % de granulats et à 5 % seulement de bitume.
« Pour un premier déploiement industriel, l'horizon est de cinq à dix ans », avance Bruno Bujoli. Le projet Algoroute, financé à hauteur de 200 000 euros par la région Pays de la Loire sur la période 2012-2014, et en attente d'un nouveau financement de l'Agence nationale de la recherche, s'inscrit dans le long terme. Celui, sinon de l'après-pétrole, du moins de l'alternative au tout pétrole, pour les carburants comme pour la construction routière.
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30 ans de biotechnologies à l’Ifremer
IFREMER, Ctr Bretagne, Plouzane, France.
La France a initié les premières études de biotechnologies en rapport avec l’aquaculture, les produits et sous-produits de la pêche et l’environnement, il y a plus de 30 ans. Mais le tournant s’opère réellement en 1990 lorsque le spectre des molécules étudiées s’élargit. Grâce aux apports de la génomique et des souchothèques, les perspectives pour l’environnement et la santé s’annoncent très prometteuses pour l’Ifremer.
Dans les années 1980, le CNEXO (Centre national pour l’exploitation des océans) et l’ISTPM (Institut scientifique et technique des pêches maritimes), qui donneront naissance, par leur fusion, à l’Ifremer, en 1984, dédient une part importante de leur activité à l’exploration des grands fonds, à l’aquaculture et à la pêche. Ils dotent ainsi le nouvel institut de moyens techniques pour l’exploration océanique et d’une large culture s’étendant des questions de pêche à l’océanographie. L’étude des molécules et des microorganismes marins se révèle de plus en plus incontournable. Et les biotechnologies marines deviennent rapidement indispensables à la poursuite de ces recherches.
Le lancement en 1990
Les biotechnologies participent aux recherches sur l’environnement, la valorisation des produits et des sous-produits de la pêche et l’aquaculture dans les domaines spécifiques de la physiologie, de la nutrition, de la pathologie et de la génétique. Par exemple, il est démontré que la tyrosine de l’algue Delesseria sanguinea favorise la métamorphose de la coquille Saint-Jacques (1). Dans les écosystèmes marins, il s’agit, en particulier, d’évaluer les effets des polluants et de détecter les algues responsables des efflorescences toxiques qui altèrent les coquillages (2). La recherche et la mesure de taux d’histamine et d’autres amines biogènes, responsables d’intoxications alimentaires, commencent dans les laboratoires de l’Ifremer (3).
Le démarrage du programme portant sur les microorganismes des écosystèmes hydrothermaux a marqué l’année 1988 et poursuit cette démarche en ouvrant l’institut aux biotechnologies. L’année suivante, lors des campagnes océanographiques Biolau et Starmer, effectuées avec le submersible Nautile près des îles Fidji, sur des sources hydrothermales chaudes, des archæbactéries adaptées à des conditions extrêmes de pression et de température sont découvertes et étudiées (4).
En 1990, sur demande du ministère de la Recherche et de la Technologie, une étude évalue l’évolution des biotechnologies marines, tant au niveau national que mondial, afin de préciser le rôle de l’Ifremer (5). Les biotechnologies deviennent alors un des axes prioritaires de l’institut et la biologie moléculaire entre, sans réserve, dans ses laboratoires. Un premier colloque sur les biotechnologies a lieu la même année à Martigues.
Les actions de l’Ifremer se diversifient vers les hydrolysats et les enzymes de poisson, l’identification de peptides en raison de leurs propriétés pour la conservation des produits et la santé humaine. Dans le domaine des algues, une nouvelle famille d’anticoagulant est identifiée (6). Les premiers essais de culture de micro-algues Skeletonema costatum sont initiés afin de proposer de nouveaux fourrages aquacoles.
Les micro-algues, des micro-usines d’innovation
Suite sur
Archimerhttp://archimer.ifremer.fr/doc/00252/36320/34867.pdf
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Aquaponie : cultiver des légumes en ville avec l'aide des poissons
Un projet de recherche vise à optimiser l’aquaponie, une technique qui permet de combiner productions végétales hors-sol et élevage de poissons. Les résultats permettront aux professionnels de diversifier leurs activités tout en économisant la ressource en eau.
Illustration : Un exemple de système aquaponique qui implique des tilapias (jusqu’à 10.000 poissons dans le réservoir de 5 mètres de profondeur), du cresson et des tomates. © Ryan Griffis, Wikimedia Commons, cc ba sa 2.0
Dans la nature, tout est bon à prendre, quand on sait bien y faire. L’aquaponie en est un bon exemple. Cette technique ancestrale, utilisée en Amérique centrale par les Aztèques, mais aussi en Asie, consiste d’abord à récupérer les rejets des poissons d’élevage, riches en azote ammoniacal et en urée. Il s’agit ensuite de les transformer via l’activité biologique de bactéries, en nutrimentsvalorisables pour une production hors-sol (hydroponie) de plantes d’intérêt économique telles que des légumes, des plantes ornementales ou encore des herbes médicinales. Après filtrationmécanique et biologique, l’eau ayant servi à nourrir les végétaux en nitrate et autres composés nutritifs est reversée dans les bassins piscicoles. Ainsi, en plus de valoriser les effluents aquacoles, la ressource n’est pas rejetée et donc économisée.
Source :
Futura Sciences Par Andréa Haug, Futura-Sciences
Des équipements clés en main se vendent déjà, mais il existe peu de référentiels scientifiques. Aussi, le projet Apiva (Aquaponie innovation végétale et aquaculture), qui réunit différents acteurs des filières aquacole et horticole, a pour objectif de caractériser techniquement et économiquement différents systèmes aquaponiques, en eau chaude ou froide, en vue d’un transfert de la technologie vers les professionnels. À terme, des normes qui permettent un rendement optimal pourront être définies.
La technique a du potentiel dans les zones périurbaines
Les protocoles en cours depuis plusieurs mois visent notamment à chiffrer la dépense énergétique pour le pompage de l’eau, le poste le plus coûteux de ce système. « Comme il faut une source d’énergie invariable et permanente, l’énergie solaire ou éolienne apparaissent moins adaptée que l’électricité », souligne Laurent Labbé, manager du projet Apiva pour l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et directeur de la Pisciculture expérimentale Inra des monts d’Arrée, à Sizun, en France.
Il s’agit aussi d’étudier les aspects techniques des différents types de stations : va-t-on privilégier les serres ou des circuits en plein air ? Dans ce dernier cas, vont-ils supporter le gel ? Faut-il ajouter des bâches ? sont quelques-unes des problématiques étudiées. Le dimensionnement, la planification de la production, l’entretien et la surveillance quotidienne de chaque système sont aussi questionnés tout comme leur impact environnemental.
Les chercheurs savent déjà que le concept fonctionne très bien pour produire des salades à l’aide de truites. « Pour d’autres légumes, poursuit Laurent Labbé, nous nous penchons sur la disponibilité en certains éléments, comme le fer ou le potassium et s’il faut les supplanter, en cas de carence. » Des tests sont également en cours sur des plantes aromatiques, par exemple via le modèle « tilapia-basilic ».
Les résultats de ces travaux en vue de la meilleure équation possible entre population de poissons, de bactéries et de végétaux intégrés à un système de production performant devraient être communiqués courant 2016 aux filières horticoles et aquacoles. « Nous sommes très attendus par les professionnels, notamment sur la rentabilité des systèmes », déclare Laurent Labbé. En cas de succès, l’aquaponie s’adapterait bien en zone périurbaine où elle génèrerait de l’activité économique et des emplois.
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Alimentation piscicole de demain
L’élevage d’insectes valorisera nos déchets pour nourrir nos animaux
Si les insectes ne remplaceront pas tout de suite l’entrecôte dans nos assiettes, il est fort probable que les farines d’insectes, riches en protéines, entrent d’ici peu aux menus de nos poissons d’élevage, volailles, porcs, bovins en commençant par l’écuelle de nos chiens et chats.
Source :
Agrisalon
Avec l'élevage d'insectes, c'est un nouveau domaine agro-industriel qui s'ouvre. « Les innovations de ce type, où tout reste à créer sont extrêmement rares, se réjouit Frédéric Marion-Poll, chercheur à Agro Paris Tech. Nous sommes face à un processus de domestication, qui promet de nombreuses découvertes et finalités encore insoupçonnées (molécules spécifiques, biomatériaux, bio fuel,..). Demain, les insectes nous serviront à mieux tirer parti des ressources et de déchets agro-alimentaires que nous sous-exploitons actuellement. »
1 millions d'espèces
Le règne des « insectes » rassemble plus d'un million d'espèces différentes aux régimes alimentaires et aux caractéristiques très variés, comme le prouvent depuis des millénaires l'abeille et le ver à soie domestiques. Actuellement, les recherches sur l'élevage d'insectes se concentrent sur les teneurs en protéines. Ainsi les vers de farine (ténébrions) se nourrissent de céréales, pulpes de betterave ou déchets de biscuiterie. Les mouches peuvent créer des protéines comestibles à partir de lisier ou de déchets d'abattoir ou de légumes abîmés s'ils n'ont pas été traités aux insecticides ! Plus intéressant encore, les termites sont capables de transformer la cellulose du bois ou de la paille. A l'image des légumineuses, certaines espèces de termites ont la faculté de synthétiser atmosphérique pour produire leurs protéines.
Les insectes sont des animaux à sang froid qui ne consomment pas d'énergie superflue sous forme de chaleur. Ainsi, leur taux de conversion est excellent : avec 10 kg de son de blé, il est possible d'obtenir 7 kg de vers de farine, un score légèrement supérieur au poulet de chair obtenu après plus d'un siècle de sélection génétique et de recherche zootechnique. La marge de progrès sur les rendements des insectes en élevage est encore inconnue.
Améliorer le coût de production
« Avant de voir apparaître une véritable filière insectes en France, il reste de nombreux verrous à ouvrir, avertit Samir Mezdour d'Agro Paris Tech qui mène depuis deux ans des recherches sur la confection d'une bio-raffinerie d'insectes. Il nous faut trouver des solutions pour mécaniser la production et la transformation en farine. L'objectif serait d'atteindre un coût de production entre 600 et 1.200 euros la tonne d'insectes pour être compétitif face à d'autres sources de protéines. »
D'autres verrous concernent la réglementation européenne encore inexistante sur les conditions d'élevage et d'abattage des insectes ou les risques de toxicité (métaux lourds, mycotoxines). Et surtout revoir la réglementation sur les farines animales. En effet, aujourd'hui, les farines animales sont autorisées uniquement pour le marché du « pet food » (chiens et chats) et les farines de poisson pour l'aquaculture. Il se pourrait que d'ici quelques années Bruxelles autorise l'alimentation croisée entre certaines espèces, d'autant que les insectes sont génétiquement très éloignés des volailles, porcs, bovins ou humains.
Eleveur d'insectes, un métier d'avenir
« Je pense que d'ici cinq à dix ans, le marché des insectes s'ouvrira pour les volailles et les porcs, et il faudra attendre une dizaine d'années avant que les insectes entrent à grande échelle dans la composition de l'alimentation humaine », estime Antoine Hubert co-fondateur de l'entreprise française Ynsect. Pionnière sur ce marché, Ynsect vient d'investir 11 millions d'euros pour construire une usine à Dol en Franche-Comté. D'ici 2017, cette « fabrique à insectes » fournira 30 à 40 tonnes de farine d'insectes par jour !
« Les chiens et chats sont pour le moment le seul marché ouvert en Europe, notre objectif est d'obtenir l'autorisation de placer la protéine d'insectes au même niveau que la protéine de poisson. L'aquaculture vit sous perfusion grâce à la pêche. Mais à cause de l'effondrement des stocks de petits poissons de mer, la farine de poisson a atteint les 2.000 dollars la tonne. Avec les insectes, nous visons un prix de vente inférieur. »
L'entreprise Ynsect a vocation à s'installer à travers le monde et prépare des projets d'élevage en Asie. Eleveur d'insectes sera sans doute un métier à l'avenir : « nous voulons multiplier les unités de production d'insectes, à proximité des gisements de biomasse. Et pourquoi pas proposer un jour des services de production "clé en main", envisage le président d'Ynsect. Les centaines de milliers d'espèces d'insectes nous offrent un champ d'exploration inépuisable. »
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Le 8 Avril 2015De Jersey, les toutes premières huîtres labellisées ASC Jersey Oyster Company est la première entreprise ostréicole dans le monde à obtenir le label ASC de l'Aquaculture Stewardship Council.
« Je suis ravi d'accueillir Jersey Oyster Company dans la liste des entreprises certifiées ASC », a déclaré Chris Ninnes, chef de la direction de NCP. « Maintenant, j'attends avec beaucoup d'impatience les premières huîtres ASC sur les étals ».
« Deux autres entreprises ostréicoles à Jersey, Seymour Oyster Company et Jersey Sea Farms, attendent aussi le résultat de leurs évaluations.... Nous voulons avoir un large éventail de produits et d'entreprises de toutes tailles impliqués dans notre programme. Ces trois exploitations ostréicoles sont représentatives des petits aquaculteurs indépendants qui voient un intérêt dans la certification ASC de leurs produits...
Pour plus d'informations :
First oyster farm certified against ASC bivalves standardASC (Aquaculture Stewardship Council), Kesaco ?
La mission de l'ASC est de transformer l'aquaculture vers la durabilité environnementale et la responsabilité sociale par des mécanismes de marché efficaces en créant de la valeur au travers la chaîne d'approvisionnement.
Qu'est-ce que l'Aquaculture Stewardship Council (ASC) ?
Fondé en 2010 par le WWF et l'IDH (initiative néerlandaise pour le commerce durable), l'Aquaculture Stewardship Council (ASC) est une organisation indépendante à but non lucratif dont l'influence s'exerce à l'échelle mondiale.
L'ASC a pour ambition d'être le principal programme de certification et de labellisation des produits de la mer issus d'une aquaculture responsable. Son rôle consiste avant tout à gérer les référentiels mondiaux pour une aquaculture responsable établis par les Dialogues sur l'aquaculture du WWF.
L'ASC travaille en collaboration avec les aquaculteurs, avec les transformateurs de produits de la mer, les entreprises des secteurs de la vente au détail et de la restauration, les scientifiques, les groupes de protection de l'environnement et les consommateurs en vue de :
Reconnaître et récompenser les efforts de l'aquaculture responsable au travers du programme de certification de l'aquaculture et de labellisation des produits de la mer de l'ASC.
Promouvoir de meilleurs choix environnementaux et sociaux lors de l'achat de produits de la mer.
Contribuer à la transformation des marchés de produits de la mer dans le sens d'une plus grande durabilité.
Transformer les marchés mondiaux de produits de la mer
Avec ses partenaires, l'ASC gère un ambitieux programme visant à transformer les marchés de produits de la mer de la planète et à promouvoir les meilleures performances environnementales et sociales dans la filière de l'aquaculture. Cela suppose un accroissement de l'offre de produits de la mer issus d'une aquaculture responsable et certifiée à la disposition des acheteurs, ainsi que des efforts pour promouvoir l'utilisation du logo ASC. Le logo adresse un message fort aux consommateurs quant à l'intégrité environnementale et sociale du produit qu'ils sont en train d'acheter.
Changer réellement le cours des choses
L'ASC est bien plus qu'un organisme dépositaire des référentiels. Il œuvre activement à la transformation de la filière de l'aquaculture grâce à son approche axée sur le marché. Ses efforts dans ce sens s'appuient sur les atouts de l'organisation :
Crédibilité
Les référentiels de l'ASC sont élaborés conformément aux lignes directrices de l'ISEAL - multiplicité des parties prenantes, transparence, intégration de mesures de performances reposant sur des critères scientifiques.
Efficacité
En s'attaquant aux principaux impacts attribuables à la filière, l'ASC contribue à réduire au minimum l'impact environnemental et social de l'aquaculture commerciale.
Valeur ajoutée
Destiné au consommateur, le label de l'ASC contribue à promouvoir des pratiques responsables - il crée une relation entre l'exploitation et le marché.
Pour plus d'informations :ASC ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Le 7 Avril 2015Création du parc marin de l'estuaire de la Gironde et des Pertuis charentais
Ce samedi, la ministre de l'Ecologie a signé le décret de création du Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis. Ce sera le plus grand parc marin hexagonal
Source :
Sud Ouest par Luc Bourrianne
"C'est un très beau jour", s'est enthousiasmée Ségolène Royal avant d'acter la création du septième Parc naturel marin français, celui qui va englober les pertuis charentais et l'estuaire de la Gironde.
La ministre de l'Ecologie s'est félicitée d'avoir relancé le projet qui avait été arrêté à l'automne 2012. Elle a eu beau jeu de rappeler qu'en tant que présidente de la région Poitou-Charentes, elle avait "réclamé sa création dès 2008".
Les nombreux élus locaux présents ont salué cette création. De Philippe Plisson (député PS de la Gironde) à Didier Quentin (député-maire UMP de Royan), ils se sont tous félicités de la renaissance du projet. Beaucoup se sont montrés davantage perplexes quant aux moyens qui seront alloués au futur parc.
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Un cadeau royal pour Marennes
Alors que les élus étaient invités par la ministre à réagir à la création du Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, Hervé Blanché (maire UMP de Rochefort) douchait l'ambiance et brisait l'unanimité du moment : « Rochefort est candidate à l'accueil du siège social du Parc naturel marin. Nous sommes central, accueillons déjà le siège national de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), le Centre international de la mer ou encore le Conservatoire du littoral. Et en plus, nous avons des bâtiments beaucoup plus grands que ceux de Marennes. »
Un plaidoyer qui ne troublait pas Ségolène Royal. Sans ciller, la ministre de l'Écologie prenait tout le monde de court en officialisant sa décision, à l'avantage de la ville dirigée par le socialiste Mickaël Vallet. « L'État a choisi Marennes car, justement, il est important que tout ne soit pas au même endroit. Il faut répartir les potentiels, rapprocher les territoires. » Une argumentation qui ne calmait pas le maire rochefortais. « C'est le fait du prince et comme tout fait du prince, ce n'est pas forcément logique. C'est un choix politique. » De son côté, le maire de Marennes se réjouissait de l'officialisation ministérielle avant d'être à son tour surpris par les annonces de Royal. La ministre évoquait en effet d'elle-même les locaux de l'ancien tribunal de Marennes pour accueillir le siège quand Mickaël Vallet ne parlait encore que de « simple hypothèse ». Au final, on s'en doute, les 30 agents du Parc devraient bien siéger dans l'ancien tribunal de Marennes.
Remarque personnelle : Le quartier maritime de Marennes-Oléron par le nombre de ses inscrits maritimes (pêcheurs et conchyliculteurs), fait partie des plus grands quartiers en France, il mérite bien ce siège... A Marennes... Dans une autre majorité, La Tremblade (sur l'autre rive de la Seudre) aurait aussi été un bon choix...
Les enjeux économiques du parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et des pertuis charentais Samedi 4 avril, le parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et des pertuis charentais est créé par décret de la ministre de l’Ecologie et du développement durable, Ségolène Royal. Il s’ajoute à la liste des six parcs marins français existants.
Certains pensaient que ce parc naturel marin ne verrait jamais le jour. Mais, il y a un peu moins d'un an, à La Rochelle, la ministre, Ségolène Royal relançait la procédure de création qu'avait impulsée Jean-Louis Borloo en juin 2008.
Un périmètre de 6 500 km²
Le parc marin est doté d'une gouvernance centrée sur un conseil de gestion de 69 membres issus des collectivités territoriales, de groupement professionnels, des services de l'Etat et des associations des pratiques et usages maritimes de loisirs. La concertation est le maître mot qui doit régir ses interventions, sur un périmètre de 6 500 kilomètres carrés qui s'étire du pertuis Breton, au nord, au bec d'Ambès, en amont de l'estuaire de la Gironde. Un linéaire côtier de près de 700 kilomètres, dont 230 pour les quatre îles charentaises-maritimes.
Concilier intérêts économiques et respect de la nature...
Comment sera financé le parc marin ?
Une très forte activité économique maritime
Parmi les activités économiques majeures exercées dans le périmètre du parc se trouvent celles des deux Grands Ports maritimes de La Rochelle et de Bordeaux. Ils cumulent près de 18 millions de tonnes de trafic. Il y a aussi la conchyliculture charentaise, avec la mise en marché de près de 20 000 tonnes de moules et 45 000 tonne d'huîtres. Le sort des flottilles de pêche artisanale de La Rochelle, La Cotinière, et Royan, mais aussi des pêcheurs de l'estuaire de la Gironde, au regard des quotas et restrictions européennes, est aussi sensible dans ce périmètre. On ne saurait, enfin, éluder les enjeux de la qualité des apports d'eau douce des bassins versants vers l'aval et les productions maritimes.
Pour en savoir plus :Communiqué de presse
Création du Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et des Pertuis charentais…sur le papier !
Ce samedi, la ministre de l’Ecologie signera enfin le décret de création du septième Parc Naturel Marin français, celui de l'estuaire de la Gironde et des Pertuis charentais, le plus grand de métropole ! Après un abandon de 5 ans, France Nature Environnement et ses associations membres la LPO, la SEPANSO Gironde, Nature Environnement 17, Ré Nature Environnement, Vendée Nature Environnement et Coorlit 85, mobilisées depuis le début du projet, saluent cette bonne nouvelle mais restent exigeantes concernant les objectifs et la gouvernance du parc et s’inquiètent des moyens humains et financiers qui seront déployés.
Explications.
Un parc attendu pour un milieu exceptionnel
6 000 km², 700 kilomètres de côtes, des zones d’enjeux écologiques majeurs, une multitude d’activités maritimes…Nos associations soutiennent pleinement l’esprit de ce parc marin qui conduira les acteurs du littoral, à approfondir leurs connaissances des milieux marins et estuariens, à débattre de façon concertée à propos des orientations à donner aux activités maritimes et nautiques dans le but d’en pérenniser les ressources, protéger les milieux marins et assurer la vie économique raisonnée des territoires concernés. Rappelons qu’un parc marin a pour mission première la connaissance du patrimoine marin, puis la protection du milieu marin, et, enfin, son développement durable. Son action doit viser à concilier les activités existantes les unes avec les autres en s'appuyant sur le rassemblement, au sein d’un seul conseil de gestion tel un « parlement de la mer », des élus, professionnels, usagers et associations territorialement concernés.
Pour Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO : « La LPO se réjouit de la création du Parc Marin, qui vient conforter notamment les réserves naturelles qu’elle gère et qui accueillent les effectifs d’oiseaux hivernants les plus importants de la façade Atlantique.»
A cette occasion, FNE et ses associations membres attendent la reconnaissance et un appui pour les gestionnaires associatifs des aires protégées.
Pour un parc représentatif des intérêts environnementaux
La création de ce parc est une bonne nouvelle pour les milieux marin et estuarien. Néanmoins, les associations exigent que soient définis un périmètre cohérent et une gouvernance équilibrée afin de défendre les intérêts de ce milieu naturel remarquable à sa juste mesure.
Nos associations demandent l’intégration du plateau de Rochebonne ainsi qu’un découpage en deux comités géographiques et non trois[1], comme proposé lors des dernières réunions de concertation et ce, afin de respecter le fonctionnement naturel des milieux.
Par ailleurs, un parc marin concilie nature et activités. La représentativité des défenseurs de l’environnement s’améliore, tout en restant malheureusement toujours minoritaire, ce qui est insatisfaisant. Les océans, étant devenus progressivement de nouveaux moteurs économiques (énergies marines renouvelables, extraction de granulats marins, etc.), nos associations poursuivront leur investissement au sein du « parlement de la mer » et exigeront que la protection du milieu marin soit clairement affichée dans les orientations du parc afin d’éviter un accaparement par les activités économiques.
Pour Yves Le Quellec, président de Vendée Nature Environnement : « Cette création est une bonne nouvelle et contribuera à renforcer le lien terre-mer, négligé aujourd’hui. Parce que l’essentiel de la pollution en mer vient des bassins versants, nous ferons en sorte de consolider les travaux portant sur l’interface entre les espaces marins et terrestres. »
Une belle ambition…sur le papier pour l’instant !
Depuis l’enquête publique en 2011, nos associations n’ont cessé de s’interroger sur les engagements humains, techniques et financiers dont sera doté le parc marin. A ce jour, ces interrogations ne peuvent être que renforcées aux regards des actualités récentes : Création du parc marin du bassin d’Arcachon, projets de parcs marins en Martinique ainsi qu’au Cap Corse, extension du réseau Natura 2000 en mer, mise en œuvre de la directive-cadre stratégie pour le milieu marin, intégration de l’agence des Aires Marines Protégées au sein de l’Agence Française pour la Biodiversité, etc. Les surfaces à protéger et les problématiques marines augmentent, pas les moyens. Nos associations s’interrogent donc sur la stratégie de la France en matière de protection du milieu marin et rappellent qu’un parc marin a besoin de ressources pour fonctionner, répondre aux enjeux et à ses missions et mener des projets. L'étendue et la diversité des problématiques du parc marin de l'estuaire de la Gironde et des Pertuis charentais appelleront indéniablement des moyens accrus en termes de personnels, de spécialistes et de répartition géographique.
Pour Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement et administrateur de l’Agence des Aires Marines Protégées: «Rappelons que les océans sont les premières victimes des changements climatiques et sont au cœur de la machine climatique planétaire. La création de parcs naturels marins peut et doit répondre aux enjeux des changements climatiques. A l’approche de la COP21, la France, second domaine maritime mondial, doit se montrer exemplaire en la matière en mettant en œuvre une stratégie ambitieuse de création et de gestion des aires marines protégées ! »
[1] Les trois comités géographiques proposés étaient le littoral vendéen, la mer des Pertuis et l’estuaire de la Gironde
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Salon conchylicole de La Tremblade
Le 43e salon national du matériel conchylicole, aquacole, pêche, énergies renouvelables et les loisirs de mer...
La Tremblade - Charente-Maritime
11 au 13 avril 2015
Cette année le salon est ouvert à de nouveaux exposants et à de nouvelles technologies en particulier les énergies renouvelables, l'environnement, les énergies solaires et photovoltaïques, le traitement écologique des déchets.
Tous matériels élevage, expédition, conditionnement (pompes électrique et moteurs, trieuses, calibreuses), cercleuses, laveurs, matériels de manutention, moteurs marins, propulseurs, accastillages, emballages et dérivés, bateaux, chalands, pontons, aménagements d'installations et de bureaux, matériels ostréicoles pneumatiques, techniques scientifiques, aquaculture, pêche artisanale, petite navigation et pêche de loisirs.
Organisation de colloques.
Ouvert de 9h à 12h et de 14h à 19h. Entrée gratuite... Renseignements : 05 46 47 22 57
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En Italie, Linden Comansa fait bonne pêcheL'entreprise italienne Gargano Pesca, spécialisée dans l'élevage de poissons, emploie une grue à tour Linden Comansa 16LC185 Flat-Top pour le chargement et le déchargement de conteneurs sur le port de Manfredonia, dans la province de Foggia en Italie.
Source :
Cayola
Manfredonia est une petite ville côtière en Italie, située à proximité du promontoire de Gargano dans la province de Foggia. Une grande partie de son économie est basée sur la pêche, et sa flotte de bateaux est une des plus importantes de la mer Adriatique. En plus du port de pêche, Manfredonia possède également un port industriel de 3 km de long où s'est implantée la société italienne Gargano Pesca.
Cette dernière s'est spécialisée dans l'aquaculture pour laquelle elle dispose de 40 cages flottantes en mer destinées à l'élevage du bar, de la dorade royale, des huîtres, des moules et des palourdes. Depuis le début 2015, Gargano Pesca s'est acquis les services d'une grue à tour Linden Comansa 16LC185 Flat-Top d'une capacité de charge maximale de 12 t. Chaque jour, cette grue s'emploie au transbordement de conteneurs installés en pleine mer et qui produisent chaque année environ 1 200 t de poisson. La période de reproduction dure en moyenne de 2 à 2,5 ans, au cours de laquelle la grue Linden Comana contribue également au chargement et au déchargement de tous les équipements pour l'exploitation et l'entretien des filets et autres systèmes électriques.
La grue 16LC185 a été montée au port, à environ 5m au-dessus du niveau de la mer, sur 4,5 m de large avec une hauteur sous crochet de 20,2 m et une flèche de 45 m. Elle dispose d'une protection spéciale pour environnement marin appelé C4M et est exempte de cabine. Pour des questions de mobilité et de visibilité, les grutiers emploient un système de contrôle radiocommandé.
Selon Dino Dorigo, directeur des ventes de Linden Comansa en Italie, la 16LC185 est probablement la plus grande grue à tour vendue sur le territoire transalpin au cours de l'année passée.
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Le 6 Avril 2015
Les moules de Groix cuisinées à toutes les sauces Les moules de l'île de Groix moule de corde élévée en pleine mer - Peinture Gildas Flahault
À la cantine municipale, le chef Jean-Louis Farjot et son invité Patrick Saigot, venu expliquer l'élevage des moules de Groix aux élèves de l'atelier.
Source : Ouest France
Animé par le patron du restaurant Le Cinquante, le dernier atelier de cuisine s'est déroulé samedi après-midi, à la cantine municipale. Il était dédié cette fois aux moules de Groix. Le chef Jean-Louis Farjot a eu l'idée d'inviter le mytiliculteur de l'île, Patrick Saigot, qui utilise comme méthode le captage naturel en pleine mer. Il a expliqué aux participants l'élevage des moules et leur vie de mollusque. « Les restaurateurs ne veulent pas prendre les moules de Groix, parce qu'elles sont dures à nettoyer... Ce qui fait que 10 % de la production est vendue sur place et tout le reste est exporté. Mais l'an prochain, nous investirons dans une machine pour les nettoyer », a-t-il annoncé.
Les élèves de l'atelier ont ensuite suivi les recettes du chef : moules farcies au beurre d'algue ; brochettes de moules ; baluchons retravaillés au chou ; crème de chou-fleur et risotto de moules cuites aux herbes... Ainsi s'achève le cycle consacré à la cuisine et aujourd'hui démarre un nouveau cycle sur le thème du jardin. « Samedi 11 avril, aura lieu un troc de plantes, sur le terrain Jep Jep, de 10 h à 12 h 30. Les inscriptions sont à effectuer dès à présent en mairie », indique Cécile Valentin, chargée de mission tourisme durable.
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Le Sétois Henri Grizel apporte son savoir-faire aux conchyliculteurs chinois
Depuis 2010, Henri Grizel s’est rendu à sept reprises sur des sites conchylicoles chinois.
L'ancien patron d'Ifremer Sète, Henri Grizel, a mené plusieurs missions en Chine pour initier les conchyliculteurs aux indispensables analyses. Entretien.
Source : Midi libre
Retraité d'Ifremer depuis 2009, vous assurez pourtant encore des missions à l'étranger, dans quel cadre ? Je suis en fait membre de l'ECTI (à l'origine Échanges et Consultations Techniques Internationales). C'est une association de seniors désireux de s'engager, à l'issue de leur carrière, dans le développement. Le siège social, à Levallois-Perret, recueille les CV des volontaires, qui sont ensuite sollicités en fonction de leurs compétences pour des missions diverses au service de gouvernements ou de particuliers. Pour ma part, j'ai travaillé 38 ans à Ifremer autour des coquillages, de leur élevage, de leurs pathologies... Des compétences pour lesquelles l'ECTI vous a proposé plusieurs missions en Chine... L'existence de la mission nous est dans un premier temps signifiée, puis on postule et notre...
Retraité d'Ifremer depuis 2009, vous assurez pourtant encore des missions à l'étranger, dans quel cadre ?
Je suis en fait membre de l'ECTI (à l'origine Échanges et Consultations Techniques Internationales). C'est une association de seniors désireux de s'engager, à l'issue de leur carrière, dans le développement. Le siège social, à Levallois-Perret, recueille les CV des volontaires, qui sont ensuite sollicités en fonction de leurs compétences pour des missions diverses au service de gouvernements ou de particuliers. Pour ma part, j'ai travaillé 38 ans à Ifremer autour des coquillages, de leur élevage, de leurs pathologies...
Des compétences pour lesquelles l'ECTI vous a proposé plusieurs missions en Chine...
L'existence de la mission nous est dans un premier temps signifiée, puis on postule et notre candidature repart, en l'occurrence en Chine, cette fois, pour validation. En ce qui me concerne, ma première mission, en 2010, consistait en une assistance technique pour le Nantong (ville de 7,7 millions d'habitants dans la province du Jiangsu) Foreign Expert Bureau.
Où les Chinois ont un problème avec leurs coquillages ?
Ils en sont en fait au tout début : ils veulent recueillir des informations sur tout : les technologies, l'élevage, les écloseries, que cela concerne les huîtres, les moules ou encore les ormeaux...
Qu'ils ne savent pas encore produire ?
Comment élèvent-ils leurs coquillages ?
Mais s'ils font appel au savoir-faire français, c'est bien qu'ils ont un problème...
Et leur conscience de l'environnement ?
Du style escherichia coli (*) ?
Que leur avez-vous apporté ?
Les Chinois consomment-ils des huîtres ou veulent-ils seulement en produire pour les exporter ?
J'imagine qu'une partie de la population consomme les huîtres locales, notamment produites dans le sud. En revanche, dans les grandes villes, les cartes de restaurants un peu huppés proposent essentiellement des huîtres occidentales.
Une telle mission en Chine est, on l'imagine, grassement rémunérée...
L’antenne de Royan de la CCI présentait vendredi au siège de la Cara le bilan de son activité en 2014.Tout n'est pas rose. Tout n'est pas noir ou porteur d'inquiétude, non plus. Il est intéressant, en effet, de souligner ce chiffre presque paradoxal pour un territoire où dominent les activités de service et de commerce de proximité : 48 entreprises du territoire ont exporté, en 2014. C'est notamment le cas dans le domaine ostréicole.
Les deux plus gros exportateurs du territoire sont d'ailleurs la SARL Spéciales Gillardeau et les huîtres Geay. Les consommateurs chinois apprécient particulièrement les huîtres Marennes-Oléron, contribuant à l'essor de l'exportation. Alors que le territoire de l'antenne de Royan de la CCI héberge 33 % des entreprises globalement recensées sur le territoire de la CCI Rochefort-Saintonge, on y enregistre 50 % des formalités d'exportation à l'international.
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Afrique Centrale: Des pistes pour rentabiliser la pisciculture
Dans le cadre d'un projet mis en œuvre depuis 2012, les résultats probants sont déjà visibles au niveau de la technique.Multiplier par trois la production piscicole actuelle et réduire de 15% les importations de poissons, soit un gain de 20 milliards de F par an pour les pays concernés.
Source :
AllAfricapar Michel Tessoh Tene (stagiaire)
Ce sont quelques progrès auxquels pourrait conduire le projet d'intensification écologique des systèmes piscicoles extensifs (SyPiEx) familiaux, en Afrique de l'Ouest et centrale. Le Pr Minette Tomedi Eyango, directeur de l'Institut des sciences halieutiques (ISH) de Yabassi et coordonatrice régionale du SyPiEx, l'a relevé lundi dernier à Yaoundé, à l'ouverture du troisième atelier de revue annuelle et de planification de ce projet mis en œuvre par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF/WECARD). Pendant quatre jours, les participants venus du Bénin, de la Côte d'ivoire, du Sénégal, de la France et du Cameroun, vont se pencher sur les difficultés rencontrées et les leçons apprises au cours de son implémentation, depuis le lancement du projet en 2012. Les échanges devront aussi porter sur les recommandations de la dernière mission de supervision de la Banque mondiale qui, avec le CORAF/WECARD, a décidé d'une extension du projet SyPiEx sur une année supplémentaire et l'intégration du Gabon, de la Centrafrique, du Congo et la RDC.
D'une durée de trois ans, le projet SyPiEx couvre trois pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Notamment le Cameroun, le Bénin et la Côte d'ivoire. Sa mise en œuvre vise à améliorer la productivité et la durabilité des systèmes piscicoles extensifs familiaux. Parvenu en 2015, le projet SyPiEx a déjà permis la maîtrise de l'itinéraire conventionnel de production du Tilapia du Nil. Notamment le retrait simple des géniteurs après 40 jours de stockage, qui permet de produire 10 fois plus que la manière de faire actuelle et de réaliser au moins deux cycles annuels de production. Bien que le poisson issu des systèmes piscicoles extensifs soit très prisé par les consommateurs, il ressort que sa production se trouve limitée par la méconnaissance de la conduite des itinéraires techniques, la non-adoption des propositions techniques et les difficultés d'accès au foncier. En Afrique de l'Ouest et du Centre, le poisson couvre près de 50% de la demande en protéine animale et provient pour près de 60% des importations.
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Pêche. Le fabriquant de filets KLM va vendre sacs étanches et bottes sur Internet
Pourquoi un fabricant de filets de pêche se lance-t-il dans la vente de bottes et de sacs étanches sur Internet?
Ronan Le Meur, président de KLM à Guengat (Finistère), explique sa démarche.
Source :
Ouest France Les entreprises doivent s'adapter en permanence à l'évolution du marché. Ça, c'est la théorie. Et en pratique ? L'exemple de Kersaudy & Le Meur (KLM), à Guengat (Finistère), est parlant. Depuis peu, la société a lancé une nouvelle marque,
Kerfil Outdoor. Spécificité, elle propose sur Internet une gamme de sacs étanches, de chaussures et de bottes. Pour l'entreprise, c'est une petite révolution. Parce que Kersaudy & Le Meur (KLM) est né dans le monde de la pêche, en 1938 à Douarnenez.
« Je suis le représentant de la 3e génération. Arrivé en 1998 dans l'entreprise à la quarantaine lorsque la question de la succession s'est posée » se rappelle Ronan Le Meur, 57 ans. Les années glorieuses de la pêche s'effilochaient. « C'était le début de la crise, la flotte se réduisait fortement. » KLM a persisté et fabrique toujours des filets de pêche pour professionnels.
« Il faut un coup de coeur »
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Le 3 Avril 2015
Trop-plein d'huîtres à Pâques en Languedoc-Roussillon
C. Agullo et F. Detranchant.
Consommer des huîtres à Pâques ? La météo clémente en Languedoc-Roussillon a entraîné une surproduction d'huîtres de Bouzigues dans le bassin de Thau. Les producteurs sont prêts à baisser les prix pour écouler les stocks, notamment pendant les fêtes pascales.
Une campagne nationale incite à la consommation d'huîtres pendant les fêtes pascales afin d'écouler une certaine surproduction due à une météo clémente et à une faible consommation à Noël alors que les ostréiculteurs réalisent de 40 à 80% de leur chiffre d'affaires pendant les fêtes de fin d'année.
La commercialisation des huîtres et des moules de l'étang de Thau avait par ailleurs été suspendue en fin d'année en raison des inondations de l'automne.
La surproduction d'huîtres de Bouzigues dans le bassin de Thau (Hérault), qui représentent 90% des huîtres de Méditerranée, est estimée entre 800 et 1.000 tonnes (entre 7.000 et 8.000 tonnes sur le plan national) en ce qui concerne les calibres 0 et 1, confirme le président du Comité régional de conchyliculture de Méditerranée Philippe Ortin.
L'automne 2014 a été favorable à la croissance des huîtres et on s'est retrouvé avec des huîtres très grosses en quantités non négligeables, qui ne se sont pas vendues à Noël", explique Gérald Viaud, président du Comité national de la conchyliculture (CNC).
Depuis 2008, l'ostréiculture connaît une crise en raison de la présence d'un herpès virus qui a décimé jusqu'à 75% des jeunes huîtres (naissains). Depuis 2013, les huîtres de taille adulte sont elles aussi victimes d'un taux de surmortalité important, pouvant atteindre 65% selon l'Ifremer.
Dans la grande distribution, on trouve actuellement la douzaine d'huîtres n°2 autour des 6 euros, contre 9 euros pour celles de calibre 3. Une huître de calibre zéro pèse entre 150 et 250 grammes et une n°3 environ 75 grammes.
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Des huîtres à Pâques pour écouler les stocks en gros calibres
Une campagne nationale incite à la consommation d'huîtres pendant les fêtes pascales afin d'écouler une certaine surproduction due à une météo clémente
Source :
Libération avec AFP
Des huîtres à Pâques. Pourquoi pas? Une campagne nationale incite à la consommation d’huîtres pendant les fêtes pascales afin d’écouler une certaine surproduction due à une météo clémente, une consommation plus faible en fin d’année ou à l’embargo russe.
«L’automne 2014 a été favorable à la croissance des huîtres et on s’est retrouvé avec des huîtres très grosses en quantités non négligeables, qui ne se sont pas vendues à Noël», explique à l’AFP Gérald Viaud, président du Comité national de la conchyliculture (CNC). Les ostréiculteurs réalisent de 40 à 80% de leur chiffre d’affaires pendant les fêtes de fin d’année.
«L’huître est un produit d’exception qui ne se consomme pas uniquement pendant les fêtes de fin d’année», peut-on lire sur le site du CNC à la rubrique «Huître de Pâques». Le Comité a mis à la disposition de ses membres des outils de communication - recettes, affiches, petit film présentant la filière - pour promouvoir les huîtres de gros calibre (numéro 0, 1 et 2), alors que depuis quelques années les consommateurs demandent plutôt des mollusques plus petits (n°3).
Dans la grande distribution, on trouve actuellement la douzaine d’huîtres n°2 autour des 6 euros, contre 9 euros pour celles de calibre 3. Une huître de calibre zéro pèse entre 150 et 250 grammes et une n°3 environ 75 grammes.
«Les huîtres ce ne sont pas des boulons, c’est pas un produit industriel», souligne M. Viaud. «On oublie que ce sont des animaux vivants qui réagissent aux éléments de la nature», explique-t-il, assurant que le surplus de grosses huîtres concerne actuellement entre 7.000 et 8.000 tonnes et que tous les bassins sont concernés.
La surproduction d’huîtres de Bouzigues dans le bassin de Thau (Hérault), qui représentent 90% des huîtres de Méditerranée, est estimée entre 800 et 1.000 tonnes en ce qui concerne les calibres 0 et 1, confirme le président du Comité régional de conchyliculture de Méditerranée Philippe Ortin.
- Campagne 'trop tardive' -
L’ostréiculteur met en cause la douceur automnale mais également une faible consommation à Noël, ainsi que le fait que les huîtres du bassin de Thau sont triploïdes, ce qui les empêche de se reproduire mais conduit à un fort développement. M. Viaud pointe du doigt également l’embargo alimentaire décrété en août dernier par la Russie en réponse aux sanctions occidentales liées à la crise ukrainienne.
Depuis 2008, l’ostréiculture connaît une crise en raison de la présence d’un herpès virus qui a décimé jusqu’à 75% des jeunes huîtres (naissains). Depuis 2013, les huîtres de taille adulte sont elles aussi victimes d’un taux de surmortalité important, pouvant atteindre 65% selon l’Ifremer.
«Les huîtres qui survivent continuent à grossir du fait qu’elles ont plus de place et surtout davantage d’aliments pour se nourrir vu qu’elles sont moins nombreuses», explique Philippe Le Gal, président du Comité régional de conchyliculture de Bretagne Sud, soulignant que les professionnels du secteur ont essayé de mettre en place davantage de naissains depuis 2008 pour pallier la surmortalité.
«On n’est pas revenus à une production normale», assure-t-il cependant, M. Viaud précisant qu’avant 2008 elle était de quelque 150.000 tonnes par an, contre 100.000 en moyenne depuis.
La petite production haut-normande (100 à 150 tonnes), concentrée à Veules-les-Roses (Seine maritime) où sont présents cinq ostréiculteurs, se dit en revanche plutôt satisfaite de la situation actuelle. «Pour nous, côté production c’est la stabilité avec une belle qualité», se réjouit Gérard Gallot, ce qui devrait ravir les consommateurs.
«Mangez des huîtres pour Pâques! Il n’y a pas que les chocolats, on mange les chocolats après les huîtres!» lance à leur égard Gérald Viaud. Une campagne de promotion «trop tardive» cependant pour Ronan Henry, ostréiculteur à Saint-Philibert (Morbihan), qui regrette «un manque d’anticipation des instances nationales», assurant avoir un surplus de production de 30%.
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Le 2 avril 2015
Colloque scientifique sur les microalgues toxiques et les cyanobactéries
Plus d’une centaine de participants seront réunis du 31 mars au 2 avril à l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) pour la conférence du Groupement de Recherche (GdR) Phycotox et du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) Cyano.
Source :
Ifremer
A cette occasion, ils présenteront leurs travaux de recherche et discuteront du montage de projets communs. Ces travaux étant totalement en phase avec les recherches menées au niveau international, des invités venant du Portugal, d’Italie, d’Allemagne et d’Australie sont également attendus.
Les microalgues sont le premier maillon de la chaîne alimentaire dans l’écosystème marin et produisent une molécule d’oxygène sur deux que nous respirons. Sur les quelques milliers d'espèces connues à travers le monde, une centaine est considérée comme toxique. Elles le sont notamment par la production de toxines dangereuses pour la faune marine et pour l'alimentation humaine. Les phénomènes d’efflorescences de microalgues toxiques, en rendant les coquillages impropres à la consommation et donc en entraînant des arrêts de commercialisation, peuvent avoir des conséquences économiques importantes. Les cyanobactéries, plus connues pour causer des problèmes en eau douce, ont engendré de nouvelles approches de remédiation qui pourraient également inspirer le domaine des micro-algues toxiques marines.
Comme l’ont constaté Drs Philipp Hess et Hélène Hégaret, respectivement pilote Ifremer et CNRS du GdR Phycotox, « ce colloque est le premier qui rassemble à l’échelle nationale les recherches en amont de la surveillance réglementaire du REPHY1. Il réflète les activités des nombreuses équipes qui travaillent dans ce domaine et permettra de trouver des synergies dans le domaine de la recherche sur cette thématique d’importance sanitaire et économique ».
1 Réseau national de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines créé par l’Ifremer en 1984. Il a pour objectifs d’observer l’ensemble des espèces de microalgues des eaux côtières et de surveiller plus particulièrement les espèces produisant des toxines dangereuses pour les consommateurs de coquillages.
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