Le 16 Février 2015Pologne : Le fondateur de Morpol investit 50 millions EUR dans l’aquaculture en Pologne et en Islande
L’entrepreneur polonais Jerzy Malek, fondateur de Morpol (N°1 du saumon fumé en Europe et acheté par Marine Harvest en 2014), investit 50 millions EUR dans deux élevages, l’un en Pologne, l’autre en Islande.
En Pologne, J. Malek construit une ferme d’élevage de truites (Oncorhynchus mykiss) à Slupsk, près d’Ustka, la ville du siège de Morpol. Représentant un investissement de 25 millions EUR, elle disposera d’une capacité de production de 4 000 tonnes. Les poissons seront transformés sur place dans une unité implantée sur le même site. L’exploitation produira des truites de 300 à 400 g, conformément à la demande sur les marchés polonais et allemand.
En Islande 25 millions EUR également sont investis dans des sites d’élevages d’ombles chevaliers (Salvelinus alpinus). La société Arctic Fish, détenue avec un partenaire local, a obtenu la certification biologique de l’UE et travaille actuellement à l’obtention de la certification ASC. Arctic Fish détient des licences d’élevage dans trois fjords et en sept lieux, ce qui permet d’escompter une production annuelle de 6 000 tonnes. Une partie des ombles islandais devrait être transformée à Slupsk.
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Proposition de résolution du Parlement européen concernant le tourisme sur le littoral européen
12.2.2015
PE549.959v01-00
B8-0166/2015
déposée conformément à l'article 133 du règlement concernant le tourisme sur le littoral européen
Aldo Patriciello
Proposition de résolution du Parlement européen concernant le tourisme sur le littoral européen B8-0166/2015
Le Parlement européen,
– vu les objectifs de la stratégie européenne pour plus de croissance et d'emploi dans le tourisme côtier et maritime,
– vu l'étude de 2012 à l'appui des mesures politiques à prendre en faveur du tourisme côtier et maritime,
– vu l'article 133 de son règlement,
A. considérant que l'Europe est la première destination touristique au monde (534 millions de visites en 2012) et que le secteur du tourisme représente le pivot de l'économie de nombre de régions, d'îles et de stations balnéaires;
B. considérant que le tourisme sur le littoral (dans ses composantes balnéaire, nautique, de croisière ou de navigation de plaisance) occupe près de 3,2 millions de personnes et constitue la branche principale du marché du tourisme;
C. considérant, selon une étude européenne, que le secteur du tourisme côtier croîtra de 2 à 3 % d'ici à 2020 et qu'il existe donc de grandes potentialités de croissance, d'offre de services et d'emplois;
1. invite la Commission à promouvoir, de manière plus efficace qu'auparavant, les stratégies européennes en faveur du tourisme côtier et maritime.
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Polémique au Cap-Ferret : un Américain hérite d'une cabane ostréicole
Levée de boucliers sur la presqu'île après l’attribution d’une cabane de L’Herbe à un héritier vivant aux États-Unis.
Au Cap-Ferret, l'attribution des autorisations d'occupation temporaire (AOT) des cabanes situées sur le domaine public maritime, dans les villages ostréicoles, est toujours un moment particulier. Il faut dire que de cabanes, elles n'en ont que le nom. Les pieds dans l'eau et les fondations sur une terre qui vaut de l'or, ces anciens abris de pêcheurs ou d'ostréiculteurs sont particulièrement convoités. Sur le Bassin, en France et même Outre-Atlantique.
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"Il est l'héritier de l'une des plus vieilles familles de la presqu'île et a signifié par courrier qu'il compte terminer ses jours ici"
La dernière commission des villages réunie le 29 janvier a ainsi validé le transfert d'une cabane située en première ligne au village de l'Herbe à un Franco-Américain… vivant sur la côte ouest des États-Unis. Une décision que dénonce haut et fort Alain Argelas, président d'honneur du syndicat des patrons, armateurs et marins de la Gironde.
"Scandaleux"
« C'est scandaleux. La transmission à un non-professionnel vivant à plus de 7 000 kilomètres de la France. Alors qu'il y a tant de demandes émanant des travailleurs de la mer », dit-il. La cabane en question, la n°113 était précédemment attribuée à une titulaire qui avait refait sa vie aux États-Unis. À son décès, son fils a demandé la transmission de l'AOT à son nom.
Les représentants des pêcheurs et des ostréiculteurs se sont opposés à ce transfert. En revanche, les représentants du Conseil municipal de Lège-Cap Ferret et ceux de l'Association syndicale des propriétaires des cabanes de la côte ouest du bassin d'Arcachon (Asynpro) l'ont validé.
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Pologne : Suempol / de nouvelles acquisitions en perspective ?
Selon le site portalspozywczy.pl, Suempol réalise 80% de son chiffre d’affaires à l’exportation. Si les 2 dernières années ont été difficiles pour les entreprises européennes du secteur, 2014 leur a apporté davantage de satisfaction.
Aussi, la direction de la société aurait-elle annoncé son intention de développer ses activités, en procédant à de nouvelles acquisitions.
Le polonais Suempol est implanté dans le nord de la France à Boulogne après la reprise d'un fumeur local...
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Delpeyrat, la société "qui monte qui monte"
Frédéric Oriol et Dominique Duprat, Directeur général et Directeur général adjoint de Delpeyrat, dressent le bilan 2014 et les projets 2015 de la société toujours dynamique
Source :
Aqui
Partie du foie gras, la société Delpeyrat ne cesse de déployer sa stratégie de diversification sur les produits de la gastronomie : Foie gras et canard donc, puis jambon de Bayonne et enfin saumon fumé supérieur il y a un peu plus d'un an... Une stratégie qui lui réussit et qu'elle compte bien poursuivre dès le mois de mai en lançant une gamme de «Tarama extra». La société aux 550 M€ de chiffre d'affaires, 2600 salariés dont environ 2100 dans le grand sud ouest et basée à Saint-Pierre-du-Mont, continue ainsi de poser ses pions sur un marché des produits gastronomiques âprement disputé, notamment par sa voisine Labeyrie.
Pour Dominique Duprat, et avec un brin de modestie, «l'année 2014 est plutôt une bonne année». Modestie en effet car sur l'ensemble de ses trois métiers phares 2014 n'a apporté que de bonnes nouvelles.
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Par ailleurs, sur le saumon fumé, «nous venons de créer une association en partenariat avec deux autres acteurs du marché Meralliance et Guyader Gastronomie afin de mettre en place un cahier des charges «Saumon fumé supérieur». Il concerne le mode d'élevage de qualité, la non congélation du produit et des critères sur la préparation comme le salage traditionnel au sel sec sans injection», précise-t-il. Un gage de transparence qui se veut aussi selon Frédéric Oriol, «une explication du prix par l'éducation du consommateur».
Des efforts sont aussi mis en place dans les grandes surfaces, multipliant les animations autour de leurs produits, comme par exemple ce caddie au couleur de Delpeyrat, avec lequel «l'animateur ou animatrice, n'attend pas le consommateur en bout de rayon, mais se déplace dans le magasin à la recherche de celui-ci», explique Dominique Duprat.
Mais une des grandes nouveautés 2015 de la marque, c'est le lancement d'une nouvelle activité: le «Tarama extra». Et là encore Delpeyrat s'appuie sur un produit à l'image festive et haut de gamme, choisissant une fois encore de mettre en oeuvre des critères plus élevés que le cahier des charges existant, notamment en terme de présence de matière noble. «Nous mettrons 40% d'oeuf de cabillaud, là où le cahier des charge en exige 35%.» Et là encore, toujours dans un logique «premium», plusieurs recettes seront proposées: classique, saumon, coquille Saint-Jacques ou enfin homard. Lancé au 1er mai 2015, dans un premier temps par le biais d'une fabrication sous-traitée, Delpeyrat viendra là aussi sans doute un peu gêner, le grand leader de ce marché: la marque Blini, tenue par Labeyrie...
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Enfin, bien sûr, 2015 se jouera aussi à l'international pour la marque dont les produits se retrouvent déjà dans 63 pays. Parmi les grands projets en cours et à venir, la première cargaison à Taïwan, et sans doute en Chine, où le principe de l'ouverture au Jambon de Bayonne a été acquis, mais non encore signé par les autorités locales. Et enfin en Amérique du nord ou les premiers jambons de Bayonne seront livrés à partir du mois de septembre. Avec actuellemet 12% de son chiffre d'affaires réalisé à l'international, Frédéric Oriol et Dominique Duprat espèrent doubler ce chiffre d'ici 5 à 10 ans.
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Royaume-Uni : Croissance du marché du saumon
De source Nielsen, les ventes de saumon ont progressé de 7,4% sur le marché britannique au cours de l’année mobile close le 18 novembre dernier, pour s’établir à 1,1 milliard EUR. Nielsen met en évidence, la croissance de 9,8% en un an du segment du saumon frais à 931 millions EUR. Il représente 86,2% des ventes totales de saumon en valeur et 74% en volume. La société d’études fait état également d’une progression de +10,5% du segment du saumon fumé à 305,8 millions EUR, et d’un recul pour le saumon congelé (-4,4% à 55,7 millions EUR), ainsi que pour le saumon en conserve (-5,9% à 93,8 millions EUR). Enfin, elle met en évidence la progression des parts de marché des discounters allemands Aldi et Lidl aux dépens de Tesco et Sainsbury’s. Source :
UbifrancePar ailleurs, le Royaume-Uni est une plaque tournante du commerce de saumon
Royaume-Uni : Le saumon en quelques chiffres
Production : 150 000 tonnes
Importation : 96 000 tonnes
Exportation : 113 000 tonnes
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Dordogne : de nouveaux investisseurs pour le Caviar de Neuvic
La société Huso, installée en Dordogne, vient de lever 4 millions d’euros pour le développement de sa marque
Source :
Sud Ouest par Hervé Chassain
Pour financer son développement et notamment celui de sa marque Caviar de Neuvic, Huso, la société créée par Laurent Deverlanges en 2011 à Neuvic-sur-l'Isle en Dordogne, a lancé l'an dernier un appel de fonds. Mercredi à Paris, un comité stratégique a permis de finaliser le tour de table : il s'élève à 4 millions d'euros.
Les nouveaux actionnaires de cette entreprise de production de caviars sont d'abord trois fonds spécialisés dans le luxe : The luxury fund management, basé à Dubaï (dans les Emirats Arabes Unis), fondé par Nizar El Hachem ; Olma, également spécialisé dans les investissements dans le luxe et dans le monde digital ; Calao finances, fondée par Eric Gaillat et Rodolphe Herbelin qui ont déjà investi dans une cinquantaine de sociétés françaises.
Du financement participatif aussi
Le tour de table comprend aussi deux filiales de banques régionales : Expanso capital de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes et Charente Périgord Expansion du Crédit Agricole Charente Périgord. Enfin, des fonds ont aussi été collectés sur le site de financement participatif Wiseed (750 000 euros annoncés en 2014).
Laurent Deverlanges reste toutefois le principal actionnaire de Huso, avec 40 % des parts de la société. Il conserve donc le titre de PDG.
La société annonce 6 millions d'euros en fonds propres et un chiffre d'affaires de 1,5 million d'euros sur la saison 2014-2015, presque le double de la saison précédente.
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Fermentalg débute son aventure industrielle
La société Fermentalg, spécialisée dans la production de microalgues, pose la première pierre jeudi 12 février de sa première unité industrielle à Libourne (Gironde), près de son siège social.
Jeudi 12 février, Fermentalg lance les travaux de sa première usine de microalgues basée à Libourne (Gironde). D’une surface de 3 000 mètres carrés, elle va regrouper les activités de recherche et de développement des procédés. Un démonstrateur pré-industriel de 80 mètres cubes y sera installé. Il aura une capacité annuelle de production de 1 500 tonnes pour la biomasse sèche et autant pour la biomasse fraîche.
"L’objectif avec cette unité est de réduire nos coûts de production des microalgues et de maîtriser parfaitement une production continue", explique Pierre Calléja, le PDG qui a fondé la société en 2009. A terme, il entend atteindre le même rendement industriel que les Américains, qui sont actuellement capables de produire certaines microalgues à 2 dollars le kilo.
Dans cette unité, qui devrait être mise en service au premier trimestre 2016, Fermentalg sera à même de couvrir l’ensemble des étapes de la production de microalgues, du développement de la souche jusqu'au produit fini. Au total, cette usine représente un investissement de 20 millions d’euros. "C’est le début de notre aventure industrielle", s’enthousiasme-t-il. Une étape majeure pour Fermentalg, qui a levé 40,4 millions en 2014 pour son introduction en bourse, sur Euronext.
Une vingtaine de recrutements cette année
La société, qui emploie 60 salariés, vise plusieurs marchés : la nutrition humaine, la cosmétique, la santé, la chimie verte et l'énergie… En plein essor, elle devrait procéder à vingt recrutements cette année. "En ce moment, nous embauchons deux personnes tous les mois, car de nouveaux horizons s’ouvrent à nous", indique Pierre Calléja. Par ailleurs, en début d’année, Fermentalg a lancé le programme collaboratif Trans’Alg pour industrialiser la production de substituts aux produits pétroliers destinés aux marchés de la chimie et des carburants dont le carburéacteur. Elle a fédéré autour d’elle des majors français, dont Arkema et Soprema. L’enveloppe totale du programme s’élève à 31,2 millions d’euros sur cinq ans.
Pour rappel, dès 2011, Fermentalg a signé une première joint-venture industrielle et commerciale avec Avril (ex-Sofiprotéol), pour fabriquer des huiles alimentaires, des oméga 3, acides gras importants pour le bon fonctionnement du cœur et du cerveau. La société est aussi déjà présente sur le marché des oméga 6 avec Polaralg, cofondée en octobre 2013 avec Polaris, le spécialiste breton des lipides nutritionnels.
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Le 15 Février 2015La Région Centre recherche son animateur piscicole
La Fédération Aquacole de la Région Centre - FAReC -
a notamment pour objet de pérenniser en région Centre l’aquaculture durable traditionnelle, source de biodiversité, et favoriser le développement d’une aquaculture nouvelle et responsable.
Source :
Actualités aquacoles
Bio Centre fédère l’ensemble des opérateurs engagés dans le développement de la filière agriculture biologique régionale.
Ces deux associations, dans le cadre du contrat de pays Brenne ont pour objectif de soutenir et développer la pisciculture d’eau douce traditionnelle et biologique en Brenne. Elles ont pour but de regrouper et de soutenir les différents acteurs dans leur métier et leurs compétences en vue de ce développement.
L’enjeu de la mission de l’animateur (trice) est l’accompagnement du développement de la filière piscicole locale autour de ses 5 pôles prioritaires : l’écloserie, les pisciculteurs producteurs, les pisciculteurs négociants, la transformation, la communication sur la filière piscicole.
L'activité s'exerce dans le cadre d'un plan d'actions annuel défini par le bureau de la FAReC qui intègre les demandes du Syndicat des exploitants piscicoles de Brenne (SEPB) et de Bio Centre. Ces demandes sont déclinées en projets pilotés par des référents.
Les activités de l’animateur sont :
- Contribution à la réalisation du plan d'actions défini annuellement par le Bureau de la FAReC ;
- Prise en compte les besoins des exploitants piscicoles et des autres acteurs de la Filière. Force de propositions pour les solutions à mettre en œuvre ;
- Mise en avant des objectifs et résultats du plan d'actions auprès des acteurs de la Filière piscicole, des acteurs privés ou publics, des partenaires du contrat de pays, des acteurs de la profession en France notamment en région Centre ;
- Contribution à l’amélioration de l’image de la Filière piscicole de la Brenne : qualité de ses activités depuis l’écloserie jusqu’aux pêches, qualité de ses produits transformés, respect de la biodiversité, etc.
Adresser votre CV et lettre de motivation avant le 20 février 2015 à francoiseaubrun@hotmail.com
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Les pisciculteurs régionaux veulent développer la filière
Créer une véritable filière piscicole est l’objectif de la Fédération aquacole de la région Centre...
Françoise Farec, présidente de la Farec : « La pisciculture est la sauvegarde de la biodiversité l'héritière d'un passé séculaire et a une vraie volonté de réussir. » Françoise Farec, présidente de la Farec : « La pisciculture est la sauvegarde de la biodiversité l'héritière d'un passé séculaire et a une vraie volonté de réussir. »
Source :
La Nouvelle République
Parce qu'il n'existe pas encore de réelle filière régionale piscicole et aquacole, les acteurs de la profession ont décidé de s'organiser. Héritière de structures anciennes, la Fédération aquacole de la région Centre (Farec), présidée par Françoise Aubrun, a tenu son assemblée générale, hier, au Blanc, à deux pas des locaux de l'entreprise Fish Brenne, en présence d'une douzaine de membres. L'association représente des exploitants producteurs, des négociants et des transformateurs. Ses principaux objectifs : pérenniser et développer la production, adapter les volumes à la demande, gérer les ressources en eau, structurer la filière et créer un marché régional du poisson d'eau douce.
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Le 14 Février 2015
La Caisse maritime des allocations familiales en fin de vie ?
En réponse aux interrogations de Dominique Bussereau, président du conseil général de Charente-Maritime, sur l’avenir de la Caisse maritime d’allocations familiales (Cmaf), basée à La Rochelle, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a précisé, dans un courrier en date du 29 janvier, le cadre d’une évolution de la protection sociale des marins, voulue par le gouvernement et entérinée par l’Assemblée nationale à travers la loi de financement de la Sécurité sociale.
Pour plus d'informations :
Le Marin ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Huître : Le palier semble atteint
Ce n’est plus par des volumes supplémentaires que la valeur de la production d’huîtres creuses progressera, ni par une hausse du prix moyen qui stationne désormais autour de 9,80 € la douzaine sur le banc marée.
La hausse continue qui accompagne les mortalités jusqu’à fin 2013 a vécu. Au-delà de 10 euros, les consommateurs vont ailleurs se faire plaisir. Ou bien, et c’est là qu’il reste encore des ouvertures, ils découvrent une nouvelle origine, une nouvelle signature, le tout fondé sur un travail soigné. À l’arrivée, une spéciale ou une fine reconnue comme telle et qui mérite, au cas par cas, qu’on la paye plus cher.
Source :
pdm-seafoodmag
« Au sein des Frères Blanc, le fond de carte appartient aux crus bretons, normands et à Marennes. Dans des brasseries comme La Lorraine, certains clients tiennent à la Gillardeau. À côté, le groupe a dynamisé son offre en la diversifiant. Tous les mois, une nouvelle proposition est à l’affiche. En novembre, la spéciale n° 3 Tarbouriech a très bien marché. En décembre, les fines de claires vertes n° 2 et 3 Marennes label Rouge ont pris le relais. Janvier a fait la part belle à une spéciale Ancelin. Ensuite, on remettra à l’honneur la Cancale, l’Ostra Régal…, les possibilités ne manquent pas. Au total, nous achetons environs 130 tonnes d’huîtres par an, principalement de la n° 2 et n° 3. Un peu de n° 1 bretonne pour des amateurs ou la clientèle russe et italienne. En spéciale cependant, le trop beau poisson d’une n° 2 peut gêner certains clients, la n° 3 est plus consensuelle.
La question de la hausse des prix est forcément un obstacle car nous tenons à maintenir un niveau de qualité dans nos établissements. Il est possible de répercuter en partie l’augmentation ou de réduire l’assiette mais nous avons aussi demandé aux fournisseurs de faire un effort. Depuis 6 mois, on rogne aussi sur nos marges pour avoir un positionnement attractif », explique Xavier Rouland, responsable des achats du groupe Frères Blanc.
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Les huîtres et les moules se meurent
Mardi, Matthieu Charbonnaud, Cédric Remy, Quentin Pascual et Clément Provot, quatre étudiants de BTS aquaculture du lycée de la Mer et du Littoral, ont organisé au sein de l'établissement un colloque, avec le concours des professeurs Pascale Fédon, Alain Parache et Vincent Gayet.
Le thème ? « L'avenir de la conchyliculture dans le bassin de Marennes-Oléron ». Professionnels, élèves et étudiants ont participé à cette journée très informative. Cet événement s'inscrivait dans le cadre d'un projet d'initiative et de communication, l'exercice faisant l'objet d'une évaluation pour obtention d'un diplôme.
« Régler ça au mieux »
Divers intervenants (1) se sont succédés à la tribune toute la journée. Patrick Soletnick, de l'Ifremer, a évoqué les recherches actuelles concernant la mortalité des huîtres. Sur ce même sujet, Jean-François Périgné, éleveur de moules, semblait résigné : « Les scientifiques ont identifié le même agent pathogène que pour les huîtres. Nous sommes dans le constat plutôt que dans l'analyse des causes. L'an dernier, il y a eu 100 % de pertes dans le pertuis breton et 50 % dans le pertuis d'Antioche. Selon nos informations, ça crève déjà régulièrement depuis un mois du côté de Noirmoutier (Vendée). On ne sait toujours pas pourquoi. »
Clément Provot, s'exprimant au nom des professeurs et de ses trois camarades, semblait satisfait : « Nous avons reçu une centaine de personnes. C'est positif car c'est la première fois que des étudiants organisent cette manifestation. Nous sommes toutefois un peu déçus du petit nombre de professionnels qui ont répondu à notre invitation », regrettait l'étudiant. Puis, concernant la mortalité, l'un des sujets du jour, Clément Provot parlait d'union : « Nous retenons que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte et que les professionnels ne peuvent pas en maîtriser les paramètres. Il faudrait que tous les acteurs s'unissent pour régler ça au mieux. »
(1) Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), Creaa (Centre régional expérimentation application aquacole), Satmar (Société Atlantique de mariculture), DDTM (Directions départementales des territoires et de la mer).
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L’Huître pédagogique tire la sonnette d’alarme
Samedi, pour la Journée mondiale des zones humides, L'Huître pédagogique a organisé à Marennes, à la Cité de l'huître, une rencontre présentée par Yann Barrau, du Conseil d'administration de la dynamique association mornaçonne. Environ 20 personnes, bravant le grand froid, étaient présentes à cette réunion, en compagnie du président Jean-Claude Lebrun.
Ensuite, balade, découverte du marais et vision ludique du cycle d'élevage de l'huître sur trois ans. Puis retour au chaud et exposé du vice-président Louis Chivaille sur les zones humides, selon la convention de Ramsar (relative aux zones humides d'importance internationale).
Il a insisté, projection à l'appui, sur la disparition des huîtres dans le monde (en Europe, environ 60 % de moins, en moyenne, sur les cinquante dernières années ; en France, 67 % environ, sur cent ans) et sur la nécessaire prise de conscience collective pour protéger ce qui reste.
Le géologue Guy Estève l'a suivi et a évoqué, avec beaucoup de précision, le système des marais de la presqu'île d'Arvert et de la Seudre, sachant qu'un ouvrage sur le sujet sera publié prochainement.
L'après-midi, Jean Prou, de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) de La Tremblade, a capté l'attention de l'assemblée par une présentation de l'environnement et des ressources dans les pertuis et les marais salés charentais.
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Le 13 Février 2015
Les questions controversées de l'accord de libre-échange entre les États-Unis et l'Union européenne
Les négociations entre les USA et l'Union européenne sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) sont en cours. L'accord, qui devrait créer de nouveaux emplois et stimuler l'économie des deux côtés de l'Atlantique touche cependant des points sensibles comme le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (ISDS). Les commissions du commerce international et des affaires juridiques ont organisé une audition publique conjointe sur ces questions.
Pour plus d'informations :
Parlement européen
L'impact du Partenariat transatlantique sur les régions et les villes doit être clarifié et mieux pris en compte dans le cadre des négociations
Un
projet d'avis sur le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) adopté le 17 décembre par la commission de la politique économique et sociale (ECOS) du Comité des régions (CdR) met en garde contre le fait que l’impact de l’accord commercial sur les collectivités locales et régionales n’a pas été suffisamment clarifié, notamment concernant les marchés publics et les services publics.
Source :
Comité des Régions
Les régions et les villes reconnaissent le potentiel de croissance que recèle le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, en particulier pour les petites et moyennes entreprises (européennes qui sont le moteur de la création d’emplois en Europe. Elles sont néanmoins préoccupées par les incidences du partenariat entre l’Union européenne et les États-Unis au niveau local et régional et demandent, au titre du nouvel effort consenti par la Commission européenne pour améliorer la transparence des négociations, que le Comité des régions fasse partie du groupe consultatif de la Commission européenne accompagnant les négociations. Le projet d’avis de Markus Töns (Allemagne/PSE), membre du Parlement du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, met en évidence un certain nombre de risques potentiels qui menacent l’équilibre entre la nécessité d’accroître la concurrence et l’innovation dans l’UE, et la conformité avec les principes de l’autonomie locale et du contrôle public sur les services d’intérêt général.
Selon le rapport, les marchés publics et les services publics font partie des aspects les plus complexes et les plus délicats des négociations et demandent à être précisés bien davantage. Le cadre juridique européen qui régit actuellement les marchés publics autorise qu'un traitement spécial soit réservé aux entreprises internes, à la coopération entre collectivités locales, au secteur de l’eau ainsi qu'aux services d’urgence. Le rapporteur du CdR insiste sur la nécessité de préserver ces exceptions. Il souligne également le risque de déséquilibre concernant les marchés publics. A l'heure actuelle, 85 % des marchés publics passés au sein de l'UE sont en effet ouverts aux soumissionnaires américains, tandis que les soumissionnaires européens n'ont accès qu'à 32 % des marchés publics américains.
Suite :
Comité des Régions^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Landes: Delpeyrat est conforté dans sa montée en gamme
La société publie des chiffres intermédiaires encourageants à l'issue des fêtes de fin d'année
Source :
Sud Ouest par Jean-Bernard Gilles
Il faudra sans doute encore attendre la cession effective par Delpeyrat de son activité traiteur frais, notamment située à Estillac, en Lot-et-Garonne (170 personnes), qui plombe ses résultats, pour connaître avec précision la situation financière de Delpeyrat, mais la société landaise a tiré cette semaine un bilan intermédiaire plutôt encourageant de ses ventes à l'issue des fêtes de fin d'année.
« Nous cédons à Tallec une activité de vente à la coupe en supermarché qui n'a plus sa place dans le périmètre de notre marque », explique Frédéric Oriol, directeur général de Delpeyrat-Delmas (550 M€ de chiffre d'affaires), filiale de Maïsadour. La société landaise - son siège est à Saint-Pierre-du-Mont - est un poids lourd de l'industrie agroalimentaire du Sud-Ouest, où elle emploie quelque 2 000 de ses 2 600 salariés. Comme d'autres concurrents et voisins, Delpeyrat a passé de bonnes fêtes. Ses ventes de jambons secs ont crû de 8 % sur un marché stable, confortant sa deuxième place, loin derrière Aoste, tout comme celles de canard, elles aussi en forte croissance. En 2013, l'activité saumon était en fort retrait. Les ventes de fin d'année ont confirmé le retour du consommateur sur ce marché investi par Delpeyrat avec le rachat de Delmas.
Nouveaux produits
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Littoral : la Vendée peine à bâtir ses plans de prévention
Les habitants de Noirmoutier sont appelés à se prononcer sur le plan de prévention des risques littoraux. Ces documents sont prévus pour la protection des personnes et des biens dans les zones littorales en cas de submersion marine. L’île comporte des secteurs à risques, avec ses terres situées en dessous du niveau des plus hautes eaux.
Pour plus d'informations :
Le Marin ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Les agences de l'eau dans la lessiveuse de la Cour des comptes
Surreprésentation de l'agriculture et de l'industrie au sein des instances de gouvernance, recul du principe pollueur-payeur, insuffisance de la sélectivité des aides… C'est un véritable réquisitoire que dresse la juridiction financière.
Les importantes ressources financières dont disposent les agences de l'eau (2,2 Md€ en 2013) ne sont pas employées de manière optimale au regard des objectifs de la politique de l'eau. C'est ce qui ressort du rapport annuel que la Cour des comptes a présenté ce mercredi 11 février, à la suite de contrôles effectués sur les six agences de l'eau entre 2007 et 2013.
En cause ? La prédominance d'intérêts catégoriels dans les bassins, un éloignement du principe pollueur-payeur dans la fixation des redevances, et une sélectivité insuffisante dans l'attribution des aides.
Une gouvernance à revoir....
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Cour des comptes: les agences de l’eau sous le feu des critiques
Les agriculteurs représentent 6% des redevances annuelles des agences de l'eau
Pollueurs non payeurs, exonérations de redevance non justifiées, conflits d’intérêts, manque de transparence et de représentativité… Les 6 agences de l’eau ne sont pas près d’oublier le rapport annuel que la Cour des Comptes a publié ce 11 février. Les magistrats étrillent leur gestion et plus largement la politique hexagonale de l'eau.
Chiffres à l’appui, les magistrats de la rue Cambon énumèrent les nombreux dysfonctionnements qu’ils ont constatés au sein de ces établissements publics, en charge de financer la politique de l’eau en France. Ce qui n’est pas une mince affaire puisque les 6 agences ont déboursé 14,9 milliards d’euros d’aides entre 2007 et 2012.
Des pollueurs non payeurs
Le premier problème provient des contributions. «Les redevances sont largement déconnectées du principe pollueur-payeur», regrette la Cour. Ce sont en effet les usagers domestiques qui sont les plus sollicités. Ils ont versé en moyenne 87% des redevances en 2013, mais les agriculteurs seulement 6%, et les industriels 7%. Pour l’Agence de l’eau Seine-Normandie, cette proportion s’élève même à 92% et dans le bassin Rhône-Méditerranée-Corse (RMC) à 88%. Et le problème s’aggrave au fil du temps puisque les versements des citoyens ont augmenté de 25% entre 2007 et 2013. Si la hausse générale des contributions a pu se justifier par la mise aux normes des stations d’épuration, au début des années 2000, ce n’est plus le cas dans le cadre des 10e programmes (2013-2018). Pourtant, les rééquilibrages sont à peine perceptibles.
Des éleveurs chéris
Suite :
Journal de l'environnement
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Baie de Somme : L’encourageant retour de la civelle
Alors que le recrutement est important, cette activité se réduit en Picardie. Ses règlements sont contraignants et son rapport parfois insuffisant.
Source :
Courrier Picard
La campagne de pêche à la civelle (alevin de l’anguille) ouvre ce dimanche 15 février dans le bassin Artois-Picardie. Elle doit durer jusqu’au 25 mai. Cette pêche se déroule à la nuit tombée, la civelle demeurant au fond de l’eau lorsqu’il fait jour et remontant à la surface ensuite, à tout le moins dans la Manche.
Les pêcheurs évoluent sur leur bateau avec des tamis à fines mailles, dans les ports, en l’occurrence à Saint-Valery et au Crotoy. Douze licences sont accordées aux marins pêcheurs, mais il semble que seuls neuf, voire dix bateaux armeront. Le quota accordé aux professionnels de ce bassin s’élève à 300 kilos destinés à la consommation et 450 kilos au repeuplement, soit exactement 1 % de la quantité nationale fixée à 75 tonnes réparties dans les mêmes proportions.
Cette répartition s’effectue via les mareyeurs, qui reçoivent des commandes. L’évolution de la pêche est suivie par les Affaires maritimes. Une réunion de précampagne s’est tenue mardi 10 février à la mairie du Crotoy, pour porter à la connaissance des professionnels les règles et les documents de cette campagne. Laquelle stoppera dès lors que les quotas seront atteints, s’ils le sont avant la date de fermeture.
Une ressource abondante
Suite :
Courrier Picard ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Il faut sauver les posidonies, ces plantes à fleurs des fonds sous-marins
La diminution de la surface des herbiers sous-marins empêche ces zones de stocker le dioxyde de carbone et pire, le phénomène contribue à en libérer pendant des décennies.
Source :
Sciences et Avenir Par Joël Ignasse
POSIDONIE. Elles sont retrouvées sur les fonds marins de Méditerranée et tout autour de l’Australie. Pourtant, les posidonies ne sont pas des algues mais des plantes à fleurs qui jouent un rôle capital dans l’écologie de ces régions. Elles constituent en effet un herbier sous-marin qui concourt à l’oxygénation du milieu et sert de nurserie pour de nombreuses espèces aquatiques. Les herbiers à posidonies sont aussi considérés comme des formations essentielles dans le stockage du carbone atmosphérique. Leur disparition pourrait avoir des conséquences importantes sur l’évolution du climat mondial selon une étude réalisée par des scientifiques espagnols et australiens.
Une des cinq espèces protégées de Méditerranée
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Algérie - Corée du Sud : Lancement d’un programme de développement de la pêche et de la crevetticulture
Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques et l’Agence coréenne de coopération internationale ont procédé hier au lancement d’un programme commun dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture d’une valeur de 5 millions de dollars.
Source :
El Moudjahid Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques et l’Agence coréenne de coopération internationale ont procédé hier au lancement d’un programme commun dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture d’une valeur de 5 millions de dollars. Le programme, qui dure jusqu’en 2017, s’articule sur l’industrie dans le domaine de l’aquaculture notamment la filière élevage de la crevette (crevetticulture) dans le but de «promouvoir la compétitivité algérienne sur une période de 4 ans», a indiqué le secrétaire général du ministère de la Pêche, Mustapha Lagha, lors d’une rencontre qui a regroupé les cadres du ministère et la délégation coréenne. Il permettra aux cadres du ministère, aux pêcheurs et aux investisseurs privés de tirer profit de l’expérience coréenne en matière de diversification et d’accroissement des ressources halieutiques et d’aménagement des sites naturels pour alevins. Le programme dont l’étude a débuté en 2014, porte également sur l’industrie des bassins artificiels et la formation de près de 60 Algériens dont des cadres administratifs et chercheurs ainsi que des pêcheurs et opérateurs outre l’organisation de trois conférences sur les résultats obtenus.
D’autre part, la partie coréenne dépêchera 38 experts pour travailler en collaboration avec le ministère de la Pêche dans le cadre de ce programme. L’Agence coréenne prendra en charge, le financement dans l’attente de l’orientation de la production vers les entreprises sociales et les moyens de sa commercialisation future. M. Lagha a rappelé en outre, les deux projets d’élevage de la crevette en mer à El Marsa, dans la wilaya d’Oran et dans la commune de Hassi Ben Abdallah, à Ouargla pour la culture de la crevette d’eau douce (crevettine). Il a précisé à cet effet, que ces projets ont encouragé la création d’autres pôles dans le domaine de la crevetticulture à l’Est du pays. Ces projets ont permis aussi de présenter des modèles aux opérateurs sur les différentes étapes de cet élevage, soulignant l’assistance technique fournie par le Centre national de la recherche et développement de l’aquaculture en direction des opérateurs privés et investisseurs.
11 Février 2015
Saumon atlantique : Une demande mondiale toujours soutenue
Peu ou prou, les prix de détail du saumon frais en France suivent les cours à la production. À une nuance près : les variations sont beaucoup moins importantes. Entre 2010 et 2014, l’amplitude maximale entre les prix plancher et plafond au rayon marée est inférieure à 2,8 €/kg. Alors que le cours du saumon matière première rendu en France peut varier du simple au double.
Source :
pdm-seafoodmag
La volatilité du prix du saumon au départ des fermes tient aux nombreux facteurs naturels qui jouent sur la production. L’évolution de la demande mondiale influence aussi directement les prix. Enfin, la parité entre l’euro et la couronne norvégienne renforce ou atténue la volatilité des cours à l’exportation. « Notre métier d’importateur consiste justement à sécuriser les acheteurs avec des prix aussi stables que possible et des approvisionnements réguliers. L’optique est d’apporter un maximum d’informations aux clients et de décider avec eux des positions à prendre. De notre côté, on peut amortir les écarts, en particulier par la couverture du risque de change », remarque Sébastien Roussel, directeur de Direct océan.
En 2014, les Norvégiens auront encore une fois bien tiré leurs marrons du feu avec un record d’exportations en valeur et en volume. Environ 1,15 million de tonnes de saumon sont sorties du pays l’an dernier. En plus de leurs gros clients en Europe, comme la France, l’Allemagne et la Pologne, les exportateurs norvégiens sont confiants sur le potentiel de croissance des marchés asiatiques.
Un bémol toutefois concerne le marché français, qui enregistre une baisse des importations de saumon frais norvégien de 8 % en volume l’an dernier. Résultat, le niveau des apports de salar norvégien est tombé sous la barre des 100 000 tonnes en 2014. Une conséquence des prix élevés au premier semestre et d’une contre-publicité médiatique qui poursuit l’industrie norvégienne du saumon.
B.V.
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Les ex-Marine Harvest saisissent les Prud’hommes
Le groupe norvégien Marine Harvest pèse 20 % de la production mondiale de saumon atlantique d’élevage. Il vient de reprendre le n°1 du saumon d'élevage au Chili : AquaChile
Réunis en association, 110 anciens salariés de l’usine de saumon fumé de Poullaouen (Finistère) licenciés en 2014 par Marine Harvest, ont saisi le tribunal de Prud’hommes. Ils contestent la réalité du motif économique de leur licenciement et demandent des dommages et intérêts. Le dossier sera examiné le 27 avril.
Source :
pdm-seafoodmag par Bruno Vaudour
La suppression de plusieurs centaines de postes à Poullaouen et à Chateaugiron (Ille-et-Vilaine) avait fait l’objet d’un plan social portant sur les trois sites de fumaison du groupe norvégien. Le dernier à Landivisiau est toujours en activité ainsi qu’une unité traiteur de la mer à Chateaulin.
L’annonce des licenciements en 2013 avait fortement mobilisé le personnel avant les fêtes. La même année, le groupe norvégien avait réalisé un profit net de 323 millions d’euros et il rachetait Morpol, n° 1 européen du saumon fumé en Pologne. Pays où le coût du travail est trois moins élevé qu’en France.
Poursuivant sur sa lancée, Marine Harvest devrait produire autour de 440 000 tonnes en 2015, soit 20 % de la production de saumon atlantique d’élevage dans le monde. À lui seul Marine Harvest concentre 35 % de la salmoniculture norvégienne et il domine la salmoniculture écossaise et irlandaise. Au Chili, le leader mondial a conforté ses positions par le rachat d’Acuinova. Selon les dernières prévisions du groupe et de Nordea markets, le résultat net du groupe devrait dépasser 360 millions d’euros en 2015.
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Marine Harvest. L'État réfute le motif économique
L'État réfute le motif économique Marine Harvest n'a sans doute pas fini de payer son départ de Poullaouen (29). Huit mois après la fermeture de l'usine de saumon, le ministère du Travail vient d'annuler le licenciement d'un syndicaliste. À ses yeux, le motif économique n'est pas justifié, ce qui devrait valoir une indemnisation. 185 ex-salariés sont concernés.
En novembre 2013, après dix jours de blocage de leur usine de Poullaouen, les 185 salariés (plus 100 intérimaires) de Marine Harvest avaient finalement abdiqué. À défaut de sauver leur emploi, ils avaient obtenu des indemnités de licenciement relativement conséquentes. En revanche, ils n'ont jamais cessé de contester le motif économique invoqué par le numéro un mondial du saumon fumé.
Des bénéfices records et un rachat discret
Suite :
Le Télégramme
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Marine Harvest. Le forum de recrutement des ex-salariés ce jeudi
Ce jeudi, une dizaine d'anciens salariés de Marine Harvest organisent un forum de recrutement, à Carhaix. L'événement est ouvert à tous dans l'après-midi.
Source :
Ouest France
Neuf mois après la fermeture de l'usine de saumon fumé Marine Harvest, à Poullaouen, une dizaine d'anciens salariés organisent un forum de recrutement, ce jeudi. Une dizaine d’entreprises, quatre agences de travail temporaire et deux organismes de formation seront au rendez-vous, à la pépinière d'entreprises.
Plan de reclassement
De 14 h à 17 h, à la pépinière d’entreprises, ce forum solidaire sera ouvert à toute personne cherchant du travail dans les environs. Dans la matinée, il sera réservé aux ex-salariés de Marine Harvest, dans le cadre de leur plan de reclassement.
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Le 9 février 2014Picardie : Le retour des truites de mer dans nos cours d’eau
Grâce à des travaux de continuité écologique, des poissons peuvent remonter les cours d’eau pour pondre leurs œufs en amont. Exemples dans trois fleuves picards : la Somme, la Bresle et l’Authie.
Source :
Courrier Picard par Denis Desbleds
À Hangest-sur-Somme, près des silos de la coopérative agricole Noriap, le cours de la Somme se divise : d’un côté le canal artificiel, de l’autre un bras du fleuve. C’est à cet endroit que, depuis octobre 2014, les engins de l’entreprise Charier vont et viennent, à quelques mètres en dessous des passerelles, dans la moitié du lit du fleuve mise au sec. Du bruit, de la boue, du béton, comme sur tout chantier. On a du mal à croire que l’un des objectifs, ici, est de restaurer la continuité écologique. En clair, de faciliter la circulation des poissons, notamment les migrateurs qui remontent les fleuves pour pondre leurs œufs en amont.
« Ici, on avait un barrage très vétuste, pas automatisé, pour réguler le niveau des eaux », rappelle Jérôme Cavory, adjoint au directeur de la modernisation des infrastructures du conseil général. « Il fallait le moderniser tout en respectant la continuité écologique. » Pour ce chantier de 2,6 millions d’euros, une passe à poissons (421 000 euros) a été prévue. Six bassins successifs, sur trente mètres de long et deux mètres de large, pour permettre aux lamproies marines, aux brochets, etc. de passer. Les anguilles et civelles (les jeunes) auront leur propre passe (69 000 euros), parallèle à l’autre, d’un mètre de large.
Les affluents de la Somme bénéficient de travaux moins spectaculaires, mais l’esprit est le même. « Depuis 2010, on s’est occupé de 33 ouvrages sur 95 », explique Bilal Ajouz, technicien au syndicat mixte Ameva. « D’ici 2018, 33 autres seront aménagés ou effacés ». Il s’agit de barrages, d’anciens moulins, de radiers sous les ponts, etc.
À Senarpont, la Bresle a retrouvé son cours historique
500 truites de mer dans l’Authie
Il faut convaincre les propriétaires
Certains propriétaires renâclent quand les chargés de mission viennent leur proposer de construire des passes à poissons ou de supprimer leurs barrages. Sur le fleuve Somme, pas de problème, puisque le conseil général est propriétaire. Mais sur les petits fleuves, c’est une autre histoire. Sur la Bresle, à Senarpont, Pierre-Marie Michel a dû traiter avec quatre propriétaires. La Noriap, qui possède le moulin, a été facilement convaincue. Mais il y avait aussi des riverains du fleuve côtier. « On touche à la propriété des gens », note Pierre-Marie Michel, chargé de mission. « Annoncer qu’on va détourner le cours d’eau, ce n’est pas anodin ». Quand le propriétaire possède un moulin, c’est encore plus compliqué. Sur l’Authie, à Tollent, le propriétaire du moulin d’Enconnay, qui produit de l’électricité, a longtemps refusé la construction des deux passes à poissons. L’affaire a duré des années. Finalement, après avoir perdu devant le Conseil d’État, le propriétaire a accepté. Il a dû prendre en charge 25 % du montant des travaux, soit 125 000 euros sur les 600 000 au total.
Pierre-Marie Michel connaît bien la donne. Francis Lambotte, propriétaire du moulin du Roy, à Aumale (Seine-Maritime), sur la Bresle, refuse catégoriquement tout aménagement. Le moulin, classé monument historique, n’a plus d’activité mais le propriétaire n’entend pas abandonner son droit d’eau, dans la perspective de produire, un jour, de l’électricité. Le dossier est bloqué.
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Continuité écologique : la concertation prônée par le Ministère de l’Ecologie… un marketing indigeste.
Nonobstant un marché de dupes baptisé « charte » que devraient accepter de signer les propriétaires de moulins et d’ouvrages hydrauliques, en plus des articles du Code de l’environnement qui les ciblent clairement dans le collimateur, on constate que rien ne ralentit le rouleau compresseur sur le terrain.
Source :
OCE2015 Déni de démocratie, désinformation sur les obligations et les enjeux, menaces… Cette dichotomie entre le discours officiel prétendant chercher le dialogue et l’envoi du bulldozer dans les biefs et rivières est parfaitement inadmissible.
Notre adhésion au principe de restauration écologique des rivières serait pourtant totale si les coûts des études/travaux n’étaient pas aussi exorbitants, si les priorités n’étaient pas définies par dogme sans base scientifique sérieuse, ni légitimité démocratique réelle et enfin, si le gain environnemental était avéré…
Mais le compte n’y est pas, loin s’en faut.
Le cas du Beuvron (41)
Ces deux billets dans la presse locale illustrent parfaitement le scénario national :
- une concertation « qui ne sert à rien » puisque les propriétaires de moulins ne vont parler… que de moulins, (cf l’article),
- la notion de continuité écologique qui a été « traduite par une volonté de supprimer le plus possible d’ouvrages » alors qu’il s’agissait, dans l’esprit de la DCE, d’améliorer la qualité de l’eau,
- une pression forte des services de l’état et un chantage appuyé des Agences de l’eau, armées de la carotte des subventions.
On observe que le projet du Beuvron prévoit 42 effacements (partiels ou complets) sur 52 ouvrages, ce qui équivaut à une liquidation pure et simple des aménagements hydrauliques, de leur potentiel énergétique, touristique et patrimonial.
La concertation n’est plus, sur le terrain, qu’un vœu pieux....
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Impact du changement climatique sur les saumons
Des chercheurs s'efforcent de prédire la manière dont les populations animales partout dans le monde vont s'adapter au changement climatique. De nombreux exemples montrent comment les températures futures affecteront les conditions de vie de beaucoup d'espèces animales. Certaines espèces s'acclimateront à des températures plus chaudes, leurs corps s'ajusteront. D'autres, celles qui en sont capables, devront migrer vers des habitats plus frais.
Source :
BE Canada
Mais il est difficile de savoir quelles espèces animales peuvent s'adapter et survivre à une augmentation des températures mondiales sur le long terme. Déterminer l'avenir des animaux dans des environnements aquatiques est un défi qu'un chercheur de l'Université de Colombie-Britannique relève. Une équipe de recherche a analysé la capacité pour des jeunes saumons chinook à s'adapter à une élévation de la température de l'eau. Elle a examiné la possibilité d'une évolution en utilisant un programme de couplage génétique.
La réponse des saumons à l'élévation de la température de l'eau était mesurée par différentes variations génétiques de poissons créés pour ce projet de recherche. Les chercheursont découvert que le saumon chinook peut s'adapter à un environnement plus chaud avec de légères modifications de ses fonctions cardiaques, mais ceci n'est possible que jusqu'à un certain point. En effet à partir de 24.5°C, le saumon chinook développe alors de graves problèmes cardiaques. "Leur coeur bat de plus en plus vite avec l'augmentation de la température de l'eau jusqu'à 24,5°C où il ne peut plus battre plus vite, alors il ralentit ou bien devient arythmique." explique le Prof. Anthony Farrell de UBC.
Le Prof. Farrel précise que si le changement climatique continue de manière incontrôlée, le saumon chinook sera parmi les espèces les plus touchées. Les chercheurs ont conclu qu'il y avait 5% de risques d'une disparition du saumon chinook d'ici 2075 et 98% de chances que leur population souffre de pertes catastrophiques d'ici 2100.
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10 février 2015
Manche : purifier les huîtres à tout prix
Dans la zone ostréicole de Copalestres, près de Saint-Vaast-la-Hougue (Manche), deux bassins de stockage d’eau de mer sont en construction malgré la procédure judiciaire engagée par l’association Manche nature.
Pour plus d'informations :
Le Marin ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Blonville-sur-Mer
Des milliers d’étoiles de mer sur la plage de Blonville
C’est un phénomène impressionnant et rare à la fois. Mardi, la plage de Blonville-sur-Mer était recouverte de milliers d’étoiles de mer. Explications.
D’ordinaire, Deauville est plus habituée aux étoiles que sa voisine Bénerville. Et celles qui ont envahi la plage ne fouleront pas le tapis rouge du festival du film américain. C’est pourtant un phénomène spectaculaire qui reste heureusement rare sur nos côtes : des milliers d’étoiles de mer échouées le sable au niveau de la laisse de mer. Pour être tout à fait précis, il s’agit d’un lit de moules recouvert d’étoiles de mer. Une bonne nouvelle car la présence conjointe des deux espèces à toutes les raisons d’indiquer qu’il ne s’agit pas d’un événement lié à la pollution mais plutôt à la météo.
La houle plus forte que les moules
« Les grandes marées et les forts coups de vent du début de semaine ont créé une houle importante, fatale aux étoiles de mer, indique Jean-Yves Jegourel, spécialiste littoral et pêche à pied au CPIE Vallée de l’Orne. Les mollusques se déplacent sur les fonds marins et si la houle les frappe, elles se décrochent. Une fois en pleine eau elles ont du mal à se reposer correctement ». Elles se retrouvent alors, au même titre que les coquillages comme les moules, en proie au courant et aux marées.
Sur les moulières de nos côtes, il y a énormément d’étoiles de mer. En effet, elles se nourrissent en grande partie de moules. On les trouve en général sur les zones assez peu dégagées par les marées et c’est la raison pour laquelle elles sont rarement visibles à marée basse.
Les étoiles de mer sont de vrais prédateurs qui aiment s’attaquer aux moules, condamnées à rester immobiles. « Au moment où les moules filtrent et s’entrouvrent, l’étoile de mer glisse une part de son estomac dans la moule et entame une ingestion et une digestion ensuite » précise Yves Jegourel. Leur gourmandise leur est donc fatale en cas de tempête.
Suite :
Le Pays d'Auge^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Le 9 février 2015
Maladie de l'huître. Espoir de solution... au Mans
Au pays des rillettes, un enseignant-chercheur s'intéresse depuis près de vingt ans à la micro-algue Haslea ostrearia. La marennine, pigment qu'elle secrète, pourrait renforcer la défense des mollusques.
Source :
Ouest France par Thierry Ballu
À la station Ifremer de Bouin et l'université de Nantes en passant par Vannes, la Grande-Bretagne, les États-Unis, sans oublier le Canada, l'Australie, l'Ukraine ou la Grèce, ils sont nombreux à tenter de mieux comprendre le comportement de l'Haslea ostrearia. Cette micro-algue fabrique un pigment capable de verdir les branchies des huîtres de Marennes-Oléron ou d'ailleurs. Mais l'enjeu va désormais au-delà d'une simple plus-value commerciale les soirs de réveillon...
« Le fruit de l'histoire »
La marennine, pigment en question, pourrait avoir des vertus protectrices ou thérapeutiques. « Elle a des propriétés antioxydantes et antiprolifératives. Son activité antimicrobienne contre les virus et les bactéries a pu être démontrée en laboratoire », expose Jean-Luc Mouget, coordonnateur du projet Pandha (Propriétés antimicrobiennes d'Haslea ostrearia) orchestré à partir du Mans.
Que la recherche sur les algues passe par la capitale de la Sarthe, davantage connue pour ses rillettes que ses huîtres, ne manque pas de surprendre à brûle-pourpoint. « C'est le fruit de l'histoire. Lorsque l'université du Maine a pris son essor, la première unité de biologie est venue de Caen. » Nettement plus proche de la mer...
Jean-Luc Mouget a posé son sac au Mans en 1996. Il a consacré une partie de son temps à mieux cerner l'étonnante micro-algue et sa reproduction en particulier. Première découverte, l'Haslea ostrearia n'est pas du tout un enfant unique dans la lignée des diatomées (micro-algues), comme on l'a cru longtemps. Elle a des soeurs aux caractéristiques différentes. « Nous nous en sommes rendu compte quand un collègue ukrainien a envoyé un échantillon de la mer Noire. »
Depuis 2013, le programme Pandha, soutenu par la Région des Pays de la Loire et le programme Biovadia, soutenu par l'Europe (1), aident à mieux cerner la structure chimique exacte de la molécule. « Ce n'est pas un lipide, peut-être un glucide complexe ou un polyphénol », indique le chercheur manceau. Avec d'autres et notamment son jeune collègue Romain Gastineau, qui a réalisé une thèse sur les Haslea, le chercheur manceau tente de décrypter les secrets de la micro-algue et de son pigment.
Des questions demeurent
Suite :
Ouest France
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Le cadre de la dégustation défini
Une charte explique dans quelles conditions un producteur d’huîtres, de moules ou autres produits aquacoles peut mener cette activité.
Source :
Sud Ouest par Philippe Baroux
Les étangs de Leucate et de Thau en Méditerranée, puis le bassin d'Arcachon en Atlantique, ont essuyé les plâtres. C'est à la Charente-Maritime de clarifier à son tour la situation dans la dégustation des produits de l'aquaculture. Une charte vient définir les règles de ces activités de dégustation et préciser le cadre juridique dans lesquelles elles doivent s'exercer.
C'est une base au contenu de laquelle le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes a travaillé, en lien avec les services de l'État, notamment les Directions des territoires et de la mer et de protection des populations et avec le Conseil général de la Charente-Maritime. Une charte a été signée jeudi dernier à La Rochelle, par madame la préfète Béatrice Abollivier, le président du CRC Gérald Viaud, et Jean-Pierre Tallieu, vice-président du Conseil général. Une forme de code de bonne conduite et de bon usage.
Différent du restaurateur
Suite :
Sud Ouest
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Les mollusques montrent la voie pour l'autocicatrisation en milieu aqueux
La moule, grâce à son pouvoir adhésif hors du commun, a inspiré une équipe de scientifiques américains. Explication.
Source : Sciences et Avenir Par Franck Daninos
C'est le plus souvent dans des environnements secs que les matériaux autoréparables fonctionnent, alors qu'ils perdent leurs propriétés une fois mouillés. C'est gênant si l'on s'intéresse aux revêtements de plateformes pétrolières offshore ou aux implants médicaux. La solution ? Elle se trouve peut-être chez la moule dont les prouesses adhésives ont inspiré une équipe de scientifiques de l'université de Santa Barbara, en Californie (Etats-Unis).
Des catéchols dans le "pied"
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Charente-Maritime : près de 18 000 avocettes recensées en baie de l'Aiguillon
C'est un record : près de 18 000 avocettes élégantes séjournent actuellement sur la Réserve naturelle nationale de la baie de l'Aiguillon (à la limite des départements de la Vendée et de la Charente-Maritime), "soit plus d'un quart de la population européenne", précise la Ligue pour la protection des oiseaux sur son site Internet.
Source :
Sud Ouest
En France, cet échassier est présent toute l'année sur le territoire. "On constate cependant une abondance particulière en hiver, de décembre à février. Cet hivernage s'observe notamment dans les baies et estuaires du littoral Manche-Atlantique."
L'Avocette élégante vit en Europe, en Asie et en Afrique. Elle est facilement reconnaissable à son bec qui remonte légèrement à l'extrémité. Cette forme particulière en fait un outil imparable pour la pêche de crustacés et de mollusques, principaux aliments consommés par l'espèce....
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Le 8 Février 2015
Morbihan. « Breiz an istr » produit des huîtres purement bretonnes
Lorsque début 2009, lorsque Ronan et Fabien Mahé ont choisi comme nom de société « Breiz an istr » qui veut dire « huîtres de Bretagne », ils ne pensaient pas être aussi proches de la vérité. Les deux frères commercialisent aujourd'hui des huîtres purement bretonnes, du captage à la vente.
Source :
Ouest France
« Comme nos anciens »
« C'est fin 2009, lorsque nous nous sommes retrouvés à cours de stock, à la suite de la très forte mortalité de l'été, que nous sommes allés ramasser des petites huîtres sur les rochers en baie de Vilaine, explique Ronan. C'est sur ces rochers que nos anciens avaient déjà fait des essais de récolte du précieux naissain, avant qu'ils n'aillent le capter dans les eaux charentaises. »
Les jeunes ostréiculteurs ont constaté que les rochers se recouvraient rapidement de nouveaux naissains, « les conditions de captage avaient l'air idéales, confie Fabien. On a décidé de tenter l'expérience. »
Après un accord avec les mytiliculteurs, des cages de coupelles ont été posées en juillet 2010, dans une zone envasée d'anciens pieux à moules, qui n'était plus exploitée. Trois mois après les supports étaient couverts de bébés huîtres, nés en Bretagne à l'embouchure du fleuve.
Une huître plus résistante
Après le captage, en septembre, les caisses sont enlevées de la zone. Les minuscules et précieux coquillages sont décollés et mis dans des poches à mailles fines, puis placés dans des parcs dans le Golfe du Morbihan.
Tous les deux mois, les poches sont retournées ; pour différencier celles qui contiennent du naissain breton, Ronan et Fabien ont un truc : « On met également des bigorneaux avec nos Bretonnes, confie Ronan. Ils mangent les algues et les poches ne sont pas vertes ».
Les huîtres sont triées une fois par an et réparties dans de nouvelles poches à mailles plus grosses, en petite quantité, pour obtenir un beau coquillage. La troisième année, c'est dans les parcs de la rivière de Pénerf que les huîtres vont terminer leur pousse avant d'être commercialisée en gros.
Une spéciale de claire en projet
Suite :
Ouest France^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Le 7 Février 2015
Santé. À Portsall, Algo'Manne va cultiver de la spiruline biologique
À deux pas du plus grand champ d'algues au monde, Julien Racaud se lance dans la production de spiruline biologique ! Une algue microscopique d'une incroyable richesse en minéraux et en vitamines qui se cultive parfaitement en bassin.
Source :
Ouest France
Étudiant en physique-chimie à Rennes, avec dans l'idée de se spécialiser dans la qualité des eaux, Julien Racaud avoue avoir peu à peu passé plus de temps en bibliothèque qu'en salle de cours.
Les ouvrages sur les algues, il les a tous dévorés, les uns après les autres. Pourtant, la spiruline, ce n'est que lors d'un concert de reggae, durant lequel était présenté un projet de ferme solidaire au Burkina Faso, qu'il l'a découverte. Déclic instantané. « C'est ce que je veux faire ! »
Passionné de musique et de voyages, animé d'une forte envie « d'aider les autres », le jeune homme a trouvé sa voie. En 2012, il crée l'entreprise Algo'Manne et revend des algues séchées sur les marchés. L'année suivante, il décroche un droit de cueillette et se lance dans la transformation des algues récoltées à la main.
Financement participatif
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Le 6 Février 2015
Cultimer lance la bouchot décoquillée surgelée IQF
Valoriser la bouchot autrement en développant le marché du traiteur, telle est l’ambition de Cultimer avec ce produit R & D présenté au Sirha.
Source :
pdm-seafoodmag
Une moule décortiquée surgelée IQF ? L’idée ne semble pas neuve. Sauf qu’il s’agit ici d’une moule de bouchot, « que nous pouvons tracer et segmenter par origine comme de la vivante », indique Didier Bezanson, directeur commercial chez Cultimer. Pour l’heure, le produit est encore en phase de R& D : il faut affiner la partie marketing, développer des recettes adaptées « à un goût plus marqué de la bouchot ». Destinée au marché des traiteurs, des PAI ou à des freezer centers, elle entre en concurrence directe avec les moules du Chili ou même de Hollande. Sauf que ses prix sont presque trois fois plus élevés. Le lancement officiel pourrait se faire fin d’année prochaine. Les ambitions de Cultimer, qui a retenu Granvilmer comme prestataire pour le décorticage, sont d’en vendre 50 tonnes, soit près de 300 tonnes de moules fraîches.
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Le 5 Février 2015
Le syndicat des étangs de la Haute-Vienne souhaite l’implantation d’une fileterie
Avec 12.000 étangs présents sur le département de la Haute-Vienne, Serge Barry en est convaincu. Une entreprise de fileterie peut voir le jour sur le territoire. « Il y a beaucoup d'étangs chez nous. Dans l'Indre, l'entreprise de fileterie Fish Brenne fonctionne très bien, alors qu'il n'y a que 4.000 étangs », s'empresse d'argumenter le président du syndicat des étangs de la Haute-Vienne.
Source :
Le Populaire par Aline Combrouze
A la recherche d'un entrepreneur
Une fileterie consiste à récupérer les poissons dans les étangs pour les transformer en filets. Pour cela, il faut d'abord les stocker dans des bassins d'eau claire et les passer sous des machines spécifiques dans un atelier de transformation (trancheuses et pelleuses).
La démarche de Serge Barry est de valoriser l'activité piscicole en local et de créer six emplois, « dans un premier temps ». Mais avant de pouvoir embaucher, l'installation de l'activité nécessite des investissements dans le bâtiment et le matériel. Serge Barry en est bien conscient, mais laisse la faisabilité de l'affaire à d'autres, soulignant que le montage de l'entreprise ne relève pas des compétences du syndicat. Il lance donc un appel. « Nous souhaitons entrer en contact avec des entrepreneurs potentiels susceptibles d'être intéressés. Cela accélérerait le montage du projet. » Selon le président du syndicat, les élus sont réceptifs à la mise en place d'une fileterie en Haute-Vienne. Celle-ci pourrait même s'implanter à Saint-Yrieix-la-Perche : le maire, Daniel Boisserie, serait prêt à mettre à disposition l'ancien abattoir de la ville pour abriter la future entreprise.
Des poissons difficiles à vendre
Pour Serge Barry, le projet dynamisera l'économie locale. « Fish Brenne, la fileterie implantée dans l'Indre, réalise un chiffre d'affaires de 900.000 par an, avec 140 tonnes de carpes. C'est un poisson d'eau douce qui se cuisine très bien. Il faut que les gens goûtent ! », lance le président du syndicat des étangs de la Haute-Vienne, qui souhaite aussi sensibiliser le grand public sur ce que pourraient être les prochaines cartes des restaurants haut-viennois.
Si Serge Barry croit en son projet, Stéphane Geoffroy, le gérant de la fileterie Fish Brenne, souligne que les poissons d'eau douce élevés dans les étangs restent difficiles à vendre. « Nous avons dû diversifier notre production avec du fumé. Sinon, on ne s'en sortirait pas. La carpe, par exemple, est un poisson qui a une mauvaise réputation, avec plein d'arêtes. Les gens n'ont pas envie de manger ça et pour les restaurateurs, c'est difficile à travailler », souligne Stéphane Geoffroy.
La production de carpes, importante pour Fish Brenne, est uniquement livrée sur l'Alsace, seule région qui mange le poisson par tradition régionale. Toutes les fileteries de France se concentrent donc sur le même marché pour vendre le poisson. Stéphane Geoffroy ajoute que la grande distribution préfère quant à elle la truite et le saumon.
Si le département a beaucoup d'étangs et serait légitime pour créer une fileterie sur son territoire, il n'est pas évident que son activité suffise à dynamiser l'économie locale et piscicole de la Haute-Vienne. Stéphane Geoffroy, entouré de six salariés après douze ans d'implantation, se dit aussi faire face à des mises aux normes « de plus en plus strictes et coûteuses, qui s'appliquent de la même façon sur l'ensemble du secteur, quelle que soit la taille de l'entreprise. »
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Loir-et-Cher - Romorantin-Lanthenay - Pisciculture
" Tous les ans, on perd une propriété ou deux "
Les ravages des cormorans, conjugués à la baisse du nombre de pêcheurs à la ligne, ont considérablement freiné l’activité de la pisciculture Doyon.
Source :
La Nouvelle République par Laurence Texier
Au bout du terrain de la pisciculture Doyon, les gardons patientent dans la Sauldre. La fin de saison des pêches en étang a beau se profiler à grands pas, pour le professionnel romorantinais, le compte n'y est pas. Ce n'est pas la première année que les prélèvements de poissons s'avèrent en dessous des prévisions, mais la tendance, qui se répète saison après saison, pèse de plus en plus sur les épaules du père et du fils Doyon.
Les pluies du printemps facteur aggravant
La faute au cormoran, ce migrateur désormais sédentarisé en Sologne et particulièrement friand des poissons d'étangs, mais pas seulement, explique Jean-François Doyon : « Il y a eu beaucoup de pluie au printemps et le ruissellement, ce n'est pas bon pour la reproduction des gardons ». Résultat : « on en est à espérer pouvoir honorer les commandes ». Si la clientèle, des fédérations de pêche, étangs de CE et quelques autres communaux pour l'essentiel, sont bien au rendez-vous, la production, elle, se fait encore attendre à quelques semaines à peine de la fin de la saison du gardon. Un poisson qui représente 70 % de l'activité de la maison.
« Ça ne fait pas de bruit, mais tous les ans, on perd une propriété ou deux, parce que les gens abandonnent leurs étangs faute de récupérer leur argent ». Pour Jean-François Doyon, les séquelles infligées par le « prédateur » à plumes depuis son arrivée dans les années 90, sont bien sûr économiques – il avance une perte de 50 % de son tonnage de poissons en une quinzaine d'années – mais aussi environnementale. Installé à son compte depuis 1985, le professionnel estime, en effet, que plus de 15 ha d'étangs dont il assurait l'exploitation seraient aujourd'hui à l'abandon. Avec des conséquences directes sur la préservation du milieu, poursuit Thomas Doyon : « L'eau qui stagne, pour la biodiversité, ce n'est pas bon ». « C'est déjà tellement aléatoire la nature, mais là, le cormoran ajoute un facteur contre lequel on ne peut pas lutter », poursuit le fils qui a malgré tout décidé de prendre la relève de son père, probablement l'année prochaine.
La relève malgré tout
Il reprendra alors la location d'étangs familiale, une centaine d'ha d'eau environ, mais surtout l'activité de rempoissonnement des propriétés de Sologne. Avec l'espoir d'y récupérer, un ou deux ans plus tard, le fruit de son travail. Un pari loin d'être gagné. « Il arrive qu'on ne retrouve même pas l'empoisonnement initial », les deux pisciculteurs romorantinais, citant l'exemple du rendement de l'étang de la Bâtarde qui était de 6 ou 7 tonnes il y a une quinzaine d'années et qui n'excède plus guère la tonne et demie de poissons cette année.
" Solenska " vise la qualité supérieure
La pisciculture Hennequart réalise aujourd'hui 80 % de son chiffre d'affaires grâce aux esturgeons qu'elle a introduits dans ses bassins...
Source :
La Nouvelle République
Sur le bord de ses étangs de Saint-Viâtre, Vincent Hennequart regarde passer les cormorans avec beaucoup moins d'inquiétude qu'avant. Dans les années 1990, le pisciculteur a, en effet, décidé de faire en sorte que le fléau à plumes ne s'en prenne plus à ses poissons. Non pas frontalement, mais en se reconvertissant peu à peu dans l'esturgeon. Une première en Sologne et presque un nouveau métier, retrace le pisciculteur qui est passé « d'exploitant d'étang à producteur et éleveur d'esturgeons ».
Il a fallu, bien sûr, réaménager l'outil de travail, entre étangs et bassins extérieurs et intérieurs. Attendre aussi, patiemment. « Il faut au moins 8 ans pour que les premiers poissons soient matures, pour un retour sur investissement », rappelle Stéphane Hennequart du long processus, qui a permis de génération en génération d'esturgeons d'atteindre les 50.000-70.000 spécimens. Dont les œufs se retrouvent aujourd'hui sur les meilleures tables des palaces parisiens – la France représente 80 % du marché – mais aussi d'Hong Kong, Dubaï, d'Allemagne ou Londres…
Et le caviar« Solenska », pour Sologne Hennequart, n'entend pas s'arrêter en si bon chemin. La production devrait atteindre les deux tonnes cette saison et plus de 3 tonnes à l'horizon 2018, si les prédictions du pisciculteur de Saint-Viâtre se réalisent.
L'esturgeon osciètre bientôt dans l'assiette
Vincent Hennequart a, en tout cas, de bons arguments gustatifs pour y arriver. Et cela grâce à l'introduction, voilà six ans, de l'esturgeon osciètre, en plus du traditionnel baeri qu'il élève dans ses bassins depuis le début. Reconnue pour la saveur particulièrement délicate de ses œufs, la seconde espèce devrait normalement commencer à porter ses fruits à l'automne prochain. Une échéance alléchante et un gage de « produire un caviar de qualité encore supérieure », savoure déjà l'heureux pisciculteur de Saint-Viâtre.
L.T.
« La première cause de destruction des zones humides, c’est l’intensification agricole »
A l’occasion de la journée mondiale des zones humides, François Letourneux, co-président de l’UICN-France, l’Union internationale pour la conservation de la nature, et président de la Fête de la nature, détaille les enjeux de ces concentrés de biodiversité.
Source :
Le Monde.fr | Propos recueillis par Martine Valo
Selon une estimation du Programme des Nations Unies pour l’environnement, 64 % des zones humides auraient disparu de la surface de la planète depuis 1900. Comment définissez-vous ces zones ?
Le terme désigne tous les lieux de contact entre la terre et l’eau, les endroits où alternent sols secs et détrempés selon les moments. Ce sont les étangs littoraux, les bords de rivières, de lacs, les marais… Tous ces réservoirs de biodiversité où se produisent les échanges entre le monde aquatique et le monde terrestre font la richesse de la nature.
Toute cette biomasse particulièrement dense capture beaucoup de carbone. Surtout, ces espaces offrent les plus magnifiques spectacles. Ainsi ce n’est pas dans l’eau mais dans les plaines inondées que les brochets pondent ; sans îlots au milieu des étangs, les oiseaux d’eau ne peuvent pas se poser…
Pourquoi sont-elles devenues un lieu emblématique, un enjeu de protection à tout prix, comme à Sivens ou à Notre-Dame-des-Landes ?
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Déclin de la perchaude : la pêche n'est pas en cause
Une nouvelle étude prouve que le déclin de la population de perchaudes est dû à la diminution de nourriture dans le lac Saint-Pierre, ce qui empêcherait les poissons naissants de grossir suffisamment pour survivre à leur premier hiver.
Source :
Courrier du Sud Par Sarah-Eve Charland
Cette étude est publiée deux ans après que le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) ait imposé un moratoire de cinq ans de la pêche à la perchaude au lac Saint-Pierre afin de lutter contre le déclin de la population du poisson. Elle a été menée en collaboration entre le ministère, Environnement Canada et l’Université du Québec à Trois-Rivières en 2013. Les résultats ne sont connus que depuis quelques mois.
L’habitat de la perchaude s’est transformé. En raison de l’écoulement du phosphore qu’on retrouve dans les engrais et le réchauffement de la température de l’eau, les cyanobactéries (algues bleues) se sont développées dans le cours d’eau.
Le lac Saint-Pierre regorgeait d’herbiers, la principale nourriture des perchaudes. Toutefois, les algues bleues ont pris la place des herbiers.
«La perchaude n’a plus de protection, ni de garde-manger. C’est ça qui est dramatique», résume le responsable du comité de suivi des stocks de perchaudes et professeur titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie des eaux douces, Pierre Magnan.
«Le problème est la relève. Il n’y en a pas. La reproduction va très bien. Il faut que le poisson atteigne 7 cm au mois de novembre pour puiser dans ses réserves énergétiques durant la saison froide. Il mange peu durant l’hiver», explique-t-il.
Il y a de nombreuses années, la perchaude pouvait atteindre 8 ou 9 cm avant l’hiver. Selon des données recueillies dans un projet connexe, des centaines de milliers de larves éclosent tous les ans.
«Au printemps suivant, il n’y a presque pas de perchaudes âgées d’un an. Ce n’est pas suffisant pour repeupler. La population va mourir d’elle-même. Ce n’est pas juste une question de surexploitation», croit-il.
Des solutions
Selon le chercheur, la meilleure solution est de diminuer au maximum l’utilisation d’engrais en agriculture.
«Depuis des années, les agriculteurs ont fait beaucoup d’efforts et ont diminué les engrais. Il ne faut pas les mettre sur le banc des accusés. Toutefois, je crois qu’il reste encore des efforts à faire», mentionne-t-il.
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Nature, le nouvel Eldorado de la finance
Marchandiser la nature par ceux-là même qui l’ont martyrisée était une réponse aux souhaits socio-écologiques qui s’exprimaient à la fin du 20ème siècle.
Source :
Cedepa
L’expression sociale qui milite en faveur de la protection de la nature et qui fait écho, au 21ème siècle, a conforté l’idée chez les financiers de développer ce marché illimité en termes de volumes et de cours: « vous voulez de la nature ? nous pouvons vous la vendre ; vous exigez des labels ? nous allons en créer des centaines ».
Cette prise de conscience environnementale s’est retournée contre ceux qui la prônent… et contre la nature qui pourra être durablement pillée.
Ils se sont fait rouler deux fois dans la farine :
- par une agression et une ponction forcenées de tous les actifs naturels, partout extrêmement menacés,
- par une marchandisation hautement spéculative de biens immatériels. Car il s’agit bien d’un marché de services virtuels, créé uniquement à des fins spéculatives. C’est le paroxysme du business : vendre des espoirs et du vent… et ça marche !
Le responsable est l’homme, ingénieux, cupide et cynique. Rien ne changera.
Le coupable, n’est-ce pas le consommateur, exigeant, concupiscent, qui encourage toutes ces dérives par son acte d’achat ?
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Le 4 Février 2015
Le parc marin installé
Les 56 membres du conseil de gestion du parc naturel marin éliront le président, le 23 février .
Source :
Sud Ouest par Bernadette Dubourg
La ministre de l'écologie, Ségolène Royal, était venue sur le Bassin, le 8 juin dernier, annoncer la création du parc naturel marin du bassin d'Arcachon. Quatre ans et demi après la mise en place de la mission d'études.
En revanche, contrairement à ce qui avait été murmuré, Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat notamment chargé de la mer et de la pêche, ne devrait pas assister à l'installation du conseil de gestion du PNM, le lundi 23 février prochain, à la Maison des associations de Gujan-Mestras.
Trois candidats déclarés
On évoque aussi bien un « agenda surchargé » que la volonté de ne pas assister à l'élection du président, notamment si elle doit être conflictuelle. D'autant qu'Alain Vidalies est un ami de François Deluga, auquel il avait remis la Légion d'honneur en novembre 2013 à la mairie du Teich. Or, le maire PS du Teich est justement candidat à la présidence du PNM.
François Deluga, qui a officiellement déclaré sa candidature lors des vœux du Teich, il y a deux semaines, justifiait notamment cette décision par le fait qu'il est à l'origine du PNM. Il en avait, en effet, lancé l'idée lors de sa campagne aux législatives en 2008.
S'il reste le premier à avoir souhaité un parc naturel marin pour le bassin d'Arcachon, il est aussi le troisième candidat déclaré à la présidence, après le président des ostréiculteurs, Olivier Laban, lui-même défenseur du PNM depuis le début, et le président départemental des pêcheurs, Jean-Michel Labrousse.
Chacun peut commencer à compter ses voix sur la liste des membres du conseil de gestion qui vient justement d'être publiée par les deux préfets, de Région et maritime (lire par ailleurs). Il faut y ajouter le directeur de la chambre d'agriculture et les sept représentants de l'Etat, pour compléter les 56 membres que compte le conseil de gestion qui, une fois installé, définira le plan de gestion du PNM.
Deux voix acquises
Suite :
Sud Ouest^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Soorts-Hossegor : au chevet du lac marin
Un comité participatif dédié au lac d’Hossegor a été installé lundi. Il tentera de résoudre deux dossiers complexes : l’assainissement et le désensablement
Il faut souvent attendre des situations de crise, et en l'occurrence de nouvelles intoxications alimentaires liées à la consommation d'huîtres provenant du lac d'Hossegor, pour que se tiennent avec un tel écho des réunions comme celle de lundi après-midi, au port de Capbreton.
Pas une simple assemblée mais l'installation d'un comité participatif, à l'initiative de Jean-Pierre Dufau, député et président du Sivom côte sud, gestionnaire du lac d'Hossegor, qui a réuni, en présence du préfet Claude Morel et du sous-préfet de Dax Philippe Malizard, les services de l'État, les élus, le syndicat des rivières, le Sydec, le Sibva, les ostréiculteurs, les pêcheurs, les plaisanciers, les plongeurs, les associations environnementales, l'écrivain-journaliste Hugo Verlomme, etc.
Un tour de table rare qui a permis que tout le monde s'exprime, s'écoute, sans céder à l'invective et aux postures manichéennes.
Une totale transparence
« Nous avons choisi cette méthode pour que, sur ces opérations d'intérêt général, nous puissions avoir une totale transparence. Au final, la décision incombera aux élus du conseil syndical, qui n'ont pas la science infuse, a précisé Jean-Pierre Dufau. Il paraissait important de mettre en commun ce que nous savons, afin que tout le monde soit au même niveau d'information. »
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La pêche à l’anguille très réglementée
L'Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) de Peyrehorade tiendra son assemblée générale dimanche 22 février à 10 heures, au centre socioculturel.
Source :
Sud Ouest
L'association informe également les pêcheurs que l'arrêté anguille n'étant toujours pas sorti pour cette saison, la pêche reste interdite. Suite à l'effondrement des stocks, un plan de gestion de l'anguille a été mis en place à l'échelle européenne. La réglementation a donc fortement évolué. Ainsi : interdiction totale de la pêche de l'anguille argentée, restriction de la durée de la pêche de l'anguille jaune, interdiction de la pêche de nuit et limitation de la saison de pêche à cinq mois, de février à juin. Une modification a été demandée par les pêcheurs de loisirs, les amateurs et professionnels, d'avril à août. Pour 2015, on trouvera une fiche de capture anguille dans le dépliant départemental. En fin de saison il serait bien de retourner cette fiche à la fédération ou à l'AAPPMA.
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FAO27 diffuse les Valeurs de l’Ecosse au Sirha.
Chef d’Orchestre de la valorisation des produits Écossais de la mer, provenant d’entreprises familiales et artisanales, vers les professionnels de la gastronomie du continent européen, FAO27 a démontré au Sirha, par son offre et ses services, sa capacité à rassembler : les Saumons frais de Wester Ross, les Spécialités fumées de Sutherlands, les poissons et crustacés vivants ou glacés ont attiré les chefs et les producteurs de « spécialités de la mer et de la terre », de toute l’Europe et du japon ; en 4 jours, de nouvelles inspirations gustatives sont nées pour 2015. Partenaire du concours des Écaillers au travers de ses produits, FAO27 confirme également sa proximité avec les professionnels Poissonniers.
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Le semis de coques à Gâvres jugé « positif »
20 tonnes de petites coques ont été immergées le 30 octobre dans la Petite Mer de Gâvres (Morbihan)
Source :
Ouest-France
Le taux de survie des petites coques est d’environ 65 %, selon le comité des pêches du Morbihan. Un chiffre élevé, estime-t-il.
Trois mois après le semis de coques en Petite Mer de Gâvres, à l’entrée de la rade de Lorient, le comité départemental des pêches du Morbihan dresse un bilan positif.
« Le taux de survie des juvéniles est d’environ 65 %, explique le comité des pêches du Morbihan. Un chiffre élevé puisque, pour des réensemencements comparables, la littérature scientifique relève des taux de survie à 3 mois entre 7 % et 70 %. Le semis en Petite Mer de Gâvres se situe donc dans la fourchette haute des études. »
Réouverture en 2016
20 tonnes de petites coques avaient été immergées le 30 octobre dans la Petite Mer de Gâvres pour relancer un gisement de coquillages en perte de vitesse.
La zone du semis restera fermée à la pêche à pied, professionnelle comme récréative, jusqu’en avril 2016, puis sera rouverte à tous.
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La bioingénierie sauvera-t-elle le corail ?
Face au réchauffement climatique, l’homme doit-il aider les coraux à s’en sortir par des méthodes de bioingénierie? Pour des chercheurs hawaïens et australiens, signataires d’un article publié dans les Proceedings in the National Academy of Sciences (Pnas), cela ne fait pas de doute. Reste à savoir de quelle manière.
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Le premier groupe coopératif agricole français se lance dans la production de pesticides
En 2013, la consommation de pesticides a augmenté de 9%. La politique française agricole peine à enrayer la consommation de produits chimiques. Et tandis que le gouvernement présente le nouveau plan Ecophyto, In Vivo, le premier groupe coopératif français, avec un chiffre d’affaires de 5,7 milliards d’euros, investit dans les produits phytosanitaires.
Cet automne, le groupe céréalier In Vivo a acquis 50% de la start-up Life Scientifique, une société irlandaise spécialisée en recherche et développement (R&D) sur les produits phytosanitaires (alias pesticides). In Vivo était déjà actionnaire de Phytoeurop, un groupe spécialisé dans le développement, la production et la commercialisation de produits phytopharmaceutiques.
Suite dans
Novethic
Pesticides : la France veut réduire sa consommation de 50 % d’ici… 2025
En 2013, la consommation de pesticides a augmenté de 9,2 %. Un chiffre qui démontre l’inefficacité du premier plan Écophyto. Issu du Grenelle de l’environnement, il visait à réduire de moitié la consommation de produits phytosanitaires d’ici à 2018. Un objectif repoussé vendredi 30 janvier à 2025 par Stéphane Le Foll. Mais les mesures présentées aujourd’hui par le ministre ne font pas l’unanimité ni auprès des associations environnementales, qui les jugent encore trop timides, ni auprès des syndicats agricoles, qui craignent de nouvelles charges.
Source :
Novethic
"Les produits phytosanitaires sont comme une bombe à retardement." Dans une longue interview accordée ce 30 janvier au journal Libération, Stéphane Le Foll estime que la France est au pied du mur.
Comme le gouvernement de droite à l’époque du Grenelle, il souhaite réduire de 50% l’utilisation des pesticides. Mais en 2025 au lieu de 2018, comme le prévoyait initialement le premier plan Ecophyto de 2008.
En 10 ans, le nombre de fermes pionnières Ecophyto qui expérimentent des techniques sobres en pesticides (les exploitations DEPHY) devrait passer de 2 000 à 3 000. Le ministre souhaite ainsi diffuser les bonnes pratiques en la matière.
Réchauffement, acidification, étoiles de mer qui les dévorent, cyclones, pêche destructrice, eutrophisation… menacés de toute part, les coraux sont dans un état préoccupant. Et avec eux, l’ensemble de l’écosystème des mers tropicales dont ils constituent la base
Plusieurs pistes de recherche
Crucial pour l’environnement et pour l’homme
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Le 3 février 2015
Journée de l’aquaculture en Basse-Normandie
Laurent Beauvais, Président de la Région Basse-Normandie et Stéphane Travert, Député de la Manche, Conseiller régional délégué à la pêche et aux ressources marines ont réuni, ce jour, à l’Abbaye aux Dames, à Caen, les acteurs de la filière aquaculture bas-normands. Poissons, mollusques, algues, la Basse-Normandie cultive de nombreuses facettes de l’aquaculture. Pour innover dans une filière soutenue par l’Europe, la Région a créé le CENTRAQUA, le CENTre Régional de l’AQUAculture. Cette journée de l’aquaculture est aussi l’occasion de présenter les avancées du CENTRAQUA, lancé en mai 2013.
Source :
Communiqué Région Basse-Normandie
Un fort potentiel de développement pour l’aquaculture bas-normande
La production et la consommation de produits aquacoles à l’échelle mondiale augmentent. En Europe, la production aquacole n’évolue pas alors que la consommation a augmenté de 50 % et en France non seulement la production diminue mais la demande a augmenté ces dernières années de 80 %.
« Il y a un fort potentiel pour le développement économique de la filière en région avec un vaste littoral, un réseau d’entreprises importants et des compétences avérées en matière de recherche, de formation et d’innovation. La Région a investi en 2014 plus de 600 000 euros en Recherche et Développement dans ce domaine, elle a aussi inscrit l’aquaculture comme priorité dans les Stratégies de Recherche et d'Innovation pour une spécialisation intelligente (RIS 3) et a fléché plus de 30 % de l’enveloppe FEAMP régionale vers la filière aquacole » ont déclaré Laurent Beauvais et Stéphane Travert.
La Commission européenne consacre une part importante de fonds à l’aquaculture
La nouvelle politique commune des pêches prévoit de soutenir l’essor de l’aquaculture en Europe. 5,25 millions d’euros sont prévus à cet effet en Basse-Normandie pour la période 2014-2020, soit 33 % des 13,5 millions d’euros de Fonds Européens pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) pour la région.
CENTRAQUA : un flot d’innovations
CENTRAQUA regroupe le réseau des enseignants, des chercheurs, des industriels et des partenaires institutionnels pour le développement de l’aquaculture en Basse-Normandie.
Production, commercialisation, transformation et valorisation, CENTRAQUA intervient à tous les niveaux de la filière. Il offre aux futurs porteurs de projets une boîte à outils complète pour les soutenir dans toutes les phases de leur initiative. C’est une cellule d’échange permanente, qui partage son expertise de l’aquaculture et ses liens avec les experts nationaux et internationaux avec tout acteur économique.
Augmenter la valeur ajoutée dans la filière conchylicole, s’appuyer sur les ressources scientifiques locales comme l’alogobank de l’Université de Caen Basse-Normandie, la plus grande bibliothèque de microalgues d’Europe, telles sont les objectifs du centre.
Innovation et respect de l’environnement
A titre d’exemple, CENTRAQUA souhaite imaginer le développement de circuits courts, la création de recettes nouvelles, de nouveaux produits de consommation, la création d’une filière algue normande pour répondre aux besoins de l’industrie pharmaceutique et cosmétique, une filière de valorisation des produits …
Les ressources scientifiques ne manquent pas en Basse-Normandie
On dénombre deux centres techniques en appui à la filière aquacole (le SMEL et Actalia) ainsi que des laboratoires de recherche implantés sur le territoire bas-normand.
Un tissu économique considérable en région autour de l’aquaculture
L’aquaculture représente en Basse-Normandie plus de 320 entreprises, plus de 3 200 emplois directs, plus de 11 000 emplois indirects et enfin un chiffre d’affaires de plus de 758 millions d’euros. Un des atouts de la région est d’avoir les deux seuls éleveurs de saumon en France qui produisent un produit haut de gamme qui se démarque par sa qualité sur les marchés de produits aquacoles.
Un large choix de formation
Il existe également un large choix de formations diplômantes du bac pro au master dans les centres de formation, mais aussi un important réseau laboratoires de recherche, de centres techniques et de professionnels en appui à l’aquaculture.
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Le 2 Février 2015Ile d'Oléron : le port ostréicole du Chenal d'Arceau sous haute surveillance
Comment lutter contre les vols d'huîtres ou la dégradation du matériel ? A Dolus, sur l'île d'Oléron, des ostréiculteurs ont trouvé la solution : des caméras de surveillance sur le port.
Des caméras sur le port ostréicole
Reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner (intervenants : Michael Viaud, ostréiculteur et adjoint aux affaires maritimes Dolus; Michael Poirier, ostréiculteur Chenal d’Arceau)
C'est une première en Poitou-Charentes.
Confrontés à des vols d'huîtres et à des actes récurrents de dégradation de leur matériel, les 70 professionnels du port ostréicole du Chenal d'Arceau sur l'île d'Oléron mettent en place les grands moyens.
Ils viennent en effet d'installer tout un système de protection de leur port : barrières et caméras depuis le mois de novembre, renforts de sécurité pour les fêtes.
L'été dernier, ce port ostréicole très fréquenté des touristes avait connu de nombreux vols et actes de dégradation. des bateaux avaient même été retrouvés, détachés des pontons.
Un portail contre les vols d’huîtres
Les vols d'huîtres dans les parcs et dans les claires sont presque aussi vieux que l'ostréiculture. Tout comme les dégradations, les vols et le vandalisme dans les cabanes ostréicoles. Plusieurs dispositions plus ou moins dissuasives ont déjà été prises avec notamment la création par la Section régionale conchylicole, en avril 2011, d'un garde juré assermenté patrouillant à bord d'un chaland bardé d'électronique, la mise en place de vidéo surveillance au Chenal d'Ors également en 2011, le recrutement de sociétés de surveillance privées, des patrouilles de gendarmerie. Il y a également eu l'installation de chaînes cadenassées barrant l'accès aux zones ostréicoles et dont seuls les ostréiculteurs avaient la clé à Dolus, mais les « emprunteurs » ne venaient pas tous forcément à pied. Et les vols continuaient comme les dégradations.
Source :
Sud Ouest par Yvon Vergnol
Un portail électronique
Cette fois le conseil portuaire d'Arceau vient de prendre le taureau par les cornes en installant un portail électronique avec un badge réservé aux ostréiculteurs. « Devant la recrudescence des vols sur la cale d'Arceau en août et septembre, j'ai décidé de provoquer une réunion extraordinaire du conseil portuaire », explique Mickaël Viaud, adjoint en charge des Affaires Portuaires. Le but était de prendre des mesures concrètes, l'installation du portail a été votée à la majorité. Il faut rappeler que le financement de 20 000 euros est entièrement à la charge des ostréiculteurs.
En ce qui le concerne, Daniel Pattedoie, ancien adjoint en charge des affaires portuaires, remet en cause certaines allégations reprises dans la presse : « Il faudrait se souvenir que nous avons investi 300 000 euros dans nos installations portuaires avec l'appui de tous les élus pendant les mandats de Jean-Jacques Bazerbes. Les décisions du conseil portuaire doivent être votées par le conseil municipal. À l'époque plusieurs projets avaient été présentés et n'avaient pas été retenus par le conseil portuaire, ce n'étaient pas aux élus d'imposer leurs volontés. »
Une réunion s'est tenue lundi avec le maire Grégory Gendre, Daniel Pattedoie et Mickaël Viaud. Un consensus devrait en sortir, chacun ayant œuvré pour le bien des ostréiculteurs. Ne reste plus, maintenant, qu'à attendre les résultats de la barrière…
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2015, un concours de l'écailler très animé !
Coup d’essai et coup de maître pour Christophe Tassol, lauréat de l’Ecaille d’or 2015, concours d’écailler du Sirha
Source : pdm-seafoodmag par Lionel Flageul
Dans le monde chahuté des concours d’écaillers français, celui du Sirha rassemble toujours des pointures du métier, et il faudra compter désormais avec le marseillais Christophe Tassol. « Depuis 6 ans il me demandait d’y aller. Là il était fin prêt ! » s’est exclamé, au premier rang du public, son employeur Richard Esposito, patron de l’enseigne « Les Coquillages du Roy René », aux terrasses du port de la Joliette. Il a coiffé sur le poteau les figures locales, tel le précédent lauréat, en 2013, Clément Marandon, installé à son compte à la Croix Rousse, qui concourrait pour la troisième fois.
Sa petite caméra Gopro à la poitrine, pour s’autofilmer, l’aurait-elle perturbé ? Le jeune corse Grégory Martinotti, passé de chez Merle à la maison Cellerier, toujours aux halles Bocuse, progresse et termine second. Son collègue aux halles Fabrice Sybilla, vainqueur de la coupe du monde à Agecotel Nice 2014, n’arrive qu’en milieu de ce plateau relevé de 12 candidats.
La Fédération de Rhône Alpes, via le réseau national des poissonniers écailleurs, avait convaincu de nouveaux professionnels de se présenter à ce concours qui existe depuis 25 ans. Il comporte toujours deux épreuves, l’une de vitesse, avec 100 huîtres à ouvrir, vite mais bien. 6’ 27” fut le meilleur temps de l’édition. Enfin, la confection, en deux heures, d’un plateau de fruits de mer complète l’exercice.
Cette année toutefois, le classement final a fait l’objet de nombreuses contestations, c’est peu dire… Le prix de la presse, honorifique, et, à en croire les commentaires des tribunes, celui du public ont été attribués à l’unanimité à Pierre Molini, 25 ans, 3e génération de « Pierrot Coquillages », avenue du Prado à Marseille. Mais le jury des professionnels l’a lourdement pénalisé et relégué à la 9 ième place…
Derrière la compétition, les enjeux commerciaux sont non négligeables. Dès lors les bisbilles révélatrices de la concurrence entre les établissements émergent sans nuire toutefois à ce qui est un bel outil du métier d’écailler.
Et des partenaires fournisseurs. Le feu des projecteurs a brillé sur les spéciales Roumegous et Taillepied d’Isigny, les plates de Jean-Luc Le Gall, les claires de Péponnet, les coquillages des parcs de l’Impératrice, les crevettes Qwehli et Crusta C, les langoustines de FAO 27 Ltd.
Et in fine, le juge suprême demeure le client, à table, devant son plateau des merveilles de la mer.
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Premières crevettes certifiées ASC en vente en Belgique
Les premières crevettes certifiées par l'Aquaculture Stewardship Council (ASC) ont été commercialisées en Belgique par Morubel, fournisseur de Colruyt Group.
Source :
ASC
Depuis le week-end dernier, Colruyt propose des crevettes d'élevage responsable labellisées ASC dans 130 magasins en Belgique.
« Il s'agit d'une grande première pour Morubel et pour Colruyt Group : la commercialisation des premières crevettes certifiées ASC en Belgique », indique Chris Meskens, directrice Communication Manager & CSR chez Morubel.
« Nous avons assisté nos producteurs Stapimex et Vietnam Clean Seafood dans la préparation de leurs audits ASC au Vietnam, et tous deux sont désormais certifiés ASC. »
Stapimex et Vietnam Clean Seafood ont obtenu leur certification ASC après des audits menés par des tiers indépendants, conformément à la norme ASC relative à la crevette, organisés par l'organisme de certification Control Union Peru.
Garantie de traçabilité
Avec l'introduction de crevettes certifiées ASC, Colruyt Group progresse vers sa volonté de mettre en place un approvisionnement en produits de la mer responsable. La chaîne de distribution belge propose déjà du tilapia, du pangasius et du saumon certifié ASC commercialisés sous sa propre marque.
Les produits de la mer certifiés ASC sont facilement identifiables grâce au logo ASC présent sur l'emballage. Le logo garantit que les crevettes labellisées ASC proviennent d'une ferme aquacole certifiée conforme à la norme ASC par un organisme indépendant.
Le parcours des produits aquacoles labellisés ASC peut être retracé tout au long de la chaîne d'approvisionnement, jusqu'à remonter à une entreprise gérée de manière responsable. Pour obtenir la certification Chaîne de garantie d'origine, chaque société faisant partie de la chaîne d'approvisionnement doit satisfaire des exigences strictes et avoir mis en place des systèmes de traçabilité pour assurer qu'aucun mélange ni aucune substitution de produits ne peut avoir lieu.
Les crevettes certifiées ASC ont été jusqu'à présent commercialisées en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en Suède, au Danemark, en Belgique et en France. D'autres pays seront concernés l'année prochaine.
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Des petits saumons sont nés à l’école
Dans le cadre du projet sur le thème de l'eau, mis en place pour l'année scolaire 2014-2015 par Séverine Digeos, coordinatrice du réseau des écoles de Beaumont, l'association Migrateurs Garonne Dordogne (Migado), soutenue par l'Agence de l'eau et la Région Aquitaine, a proposé à Coralie Huard, professeur des écoles à Monsac, l'opération Saumons en classe, qui se déroule en quatre étapes.
Source :
Sud Ouest
Au premier trimestre, les 22 élèves de CM1-CM2 de l'école de Monsac ont assisté, au centre du saumon à Bergerac, à la reproduction artificielle des poissons.
200 œufs en incubateur
Le 15 janvier, Sébastien Gracia, de l'association Migado, est venu présenter aux enfants le cycle de vie des saumons et leurs difficultés pour effectuer leurs déplacements migratoires. Il leur a confié 200 œufs de saumons qui ont été placés dans un incubateur dans la classe, avec pour mission de mener à bien leur développement.
Chaque jour, les élèves vérifient la température de l'eau et sa qualité grâce à des bandelettes tests et notent le nombre de naissances. Mardi, tous les œufs, sauf un, étaient éclos.
La surveillance s'achèvera début mars à la résorption complète du sac vitellin où les alevins puisent leur nourriture, grande découverte pour les enfants qui pour la plupart pensaient que comme pour les mammifères les bébés poissons étaient nourris par la maman. Les élèves les déverseront alors dans le Moulan à la pisciculture de Castels qu'ils visiteront.
Cette opération se terminera en juin par la visite du barrage de Tuilières et bien entendu de son échelle à poissons.
Mieux qu'un livre, ce projet fait découvrir aux enfants le cycle complet de la vie d'un poisson migrateur et les sensibilise au respect du milieu naturel et à sa protection.
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2 Février 2015
Saumon Atlantique : La Société de gestion de la rivière Matane sonne l'alarme
La Société de gestion de la rivière Matane (SOGERM) devra revoir son mode de gestion si elle veut préserver la ressource et, du même coup, assurer sa survie.
Source :
Radio Canada Actuellement, la rivière Matane est une des rares au Québec où les pêcheurs bénéficient d'un libre accès. Or, la constante décroissance des montaisons de saumons envoie à l'organisme un signal d'alarme, affirme son président Martin Lefrançois.
« S'il y a une mauvaise année encore comme en 2014, on ne sera plus capable de tenir le fort. On est une des rares rivières au Québec qui est dans ce mode-là de gestion. C'est rendu insoutenable », dit-il.
Selon la SOGERM, les montaisons de saumons de 2014 ont été les pires en 30 ans dans la rivière Matane, ce qui signifie pour elle une perte financière de 80 000 $. Le bas de laine de l'organisme lui a toutefois permis de limiter les dommages à une douzaine de milliers de dollars.
Changements proposés aux membres
Martin Lefrançois indique que plusieurs changements seront proposés aux membres de la SOGERM. L'organisme leur proposera notamment de contingenter certaines fosses à saumon et de soumettre les pêcheurs à un tirage au sort.
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