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Channel: Regard sur la pêche et l'aquaculture "Aquablog"
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News de la pêche dans le monde (5) : Afrique, Asie, Amérique et Océanie

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Boycott par l’Union Européenne : pas de place pour les pêcheurs artisans du Sri Lanka…


Le 14 octobre dernier, l’Union Européenne, a annoncé le boycott des produits de la mer du Sri Lanka, à compter du 15 janvier 2015. L’UE considère que le Sri Lanka n’a pas coopéré pour éliminer la pêche illégale (INN), suite notamment à la découverte de bateaux battant pavillon sri lankais dans la ZEE de Diego Garcia, un territoire britannique de l’Océan Indien.

Source : L'Encre de Mer par Alain Le Sann

Le 20 octobre, des centaines de pêcheurs artisans sri lankais ont manifesté devant le ministère des pêches à Colombo contre le boycott des produits de la mer exportés par le Sri Lanka vers l’UE et la promotion des sociétés conjointes avec des sociétés de pêche de l'Asie de l'Est. Année après année, il y a eu aussi de nombreuses protestations de la part des pêcheurs du Nord du Sri Lanka contre les incursions des chalutiers indiens. Les dernières manifestations sont le signe d’une grave crise des pêches au Sri Lanka ; les pêcheurs sont confrontés à l’exclusion et craignent la fin de leur mode de vie…

Les pêcheurs du sud du Sri Lanka engagés dans la pêche hauturière étaient relativement peu touchés, à l’exception de quelques arrestations dans les eaux indiennes ; cette flotte de pêche hauturière est célèbre dans le monde entier pour déployer ses bateaux de 10-16 mètres, assez petits, chargés de glace, d’eau et de vivres pour des marées de plusieurs semaines et des traversées de plusieurs milliers de kilomètres dans l’Océan Indien, à la recherche de thons et de requins. Pourtant, de manière choquante, l’Union Européenne, le 14 octobre, a annoncé le boycott des produits de la mer du Sri Lanka, à partir du 15 janvier 2015. Ceci risque d’avoir de graves conséquences économiques pour les pêcheurs du Sud, car 70% des exportations de produits de la mer du Sri Lanka vont vers l’Europe. L’UE considère que le Sri Lanka n’a pas coopéré pour éliminer la pêche illégale (INN). Selon la presse, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est la découverte de bateaux battant pavillon sri lankais dans la ZEE de Diego Garcia, un territoire britannique de l’Océan Indien .

Comment en est-on arrivé là ?

Suite : L'Encre de Mer 

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Le 10 Novembre 2014

AWA, du poisson pour demain



Réalisation : Hubert Bataille (IRD), Olivier Dugornay (IFREMER) / Diffusion : 06/06/2014

Pour une gestion durable de la pêche

AWA et MADE sont deux projets de recherches pluridisciplinaires ayant pour objectif d’améliorer nos connaissances quant au rôle de l’environnement sur les ressources marines. Ils proposent de nouveaux éclairages au service d’une gestion durable des ressources de la pêche.

Source : France Culture

Le projet 'AWA - Approche écosystémique de la gestion des pêches et de l'environnement marin dans les eaux ouest-africaines -  est un programme tripartite (France-Allemagne-Afrique de l’Ouest) qui a pour objectif d’améliorer les connaissances quant au rôle de l’environnement sur les ressources marines, afin de proposer de nouveaux éclairages au service d’une gestion durable de cette ressource. Il est financé par l’IRD et par le Ministère de l’éducation et de la recherche Allemand (BMBF) ainsi que par les instituts de recherche et universités de huit pays partenaires (Bénin, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal).

Thon tropical :  Atténuation des impacts écologiques négatifs de la pêche de haute mer

Le projet européen MADE

Mitigating Adverse Ecological impacts of open ocean fisheries



Réalisation : Luc Markiw

IRD

Ajoutée le 5 nov. 2014

Dans le cadre du 7e Programme cadre, la direction générale de la recherche de l'Union européenne a financé le projet de recherche MADE (atténuation des impacts écologiques négatifs de la pêche de haute mer). Le projet vise à proposer des mesures pour atténuer les effets négatifs des impacts de la pêche sur les grands poissons pélagiques dans l'océan.

En se concentrant sur les thoniers senneurs tropicaux qui utilisent des dispositifs de concentration de poissons DCP et les palangriers pélagiques, l'objectif a été atteint grâce au développement des connaissances appropriées sur l'écologie comportementale des espèces (avec un accent particulier sur les requins pélagiques), ainsi que sur les pêcheries elles-mêmes.

Le projet a rassemblé 13 partenaires de 8 pays différents (France, Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Belgique, Brésil, Seychelles) et des recherches menées dans les océans Indien et Atlantique, mais également en mer Méditerranée. Ce film montre quelques aspects de la la recherche qui ont été développé dans le cadre du projet MADE pour atténuer les prises accidentelles par les palangriers pélagiques et senneurs tropicaux tunapurse.

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Le 7 Novembre 2014

Etats-Unis : Marché des produits de la mer : 86,5 milliards USD en 2013

En 2013, les Américains ont consacré 86,5 milliards USD à l’achat de produits de la mer, dont 57,9 milliards USD dans la RHD et 28,1 milliards USD dans les circuits de détail pour la consommation au foyer, le reste revenant à l’industrie de transformation.

Le niveau de consommation par personne et par an s’est établi à 6,58 kg/an, dont 4,8 kg de produits de la mer frais et surgelés, 1,7 kg de conserves et 136 g de poisson salé/ fumé.

Le classement des 5 espèces favorites des consommateurs s’établit comme suit par ordre décroissant : crevette (1,6 kg/hab./an), saumon (1,2 kg), thon (1 kg), tilapia (0,65 kg), lieu d’Alaska (0,52 kg).

Source : Ubifrance 

NOAA's 2013 Fisheries of the United States

Cliquer Ici pour télécharger le rapport intégral

Le résumé Ici

Pour plus d'informations

NOAA Releases 2013 Fisheries of the United States Report; Seafood Landings, Revenue Up From 2012

Today NOAA released the 2013 edition of its annual Fisheries of the United States Report, detailing an increase from 2012 in overall landings by volume and by revenue.

Source : Saving Seafood - Washington -- October 29, 2014 -- 

New England and Alaska remained at the top of U.S. seafood rankings. New Bedford, Massachusetts retains its title as the most valuable port in the nation by revenue, while Dutch Harbor, Alaska is once again the largest port by volume. Elsewhere in the rankings, the commercial menhaden fishery leads along the Gulf and Atlantic coasts, being responsible for 5 of the nation's top 10 ports by volume. In the Western Pacific, which recently made headlines with the establishment of the world's largest marine monument - from which commercial fishing will be prohibited - Honolulu remains the region's most valuable port, and 6th most valuable nationwide.


While the national picture is positive overall, there have been notable declines in some regions and with some species. For example, New England's cod fishery saw one of the most significant declines, with over a 50 percent decrease in both landings and revenue.


Further information, including a press release from NOAA announcing the Report and a link to the full Report, can be found below.

The following was released by NOAA:


In its annual report, Fisheries of the United States 2013, released today, NOAA Fisheries announced that U.S. fishermen landed 9.9 billion pounds of fish and shellfish, an increase of 245 million pounds from 2012. Valued at $5.5 billion, these landings represent an increase of $388 million from 2012.

"Commercial and recreational fishing are important contributors to our economy and help create jobs throughout our nation's communities," said Eileen Sobeck, assistant NOAA administrator for NOAA Fisheries. "Working with our partners, the regional fishery management councils, and the fishing industry, we've made great strides on ending overfishing and are working toward building resilient, healthy and sustainable fish and shellfish stocks."

The report shows that while national total of fish and shellfish landings remained about the same, total landings of wild salmon topped one billion pounds, setting a new record, up 68 percent from 2012. The report also shows that for the 17th consecutive year, the Alaska port of Dutch Harbor led the nation with the highest amount of seafood landed, primarily walleye pollock. Dutch Harbor fishers landed 753 million pounds valued at $197 million.

For the 14th consecutive year, New Bedford, Massachusetts, had the highest valued catch--130 million pounds, valued at $379 million--due mostly to the highly valued sea scallop fishery. Sea scallops accounted for more than 81 percent of the value of New Bedford landings.

Figures for recreational fishing activities remained strong. Nearly 9.5 million recreational saltwater anglers in the United States took more than 71 million marine fishing trips in 2013 and caught more than 430 million fish, of which, 61 percent were released alive.

Spotted seatrout was the top catch for recreational anglers, with 38 million fish caught in 2013. Atlantic croaker, black sea bass, summer flounder and red drum were the other most common catches for saltwater anglers.

Marine aquaculture production in the U.S. has been increasing steadily in recent years, about 10 percent a year from 2008 to 2012, the latest figures available. The top U.S. marine aquaculture species are oysters ($136 million), clams ($99 million), and Atlantic salmon ($77 million).

The report also shows that the average American ate 14.5 pounds of fish and shellfish in 2013, essentially unchanged from 2012.

For more infographics suitable for publication, visit the NOAA home page.

Read NOAA's 2013 Fisheries of the United States Report here

Read a fact sheet summary of the Report here

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Le 6 Novembre 2014

La pêcherie indienne de palourde, pionnière en matière de durabilité


India. Ashtamudi clam fishery, Kerala / credited to Juhan Samuel and the Marine Stewardship Council (source : flickr)

La pêcherie d’Ashtamudi obtient une reconnaissance mondiale pour ses efforts en faveur de la préservation des stocks de poisson.

Source : MSC

Aujourd’hui, les pêcheries durables des pays en voie de développement franchissent une étape importante, avec la première certification d’une pêcherie en Inde selon le Référentiel de pêche durable du Marine Stewardship Council (MSC).

La certification MSC permet à cette pêcherie artisanale d’obtenir une reconnaissance mondiale pour ses pratiques de pêche durable, en collaboration avec WWF Inde et les partenaires régionaux et locaux.
Sécuriser la pêcherie de parlourde d'Ashtamudi

La croissance de la pêcherie commerciale d’Ashtamudi dans le Kerala a été impulsée par la demande des marchés vietnamiens, thaïlandais et malaisiens dans les années 1980 et 1990. En 1991, les captures ont culminé à 10 000 tonnes par an, mais ont diminué de 50% en 1993 en raison de la surpêche. Afin de permettre aux stocks de se reconstituer, des périodes de fermeture de pêche et des restrictions sur la taille des mailles de filets ont été décidées, parallèlement à la mise en place d’une taille minimum à l'exportation et d’une interdiction de la pêche mécanique de palourde. Ces mesures ont montré des effets immédiats, et la pêcherie de palourde a maintenu ses débarquements à près de 10.000 tonnes par an, au cours de la dernière décennie.

Les mesures de durabilité prises par la pêcherie pour obtenir la certification MSC préserveront cette ressource pour les générations à venir. Jusqu'à 1000 pêcheurs de la région vivent de cette pêche. Ils viennent en pirogues des villages voisins jusqu’aux bancs de coquillages. La pêche se fait par des plongeurs qui délogent les palourdes des fonds marins avec leurs mains et leurs pieds, ou par une équipe de deux ou trois pêcheurs qui utilisent un râteau depuis leur pirogue. Dans un bon jour, un pêcheur peut rassembler jusqu’à 200 kg de palourdes en 4 à 5 heures. Environ 3000 à 4000 personnes sont impliquées dans le nettoyage, la transformation et la commercialisation des palourdes. Le marché de la pêche à la palourde dans l'estuaire d’Ashtamudi a récemment été estimé à 13,5 millions de roupies ($ 220 000).

Ouvrir la voie dans les pays en voie de développement

En tant que troisième pêcherie certifiée MSC en Asie, cette pêcherie montre non seulement la voie à suivre aux pêcheries d’Inde, mais aussi aux pêcheries des pays en voie de développement. Les produits de la mer représentent l'une des denrées alimentaires les plus échangées dans le monde et pèsent plus économiquement dans les pays en développement que d’autres produits agricoles. En 2012, les recettes nettes à l'exportation ont atteint 35,3 milliards de $, une valeur plus élevée que le chiffre d'affaires des exportations de café, thé, banane, cacao, riz et caoutchouc. (Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture 2014).

Les pêcheurs de palourdes d’Ashtamudi seront désormais en mesure d'utiliser le label bleu distinctif du MSC. Cette étape, que seulement deux autres pêcheries des pays en voie de développement ont franchie jusqu’ici en Asie, pourrait ouvrir de nouveaux marchés aux États-Unis et en Europe.

David Agnew, Directeur de l’équipe Référentiel au MSC déclare : «Le MSC félicite les pêcheurs de palourde d’Ashtamudi et WWF-Inde pour cette certification. Le programme MSC est conçu pour être accessible à toutes les pêcheries gérées durablement, indépendamment de leur taille, leur type ou de leur région géographique. Mais c’est aussi le Référentiel scientifique pour la pêche durable le plus rigoureux ».

«Nous sommes très heureux de voir cette petite pêcherie devenir la première d’Inde certifiée MSC pour une pêche durable. Elle rejoint le nombre croissant de pêcheries des pays en voie de développement prouvant leur durabilité grâce au programme de certification MSC ».

Collaboration entre WWF, les pêcheurs et le gouvernement

Vinod Malayilethu, coordinateur en chef du Programme de conservation marine du WWF - Inde, commente : «Le partenariat entre WWF, les pêcheurs et le gouvernement montre un engagement visible pour la bonne gestion des pêcheries. WWF considère la certification MSC comme un outil efficace pour assurer la durabilité des pêcheries artisanales tout en protégeant l'environnement marin».

L’équipe du programme marin du WWF-Inde basée à Kochi a collaboré étroitement avec le Département des Pêches de l'État du Kerala, les chercheurs de la Division des Pêcheries de Mollusques de l'Institut Central de Recherche des Pêches Maritimes (CMFRI) et la communauté des pêcheurs depuis 2010, lorsque la pêcherie a entrepris une pré-évaluation MSC avant de se lancer dans une phase d'amélioration pour répondre aux exigences de la certification.

La certification démontre la puissance de la collaboration entre les partenaires et l'importance de l’action communautaire des pêcheurs pour la protection de l'environnement et de leurs moyens de subsistance. Lors de leur préparation pour l’évaluation MSC, les pêcheurs de palourdes d’Ahstamudi ont mis en place le Conseil local des pêcheurs de palourde (Village Clam Fishery Council) pour aider à développer des mesures de gestion et représenter officiellement la pêcherie au niveau régional et national.

De nouveaux marchés potentiels

L’état du Kerala recense la consommation annuelle la plus élevée en produits de la mer du pays, de l’ordre de 22,7 kg/habitant. Autour de 80% des palourdes d’Ashtamudi sont exportées vers l'Asie, mais la pêcherie espère maintenant débloquer de nouveaux marchés aux États-Unis et en Europe. Au Vietnam, la certification MSC de la pêcherie de palourde de Ben Tre en 2009 a élargi l'accès à de nouveaux marchés et a entraîné des augmentations de prix de 30% à 50%, parallèlement à une diminution de l'effort de pêche et une augmentation de 400% des revenus des pêcheurs.

De nouveaux outils pour plus d'accessibilité

La pêcherie de palourde d’Ashtamudi se joint à un nombre croissant de pêcheries MSC engagées dans les pays en voie de développement, qui représentent 7% des pêcheries dans le programme. Le MSC développe de nouveaux outils et méthodes pour accroître l'accessibilité pour les pêcheries manquant de données, tels que la méthodologie RBF (Risk-based Framework), qui a été utilisée par la pêcherie d’Ashtamudi.

Leena Nair, présidente de l'Autorité de Développement des Exportations des Produits Marins, déclare : «Je félicite les pêcheurs de palourdes d’Ashtamudi, WWF et CMFRI. La certification MSC pour la pêcherie de palourde d’Ashtamudi est une étape importante. Je suis sûr que beaucoup d'autres pêcheries en Inde adoptant des pratiques durables s’engageront à l’avenir dans le programme MSC ».

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Un nouveau cap vers la pêche durable: découvrez les derniers résultats du MSC

Le Rapport annuel 2013/14 et le Rapport sur les impacts environnementaux publiés récemment par le Marine Stewardship Council (MSC) mettent en avant les progrès réalisés pour assurer l'avenir des océans et garantir une offre abondante en produits de la mer pour les générations futures.

Source : MSC

Alors que 29% des océans de la planète sont actuellement surexploités [1], ces deux rapports montrent comment les engagements pris par les pêcheurs, les distributeurs et les consommateurs ont des impacts positifs sur la durabilité des écosystèmes marins, des stocks de poissons et des communautés de pêcheurs.
Des centaines d'améliorations réalisées par les pêcheries certifiées

10 % des captures mondiales de poissons sauvages proviennent aujourd’hui de pêcheries engagées dans le programme MSC, un programme scientifique et rigoureux qui permet d’assurer la durabilité des écosystèmes marins. Depuis 1999, plus de 220 pêcheries ont été évaluées indépendamment. Celles qui ont obtenu la certification ont réalisé 575 améliorations pour atteindre les meilleures pratiques. Parmi ces améliorations, citons par exemple des mesures pour réduire les captures accessoires d'espèces en voie de disparition, pour restaurer les habitats et pour  améliorer les connaissances scientifiques sur les écosystèmes marins.

Les pêcheries certifiées MSC se sont également engagées à apporter 600 autres améliorations d’ici 2020.

(....)

Bénéfices environnementaux

Les deux rapports mettent en évidence une série d'améliorations réalisées par les pêcheries certifiées MSC.

Voici quelques exemples :

La pêcherie du merlu d’Afrique du Sud qui a apporté des améliorations pour assurer la pérennité économique de son activité et préserver son environnement. Cela inclut des mesures qui ont conduit à une réduction de 90% de la mortalité aviaire, y compris une réduction de 99% des captures accessoires d’albatros, depuis 2009.

La légine australe et Antarctique : Plus connue sous le nom de « bar du Chili », la légine australe et antarctique était largement considérée il y a seulement quelques années comme une espèce en danger victime de la surpêche. Les pêcheries de légine ont provoqué un spectaculaire renversement de la situation grâce, entre autres, à la réduction des captures accidentelles d'oiseaux marins (désormais proches de zéro alors qu'elles se comptaient auparavant par dizaines de milliers) ainsi qu'à la présence d'observateurs sur 100% des navires pour garantir la conformité avec les règles de gestion,  éviter les captures illégales et la surpêche.

Le stock occidental de hoki de Nouvelle-Zélande est considéré comme totalement reconstitué, et les deux stocks (occidental et oriental) sont désormais considérés comme respectant les limites de durabilité (supérieurs à BMSY). Depuis sa première certification en 2001, la population des deux stocks de hoki de Nouvelle-Zélande a plus que doublé.

La pêcherie de crevette rose d’Oregon a mis en place un suivi annuel afin de pouvoir modéliser son stock et mettre en œuvre des méthodes de gestion qui tiennent compte de la dynamique des populations. Les captures par unité d'effort ont augmenté de près de 130% depuis que le stock a été initialement certifié en 2007.

La «Fiji Tuna Boat Owners Association» a lancé un plan pour réduire les prises accessoires de requins. Cela inclut l'interdiction des techniques de pêche nuisibles aux requins et l'utilisation de petits hameçons circulaires.

Rupert Howes, directeur général du MSC a conclu: «Je tiens à saisir cette occasion pour remercier tous ceux qui ont soutenu le MSC. Nous faisons de grands progrès. Cependant, il y a encore beaucoup à faire si nous voulons assurer un avenir durable pour nos océans et nos communautés de pêcheurs. Pour ce qui est de l'avenir, le MSC s'attachera à créer de la valeur ajoutée pour nos partenaires, les pêcheries du programme et les entreprises de l'industrie qui partagent notre vision. Nous mettrons également au point de nouveaux outils pour permettre une plus grande participation des pêcheries artisanales et des pays en voie de développement, ainsi que pour renforcer la robustesse de nos exigences de traçabilité."

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Le 4 Novembre 2014

« Jikoo, la chose espérée »


 
Écrit et réalisé par Christophe Leroy et Adrien Camus - documentaire France / Sénégal 2014 - 52mn -

Source : La 3e Porte à gauche 

Niché entre deux bras de mer bordés de mangrove, sur la terre riche du Delta du Saloum au Sénégal, le village de Bakadadji s’est retrouvé en 1976 au cœur d’un parc national, avec un poste d’agents des parcs comme voisin immédiat. La vie de ses habitants s’en est trouvée bouleversée puisque, attaquées régulièrement par les animaux protégés du parc, les récoltes sont devenues mauvaises. Au moment où nous découvrons le village, les habitants de Bakadadji n’ont qu’une idée en tête : faire clôturer leurs champs par la direction des parcs nationaux, qui bénéficie du soutien de différents bailleurs étrangers. C’est celà ou, à terme, arrêter de cultiver.

Pourtant, aussi simple que soit cette requête, elle suppose que les habitants de Bakadadji puissent se faire entendre, c’est à dire, en fait, que leur volonté de poursuivre une existence basée sur une agriculture familiale puisse s’accorder avec l’idée que les autorités du parc se font du développement. Or pour ces autorités, soumises à l’influence des grandes institutions internationales, le modèle de développement des populations vivant dans ou à proximité des aires protégées du pays reste limité à une conception restrictive où seul le tourisme a sa place. Ainsi, en dépit de leur proximité géographique, un abîme idéologique sépare le monde des villageois de celui du parc et de ses bailleurs.

Immergé dans le quotidien du village, ce très beau film parle d’une rencontre qui n’aura pas lieu, et en creux, du regard que porte notre époque sur un monde paysan qui peine à faire entendre sa voix

Pour plus d'informations : Dossier de presse

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Le 3 novembre 2014

Les pêcheurs de Fukushima toujours à l'arrêt...

Au large de la préfecture de Fukushima, les pêcheurs ne capturent pas plus de 1,5% des quantités d'avant la catastrophe de 11 mars 2011. Pourtant, le taux de radioactivité des poissons diminue régulièrement et de nombreuses espèces sont passées sous la barre de 100 bq de Cesium radioactif (seuil de commercialisation)... Remarque : Selon l'Agence des pêches, du poisson est débarqué dans les ports de la préfecture mais il n'est pas capturé dans la zone de Fukushima. Les débarquements s'élevaient à 37 000 tonnes entre février 2013 et janvier 2014 (pour plus de 100 000 tonnes avant le 11 mars 2011).

Nuclear Watch: Fishing in Fukushima



Deep13th Nuclear Waste Info

NHK World - 10/22/2014

Nuclear Watch : Fishing in Fukushima

Source : NHK World - Oct. 22, 2014

Fishermen in Fukushima are feeling the effects of the process of decommissioning the Fukushima Daiichi Nuclear Power Plant. They've been forced to change the way they work. And there are still restrictions on what they can catch. In this edition of "Nuclear Watch," NHK WORLD's Daisuke Kamikubo looks at how fishermen are trying to rebuild their industry.

The port of Onahama in Iwaki City is 50 kilometers south of the Fukushima plant. Fish are brought to the port four times a week. Fishermen call it test fishing.

Right after the fish arrive, they're screened for radioactive cesium. At least one per species is tested from each section of the fishing grounds.

 "We have a rocky road ahead. But we will display the spirit of fishermen."

Fish that are confirmed safe can be shipped to consumers throughout Japan. Following the disaster, government officials established the world's strictest standards for radiation exposure for fish. 


A new limit on cesium - 100 becquerels / kg - was established. Right after the accident, 53% of fish caught in Fukushima were above the government ceiling. The number has gradually declined to 0.6%.

The Fukushima fisheries federation set an even stricter limit - 50 becquerels / kg.

All fishing in the area was halted after the accident. 15 months later, fishing for just 3 species resumed, 50 kilometers out to sea north of Fukushima.

The area has been gradually expanded. Now, fishing is allowed in almost all waters except those very close to the plant. Fishermen now catch 52 species, about one-fourth of what they could before the accident.

 "We just have to go step by step. We have to go beyond making loud claims about the safety of fish from Fukushima. We should continue testing fish and prove they're safe, so consumers will eat them."

But fishermen have yet to resume full-scale operations. They're not allowed to catch some species including flounder, which was the main source of revenue for Fukushima fishermen. The total volume of the catch is still 1.5 percent of what it was before the disaster. Fishermen say test fishing is necessary to rebuild the industry.

"Fishermen want to be fully back in business. But they face yet another hardship...a planned release of contaminated water from Fukushima Daiichi. Plant operator TEPCO says there is no problem as radioactive substances have been removed from that water. But fishermen are not so sure."

Nuclear Watch: Fukushima fishermen against water release plan



Deep13th Nuclear Waste Info

NHK World - 9/18/2014

In August, TEPCO officials said they might discharge groundwater that had accumulated in wells dug around the plant's reactor buildings. They say the groundwater is contaminated, but will be processed before it's released into the sea.

Fisheries in Japan

Note du Parlement européen 

Décembre 2013

Japan is one of the world's most important consumers of fishery products. Fisheries traditionally play a considerable role in its food supply and form a key element of the regional economies in coastal areas. Japan has developed its own set of values and habits in terms of fisheries practices, along with an elaborate fisheries management system. This note provides an overview of fisheries activities in Japan and reviews some specific aspects of this highly complex sector.

Cliquer Ici pour télécharger le document


And over 500,000 tons of radioactive water is stored in tanks. The operator says it will continue storing the water there. Local fishermen say they will never allow TEPCO to discharge the water into the sea.

But they say they are not opposed to all of TEPCO's plans.

"We fishermen need to work hand in hand on decommissioning Fukushima Daiichi. We can't run away from the accident. If we wish to catch fish off Fukushima and sell them, we need consumers to know the fish are safe to eat."

TEPCO executives say the decommissioning will take up to 40 years. Fishermen are closely watching how the work proceeds.

Conséquences des accidents nucléaires majeurs sur la faune et la flore sauvages : les estimations dosimétriques demeurent un point faible pour établir des conclusions robustes

Suite aux accidents nucléaires de Tchernobyl (Ukraine) en 1986 et de Fukushima (Japon) en 2011, une centaine d’études a été publiée sur le thème des conséquences de l’exposition chronique aux rayonnements ionisants sur la santé de la faune et la flore sauvages peuplant les écosystèmes impactés par les rejets radioactifs dans les environs des deux centrales nucléaires.

Source : IRSN - 28/10/2014

Si les effets immédiats d’une exposition aiguë aux rayonnements ionisants sont connus et incontestés, les conclusions sont souvent contradictoires pour ce qui concerne l’exposition dans la durée à des doses plus faibles. Certaines études rapportent ainsi des effets délétères importants chez les espèces étudiées quand d’autres ne constatent aucun effet, voire même des effets bénéfiques.

A quelques exceptions près, ces études ont un point commun : les estimations des doses (ou des débits de dose) absorbées par les organismes étudiés sont soit absentes, soit parcellaires. Dans ce dernier cas, les doses sont estimées par la simple mesure de l’intensité du rayonnement ionisant ambiant réalisée à l’aide d’un radiamètre portatif.

Le débit de dose externe ambiant, un indicateur incomplet

Le débit de dose externe ambiant mesure l’irradiation externe d’un organisme à un instant donné et à l’endroit où est réalisée la mesure. Or, l’irradiation peut aussi se faire par voie interne, suite à une incorporation de radionucléides dans l’organisme par divers processus (respiration, nutrition, absorption dermique, transfert materno-fœtal…).

Pour des espèces différentes, le débit de dose total (externe et interne) varie en fonction des caractéristiques de l’espèce, de ses spécificités métaboliques - notamment l’efficacité d’assimilation du radionucléide -, de son cycle et de son mode de vie. Même pour une espèce donnée, la contribution des deux voies d’irradiation (externe et interne) fluctue également au fil du temps, selon le stade de vie.

Enfin, en fonction du radionucléide et de son émission principale « alpha », « bêta » ou « gamma », la contribution de l’irradiation externe face à l’irradiation interne peut devenir négligeable. Ainsi, substituer le débit de dose total absorbé par l’organisme par le débit de dose ambiant introduit un biais dans le cas des radionucléides ayant par exemple, une composante principale d’émission « bêta » tel le césium 137.


Une estimation dosimétrique d’autant plus incertaine que l’aire de vie d’une espèce est grande

Sur un même territoire contaminé, les dépôts radioactifs sont hétérogènes en qualité et en quantité. Ce constat de « tâches de léopard » établi à Tchernobyl et à Fukushima fait peser une  incertitude sur la dose ou le débit de dose absorbée par les espèces sauvages qui ont une aire de vie importante. Ceci est particulièrement vrai pour les espèces migratrices.

Des problèmes de méthodes

Dans la plupart des études, les méthodes d’analyse des données présentent souvent un défaut de puissance statistique, en l’occurrence une difficulté à détecter une différence (si elle existe) entre le groupe des individus ou espèces exposées et le groupe non-exposé (ou témoin) qui sert à établir des comparaisons. En outre, un même effet biologique n’a pas les mêmes conséquences démographiques sur la population, d’une espèce à l’autre.

Enfin, les exigences méthodologiques contraignantes propres aux études in situ ne sont pas toujours respectées. Par exemple, la stratégie d’échantillonnage devrait être conçue pour permettre d’analyser l’influence de facteurs divers comme les effets saisonniers, la durée de l’échantillonnage, les relations de compétition entre espèces, l’immigration/émigration des individus de la même espèce, l’exposition à d’autres stresseurs (métaux, substances organiques, manque de nourriture, conditions climatiques extrême, etc.).

Télécharger la note d’information de l’IRSN du 28 octobre 2014« Conséquences des accidents nucléaires majeurs sur la faune et la flore sauvages : les estimations dosimétriques demeurent un point faible pour établir des conclusions robustes » (PDF)


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Suite de la revue de presse :Octobre 2014

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