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Channel: Regard sur la pêche et l'aquaculture "Aquablog"
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Actualité de la pêche en Europe et France 2014

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Des œufs et de la farine...



Environnement. Sea Shepherd n'est pas pas la bienvenue à l'île d'Yeu

Le bateau aux couleurs de l'ONG a rejoint prématurément Saint-Gilles, ce vendredi soir, après l'intervention des marins-pêcheurs qui l'ont bombardé d'œufs et de farine.

Source : Ouest France

Le Columbus, le bateau de Jean-Yves Terlain, devait passer la nuit à l'île d'Yeu avant d'arriver ce samedi après-midi à Saint-Gilles-Croix-de-Vie pour l'hiver. Mais son escale sur l'île a été plus courte que prévue. Un groupe de marins-pêcheurs lui a balancé de la farine, des œufs, des cailloux et a coupé les amarres. La raison? L'engagement de Paul Watson, le fondateur de l'ONG, qui « a participé à crier avec les loups pour arriver à ce qu'on interdise la pêche au requin-taupe en 2009 », une pêche spécifique à l'île d'Yeu, a expliqué un des acteurs de l'opération.

Reparti plus vite que prévu, Jean-Yves Terlain est arrivé peu avant 20 h à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, où il rencontrera le public ce week-end....

Sea Shepherd se fout des petits pêcheurs !!! 

A lire la réaction de Sea Shepherd : Le bateau ambassadeur de Sea Shepherd attaqué : la mer mérite de meilleurs pêcheurs que ceux de l'île d'Yeu !!!


A Saint-Gilles-Croix-de-Vie : Discussion entre SeaShepherd, Municipalité et Pêcheurs pour savoir si le bateau pourra passer l'hiver au port : Le bateau de Sea Shepherd pourra-t-il rester dans le port ?

Pour en savoir plus sur Ouest France et sur le Facebook de la ville de Saint-Gilles-Croix-de-Vie

Saint-Gilles. Sur Facebook, ils se mobilisent pour accueillir un bateau

http://www.ouest-france.fr/saint-gilles-sur-facebook-ils-se-mobilisent-pour-accueillir-un-bateau-2947905


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Aux 20 ans du port de pêche : C’est la fête à Chef de baie !


Extrait de l'article de Philippe Baroux : La positive attitude au port

Toute la difficulté de la célébration des 20 ans du port de pêche, hier matin, consistait ainsi à rechercher les éléments positifs de décennies bien compliquées.

Le président de la Chambre de commerce et d'industrie Robert Butel, concessionnaire des installations, n'est pas le plus maladroit dans ces acrobaties verbales. S'il reconnaît les erreurs d'appréciation d'autrefois, qui ont conduit à la réalisation d'un port « trop grand », il dit n'avoir ni « remords, ni regrets »....

Tout l'aréopage des parties prenantes du fonctionnement et de la gestion du port était présent, pour goûter au petit-déjeuner préparé par les élèves du bac professionnel cuisine et mention complémentaire « dessert » du lycée hôtelier. Buffet tenu par 24 lycéens de seconde professionnelle du même établissement, encadrés par leur professeur Julien Marie. Parmi ces personnalités se trouvait Jean-François Fountaine, lequel, à l'unisson, regarde le port comme « une fierté ». Le maire et président de la Communauté d'agglomération est attaché à l'idée d'ancrer le fait maritime dans le cœur des Rochelais. Aussi souligne-t-il avec bonheur la réunion ce matin-là du « parlement de la mer » - comprenez les représentants des trois ports de pêche, de commerce et de plaisance - pour fêter l'un des leurs.

Erreurs d'appréciation d'autrefois

Au début des années 1990, beaucoup de rochelais étaient opposés au transfert du port de pêche à Chef de Baie. Michel Crépeau, maire de La Rochelle, avait décidé de « chasser » les bateaux de pêche du centre historique pour mieux ancrer la plaisance au cœur de la ville et son développement touristique...

A ce moment là...

- Nous réalisions l’audit du port de pêche de La Cotinière, une commande de Patrick Moquet, maire de Saint-Pierre d’Oléron (commune gestionnaire du port), une étude économique pour mieux conforter le projet d’agrandissement et de modernisation des infrastructures portuaires : Accompagner le développement de la flottille de pêche essentiellement artisanale et côtière sur l'île d'Oléron.

- La criée de la Cotinière réceptionnait près de 3 000 tonnes de poisson, contre 5 000 tonnes à l’encan de La Rochelle...

- Les captures de la pêche plafonnaient partout en France. Le projet de port rochelais dimensionné sur une capacité de 10000 tonnes soit le double de l'existant était irréaliste pour tous ceux au fait de l’économie halieutique.

- Etre mauvaise langue : « Ce programme portuaire n'était qu'un subterfuge pour construire un port de plaisance en eau profonde sur des fonds (notamment européens) destinés à la pêche ! »

20 ans plus tard...

La Cotinière dépasse 5 000 tonnes (6ème place en France)... La Rochelle plonge à près de 2 000 tonnes (20ème) et en projet, un port à sec de 700 bateaux de plaisance à Chef de Baie...



Tableau extrait du document de FranceAgriMer : Données de ventes déclarées en halle à marée en 2013


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Étaples : le hareng invité d’honneur ce week-end sur le port

22ème édition du Hareng Roi

Etaples - Côte d'Opale

Samedi et dimanche on attend près de 15 000 personnes sur le port d’Étaples à l’occasion du Hareng roi. Les quatre tonnes et demie de harengs sont déjà prêtes. Il ne reste plus qu’à déguster ce délicieux poisson qui assure depuis des lustres la subsistance des marins-pêcheurs.

Hier matin, les bénévoles des Bon z’enfants étaient en train de préparer 15 000 harengs qui seront grillés ce week-end.

Source : Voix du Nord par Fabrice Leviel

Il régnait une joyeuse ambiance vendredi matin dans les locaux de la poissonnerie de l’Espadon. Pour la journée, l’établissement est devenu le quartier général des bénévoles des Bon z’enfants chargés de l’organisation du Hareng roi. Ça coupe et ça débite à tout va sur les étals. Au sol, des rigoles de sang se forment. C’est celui des infortunés harengs qui se sont fait prendre dans les filets, au large d’Étaples quelques heures auparavant. Dans des caisses, des milliers de têtes décapitées. Du point de vue des harengs, c’est une hécatombe, la Saint-Barthélémy des poissons.

Mais pour ceux qui sont du bon côté du couteau, c’est la fête. Depuis toujours, le retour du hareng sur la Côte d’Opale est synonyme d’abondance. « C’est le hareng qui assure le quotidien des marins- pêcheurs, souligne Mickaël Margollé. On le pêche sur une période d’un mois à peine, mais il a toujours représenté la source de revenu principale des pêcheurs étaplois. » Le hareng, c’est un peu l’équivalent pour les Étaplois de la moisson pour les agriculteurs. Avant chaque campagne, les marins partaient en pèlerinage à Saint-Josse et priaient pour le retour du hareng. « On allait aussi faire sonner les cloches à l’église de Saint-Martin-Boulogne. Et avant de se marier, on attendait la fin de la campagne de pêche, pour voir si on pouvait fonder un foyer. »

Autant dire que la fête qui se prépare ce week-end sur le port est justifiée. Et populaire, puisqu’elle existe depuis maintenant 22 ans et qu’elle attire en moyenne 15 000 visiteurs. Et ceux-ci comptent bien s’en mettre plein la panse. Dimanche, comme d’habitude, il ne restera de ces infortunés harengs que quelques arêtes…

Tout savoir sur le hareng

Trois familles. Le hareng, en mer du nord, comprend trois familles : les Shetlands qui frayent en Écosse, les Dogger, qui se trouvent à l’Est de l’Angleterre et les Down, qui se reproduisent au large de la Côte d’Opale. C’est ceux-là que pêchent les marins étaplois.

Quand ? Le hareng se pêche durant sa période de reproduction entre fin octobre et début décembre.

Et après ? Les survivants se dispersent en mer du Nord au large de l’Angleterre, de la Belgique et des Pays-Bas.

Suite : Voix du Nord

Pour plus de précisions sur le programme : OT Côte d'Opale

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Le 6 Novembre 2014

75 tonnes de civelles pour la saison 2014-2015


Informations extraites du portail Le pêcheur Professionnel Continental et Estuarien (site à découvrir)

Les arrêtés relatifs aux quotas de pêche fluviaux et maritimes et aux nouvelles mesures de contrôle des captures mises en place pour la campagne de civelles 2014-2015 ont été publiés les 23 et 27 octobre dernier et publiés au Journal officiel, après consultations du public, les 28 et 30 octobre. Après avis du comité scientifique, puis du comité socio-économique, du 15 septembre 2014, le ministère de l'Écologie et du Développement durable a fixé à 75 tonnes le quota national de captures. 30 tonnes de civelles sont destinées à la consommation, 45 tonnes au repeuplement. [Le 31/10/201]

Pêche aux Civelles (pibales) et aux Pétoncles



lulu yovo

Legifrance : Arrêté du 27 octobre 2014 relatif à l'encadrement de la pêche de l'anguille de moins de 12 centimètres par les pêcheurs professionnels en eau douce pour la campagne 2014-2015 - JORF n°0252 du 30 octobre 2014 page 18034

Mécontentement des pêcheurs à la ligne

Doublement des quotas de pêche de la civelle : Non, la situation de l'anguille ne le permet toujours pas !

Par différents textes d’octobre 2014, le ministère de l’Ecologie a doublé le quota de civelles destinées à la commercialisation et au repeuplement pour la saison 2014-15. Sur le quota total de 75 tonnes, 30 sont affectées à la vente, contre 17 l’an passé.

Source : Fédération de pêche de l'Allier

Formulée par le comité socio-économique, auquel participent largement les pêcheurs professionnels, cette augmentation est approuvée par le ministère au regard d’une amélioration des densités de civelles depuis trois ans[2].

La Fédération Nationale de la Pêche en France et de la protection du milieu aquatique se réjouit de cette amélioration sensible mais trop récente pour affirmer qu’elle est définitive. Ce niveau demeurant toujours très inférieur à celui des années 80.

Les civelles d’aujourd’hui étant les anguilles reproductrices de demain, l’autorisation d’un tel quota se traduit par « faucher le blé en herbe » !....

« En fixant un quota aussi élevé, on ne se donne pas les moyens d’agir efficacement en faveur du cycle complet de l’espèce au travers de la reconquête des cours d’eau par l’anguille jaune et un niveau d’échappement des géniteurs (les anguilles argentées) tel que fixé par l’Europe », analyse Jean-Paul Doron, 1er vice-président de la FNPF en charge de ce dossier.

Cette légère embellie aurait dû inciter la mise en œuvre de l’ensemble des actions en faveur de l’anguille à tous les stades de son développement. Quatre ans après l’adoption du Plan National de Gestion de l’Anguille, la FNPF ne désespère pas que le plan national pour la restauration de la continuité écologique trouve une véritable traduction dans les faits, au travers notamment de la liste des ouvrages prioritaires « anguilles ». Outre le retard de la mise en place de ces actions, la FNPF insiste sur la nécessaire fixation d’un quota total guidé par les impératifs liés à l’espèce.

« Sur les 75 tonnes, 45 tonnes seront réservés au repeuplement dont l’efficacité est douteuse et le coût économique important pour la collectivité. L’anguille est également la seule espèce protégée prélevée au stade d’alevin», continue le vice-président de la FNPF.

Méditerranée : le prix de l’anguille s’effondre

Les pêcheurs d’anguilles demandent des aides d’urgence...

Pêche : L'anguille sur l'étang de Bages



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Ajoutée le 2 mai 2012

La pêche de l'anguille sur l'étang de Bages avec Gérard, patron pêcheur de Peyriac de mer.
Prises de vues et montage, Stéphane Kowalczyk, 2003.

Le 4 novembre à Port-la-Nouvelle, une trentaine de pêcheurs d’anguilles s’est imposée à une réunion du comité interdépartemental des pêches (CIDPM) Aude-Pyrénées orientales. Les prix se sont effondrés. « On vendait autour de 7 euros/kg l’an dernier. C’est plutôt 2,50 euros, au mieux 3 euros maintenant. Ça ne couvre pas les frais », témoigne Jean-Baptiste Gaubert, troisième prud’homme de Gruissan.

Source : Le Marin

Un peu plus de 210 pêcheurs disposent d’autorisations de pêche à l’anguille dans les lagunes méditerranéennes, dont près de 180 en Languedoc-Roussillon. Et la situation est la même sur toute la côte. « Les mareyeurs ne prennent presque rien », renchérit Michel Combet, président du CIDPM du Gard.

Entre crise économique, faillites et surproduction, plusieurs élevages des pays du Nord, concurrents directs des pêcheurs, ont cassé les prix sur les marchés européens. « On n’a pas d’autre débouché que le mareyeur car tout part à l’étranger, regrette Sébastien Gaubert, aussi établi à Gruissan. Les anguilles sont rarement appréciées en France alors que ce sont des pêches ancestrales ! » Les pêcheurs demandent des aides d’urgence pour faire face à la crise.

Les filières européennes de l’anguille à la loupe

En juin 2014, FranceAgriMer publiait une étude exhaustive sur les marchés de l'anguille au sein de l'Union européenne. Neuf pays ont été visités. Quatre-vingts scientifiques, éleveurs, transformateurs, mareyeurs, représentants de la pêche, opérateurs de repeuplement, institutionnels, grossistes, distributeurs ont été interrogés.

Objectifs : comprendre les mécanismes de marché pour chacun de ces pays, identifier les attentes envers les partenaires européens et étudier la question spécifique des productions d'anguillettes et l'opportunité de création en France d'élevage d'anguille.

Source : Le pêcheur Professionnel Continental et Estuarien

Le Marché de l’anguille européenne

FranceAgriMer

Septembre 2014

Le cabinet d'études Via Aqua a réalisé pour le compte de FranceAgriMer une étude sur le marché de l’anguille européenne. La première partie dresse l'état des lieux de cette filière en France et en Europe et la seconde étudie différentes initiatives possibles pour les acteurs français de cette filière. Ce document est une synthèse de l'étude réalisée au premier semestre 2014.

Une synthèse de l'étude est disponible ici.

Le Pellerin

Le braconnier présumé avait été interpellé avec 7 kg de civelles

Un braconnier présumé de civelles a été condamné mardi 14 octobre en son absence à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes. Il avait été retrouvé en possession de 7 kg d’alevins d’anguilles le 8 janvier dernier au Pellerin, non loin du canal de la Martinière.

Source : Le courrier du pays de Retz

Opération anti braconnage de civelles sur la Loire



Presse Océan

Ajoutée le 18 janv. 2014

Lutte contre les braconniers de civelles sur l'écluse de la Martinière au Pellerin dans la nuit du 15 au 16 janvier 2014.

Ce jeune de 25 ans était jugé pour “refus par le conducteur d’un véhicule d’obtempérer à une sommation de s’arrêter” et “transport d’espèce piscicole protégée pêchée dans une zone ou à une période interdite”.

Course-poursuite

Il avait en effet été interpellé au volant d’une voiture accidentée, avec un complice, suite à une course-poursuite vite abandonnée par les agents de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). Il avait alors nié tout braconnage, expliquant avoir juste “voulu voir comment ça se passait”.

Mardi, le substitut du procureur de la République a requis trois mois de prison ferme à l’encontre de ce jeune homme, qui n’avait jusque-là aucune mention à son casier judiciaire.

“On a affaire à de véritables gangs”

Lors de ses réquisitions, le substitut du procureur a expliqué :

Le ministère public est particulièrement sensible à ces questions de civelles : on a affaire à des équipes expérimentées, de véritables gangs capables d’ameuter du monde pour venir à leur secours, ce qui explique la prudence ce soir-là des agents de l’Onema.

Au final, le tribunal s’est donc montré plus clément en prononçant une peine de deux mois de prison avec sursis.

Mise en oeuvre du repeuplement de l’anguille

La pêche à la civelle interrompue, le quota est déjà atteint



France 3 Poitou-Charentes

Ajoutée le 2 mars 2013

La France est le seul pays d'Europe a être soumis à un quota de pêche concernant la civelle, un quota déjà atteint cette année car la civelle est de retour, grâce à des programmes de repeuplements. La pêche à la civelle est sévèrement réglementée en France, elle fait l'objet d'un quota de pêche mais depuis deux ans les pêcheurs font le constat d'un regain dans les rivières de ces bébé anguilles . Cette saison les pêcheurs ont dû stopper leur pêche bien avant la fin de la saison. Ces pêcheurs- du reportage- ont récolté 7 tonnes en 6 semaines au lieu de 6 mois. L'effort de pêche supporté par la France semble porter ses fruits tout comme l'investissement des scientifiques et des pêcheurs dans la campagne de repeuplement entrepris depuis deux ans. Les bébés anguilles sont stockés, marqués puis relâchés en rivière, l'objectif étant de préserver l'espèce. Olivier Riou et Patrick Mesner sur place, ont assisté au lâcher de millions d'alevins dans la Charente près de Rochefort, intervenants: Eric Blanc, Marin-pêcheur Vice-président du comité régional des pêches, Jérémy Souben,Chargé de mission ARA France (Association pour le Repeuplement de l'Anguille), Cédric Hennache, Chargé d'étude halieutique CREAA

Appel à projets pour le repeuplement de l’anguille

La date limite de réponse est fixée au 31 octobre 2014 minuit.

Source : Ministère du Développement Durable - 2 octobre 2014

L’appel à projets vise à susciter la réalisation d’un certain nombre de projets de repeuplement dans les différents bassins français pour les campagnes de pêche 2014-2015, dans un cadre technique et financier détaillé dans l’appel à projets.

Le plan national de gestion de l’anguille prévoit de mettre en oeuvre un programme de repeuplement en France. Ce programme de repeuplement est dédié à la restauration de l’espèce anguille et doit, à terme, « permettre d’aboutir à une quantité d’anguilles argentées retournant en mer qui atteigne au moins 40% de celle des années antérieures à 1980 ».

(...)

Cliquer Ici pour télécharger "Appel à projets pour la mise en oeuvre du repeuplement de l’anguille"

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Le 5 Novembre 2014

Quotas européens: les pêcheurs scandalisés

Les préconisations des taux admissibles de capture pour l'année 2015 sont en forte baisse pour de nombreuses espèces. Les pêcheurs envisagent la désobéissance civile pour protester contre les nouveaux quotas de pêche de la commission européenne.

Les pêcheurs scandalisés par les nouveaux quotas de l'UE



-Joël Vigneau : responsable laboratoire ressources halieutiques
-David Leroy :  patron du Marie-Catherine
-Daniel Lefèvre : président du Comité Régional des Pêches

Source : France Basse Normandie  par Aurélie Misery

Aiglefin, cabillaud, sole...pour ces espèces, les propositions de la commission européenne en matière de quotas de pêche, sont en chute libre. Une exemple: de 40% à  60% en moins se retrouveront dans les filets des pêcheurs normands.

L'ifremer qui a participé à l'évaluation scientifique pour l'union européenne justifie ce choix. Pour Joël Vigneau, responsable du laboratoire des ressources halieutiques au sein de l'organisme : " On a une trajectoire de biomasse, de volume annuel de poisson dans la mer qui va en descendant. Pour nous, les trois prochaines années vont être mauvaises"

Les professionnels ne comprennent pas ces préconisations révélées le 28 octobre dernier par l'institution européenne. Daniel Lefèvre, président du Comité Régional des Pêches s'indigne : "Il y aura encore du poisson mais il n'y aura plus de pêcheurs à la sortie" 

En réalité, rien n'est fait encore. Les ministres européens de la pêche doivent discuter de ces normes le 15 et 16 décembre prochain.

Evaluation scientifique du Ciem

http://gis.ices.dk/popadvice/

Cliquer Ici pour connaitre les derniers avis des scientifiques du ciem

Communiqué de presse de la Commission européenne :La Commission propose des possibilités de pêche pour 2015 dans l'Atlantique et la mer du Nord (avec les tableaux des propositions des Tac et quotas de pêche 2015)

Quotas 2015 : l’Association française d’halieutique veut un effort sur la durée

Les stocks de poisson dans les eaux européennes vont mieux, mais la transition vertueuse implique un effort sur la durée : c’est, très sommairement résumé, l’analyse des scientifiques membres de l’Association française d’halieutique (AFH), concernant la gestion des pêches en Europe et l’état des ressources en 2014.

L’AFH fédère les chercheurs spécialistes des pêches travaillant dans divers organismes (Ifremer, IRD, Inra, universités…). Dans un communiqué de presse, son conseil d’administration tire les principaux enseignements des derniers avis du Conseil international pour l’exploration de la mer (Ciem).

Source : Le Marin

Ce document, explique Didier Gascuel, président de l’AFH, montre en particulier que la situation s’améliore pour les stocks exploités conformément aux objectifs du rendement maximal durable (RMD), avec des recommandations concernant les quotas de pêche qui sont en augmentation (+7 % pour 2015).

Dans le même temps, la situation de l’ensemble des ressources exploitées dans les eaux européennes de l’Atlantique reste fragile selon l’AFH. Tous stocks confondus, les captures recommandées par les scientifiques pour 2015 sont en diminution de 5,6 % par rapport à celles de 2014.

Etat des ressources et quotas de pêche 2015 - Une analyse de l'AFH

Surexploitation ou exploitation durable ? Où en sont les ressources halieutiques exploitées dans les eaux de l’Union Européenne ? Les analyses scientifiques conduites par les experts du Conseil International pour l'Exploration de la Mer (CIEM) ont été récemment compilées par le Conseil scientifique technique et économique des pêches (CSTEP), l’instance Européenne habilitée à formuler des avis scientifiques concernant les ressources halieutiques. Ces analyses permettent de dresser un premier état des lieux 2014. Soucieuse de promouvoir des principes de pêche durable et de faire connaître ces avis, l’Association Française d’Halieutique en a fait la synthèse.

Les principales conclusions et enseignements de cette analyse sont représentés sur l'infographie (à droite et à télécharger ici en PDF).

Pour plus d'informations et analyse détaillée de l'Association Française d'Halieutique : AFH


Pêche : La coupe dans les quotas s’annonce sévère

Atteindre le rendement maximum durable requiert du temps. Il sera difficile d’y arriver en 2015 estiment tant les scientifiques que les politiques. Mais au vu des propositions de quotas de Commission européenne, le processus pourrait s’accélérer.


Pour les professionnels, les propositions de quotas dévoilées par la Commission fin octobre jettent un froid. Sur pas moins de 36 stocks, elle propose des taux admissibles de capture, des TAC, à la baisse. Pas des petites : de 20 à 63 % selon les zones de pêche pour le cabillaud, de 10 à 60 % pour la sole et de 20 à 40 % pour l’églefin. C’est en mer Celtique où les pêcheurs bretons travaillent beaucoup que les baisses les plus importantes sont souvent proposées. Sans surprise, l’OP Pêcheurs de Bretagne est vent debout contre ces propositions et le maintien des TAC pour 25 stocks voire le relèvement de 11 stocks en Atlantique n’y changera rien.

Mais la Commission estime que le niveau du RMD n’est atteint que pour de rares espèces telles la sole de Manche ouest ou la langoustine de mer du Nord. En revanche, elle estime que certains stocks dans certaines zones et sous-zones de pêche demeurent dans un état inquiétant à l’instar de la sole de Manche est, de l’églefin et du cabillaud de mer Celtique et de l’ouest Écosse.

Effort à poursuivre

La profession en colère


Propositions de quotas de pêche 2015 : premières contestations des organisations de producteurs

La Commission européenne a publié le 28 octobre ses propositions de Tac pour l’année 2015. Le nouveau tour de vis demandé, notamment en mer Celtique, suscite de premières réactions hostiles de la part d'organisations de producteurs françaises.

Source : Le Marin

Jacques Pichon, directeur de Pêcheurs de Bretagne, plus importante organisation de producteurs de France et d’Europe (800 navires, 3 000 marins, 100 000 tonnes de captures annuelles), souligne plusieurs aberrations et incohérences. La diminution de 64 % du Tac de cabillaud en mer Celtique, par exemple, est épinglée.

"Elle n’est pas justifiée par l’état du stock en lui-même, ce qui est avéré par le Ciem, mais en raison des captures accessoires d’églefin. Or nous avons fait des propositions, validées par le Marine Institute, qui permettrait de les réduire. De plus, le Ciem incite à attendre les résultats des campagnes de novembre d’évaluation du recrutement de cabillaud, qui s’annonce excellent. Mais de tout cela, la Commission ne tient pas compte et propose un Tac qui se situe sans doute à la moitié de ce qui aurait été possible."

Jacques Pichon déplore aussi que la Commission s’en tienne systématiquement à une proposition de baisse de 20 % pour les stocks pour lesquels elle juge les données insuffisantes. C’est le cas par exemple du lieu jaune et de la langoustine du golfe de Gascogne. "Or ce manque de données provient soit d’un manque de moyens de l’Ifremer, soit d’une divergence sur la méthode d’analyse de l’Ifremer avec le Ciem."

Les professionnels, soutenus par France Filière Pêche, ont lancé une nouvelle méthode d’évaluation, mais elle n’a pu être prise en compte. Au final, Jacques Pichon dénonce « la grande rigidité » administrative de la Commission, aboutissant à "une image fausse, donnant l’impression que la situation des stocks se dégrade, alors que tout le monde reconnaît que c’est l’inverse. De deux choses l’une, soit, faute de moyens alloués aux scientifiques, soit la Commission change de méthode de proposition".

Suite : Le Marin 

Autres articles :

Le Marin : Tac et quotas : la Commission publie des propositions majoritairement à la baisse

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Sauvetage en mer. Le SOS du président de la SNSM

Xavier de la Gorce est très inquiet. Six départements ont supprimé leurs subventions à la Société nationale de sauvetage en mer. Quant à l'État, il fait le minimum pour ce service public assuré par des bénévoles.

« Je lance une fusée rouge pour alerter sur nos difficultés. En faisant disparaître la compétence générale, qui permettait aux départements de nous aider, la réforme territoriale nous met en grand danger », avertit Xavier de la Gorce. « Six d'entre eux nous ont déjà fait savoir qu'ils ne pouvaient plus continuer à nous aider », sans que le président de la SNSM ne précise lesquels. Baisse des dotations de l'État, inflation des budgets des affaires sociales, les conseils généraux taillent dans les subventions.

Source : Ouest France par Jean-Pierre Buisson

« Attention », prévient le représentant de cette société de marins bénévoles de 150 ans d'âge : « Si je n'ai plus les moyens d'assurer leur fonctionnement en toute sécurité, pour les sauveteurs et les personnes que nous assistons, je pourrais être amené à suspendre l'activité de certaines stations de sauvetage. » On imagine le tollé sur la côte. « Certes, mais on ne peut pas dépenser l'argent que l'on n'a pas ! »

« Inégalité de traitement »

Suite : Ouest France

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Le 4 Novembre 2014

Pêche au bar : taille minimum des captures à 40cm

Même s’il n’existe pas de quotas de débarquement pour le bar, ce poisson bénéficie depuis 2011 d’un plan de gestion  et notamment des mesures de régulation des captures. Une régulation des captures qui concerne les professionnels mais cible aussi la pêche récréative.

Regardez le reportage de Catherine Aubaile et Christian Polet :

La pêche au bar réglementée



France3 Iroise

Source : France 3 Iroise par Christophe Molina

Le conseil International pour l'Exploitation de la mer (CIEM) tire la sonnette d'alarme. Les scientifiques sont préoccupés par le stock mondial de bar (-32% depuis 2009). La "commission bar" du Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CNPMEM) a opté pour une augmentation de la taille minimale de capture du bar à 40 cm, pour tous les métiers pêchant le bar, et pour l’ensemble des zones concernées par cette espèce (Mer du Nord, Manche, Mer Celtique et Golfe de Gascogne).


Des mesures de gestion complémentaires ont également été proposées, pour l’ensemble de ces zones :
  • L’arrêt biologique d’un mois à prendre entre le 1er janvier et le 31 mars.
  • Des limitations de capture par navire.
  • Des seuils de prises accessoires de bar par marée pour les pêcheries.
  • La commission Bar souhaite également qu’un système d’AEP (Autorisation Européenne de Pêche) par zone soit mis en place dans le cadre d’un plan de gestion de l’espèce à long terme.

Un effort est aussi demandé aux pratiquants de pêche récréative. il serait question d'autoriser la capture d'un bar par personne et par jour. Une mesure très mal perçue par les pêcheurs plaisanciers et qui serait d'après eux de nature à déstabiliser l'économie de la pêche loisir.

Une récente étude estime qu'il faudrait diminuer de 80% les quantités de bar pêchés au large de nos côtes.

Principaux visés les chaluts pélagiques mais aussi la pêche loisir qui représenterait 30% des captures en Europe. Un chiffre contesté par les plaisanciers. Les pêcheurs plaisanciers estiment que si les professionnels ne prenaient des bars de 42cm au lieu de 36cm cela suffirait à préserver la ressource. Un argument qu'ils vont tenter de faire entendre à la commission européenne.

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La limite à un bar par jour « inacceptable » pour les plaisanciers

Au détour de ses propositions de Tac et quotas de pêche pour 2015, la Commission européenne a proposé une limitation à un bar par jour et par pêcheur de loisir en Manche, qui provoque un tollé...

Source : Le Marin

La récente proposition de la commission européenne de limiter la pêche du bar à un individu par jour et par pêcheur plaisancier en Manche est « inacceptable », dénonce la FNPPSF. La Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France estime que cette mesure « impacterait de façon très significative, toute la filière nautique : fabricants de matériel de pêche, de bateaux, etc... C’est la mort de la pêche de loisir. »

Elle rappelle qu’elle demande déjà aux pêcheurs de loisir de respecter un repos biologique lors de la période de reproduction et qu’elle a adopté fin 2012 la taille minimale de 42 cm. Depuis ce passage, « on estime que les prises des plaisanciers ont chuté de 40 à 50 % selon les secteurs. Les chiffres sur lesquels s’appuie la Commission européenne ont été établis à partir de données antérieures à 2012 et ne tiennent donc pas compte de la baisse induite par ce changement de taille. » La pêche de loisir a aussi accepté, pour lutter contre le braconnage, le marquage du poisson. Elle réitère sa demande d’étendre à tous les pêcheurs la taille à 42 cm et l’interdiction de pêche en février-mars.

Alain Cadec, président de la commission de la pêche du Parlement européen, estime aussi cette mesure « scandaleuse et aberrante. On veut tuer la pêche de loisir et toute l’économie qui en découle ! » Il dénonce « une limitation extrême », « un véritable aveuglement bureaucratique » et en appelle au nouveau commissaire, Karmenu Vella.

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Le 3 Novembre 2014

Augmentation du prix des coquilles Saint-Jacques

Ce met délicieux se fera sans doute plus rare sur les tables pour les fêtes de fin d’année. Un mal mystérieux décime la production en Charente-Maritime. La pêche a été interdite dans la région.

Une équipe de France 3 s’est rendue sur l’île d’Oléron.


Les pécheurs de Charente-Maritime font grise mine. Dès trois heures du matin, Yohan Crochet part à la pêche. C’est une tâche artisanale et répétitive. Avec ses matelots, il lance ses lignes et pèche le bar. "On rentre avec 40-50 kilos, ça nous fait notre journée" dit-il. Ils rapporteront surtout des congres, vendus 2 euros le kilo, bien loin des 1000 euros par kilo que rapportent les coquilles Saint-Jacques.

Des coquilles bretonnes plus chères

La mortalité des coquilles Saint-Jacques est en augmentation. 200 mollusques à l’hectare au lieu des 900. "La pluviométrie importante a impacté la stabilité. Les coquilles supportent moins bien le froid et les baisses de salinité", explique Philippe Blachier, directeur au Centre Régional d’Expérimentation et d’Application Aquacole. Dans les poissonneries de Lille, on ne trouve que des coquilles de Bretagne, ce que déplorent les consommateurs. Et dans les restaurants, les chefs cuisiniers s’inquiètent. "On se rabat sur les bretonnes, mais les coûts sont plus élevés, les clients vont payer plus cher", précise David Bouton, chef cuisinier.

En Normandie

La coquille Saint-Jacques devrait être rare cette année

Les professionnels de la coquille Saint-Jacques, qui peuvent pêcher à partir de ce lundi 3 novembre entre 12 et 20 milles des côtes, s'attendent à des pêches peu prolifiques cette année, vu les premiers indices.

La date de ce lundi 3 novembre était attendue par les pêcheurs de coquille St-Jacques en Basse-Normandie. Ils peuvent, à partir d'aujourd'hui, aller prélever la ressource en Baie de Seine, dans la zone comprise entre 12 et 20 milles des côtes.

La qualité devrait être au rendez-vous. La quantité, beaucoup moins, si l'on en croit Richard Brouzes, le directeur de l'Organisation des producteurs de Basse-Normandie, qui regroupe la moitié des bateaux de la région :

L'an prochain, les stocks devraient s'être reconstitués et les prix repartiront à la baisse

Source : Tendance Ouest

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“Le Dernier trait”, une histoire sétoise...




de Gérard Corporon

Il parlait souvent avec Bruno Liguori des difficultés du métier de pêcheur et de la crise. "C'est à partir de ces discussions que l'idée de réaliser un court-métrage sur le sujet est née", raconte Gérard Corporon, réalisateur, plongeur, équipier de la Société nautique de sauvetage en mer… et homme de mer avant tout. Vendredi 31 octobre, au cinéma Le Palace, il présentera son court-métrage de 30 mn, Le Dernier trait (comprendre “trait” de chalut, l'action de tirer le filet derrière le bateau)

Source : Midi Libre par Laurie Zénon

La moitié du film tourné en mer

Écrit avec son épouse, Jeanne, la moitié du film a été tournée en mer, sur le chalutier Louis-Gaetane 2, prêté par le prud'homme major Pierre D'Acunto. Pour ne pas faire perdre une journée de pêche à l'équipage, les comédiens sont venus le temps d'un week-end, fin mai. "Auparavant, nous avons dû obtenir une autorisation exceptionnelle des affaires maritimes (DDTM) pour sortir du port et pêcher, une activité interdite aux chalutiers le week-end."

Un pincement au coeur pour certains pêcheurs

Pour aider les comédiens professionnels, dont la majorité n'avait jamais mis les pieds sur un chalutier, des pêcheurs, Pierre D'Acunto, Ange Morello, Bruno Liguori et son fils, étaient là afin de leur indiquer les gestes précis. Avec, pour au moins deux d'entre eux, un pincement au coeur face à une histoire qui ne leur parle que trop. À travers le scénario d'une famille de pêcheurs en prise au surendettement, Gérard Corporon a voulu montrer la rudesse et la beauté de la profession mais aussi la "volonté et la détermination de certains pêcheurs qui, malgré les drames, continuent car ils ont ce métier dans le sang."

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« Jikoo, la chose espérée »


 - 52 min - Christophe Leroy et Adrien Camus

Source : La troisième porte à gauche

Niché entre deux bras de mer bordés de mangrove, sur la terre riche du Delta du Saloum au Sénégal, le village de Bakadadji s'est retrouvé, en 1976, au cœur d'un parc national. La vie de ses habitants s'en est trouvée bouleversée puisque, attaquées régulièrement par les animaux protégés du parc, les récoltes sont devenues mauvaises.

Pour défendre leurs champs des animaux protégés qui, d’année en année, ruinent leur récolte, les habitants de Bakadadji cherchent à se faire financer des clôtures... Au fil de cette quête, ces agriculteurs revendiquent la reconnaissance d’un mode de vie rural auquel ils sont profondément attachés. Immergé dans le quotidien du village, ce film parle d’une rencontre qui n’aura pas lieu, et en creux, du regard que porte notre époque sur un monde paysan qui peine à faire entendre sa voix.

Pour plus d'informations : Dossier de presse

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Feamp : Répartition du Fonds européen pour la pêche et les cultures marines entre les régions


Pour en savoir plus dans le marin : Fonds européens pour la pêche et les cultures marines : ce que toucheront les régions

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Suite de la revue de presse :Octobre 2014



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