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Channel: Regard sur la pêche et l'aquaculture "Aquablog"
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A Saint-Jean-de-Luz, le merlu n'est pas à la fête ! Place à la fête du port de pêche...

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Mois d'Avril 2015

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Le 11 et 12 Avril 2015

Stop à la fête du merlu de ligne, le merlu c'est pour les espagnols !

Saint-Jean-de-Luz / Ciboure : Fête du port de pêche


La Fête du merlu de ligne n'aura pas dépassé son troisième anniversaire. Elle fait place à la première édition de la Fête du port de pêche luzo-cibourien, portée par l'Agglo sud Pays basque. Ce qui change avec l'appellation, dit son président Peyuco Duhart, c'est la « dimension ». Elle se veut à la fois plus consensuelle au sein de la filière et plus fédératrice.

Le principe demeure identique : entre animations gourmandes, ludiques ou culturelles, faire mieux connaître le poisson local de saison et les spécificités de la pêche artisanale locale.

Mais l'événement n'est plus centré uniquement autour du merlu de ligne. « Faire une fête seulement pour le merlu de ligne, c'était un peu comme dire à ceux qui n'en pêchent pas que leurs produits ne sont pas dignes d'être mis en avant. Du moins, ça pouvait être vécu comme ça », résume le maire de Ciboure, Guy Poulou.

A Saint-Jean-de-Luz, le merlu de ligne n'est plus la tête d'affiche... Place à la fête du port de pêche

La diversité valorisée

« Il était nécessaire d'élargir pour montrer des produits de la pêche locale. En se concentrant sur le merlu, seuls quelques métiers étaient valorisés », ajoute Serge Larzabal, le président du Comité local des pêches. Or, sur nos côtes, les endroits où l'on trouve une telle variété sont devenus rares. « On a des fileyeurs, des palangriers, des bolincheurs, des chalutiers, des thoniers canneurs ou encore des pêcheurs d'algues… On veut montrer cette spécificité », souligne David Milly de l'Organisation de producteurs pêcheurs d'Aquitaine. Le merlu de ligne reste toutefois le produit phare de la manifestation, toujours mis en exergue et proposé à la carte d'une quarantaine de restaurants partenaires sur toute l'Agglo durant le week-end. « Le merlu souffre d'une concurrence forte, c'est pour ça qu'on le met en avant mais il faut se rappeler qu'une centaine d'espèces différentes, parfois injustement méconnues du consommateur, sont débarquées par les bateaux du port à la criée », insiste David Milly.

Samedi et dimanche, place donc aussi au bar, au chipiron, à la bonite s'il y en a, au chinchard, au maquereau, à la vive et à toutes les autres espèces autochtones, à apprendre à cuisiner, à découvrir, à déguster sur place des deux côtés du port, de l'océan à l'assiette.

D'après Sud Ouest : Le merlu oui, le reste aussi

A la découverte des métiers, des savoir-faire et de la qualité de la pêche

– visites commentées du port
– rencontres avec les pêcheurs sur leurs bateaux.

côté Saint-Jean-de-Luz
Exposition « La pêche au merlu de ligne » proposée par l’Association Itsas Begia.
Exposition de matériel de sécurité maritime par la Coopérative La Basquaise

côté Ciboure
Exposition proposée par le Lycée agricole Saint-Christophe de Saint-Pée-sur-Nivelle pour découvrir l’algue rouge (sa transformation et ses usages)
Exposition les espèces de poisson pêchées localement par l’Ifremer

Téléchargez le programme détaillé

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Le 10 Avril 2015

La récolte des algues en mer en Bretagne
 


Comité Départemental des Pêches du Finistère

Ce film pédagogique de 10 minutes réalisé par Solenne Le Guennec et Romain Le Bleis (avec, aussi, des images de Stéven Donnart) alterne les séquences de récolte en mer à bord de différents goémoniers, les débarquements à quai et les témoignages. Sans oublier de belles images sous-marines de champs de laminaires d’Yves Gladu.

Les pêcheurs bretons cueillent les algues laminaires au « scoubidou », crochet qui tourne dans l’eau, un peu comme on enroule des spaghettis. Une technique peu connue si on sort du Finistère… C’est pourtant une pêche ancienne, bien encadrée, qui évolue encore, et que décrit le comité des pêches du Finistère dans ce film mis en ligne en mars : La récolte des algues en mer en Bretagne.

Yvon Troadec, pêcheur et président de la commission algue du comité des pêches de Bretagne, et Martial Laurans, chercheur à l’Ifremer, y expliquent les deux types d’exploitation. La plus ancienne, la pêche de la Laminaria digitata, se déroule de mai à octobre. La flottille (35 licences) a un quota journalier de 960 tonnes.

L’an dernier, les pêcheurs ont sectorisé les zones de travail, responsabilisant ainsi chaque goémonier sur sa zone. Plus récent, ils exploitent désormais aussi la Laminaria hyperborea, cette fois avec un peigne et un système de jachères sur de petites zones. Ils ont mis du temps à adapter l’outil, racontent-ils, et y sont arrivés notamment grâce aux études réalisées avec le parc naturel marin d’Iroise, que décrit Philippe Le Niliot, directeur adjoint du parc.

Pour en savoir plus : Le Marin 

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Le 9 Avril 2015

Industrie minotière : de la pêche durable à l'aquaculture durable !

Le Marine Stewardship Council souhaite labelliser Pêche durable l'industrie minotière (Pour rappel, près du quart des captures en Atlantique Nord-Est sont transformées en farine et en huile à destination principalement des élevages de salmonidés).

Une pêcherie danoise de près 300 000 de tonnes de sprat, de lançon (sandeel) et de tacaud norvégien (Pout) vient d’entrer en évaluation MSC. Une ressource transformée exclusivement en farine et en huile de poisson. Cette certification est un préalable à la certification aquaculture durable ASC des élevages de poisson (saumon, truite, bar, dorade,...)...

Certifications en cascade ! Elles s’inscrivent dans le Référentiel Chaîne de Garantie d’Origine, proposé par l'organisation britannique Marine Stewardship Council. C’est « un ensemble d’exigences adaptées aux entreprises en lien direct avec le consommateur, comme les restaurants, les poissonniers et les traiteurs. Le Référentiel continue de proposer une 'certification de groupe' plus adaptée et rentable pour les grandes organisations ou les petites entreprises se regroupant pour tenter d’obtenir la certification. Tous les audits Chaîne de Garantie d’Origine du MSC devront être réalisés selon le nouveau Référentiel à partir du 1er septembre 2015. Les entreprises certifiées ayant planifié un audit avant cette date devront contacter leur organisme de certification et voir comment effectuer cette transition. L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement pour les produits de la pêche MSC et d’élevage ASC est concerné...

De grandes pêcheries scandinaves entrent en évaluation MSC

Depuis fin mars 2015, deux grandes pêcheries danoises et suédoises sont entrées en évaluation MSC du Marine Stewardship Council. En cas de succès, elles produiront près de 500 000 tonnes de poisson certifié durable.

Il s’agit des organisations de producteurs danoises : Danish Pelagic Producers Organization (DPPO) et Danish Fishermen Producers Organisation’s (DFPO). Ces organisations ciblent lançon, sprat et tacaud norvégien. Par ailleurs, la pêcherie de hareng dans le cadre d’un accord entre les organisations danoises (DPPO et DFPO) et la Fédération suédoise des organisations de producteurs de pélagiques (SPFPO) est également en cours d'évaluation.

« Nous sommes très heureux d'entrer en évaluation du MSC. Si nous réussissons, nous serons en mesure de fournir le marché en farine et en huile de poisson issues de pêcherie durable », explique Claus Sparrevohn du DPPO.

D’après le communiqué MSC : Large Scandinavian fisheries enter MSC assessment


Pew part en campagne contre la pêche minotière ?

Poissons fourrage : la pêche amplifie l'effondrement des populations

Tiny Fish Endure Big Collapses—How We Can Help?



Pew
 
En mer, la pêche peut accentuer la diminution drastique des stocks de poissons fourrage sous l'effet de phénomènes naturels, selon une étude scientifique "Fishing amplifies forage fish population collapses". Des stratégies simples et à faibles coûts permettraient pourtant aux populations animales de se régénérer.

Source : Futura Sciences Par Andréa Haug

Dans la nature, les stocks de poissons sont soumis à des cycles d'augmentation et de réduction des effectifs suivant leur sensibilité aux conditions environnementales. Une équipe de chercheurs a voulu connaître l'impact de la pêche sur les populations de poissons fourrage, des espèces de petite taille, comme le hareng, les anchois et les sardines, source de nourriture pour les poissons carnassiers et d'autres vertébrés marins.

Dans une étude parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, les scientifiques montrent que la pêche a un impact sur l'effondrement des populations de poissons fourrage. Plus précisément, l'activité humaine joue sur l'ampleur et la fréquence des chutes de populations : ces deux critères se révèlent plus importants au regard des processus naturels. En revanche, la durée des épisodes d'effondrement semble être la même que celle qui peut avoir lieu dans l'environnement marin.

« Nous avons identifié l'empreinte de la pêche sur les fluctuations de population, déclare Timothy Essington, chercheur à l'université de Washington, aux États-Unis, et auteur principal de l'étude. La pêche accentue les creux dans les populations. »



La pêche minotière menace les populations de poissons petits pélagiques Ici : plus de 1000 tonnes de chinchard du Chili (Trachurus murphyi) pêchées par deux senneurs chiliens au large de Talcahuano, le grand port minotier au centre du pays. © Philippe Favrelière (en 1990 avant l'effondrement du stock)

Des solutions pour une pêche durable

Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont examiné un vaste ensemble de données auprès de 55 stocks de poissons fourrage du Pacifique. 27 d'entre eux ont chuté à un quart ou moins de leur biomasse moyenne. Sur ces cas, la pêche a été particulièrement intense, de 50 à 200 % plus élevée que le taux moyen.

De plus, en comparant les données réelles à des données issues de simulations de fluctuations aléatoires et naturelles, les effondrements se sont révélés plus fréquents dans les stocks réels que dans 97 % des simulations, confortant l'idée que la surpêche peut contribuer à l'effondrement des populations.

Outre la perte économique qui en découle, le phénomène peut perturber les réseaux trophiques marins, les poissons fourrage transférant l'énergie du plancton aux prédateurs, comme les poissons carnassiers, les oiseaux de mer et les mammifères marins.

« Des stratégies simples peuvent éviter le pire des impacts écologiques à moindre coût », signale Timothy Essington. Les chercheurs proposent en effet une stratégie de gestion spécifique en vue d'une pêche durable. En suspendant l'activité lorsque les populations tombent à moins de la moitié de leur biomasse moyenne sur le long terme, 64 % des effondrements des espèces pourraient être évités tout en ne réduisant que de 2 % la capture moyenne sur le long terme, estiment-ils. L'application généralisée de ces types de stratégies pourrait permettre de maintenir les populations de poissons et la pêche sur le long terme.

Oceana en campagne contre la pêche minotière ?


L’ONG Oceana en campagne contre la pêche minotière

Au Pérou, jusqu’à 98 % des captures d’anchois finissent en huile et farine pour nourrir des porcs et des saumons : une aberration écologique, alors qu’on peut s’en nourrir directement...

Source : Le Marin

« Nous pourrions alimenter des dizaines de millions de personnes rien qu’en mangeant directement les anchois et autres poissons de fourrage, au lieu de les utiliser à gaver les saumons d’élevage. » C’est ce qu’a défendu Andy Sharpless, directeur exécutif d’Oceana, au Pays basque espagnol où il présentait la campagne Save the Oceans and feed the world, le 17 mars.

Pas question de pêche minotière sur le portail d'Oceana dans la campagne "Save the Oceans, Feed the World"

Restoring The Oceans Could Feed 1 Billion People A Healthy Seafood Meal Each Day

Oceana campaigns worldwide for policy change that can restore and increase ocean biodiversity and abundance. 

Pour en savoir plus sur "Save the Oceans, Feed the World"  : Oceana

En réalité, Oceana n'attaque pas l'industrie minotière... 

Au contraire au Chili, dans le deuxième pays de pêche minotière dans le monde où Oceana est très présent, cette ONGE a défendu la nouvelle loi sur la pêche ("ley longueira"). Cette loi constestée par les organisations de pêche artisanale a "attribué" plus de 90% des quotas de pêche du pays à "7 familles", dont l'activité principale est la pêche minotière et qui sont très impliquées dans l'élevage du saumon  !!! 

Pour en savoir plus sur la privatisation de la mer au Chili au profit des sociétés minotières :Accaparement Terre Air Mer : Ayrault et Longueira, même combat !


Oceana mobilise des grands chefs dans le Pays basque où les petits pélagiques sont très appréciés... 

Ce n'est pas à San Sébastien (Pays basque) que l'ONGE Oceana doit faire la promotion des petits pélagiques, mais à Valparaiso au Chili où la quasi totalité des petits pélagiques sont transformés en farine et en huile pour les élevages de saumon, 3e produit d'exportation du pays... 

De grands chefs se mobilisent pour défendre la mer

San Sebastian - Une vingtaine de chefs parmi les plus en vue participeront à partir du 8 juin à une campagne "pour sauver les océans" en servant dans leurs restaurants anchois, sardines et maquereaux de plus en plus exploités par l'industrie alimentaire.

Illustration : L'anchois "Engraulis..." est un poisson très apprécié au Pays basque....

Des cuisiniers connus comme l'Espagnol Ferrán Adrià, le Canadien Normand Laprise, l'Italien Massimo Bottura ou l'Allemand Joachim Wissler se sont retrouvés mardi à San Sebastian, haut lieu de la gastronomie au Pays basque espagnol, pour présenter la campagne "Save the Oceans and feed the world" de l'organisation Oceana.

Source : Afp / Marine-Océans 

Cette ONG écologiste cherche à sauver les océans tout en encourageant la consommation durable du poisson, sans épuiser les espèces en voie d'extinction.

Ils proposent de consommer plutôt des espèces comme les anchois, les sardines, les maquereaux, les harengs souvent pêchés non pour être directement consommés mais pour la fabrication de farine ou d'huile de poisson.


Pêcherie d'anchois du golfe de Gascogne : Des pêcheurs basques espagnols 
se préparent dans le port de Lorient autour de la senne (Photo Alain le Sann)

"Nous pourrions alimenter des dizaines de millions de personnes rien qu'en mangeant directement les anchois et autres poissons de fourrage, au lieu de les utiliser à gaver les saumons d'élevage", a déclaré le directeur exécutif d'Oceana, Andy Sharpless.

Selon la FAO (Organisation mondiale de l'alimentation), les pêcheries destinées à fabriquer des sous-produits de poisson représentent 37% des captures mondiales.

Le 8 juin, journée mondiale des Océans, ces chefs, dont beaucoup ont décroché des étoiles au Guide Michelin, proposeront des plats à base de ces petits poissons afin d'en encourager la consommation.

Selon l'espagnol Pedro Subijana, trois étoiles Michelin, il y a des espèces que les gens ne cuisinent pas parce qu'ils ne savent pas comment: "Notre tâche c'est de leur apprendre"

Pour en savoir plus sur la pêcherie d'anchois du Golfe de Gascogne :Anchois. Suivre en direct la pêche des bolincheurs basques sur Marine Traffic


Le gaspillage alimentaire prend bien des formes...

Le petit poisson et le gros gaspillage

Cette dilapidation éhontée de nos aliments, que l'on produit en bien assez grandes quantités pour nourrir toute la planète si on n'en gâchait pas autant, se cache un peu partout.

Source : La Presse par Marie-Claude Lortie

Il y a par exemple les aliments mal utilisés, notamment les protéines animales mal allouées.

Trouvez-vous normal, par exemple, que des plies et des maquereaux entiers à peine grignotés par des homards dont ils étaient les appâts soient jetés aux goélands ? Parce que c'est ce que les pêcheurs de homards font au Québec.

Trouvez-vous normal que 37 % de tout le poisson pêché dans les océans soit transformé en moulées et autres farines servant à nourrir d'autres poissons, ceux des fermes de pisciculture ou même de poulets ou de cochons sur des fermes bien terrestres?

C'est absurde.


***

Au Québec non plus on n'est pas à l'abri du gaspillage de nos ressources marines. On n'est plus à l'époque où les crabes des neiges étaient considérés des nuisances vendus à 25 cents la poche sur le quai, puisqu'on a appris à les commercialiser et à les vendre à gros prix aux Japonais (jusqu'à 95% du volume pêché aux Îles de la Madeleine).

Mais le cas de la pêche au homard mérite d'être étudié. Pour attraper les homards, on utilise des poissons entiers («la bouette») embrochés dans les cages déposées au fond de l'océan. Les homards sont attirés par ces plies et maquereaux, par exemple, mais ils ont à peine le temps d'y toucher avant d'être pris au piège. Résultat: quand les pêcheurs sortent les cages de l'eau, ils prennent les crustacés mais larguent le restant des appâts, souvent des poissons à peine attaqués. Ainsi, des tonnes et des tonnes de poissons, au départ comestibles quand ils sont pêchés, sont jetées. Est-ce vraiment le meilleur usage, d'un point de vue écologique, mais aussi économique et social, pour toutes ces protéines extraites des océans?

Je n'ai pas de réponse à toutes ces questions, mais ne devrions-nous pas nous les poser?


Le Référentiel de traçabilité du MSC plus adapté aux restaurants, poissonniers et étals de poisson frais

Le MSC a révisé ses exigences pour les distributeurs, transformateurs et vendeurs de produits de la mer. Selon les commentaires reçus de 200 partenaires partout dans le monde, le Référentiel Chaine de Garantie d’Origine du MSC est dorénavant plus simple, clair et accessible.

Source : Communiqué MSC

La nouvelle version du Référentiel Chaîne de Garantie d’Origine inclut un ensemble de nouvelles exigences plus adaptées aux entreprises en lien direct avec le consommateur, comme les restaurants, les poissonniers et les traiteurs. Le Référentiel continue de proposer une 'certification de groupe' plus adaptée et rentable pour les grandes organisations ou les petites entreprises se regroupant pour tenter d’obtenir la certification.

Tous les audits Chaîne de Garantie d’Origine du MSC devront être réalisés selon le nouveau Référentiel à partir du 1er septembre 2015. Les entreprises certifiées ayant planifié un audit avant cette date devront contacter leur organisme de certification et voir comment effectuer cette transition.

L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement pour les produits de la pêche MSC et d’élevage ASC concerné

Le Référentiel Chaîne de Garantie d’Origine du MSC assure que seuls les produits de la mer issus de pêcheries certifiées MSC peuvent porter le label et la mention MSC. Il permet également d’assurer l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement pour les produits d’aquaculture responsable certifiés selon le Référentiel Aquaculture Stewardship Council (ASC). Toute organisation de la chaîne d’approvisionnement de produits de la mer certifiés MSC et/ou ASC doit répondre au Référentiel Chaîne de Garantie d’Origine afin que le produit final puisse être vendu avec la mention ou le label MSC et/ou ASC.

Plus de 2800 entreprises dans 75 pays détiennent aujourd’hui un certificat Chaîne de Garantie d’Origine. L’ensemble de ces entreprises vend plus de 28 000 produits labellisés MSC et 1700 produits ASC dans plus de 100 pays.

L’intégrité de la chaîne d’approvisionnement est essentielle pour engager les consommateurs

David Agnew, Directeur de l’équipe Référentiels au MSC commente : " Le Référentiel Chaîne de Garantie d’Origine du MSC permet aux consommateurs d’avoir l’assurance de la durabilité des produits de la mer qu’ils achètent. C’est absolument essentiel de les encourager à la préservation des océans pour le futur.

Même si les tests ADN réalisés sur les produits de la mer labellisés MSC démontrent l’efficacité du Référentiel Chaîne de Garantie d’Origine, nous avons conscience de l’évolution du marché et de la nécessité d’une amélioration régulière de notre programme. Les actualisations annoncées aujourd’hui sont le résultat d’une consultation d’un an des représentants de l’industrie. Elles permettent d’avoir un programme MSC plus simple et applicable à différentes entreprises tout au long de la chaîne d'approvisionnement.

De plus, une version séparée du Référentiel donne dorénavant un meilleur accès aux entreprises en fin de chaîne d’approvisionnement, leur permettant de répondre aux demandes croissantes du consommateur en recherche de produits de la mer durables et traçables."

Répondre aux besoins de la filière



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Le 8 Avril 2015

Thon rouge : histoire d'une surpêche et d'une reconstitution



Mercredi 8 avril 2015

Maison des Océans - Paris

Par Gemma Quilez-Badia, Programme Pêche WWF Méditérranée, et Jean-Marc Fromentin, directeur-adjoint de l'UMR MARBEC

La surexploitation récente du stock de thons rouges de l'Atlantique oriental et de Méditerranée a été fortement relayée par les médias. Cette espèce est devenue le symbole de la mauvaise gestion des pêches !

Un scientifique et une représentante du WWF retraceront l'histoire de cette surpêche.

L'amélioration des stocks de ce poisson, suite à la mise en oeuvre du plan de reconstitution, est possible, quand il existe une véritable volonté politique.

Cependant, une gestion durable du thon rouge sur le long terme implique d'avoir une meilleure connaissance des populations actuelles, et donc nécessite la poursuite des travaux de recherche et du soutien de la société civile.

Programme des conférences de la Maison des Océans :Océan 2015


Thon rouge: «La demande du marché est encore importante»

Interview de Jean-Marc Fromentin, spécialiste en écologie marine et halieutique à l’Ifremer, fait le point sur la situation du thon rouge en Méditerranée… 

Source : 20 minutes Propos recueillis par Audrey Chauvet

Il y a peu de belles histoires en matière de sauvegarde des espèces animales. Celle du thon rouge  en Méditerranée pourrait être l’exception qui confirme la règle: sérieusement menacé de disparition il y a une dizaine d'années, ce poisson est maintenant sauvé grâce aux réglementations sur la pêche. Mais est-on maintenant tranquille pour l’avenir du thon rouge? Jean-Marc Fromentin, spécialiste en écologie marine et halieutique à l’Ifremer, fait le point ce mercredi lors d’une conférence à l’Institut océanographique à Paris.

Quelle est la situation du thon rouge en Méditerranée aujourd’hui ?

On est sorti d’une situation critique. La tendance était très inquiétante jusqu’à la fin des années 2000 à cause de la surpêche. La crise s’est étendue sur une bonne dizaine d’années: on manquait de contrôles sur les prises et les prélèvements étaient trop élevés. Cette crise a atteint son paroxysme en 2009-2010, au moment où une demande d’inscription du thon rouge à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) a été déposée. Grâce à la mobilisation de l’opinion publique par les ONG et aux rapports scientifiques alarmants, le plan de reconstitution de la population de thon rouge a été renforcé et a permis l’inversion de la tendance et l’arrêt de la décroissance dangereuse de la biomasse. Depuis 2012, on enregistre une augmentation assez forte de la biomasse de thon rouge, tous les indicateurs sont au vert.

Est-on maintenant tranquille pour le thon rouge ?

On n’est jamais tranquille. La demande du marché est encore importante,  sa valeur marchande reste très élevée et malgré le plan de diminution de la surcapacité de pêche, elle est toujours potentiellement très importante. Nous avons toujours besoin de contrôles. Si on les relâche, on reviendra à la situation d’avant.
Peu de thon rouge au menu des Français

Quelles mesures ont permis la reconstitution de la population de thons rouges ?

Ce sont les contrôles et la baisse des quotas de pêche qui ont le plus joué. Dès 2010, le quota a été divisé par trois, on est passé de 30.000 à 13.000 tonnes environ par an. La pêche illégale a aussi diminué, même si elle existe encore. On a également augmenté la taille minimale des poissons pêchés et mis des observateurs indépendants à bord des bateaux. Les contrôles à terre des débarquements et la mise en place d’un registre des captures ont renforcé le dispositif.

Est-ce un exemple à suivre pour d’autres espèces?

Le principal dans l’histoire du thon rouge, c'est qu’elle prouve que quand on a la volonté politique d’enrayer une surpêche, on peut. Même avec des problématiques politiques compliquées car cela implique beaucoup de pays. On doit aussi aux ONG de s’être beaucoup mobilisées et d’avoir créé une sensibilité de l’opinion publique qui a pesé sur les autorités.

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Le 7 Avril 2015

Lorient. Les Paniers de la Mer font leurs valises pour Keroman

Hébergés depuis plus de 10 ans dans le centre de Lorient, les Paniers de la Mer 56 s’apprêtent à emménager dans leurs nouveaux locaux, au cœur du port de pêche. Un déménagement qui devrait permettre à l’association de doubler sa production. Et d’offrir de nouvelles opportunités professionnelles à ses salariés en parcours d’insertion.

Source : Keroman

Les cartons sont prêts depuis déjà plusieurs semaines. Hébergée jusque là au Centre de Formation des Apprentis (CFA) de Lorient, l’association les paniers de la mer 56 devrait emménager d’ici quelques jours dans ses nouveaux locaux, au cœur du port de pêche de Lorient. C’est dans l’atelier numéro 70, anciennement occupé par les Viviers du Diben que les employés de l’association vont poser leurs valises. Deux ans que son directeur, Pascal Mahé, attend ce moment. « Nous sommes convaincus qu’en étant sur place nous pourrons offrir davantage de possibilités de retrouver un emploi durable aux personnes que nous accompagnons », explique-t-il. Actuellement, ils sont 16 à travailler au sein de l’association. A l’année, ce sont une quarantaine de personnes qui sont ainsi accompagnées en formation professionnelle. Embauchées en CDD pour une durée de 6 mois, ils alternent chaque semaine 20 heures de travail en atelier, où ils apprennent à fileter et conditionner le poisson, et 6 h de formation complémentaire pendant lesquelles ils s’exercent à l’écriture de CV ou de lettres de motivation. Une fois installés dans leur nouvel atelier de 220m2, les employés des Paniers de la Mer 56 seront totalement immergés dans le monde économique portuaire. Plus besoin d’organiser pour eux des visites de Keroman, ou de multiplier les allers-retours quotidiens en camion pour récupérer le poisson. Cette proximité devrait également permettre à l’association de nouer de nouveaux contacts, notamment auprès des mareyeurs, souvent en recherche de personnel qualifié.


Porte ouverte

C’est en tout cas bien là l’objectif de Pascal Mahé, qui espère pouvoir doubler la production annuelle de l’association. Celle-ci produit actuellement 25 tonnes de poisson par an. Fileté par les salariés, surgelé sur place, puis conditionné en palette, le poisson est distribué à des associations caritatives dans la France entière : Restaurants du Cœur, Secours Populaire, Banque alimentaire… « Cela permet à des gens qui n’en ont pas les moyens de manger du poisson de temps en temps », précise le directeur. Et comme malheureusement la demande n’est pas prête de baisser, Pascal Mahé sait qu’il n’aura pas de mal à écouler 50 tonnes de produits en 2015, s’il le peut. Cela permettrait d’augmenter la part d’autofinancement de la structure, subventionnée aujourd’hui à plus de 80% par les fonds publics. Financé en grande partie lui aussi par les collectivités (État, Région Bretagne, Département du Morbihan et Lorient Agglomération), le déménagement des Paniers de la Mer aura coûté un peu moins de 170 000€. Si la partie rez de chaussée a été entièrement rénovée et remise aux normes, il reste encore quelques travaux d’aménagement à réaliser au premier étage : installation de douches, agrandissement des vestiaires, aménagement de nouveaux bureaux et d’une salle de cours. L’inauguration officielle est prévue en juin. D’ici là, « notre porte est grande ouverte aux entreprises du port qui voudraient voir comment nous travaillons », indique Pascal Mahé. L’invitation est lancée.

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Le 6 Avril 2015

SIPêche : Planification concertée et durable de la zone côtière



Illustration extraite du document SIPêche : Système d'information Pêche des comités des pêches bretons : Cdpm22

Le manque d’informations sur les activités de pêche et l’arrivée de nouveaux acteurs dans la bande côtière ont contraint les Comités des pêches bretons et le Comité Régional des Pêches Maritimes de Bretagne à créer, en 2009, une banque d’informations commune : le Système d’Information Pêche (SIPêche).

Avec l’accélération des projets d’énergie marines renouvelables (EMR) en Bretagne et la mise en place d’aires marines protégées (zones Natura 2000, Parcs marins…), le SIPêche est un moyen de défendre la présence des activités de pêche dans certains secteurs. Il permet au Comité des pêches, chargé de représenter l’intérêt des professionnels, de définir des zones à forts enjeux pour la profession.

C’est donc un moyen d’impliquer les pêcheurs dans la planification concertée et durable de la zone côtière.

Le CDPMEM56 participe à l’élaboration de la méthodologie, la réalisation d’enquêtes auprès des professionnels, l’intégration des informations dans une base de données commune au niveau régional, la mobilisation et l’analyse des informations.

Les objectifs du SiPêche :
  • Cartographier précisément l’activité de pêche professionnelle en mer
  • Valoriser les connaissances des professionnels de la pêche
  • Défendre les intérêts des pêcheurs professionnels.

Morbihan. Les résultats des enquêtes SIPêche dévoilés



Jean-Marie Anguill, chargé de mission SIPêche au Comité des pêches du Morbihan, a présenté, ce samedi matin, au port de pêche, les résultats des enquêtes SIPêche (Système d'information pêche) aux professionnels de Lorient. Les images de Katell Brélivet.

Pour plus d'informations sur le programme SIPêche :CDPMEM 56

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Suite de la revue de presse "Actualité Europe - France - Région - Port" : Mois de Mars 2015

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