Revue de presse de Mai 2015
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Le 11 mai 2015
Etiquetage des huîtres : les débats s'animent sur Ostrea.org
Les débats s'animent sur Ostrea.org à l'approche du colloque sur l'ostréiculture qui se tiendra le 10 juin 2015 au Sénat...
Un colloque sur l’avenir de l’ostréiculture où sont conviés de nombreux scientifiques et représentants de la profession. L’objectif sera notamment de faire avancer la réglementation ostréicole.
Le sénateur Joël Labbé tente de mettre la lumière sur un problème qui n’est pourtant pas récent et tient à rappeler que « les consommateurs sont au cœur du débat ». L’huître triploïde échappant à la réglementation des OGM, et n’étant pas non plus considérée comme un « nouveau produit alimentaire » par l’Europe, aucun étiquetage spécifique n’est imposé.
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8 mai, 17:54
Encore du grand n’importe quoi , quelques crétins arriérés vont tenter de faire chiez les mecs qui bossent sous pretexte de faire une huitre traditionnelle qui il l’oublie a été importée massivement dans les années 70 sans aucun controle ; laissez moi rire avec vos montagnes de plastique posées si vous trouvez cela naturel alors chapeau
Tous les commentaires sur ostrea.org : Mortalités des huîtres : actions
Extrait sur Ostrea.org
3 mai, 21:11
La nouvelle-zelande et l’australie sont touchés par l’herpes depuis 2010. Ils ont mis en place restriction de mouvement de huitres et du matériel. Limitant ainsi la propagation de la maladie. Chose que l’on a été incapable de mettre en place en France depuis 91. On refait la même avec asterianus. On est vraiment trop con.
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4 mai, 15:26
après être venu en formation en France ! ils ont commencé la triplo au même moment ...!!
sommes nous vraiment trop con ... ?
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4 mai, 20:05
T’inquiète. Ils n’avait pas besoin de nous pour en faire.
Ceci dit Nouvelle-Zélande prédominance de captage naturel et Australie prédominance d’écloserie. Ce n’est donc pas un souci d’écloserie ou de captage naturel. Il semblerai que le principal vecteur soit le phyto.
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Le sénateur Joël Labbé demande l’étiquetage des huîtres
Joël Labbé, sénateur écologiste du Morbihan et vice-président de la Commission des Affaires économiques du Sénat a annoncé mercredi 28 janvier vouloir un étiquetage obligatoire des huîtres françaises afin de suivre leur traçabilité et connaître leur mode de production.
Source : Marie Claire - Cuisine et Vins de France par Hélène Damien
Source : Marie Claire - Cuisine et Vins de France par Hélène Damien
Quelle est la situation actuellement ?
Produit d’origine naturelle par excellence, issu de captage traditionnel en mer, l’huître a pris le virage, en deux décennies, de la production intensive.
Une grande partie de la production actuelle, quasiment une huitre sur deux, est issue de laboratoires (huîtres nées en écloseries). Les larves d’huîtres y sont rendues stériles dans le but d’accélérer leur croissance, et de commercialiser des huîtres en toute saison.
Il s’agit essentiellement d’huîtres “triploïdes”, une variété développée et brevetée par l’IFREMER (Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer). Joël Labbé, entouré d’ostréiculteurs a voulu mettre le point sur la généralisation de ces mollusques appauvris par les sélections et par la quantité limitée de géniteurs, ce qui pourrait jouer un rôle non négligeable dans l’affaiblissement du patrimoine génétique des huîtres et leur résistance aux bactéries et virus. Leur production rend en outre la profession fortement dépendante des écloseries, à l’image des agriculteurs par rapport aux semenciers.
Depuis 2008, les surmortalités du naissain et des huîtres juvéniles, provoquant une baisse de plus de 40 % du tonnage français, frappent de plein cœur la profession, a tenu à préciser le sénateur.
Les ostréiculteurs dénoncent une concurrence déloyale
Les professionnels ayant choisi de poursuivre la culture de l’huître née en mer s’estiment victimes d’une concurrence déloyale et craignent la contamination du milieu naturel en quelques générations. Ils dénoncent le manque de contrôle des laboratoires et des produits qui en sortent, aucune traçabilité étant en vigueur, ainsi que l’absence de protection des bassins naisseurs. Ils rappellent que mener une huître adulte prend 3 ans, contre 2 pour une huître triploïde. Il existe un risque de contamination de l’environnement, le patrimoine génétique de l’huître pouvant être affecté.
Jean-Noël Yvon, ostréiculteur à Locoal-Mendon (Morbihan) tient à préciser qu’ « aujourd’hui, il n’existe dans le commerce aucun étiquetage sur cette distinction. Il y a un souci pour le produit et le consommateur. La survie des producteurs dépend de cet étiquetage. Il s’agit d’une « hypocrisie » car ce manque de transparence n’est pas bon pour le consommateur ».
L’impact des écloseries
Pour Angélika Hermann, ostréicultrice à La Teste (Bassin d’Arcachon, Gironde) les écloseries représentent des menaces. « On a besoin d’être préservé des agressions » car il n’existe aucun contrôle. « Elles peuvent stériliser progressivement notre environnement naturel. Il faut donner au consommateur le droit de choisir entre une huître née en mer et une huître développée dans des écloseries ».
Christian de Longchamp vient, quant à lui, d’appendre qu’il y avait l’utilisation d’antibiotiques dans les écloseries. « Il faut expliquer aux gens qu’il y a des saisons, des catégories d’huîtres et les écloseries ont détruit cela. Il faut respecter le savoir-faire, sinon on appauvrit la biodiversité. A force d’industrialisation, on a affaibli les huîtres. Il n’y a pas assez de moyens de contrôle ».
La création du Réseau Cohérence
L’association Réseau Cohérence regroupe sur la Bretagne et au-delà, plus d’une centaine d’organisations (associations, syndicats, entreprises...) et des membres engagés pour un développement durable et solidaire.
En 2010, le Réseau Cohérence a accompagné des ostréiculteurs de la Ria d’Etel et du Golfe du Morbihan sur l’élaboration d’un cahier des charges « ostréiculture durable et solidaire » en partenariat avec le Comité Régional Conchylicole de Bretagne Sud, le Syndicat Mixte de la Ria d’Etel et le Syndicat Ostréicole de la Ria d’Etel. L’objectif était de proposer aux ostréiculteurs volontaires d’intégrer une démarche de durabilité, avec un cahier des charges évolutif portant sur la qualité des produits, le respect de l’environnement et l’éthique.
Aujourd’hui, le Réseau Cohérence lance, en partenariat avec l’association Ostréiculteur Traditionnel, une étude de faisabilité sur l’instruction d’une demande de reconnaissance sous signe officiel de qualité pour l’huitre née en mer.
« Les ostréiculteurs traditionnels font de la résistance »
CVF : En quoi l’étiquetage est-il nécessaire à la fois pour le producteur et pour le consommateur ?
Joël Labbé : Aujourd’hui les consommateurs tiennent à savoir ce qu’ils ont dans leur assiette. Et c’est souvent le choix du consommateur qui guide la production ; et il se trouve qu’il y a une production faite par les ostréiculteurs traditionnels, une production traditionnelle, respectueuse des équilibres sur les bassins, du produit, de son patrimoine génétique. Les producteurs sont également demandeurs d’un étiquetage pour faire le lien entre consommateur-produit de qualité et production de qualité.
Vous êtes sénateur du Morbihan, quel est l’impact de ce manque de traçabilité dans votre région ?
Il y a maintenant pratiquement une huître sur deux qui provient des écloseries, et ce marché gagne de plus en plus. Si les ostréiculteurs voient à court terme une huître qui pousse en deux ans au lieu de trois, qui n’est pas laiteuse l’été, qu’ils s’y mettent tous et à ce moment-là on aura que des huîtres triploïdes. Donc ce n’est pas le souhait ! Les ostréiculteurs traditionnels, quelque part, font de la résistance, mais c’est difficile pour eux et la reconnaissance de leur produit fera en sorte qu’il sera mieux valorisé et mieux choisi par les consommateurs.
A partir de quelle date pourrait être mis en place cet étiquetage ?
Je suis un politique impatient. Cela fait trois ans que je suis sénateur et j’ai appris une certaine patience. Je ne peux pas donner de délai, par contre pour moi au 10 juin, il faut que l’on ait des objectifs, soit du côté réglementaire, soit du côté législatif, mais je poserai un acte et on le fera collectivement pour que ce soit suivi des faits.
Et qu’en est-il du côté des principaux concernés ? Le point avec Angélika Hermann, ostréicultrice à La Teste (Bassin d’Arcachon, Gironde).
CVF : Quelle est la situation globale actuelle des ostréiculteurs français ?
Angélika Hermann : Je suis ostréicultrice sur le Bassin d’Arcachon, qui a la particularité d’être un bassin naisseur, c’est à dire que les huîtres se reproduisent naturellement. Un autre site majeur est Marennes d’Oléron. Nous sommes une nurserie naturelle, la première nurserie d’Europe. Après on a la chance de faire un produit 100% naturel qui est non transformé où à aucun moment on ajoute des substances artificielles, donc le consommateur sur le marché a encore la chance de trouver parmi les rares produits aujourd’hui un produit 100% naturel. Nous demandons à ce que l’on donne une chance au consommateur d’être responsable, de lui donner le droit d’avoir le choix entre une huître qui est née en mer, naturellement ou une huître qui est née en écloserie, artificiellement. Nous avons besoin de ce soutien des consommateurs pour qu’ils disent ce qu’ils veulent. Et c’est important pour nous, pour la survie de notre façon de travailler, de faire les huîtres par rapport à cette ostréiculture artificielle qui a perdu tout lien avec l’environnement.
Vous comptez sur l’appui des politiques. Pensez-vous qu’ils puissent mettre en place cet étiquetage ?
Bien sûr ! Parce que nous tous seuls, on ne peut rien faire donc on a besoin que les politiques se mettent derrière nous pour faire avancer la réglementation. Car actuellement, pour les écloseries il n’y a aucun encadrement, aucun contrôle sanitaire. Si quelqu’un veut s’installer en ostréiculture, il faut avoir le Baccalauréat et suivre une formation ; tandis qu’en écloserie, vous pouvez vous y installer avec un peu d’argent et personne ne vous demandera quoi que ce soit. Et c’est là le gros problème !
Le sénateur Joël Labbé tente donc de mettre la lumière sur un problème qui n’est pourtant pas récent et tient à rappeler que « les consommateurs sont au cœur du débat ». L’huître triploïde échappant à la réglementation des OGM, et n’étant pas non plus considérée comme un « nouveau produit alimentaire » par l’Europe, aucun étiquetage spécifique n’est imposé.
Le 10 juin 2015 se tiendra au Sénat un colloque sur l’avenir de l’ostréiculture à laquelle sont conviés de nombreux scientifiques et représentants de la profession. L’objectif sera notamment de faire avancer la réglementation ostréicole.
Par Damien Hélène
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Le 9 mai 2015
Et si on mangeait des Marennes Oléron d'exception à l'unité ?
C'est peut-être la solution pour les ostréiculteurs pour lutter contre la surmortalité. Produire des huîtres d'exception qu'ils vendront ensuite très cher. Le phénomène commence à prendre de l'ampleur à Paris. Du côté de Marennes aussi.
Un reportage entre les claires de Ronce-lès-Bains et les restos chics parisiens d'Anne Claire Le Sann, Loic Houeix, Luc Gieysse et Nathalie Aibar
Source : France 3 Poitou-Charentes par Marine Rondonnier
A Ronce-les-Bains, petite station balnéaire qui fait face à Marennes, David Hervé a choisi de plonger dans le monde de l'huître de luxe. Une bonne façon pour lui de ne plus subir les hausses de mortalité de ses coquillages. Le taux de mortalité a atteint 60 % cette année.
Il a réduit d'un tiers le nombre de coquilles par poche, laisse ses coquillages trois ans en mer et les affine huit mois en claires. Son secret pour améliorer la qualité de son produit : ralentir la croissance des huîtres en les retournant fréquemment.
"Plus l'huître est profonde, plus la qualité de la chair est importante, plus on va avoir de sucre et donc le goût de noisette qu'on recherche".
A Paris, ses huîtres se vendent 10 euros pièce dans des restaurants spécialisés où manger une huître est un luxe parce que c'est une huître d'exception.
A l'origine : une surmontalité insurmontable
De 1996 à 2007, la production nationale plafonnait entre 130.000 et 140.000 tonnes par an. Dès 2008, elle chute à 80.000 sous l'effet cumulé d'un virus s'attaquant aux coquillages juvéniles puis d'une bactérie décimant les huîtres creuses adultes.
Conséquence logique, les prix ont bondi de 10 à 50 % dans les restaurants. Déjà très à la mode dans les repaires chics de Hongkong, Moscou et Stockholm, il n'est pas interdit d'imaginer que la consommation à la pièce devienne bientôt la règle.
En 2010, Garry Dorr, jeune entrepreneur de 30 ans, a fait figure de pionnier français en ouvrant le premier Bar à Huîtres. L'idée : s'installer au bar, déguster un verre de blanc et seulement une huître. Il parle d'ailleurs d'«Huîtres grands crus».
Fini la douzaine d'huîtres alors? La petite Marennes va-elle devenir aussi chère que du caviar?
Pas de panique, on pourra continuer à manger sa petite douzaine au goût de noisette dans les cabanes de pêcheurs. Mais les prix continueront d'augmenter de toute façon.
Côté mortalité, l'histoire est rassurante.
La profession est familière des crises de mortalité. En 1922, la quasi-totalité des bancs d'huîtres plates avait disparu en quelques mois. L'espèce avait été remplacée par une souche venue de Hollande et la production n'avait repris que six ans plus tard. En 1970, une épizootie fulgurante avait contraint la profession à abandonner l'élevage d'huîtres portugaises, Crassostrea angulata, au profit de l'espèce japonaise, Crassostrea gigas. Celle-là même qui est aujourd'hui en danger.
En attendant l'huître d'exception est un nouveau marché pour le luxe français.
Le 8 Mai 2015 : Rapport Philippe Vannier
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Le 8 Mai 2015 : Rapport Philippe Vannier
Maladies des coquillages : à quand l’action ?
Comment limiter la propagation des pathogènes d’un élevage conchylicole à l’autre ? Un énième rapport dénonce l’immobilisme de l’État et de la profession.
Source : Ouest France
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Le 7 mai 2015
Les perspectives de l'alimentation dans le monde
Le poisson est un aliment de plus en plus consommé à l'échelle mondiale
Le poisson est un aliment de plus en plus consommé à l'échelle mondiale
Le poisson est un aliment de plus en plus consommé à l'échelle mondiale, porté par la croissance rapide de l'aquaculture, laquelle devrait enregistrer une progression de 5% au cours de l'année à venir.
Les prises de poisson sauvage devraient également rebondir après le manque à gagner lié au phénomène climatique El Nino (NDLR la pêcherie d'anchois du Pérou devrait augmenter sa production). Ce relèvement encouragera une croissance rapide de l'usage de poisson sauvage pour l'alimentation animale dans l'aquaculture.
Perspectives de l’alimentation est une publication semestrielle (mai/juin et novembre/décembre) qui s'intéresse en particulier aux faits nouveaux intervenus sur les marchés mondiaux des produits destinés à la consommation humaine et animale.
Le sous-titre "Analyse des marchés mondiaux" traduit l’accent mis sur l’évolution des marchés internationaux des produits, avec des évaluations et des prévisions approfondies pour chaque denrée concernée. Cette publication reste étroitement liée avec une autre importante publication du SMIAR, Perspectives de récoltes et situation alimentaire en ce qui concerne les céréales. La rapport entier et en anglais et les faits saillants sont en arabe, chinois, espagnol, français et russe.
Cliquer ici pour télécharger la dernière version (mai 2015) de "Food Outlook" (Perspectives de l’alimentation)
Cliquer Ici pour accéder aux versions résumées en français
Selon la FAO, la facture mondiale des importations alimentaires touchera son plus bas niveau en cinq ans
Les prix des aliments ont poursuivi leur recul en avril face aux disponibilités abondantes des produits agricoles de base
Source : FAO - 7 mai 2015, Rome
Les cours internationaux des denrées agricoles ont continué à fléchir en avril et les stocks abondants devraient compenser les pressions liées à la légère contraction des récoltes mondiales attendue cette année.
La production céréalière mondiale subira vraisemblablement un déclin de 1,5 pour cent par rapport au résultat record de l'an dernier, essentiellement sous l'effet de la réduction des superficies ensemencées en maïs. Cependant, l'impact sera amorti par des niveaux "exceptionnellement élevés" de stocks existants, d'après les dernières prévisions du rapport semestriel Perspectives de l'alimentation paru aujourd'hui.
Si les conditions météorologiques restent normales durant le reste de la campagne, la FAO établit ses premières estimations de production céréalière mondiale en 2015 à 2,509 milliards de tonnes, un peu moins que le record de l'an passé mais près de 5 pour cent de plus que la moyenne des cinq dernières années. Dans le cas d'une légère baisse de la production, il faudrait diminuer les stocks d'environ 3 pour cent durant la nouvelle campagne (2015/16), avec davantage de prélèvements de céréales secondaires et de riz que de blé.
"En 2015, la facture mondiale des importations alimentaires devrait toucher son plus bas niveau en cinq ans", souligne le rapport, compte tenu essentiellement du repli des cours internationaux, des faibles taux de frêt et de la fermeté du dollar E-U. Les volumes d'importation des diverses composantes de la facture sont restés largement inchangés, voire ont augmenté. Les pays à fabile revenu devraient aussi tirer parti de la baisse des factures d'importation.
Plus de farine de poisson et surtout plus d'huile de poisson...
Chute des prix
L'Indice FAO des prix des produits alimentaires a reculé de 1,2 pour cent en avril par rapport au mois précédent, avec 171 points, son niveau plancher depuis juin 2010 et inférieur de 19,2 pour cent à il y a un an. Les prix des produits laitiers sont ceux qui ont le plus baissé, mais le sucre, les céréales et les huiles végétales ont chuté également. En revanche, les prix de la viande ont augmenté en avril, soit leur première hausse depuis août 2014.
L'Indice des prix alimentaires est un indice pondéré en fonction des échanges commerciaux qui mesure la variation mensuelle des cours internationaux de cinq grandes catégories de denrées: céréales, viande, produits laitiers, huiles végétales et sucre.
Les cours internationaux des produits alimentaires ont de fortes probabilités de rester sous pression à cause d'une offre abondante et du raffermissement du dollar, selon Perspectives de l'alimentation, qui fait remarquer que les «mouvements de devises et les développements macro-économiques pourraient avoir des incidences pour les marchés en 2015-16".
... Pour toujours plus de saumon d'aquaculture !!!
Tendances et perspectives du marché des produits de base
Grâce à plusieurs années de bonnes récoltes ayant permis de reconstituer les stocks, la plupart des denrées de base affichent un excédent. Ainsi, la baisse escomptée de la production céréalière ne devrait pas avoir d'incidence sur les disponibilités de nourriture destinée à la consommation.
La production laitière devrait continuer à croître d'environ 2 pour cent en 2015, le repli des cours mondiaux stimulant les importations en Afrique. La suppression des quotas laitiers dans l'Union européenne devrait doper la production; c'était l'un des principaux facteurs à l'origine de la baisse mensuelle de 6,7 pour cent de l'Indice des prix des produits laitiers.
La production de sucre ne devrait enregistrer qu'une légère hausse – sous l'effet de l'Inde, de l'Union européenne et de l'Australie – mais demeurer supérieure à la consommation pour la 5ème année consécutive.
La production totale d'oléagineux de la campagne 2014/15 affichera une forte augmentation de 5,7 pour cent compte tenu des récoltes exceptionnelles de soja. Avec le repli des prix dû à une demande plus timide du secteur des biocarburants et de la hausse des stocks, cela pourrait porter à une production réduite pour la prochaine campagne, selon la FAO.
La production mondiale de bœuf ne devrait croître que de 0,2 pour cent pour l'année à venir, tandis que celle de toutes viandes confondues progressera de 1,3 pour cent.
Le poisson est un aliment de plus en plus consommé à l'échelle mondiale, porté par la croissance rapide de l'aquaculture, laquelle devrait enregistrer une progression de 5 pour cent au cours de l'année à venir. Les prises de poisson sauvage devraient également rebondir après le manque à gagner lié au phénomène climatique El Nino. Ce relèvement encouragera une croissance rapide de l'usage de poisson sauvage pour l'alimentation animale dans l'aquaculture.
Le rapport Perspectives de l'alimentation comporte également un article sur la volatilité, soulignant la nécessité de rechercher si la volatilité est revenue à la normale.
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Cru ou cuit, le cobia rivalisera avec le bar
Élevé en eau profonde, ce poisson atteint 5 kg en un an. le cobia grandit trois fois plus vite que le saumon. Ce poisson haut de gamme, d’aquaculture en eaux chaudes, aussi appelé saumon noir, arrive sur les tables de l’horeca. À 25€/kg.
Source : L'Avenir par Dominique WAUTHY
Source : L'Avenir par Dominique WAUTHY
«Nos poissons sont élevés à 12 kilomètres des côtes de Panama, en pleine mer à l’écart des écosystèmes sensibles dans des eaux pures, propres et profondes», avance le mariculteur Open Blue. Les cobias sont en effet élevés dans des enclos de faible densité complètement submergés (97% d’eau, 3% de biomasse); ils nagent dans des courants à forte énergie où les eaux sont constamment renouvelées. «Notre approche offre à ces poissons un environnement de croissance naturel réduisant les risques de maladie.»
Ce mangeur de crabe, que l’on pêche aussi sportivement à l’état sauvage dans les eaux des Caraïbes et du golfe du Mexique, ressemble à un requin. Il présente une saveur riche, fraîche et fondante ainsi qu’une texture ferme; on le compare souvent à l’espadon ou au bar. Selon les chefs qui le préparent, ce poisson noble à la chair ferme et blanche peut être cuisiné cru, en ceviche, mi-cuit, à la plancha ou juste «snacké».
Ses éleveurs affirment que l’alimentation du cobia suit le cahier des charges de l’élevage biologique (farine et huile de poisson, protéines végétales, vitamines et minéraux.) «Une alimentation sans OGM, hormones, colorants, pesticides, antibiotiques prophylactiques ou autres contaminants dangereux…» La santé du plancher océanique situé sous la plateforme dont la structure est submergée à 10 m sous la surface, est surveillée à l’aide de caméras et d’un véhicule téléguidé; des échantillons sont prélevés afin de collecter des sédiments pour une analyse en laboratoire des 10 km2 concernés par l’écloserie et les 12 cages de ferme marine.
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Des investisseurs chinois se lancent dans l'aquaculture en Polynésie française
Illustration extraite de Tahiti Infos : Hao : L'espoir et les inquiétudes du projet de la ferme aquacole
Le gouvernement polynésien et une société financée par des investisseurs chinois ont posé mercredi la première pierre d'un grand projet aquacole dans l'archipel des Tuamotu, en Polynésie française, a constaté un photographe de l'AFP.
Source : L'express Par AFP , publié le 07/05/2015
Le gouvernement polynésien et une société financée par des investisseurs chinois ont posé mercredi la première pierre d'un grand projet aquacole dans l'archipel des Tuamotu, en Polynésie française, a constaté un photographe de l'AFP.
Source : L'express Par AFP , publié le 07/05/2015
Un rocher de quinze tonnes a été amené par bateau sur l'atoll de Hao, où Tahiti Nui Ocean Foods, filiale du groupe chinois Tian Rui, compte investir 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros). La société vise une production annuelle d'au moins 50.000 tonnes de poissons de lagon, dans 2.800 cages d'élevage, et prévoit aussi de produire des crevettes et des concombres de mer.
Le chantier devrait durer 24 à 30 mois, et employer environ 500 personnes, sur cet atoll d'un millier d'habitants, selon le groupe et le gouvernement local. Le même nombre d'employés, voire un peu plus, est prévu en phase d'exploitation.
Le gouvernement polynésien insiste sur la protection de l'environnement sur cet atoll qui a servi de base arrière militaire à l'époque des essais nucléaires et est en cours de réhabilitation. Il a d'ailleurs été choisi en partie pour sa longue piste aéroportuaire, qui permettra des exportations directes vers la Chine.
Le gouvernement local prône aussi le recrutement de main d'oeuvre locale dans une Polynésie en mal d'emplois. En l'absence de caisse de chômage, on estime entre 20 et 25% le nombre de personnes sans travail. Les atolls, surtout, offrent peu d'emplois en dehors de la pêche et de la coprahculture (récolte des noix de coco pour leur huile).
L'aquaculture est très peu développée en Polynésie, qui dispose pourtant d'une surface maritime grande comme l'Europe dans le Pacifique Sud.
Un autre projet potentiellement financé par des investisseurs chinois est toujours en phase d'études: le Mahana Beach, un complexe hôtelier de 3.128 chambres à Tahiti. Le chantier, estimé à 2,1 milliards d'euros, pourrait générer 10.000 emplois pendant quatre ans.
Mardi, le Haut-commissaire, représentant de l'Etat français dans la collectivité, a rencontré une délégation de l'Association du Peuple Chinois pour l'Amitié avec l'Étranger (APCAE), chargée notamment de promouvoir "les investissements des entreprises chinoises à l'étranger".
La Polynésie française souhaite attirer des touristes chinois - 100 millions à l'étranger en 2014, dont 2 millions en France selon l'APCAE -, notamment par la création d'une ligne directe entre la Chine et Papeete. Après une forte baisse au début des années 2000, le tourisme stagne autour de 170.000 visiteurs par an, mais reste le premier secteur économique local.
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Le 6 Mai 2013
Guipavas. Des salicornes cultivées sous serre
Depuis quatre ans, Gilles Fournier cultive des salicornes pour la coopérative Savéol, à Guipavas. Sur des surfaces bien plus modestes, il sème et récolte aussi.
Source : Le Courrier Par Adèle Le Berre,
D’ici quelques jours, la récolte de salicornes va démarrer dans les vastes serres de Lanvian, à Guipavas.
« Les premiers semis datent du 4-5 janvier. Les salicornes sont maintenant bien tendres et suffisamment salées. Je récolte aussi à la demande du client. Certains veulent des salicornes peu salées, d’autres très salées », décrit Gilles Fournier.
Il serait le seul serriste à faire ainsi pousser des salicornes en France, voire en Europe.
90 T de salicornes en 2014
Pourquoi cultiver cette plante marine alors qu’elle fleurit sur le littoral breton ? « A l’état sauvage, elle est cueillie de début juin à fin août. Quand la durée du jour est inférieure à 16 heures, elle monte en graines et devient ligneuse », indique Gilles Fournier.
Sous une serre, la luminosité peut être contrôlée et la période de récolte élargie. À Lanvian, la récolte s’étale du 15 avril à la fin-novembre.
Il a fallu quelques années pour mettre au point cette culture. Un challenge qu’a relevé avec plaisir Gilles Fournier, serriste depuis 1987 après quelques années comme technicien chez Saveol.
« La salicorne est semée sur un substrat à base de coco. Il s‘agit en fait des sacs où ont poussé les tomates. On recycle », insiste Gilles Fournier qui précise aussi que les serres ne sont pas chauffées et qu’aucun traitement chimique n’est nécessaire.
Cette culture exige toutefois l’apport de sel et d’une solution nutritive. « Quelques jours de beaux temps la font vite pousser. A contrario, quand le temps est maussade, elle pousse très lentement. Il n’est donc pas évident de vendre toute la production », confie le professionnel.
Marché de niche...
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Championnat régional des écaillers à Lège
Le championnat régional des écaillers se déroulera samedi 16 mai à Lège-Cap Ferret.
Source : Sud Ouest
Source : Sud Ouest
Le championnat Régional des écaillers se déroulera samedi 16 mai à 11heures, place des Boulistes à Lège-Cap Ferret. Organisé par le Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine (CRCCA), il comprendra deux épreuves. Une épreuve de vitesse consistant à ouvrir 50 huîtres creuses et plates en un minimum de temps et sans abimer le produit et une épreuve de présentation durant laquelle les concurrents devront, en 20 minutes, composer le plus beau plateau de fruits de mer, avec la possibilité d'utiliser la glace, les algues et les citrons mis à leur disposition.
Les deux meilleurs écaillers seront qualifiés pour le Championnat de France des Ecaillers. A l'issue du concours, les plateaux réalisés seront offerts à la dégustation
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Port-des-Barques : Le tourisme en ligne de mire
On savait Port-des-Barques touristique, mais la municipalité souhaite dynamiser cet axe pour cette année. C'est le projet 2015 du maire Lydie Demené, qui veut développer le tourisme sur la commune en même temps que son identité. Au programme : l'amélioration de l'aire de la retenue d'eau avec l'installation d'une douche supplémentaire et de mobilier urbain, l'aménagement du lac des Rouches en aire sportive et de détente et la mise en place d'un marché fermier pendant la saison estivale.
Source : Sud Ouest par Julien Bonnet
L'île Madame n'échappera pas à ce renouveau touristique puisque la commune veut y créer une scénographie autour du fort et des casemates, afin d'animer le site et expliquer la faune, la flore et l'histoire du site.
Enfin, pour rappeler l'identité de la commune, une barque sera installée à l'entrée de la commune pour rappeler le nom, Port-des-Barques, ainsi que des drapeaux à l'effigie de la commune et du département, et enfin un panneau d'accueil. L'écusson, qui se trouve actuellement à l'entrée, pourrait changer.
Alertes aux submersions...
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Le 5 Mai 2015
Le Languedoc-Roussillon est la première zone de production de cette micro-algue vertueuse présentée à Milan pendant six mois.
Source : Midi Libre par Pierre Bruynooghe
Source : Midi Libre par Pierre Bruynooghe
Cocorico. Voilà au moins un secteur où le Languedoc-Roussillon s'octroie la plus haute marche du podium : la spiruline. La région est la première zone de production de cette cyanobactérie aux nombreuses vertus (lire ci-après). Or, dans le cadre de l'Exposition universelle de Milan, qui se tiendra de ce vendredi 1er mai au 31 octobre, le pavillon français la mettra en avant. Motif : cette Exposition universelle sera consacrée à un sujet très porteur, “Nourrir la planète, énergie pour la vie”. La France, dans ce cadre, a décidé de se positionner sur l'innovation, en répondant à la question Comment produire et nourrir autrement ?.
La belle affaire pour les producteurs de la région
Ce choix a donc interpellé les producteurs de spiruline français. "Je me suis rendue à notre fédération et nous avons regardé comment nous pouvions présenter nos productions parmi les aliments innovants qu'allait exposer le Pavillon français", explique la Gardoise Émilie Rousselou, codirigeante de la jeune société alésienne Spiruline Arc-en-Ciel.
La fédération des spiruliniers, dont le siège national est à Clermont-l'Hérault, a fait une proposition au commissaire de l'exposition, qui l'a retenue. La spiruline française fera ainsi partie de la scénographie générale du pavillon France à Milan. La belle affaire pour les producteurs de la région. "Près de 1 000 visiteurs sont attendus par heure, soit environ 1,2 million de personnes sur les six mois d'exposition", chiffre Sidonie Lameyre, à la fédération.
Le stand des producteurs ne passera pas inaperçu : huit claies caractéristiques du séchage et du façonnage du produit seront présentées, ainsi que vingt pots de spiruline, dont la particularité française est qu'elle est fabriquée selon des méthodes complètement artisanales. En outre, la fédération des spiruliniers sera présente lors de l'inauguration officielle vendredi 1er mai à Milan. Dans la délégation, il y aura notamment Émilie Rousselou.
La première ferme française est née dans l'Hérault...
Milan au chevet de l’alimentation du monde...
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L'Écosse fait cap sur l’aquaculture
Le ministre écossais en charge des Affaires rurales et de l’Environnement depuis 8 ans, Richard Lochhead, revient sur l’essor à l’export des produits d’Écosse. « Les exportations de produits alimentaires écossais ont progressé de 50 % depuis 2008, dont 20 % pour les produits de la mer. L’aquaculture, saumon en tête, génère à l’international plus de 500 M£. Et nous avons du mal à satisfaire la demande. »
Source : Pdm-seafoodmag
Source : Pdm-seafoodmag
L’Écosse s’est donc lancée comme défi de faire progresser considérablement son aquaculture. « D’ici à 2020, tout en veillant à rester parfaitement respectueux de l’environnement, nous espérons faire progresser notre production de 50 %. Pour cela, nous devons aller de plus en plus loin en mer. » Le premier plan d’aménagement de la mer a été révélé mi-avril : il appartient désormais aux communes d’identifier les zones de production. Au-delà du saumon, le ministre n’oublie pas les produits de la pêche, langoustine et maquereau en tête.
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Suite de la revue de presse "Aquaculture" : Mois d'avril 2015