Le "zéro rejet" est en vigueur depuis le début de l'année pour les poissons pélagiques (thon, sardines, anchois), le cabillaud et le saumon de la Baltique. L'interdiction doit être étendue à toutes les espèces d'ici à 2019.
En vue de l’application de la nouvelle politique commune des pêches (PCP), de l’obligation de débarquement et d’une éventuelle exemption pour les espèces à fort taux de survie, l’IFREMER a lancé en 2014 un projet d’évaluation de la survie des rejets de pêche (ENSURE).
Un grand nombre d’individus d’espèces présentant un potentiel de survie (langoustine, sole, plie, bar…) a été marqué en Manche ainsi que dans le Golfe de Gascogne en 2014, avec de prochaines campagnes prévues en 2015 (Boulogne du 16 au 24 février ; Noirmoutier du 23 mars au 2 avril ; Le Tréport en juillet).
Pour plus d'informations : Comité national des pêches
Ce jeudi matin 29 janvier, un accord a été trouvé en trilogue sur l’omnibus, règlement de mise en œuvre de l’obligation de débarquement. Avec une belle victoire pour le Parlement européen, qui a introduit des dispositions obligeant la Commission européenne et les États membres à assumer cette obligation, introduite par la nouvelle politique commune de la pêche (PCP).
Réaction du commissaire Karmenu Vella
Pour en savoir plus dans Le Marin
Pêche : l'UE fera le point tous les ans sur l'interdiction des rejets en mer
L'Union européenne a décidé jeudi d'évaluer tous les ans l'interdiction pour les pêcheurs de rejeter leurs prises indésirables en mer, une mesure emblématique de la nouvelle politique de pêche commune mais qui suscite l'inquiétude du secteur.
Au moment où l'UE est empêtrée dans la gestion des rejets, la Norvège s'octroie unilatéralement des quotas de merlan bleu pour la farine et l'huile de poisson... Pas question de rejets dans l'industrie minotière !!!
Source : AFP/Marine-Océans
D'autre part, les sanctions pour les pêcheurs enfreignant cette interdiction seront suspendues jusqu'en 2017, comme le réclamait le Parlement européen, invoquant la complexité de la mesure.
Visant à protéger les ressources halieutiques, elle est entrée en vigueur le 1er janvier. Son principe avait été adopté au forceps par les États membres en 2013 dans le cadre d'un sursaut européen contre la surpêche.
Ces dispositions sont contenues dans un compromis conclu jeudi entre la commission Pêche du Parlement européen et les États membres pour fixer les règles encadrant les nouvelles pratiques de pêche. Cette législation sera soumise au vote des élus européens en session plénière en avril. Pour le député européen français Alain Cadec (PPE, droite), rapporteur du texte, l'évaluation annuelle que devra présenter la Commission européenne constitue un précieux "garde-fou". Cela permettra "d'apprécier les difficultés", voire de "re-légiférer" s'il s'avérait que l'obligation de débarquement des prises accessoires est ineffective. M. Cadec a réitéré pour l'AFP qu'il jugeait cette mesure "très difficilement applicable".
Espérer détricoter cette réforme, qui vise à inciter les pêcheurs à plus de sélectivité dès la prise, "est un voeu pieux", a objecté une source européenne. "La position des Etats membres est qu'elle doit être appliquée".
Le compromis trouvé "vise à simplifier les dispositions et à réduire le fardeau administratif pour les pêcheurs et les administrations de contrôle", a indiqué le Conseil, qui représente les Etats. Les règles convenues visent aussi à lutter contre "le développement d'un marché parallèle pour les poissons trop petits" qui seront débarqués, et doivent être exclus de la consommation, a précisé le Conseil, qui représente les gouvernements. Les pêcheurs, jusque-là autorisés à rejeter en mer les poissons trop petits ou d'une espèce différente de celle visée, redoutent pour leur part de crouler sous le poids de lourdeurs bureaucratiques, techniques et financières.
Les écologistes ont déjà dénoncé le sursis de deux ans appliqué aux sanctions, ainsi que la nature des pénalités envisagées, qu'ils jugent insuffisamment dissuasives.
Des poissons marqués pour une meilleure connaissance de la survie des rejets
En vue de l’application de la nouvelle politique commune des pêches (PCP), de l’obligation de débarquement et d’une éventuelle exemption pour les espèces à fort taux de survie, l’IFREMER a lancé en 2014 un projet d’évaluation de la survie des rejets de pêche (ENSURE).
Un grand nombre d’individus d’espèces présentant un potentiel de survie (langoustine, sole, plie, bar…) a été marqué en Manche ainsi que dans le Golfe de Gascogne en 2014, avec de prochaines campagnes prévues en 2015 (Boulogne du 16 au 24 février ; Noirmoutier du 23 mars au 2 avril ; Le Tréport en juillet).
Pour plus d'informations : Comité national des pêches
Zéro rejet : le Parlement introduit des garde-fous
Ce jeudi matin 29 janvier, un accord a été trouvé en trilogue sur l’omnibus, règlement de mise en œuvre de l’obligation de débarquement. Avec une belle victoire pour le Parlement européen, qui a introduit des dispositions obligeant la Commission européenne et les États membres à assumer cette obligation, introduite par la nouvelle politique commune de la pêche (PCP).
Réaction du commissaire Karmenu Vella
Pour en savoir plus dans Le Marin
Pêche : l'UE fera le point tous les ans sur l'interdiction des rejets en mer
L'Union européenne a décidé jeudi d'évaluer tous les ans l'interdiction pour les pêcheurs de rejeter leurs prises indésirables en mer, une mesure emblématique de la nouvelle politique de pêche commune mais qui suscite l'inquiétude du secteur.
Au moment où l'UE est empêtrée dans la gestion des rejets, la Norvège s'octroie unilatéralement des quotas de merlan bleu pour la farine et l'huile de poisson... Pas question de rejets dans l'industrie minotière !!!
Source : AFP/Marine-Océans
D'autre part, les sanctions pour les pêcheurs enfreignant cette interdiction seront suspendues jusqu'en 2017, comme le réclamait le Parlement européen, invoquant la complexité de la mesure.
Visant à protéger les ressources halieutiques, elle est entrée en vigueur le 1er janvier. Son principe avait été adopté au forceps par les États membres en 2013 dans le cadre d'un sursaut européen contre la surpêche.
Ces dispositions sont contenues dans un compromis conclu jeudi entre la commission Pêche du Parlement européen et les États membres pour fixer les règles encadrant les nouvelles pratiques de pêche. Cette législation sera soumise au vote des élus européens en session plénière en avril. Pour le député européen français Alain Cadec (PPE, droite), rapporteur du texte, l'évaluation annuelle que devra présenter la Commission européenne constitue un précieux "garde-fou". Cela permettra "d'apprécier les difficultés", voire de "re-légiférer" s'il s'avérait que l'obligation de débarquement des prises accessoires est ineffective. M. Cadec a réitéré pour l'AFP qu'il jugeait cette mesure "très difficilement applicable".
Espérer détricoter cette réforme, qui vise à inciter les pêcheurs à plus de sélectivité dès la prise, "est un voeu pieux", a objecté une source européenne. "La position des Etats membres est qu'elle doit être appliquée".
Le compromis trouvé "vise à simplifier les dispositions et à réduire le fardeau administratif pour les pêcheurs et les administrations de contrôle", a indiqué le Conseil, qui représente les Etats. Les règles convenues visent aussi à lutter contre "le développement d'un marché parallèle pour les poissons trop petits" qui seront débarqués, et doivent être exclus de la consommation, a précisé le Conseil, qui représente les gouvernements. Les pêcheurs, jusque-là autorisés à rejeter en mer les poissons trop petits ou d'une espèce différente de celle visée, redoutent pour leur part de crouler sous le poids de lourdeurs bureaucratiques, techniques et financières.
Les écologistes ont déjà dénoncé le sursis de deux ans appliqué aux sanctions, ainsi que la nature des pénalités envisagées, qu'ils jugent insuffisamment dissuasives.
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Suite de la revue de presse :actualité de la pêche en France et Europe en janvier 2015