Quantcast
Channel: Regard sur la pêche et l'aquaculture "Aquablog"
Viewing all articles
Browse latest Browse all 157

News de la pêche dans le monde : Asie, Afrique, Océanie, Amérique,... (Janvier 2015)

$
0
0

News de la pêche dans le monde  : Afrique, Asie, Amérique et Océanie 

Janvier 2015

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 22 Janvier 2015

Forum économique mondial : Le rapport 2015 sur les risques mondiaux


Forum économique mondial : les retransmissions à ne pas manquer

Le Forum économique mondial annuel a lieu cette semaine en Suisse

Source : Irin

Le Forum économique mondial s’est ouvert ce mercredi à Davos, en Suisse.

L’évènement réunit comme à l’habitude des stars et des présidents, des universitaires et des banquiers, qui échangent leurs points de vue sur les problèmes du monde, mais aussi sur les opportunités, sous forme de discussions, de présentations, de rapports et de débats d’idées.

Cette année, les participants devraient aborder les thèmes d’Ebola, de la résilience des réfugiées, du changement climatique, de l’inégalité, des frontières et des migrations, ainsi que la question de plus en plus urgente de savoir si le système humanitaire est en crise.
Le Forum a évolué au fil des ans. Autrefois réunion élitiste des riches et puissants de ce monde pour discuter de l’état de la finance mondiale, l’évènement est devenu un rassemblement ouvert, véritable caisse de résonance pour les Nations Unies, les organisations non gouvernementales (ONG) et les militants sociaux. Ces derniers ont de plus en plus tendance à prendre la parole sur les différentes scènes de l’évènement au lieu de manifester à l’extérieur.

De nombreux exposés sont déjà en ligne et, grâce à la diffusion en direct, vous n’avez plus besoin d’un billet d’entrée au forum pour suivre les discussions.

Voici la sélection IRIN des interventions à ne pas manquer :
 
*Tous les horaires indiqués sont en heure GMT+1

Mercredi 21 janvier, 17 h 45

Le rapport sur les risques mondiaux est l’une des publications phares présentées cette semaine à l’occasion du Forum économique. Basé sur une enquête réalisée auprès de 900 membres du Forum, le rapport cartographie les risques sociaux, géopolitiques et environnementaux, étudie leur probabilité et leurs impacts et examine les mesures pouvant être prises pour y faire face. Les principaux risques mentionnés sont le manque d’eau, les conflits entre États et les maladies infectieuses. [http://reports.weforum.org/global-risks-2015/top-10-infographics/ ]. A télécharger Ici

Jeudi 22 janvier, 13 h 30

L’UNICEF présentera un nouveau rapport, intitulé The Investment Case for Education and Equity, qui analyse pourquoi des millions d’élèves ont peu ou n’ont pas accès à un bon enseignement malgré les efforts menés dans le monde entier pour résoudre ce problème. Interviendront notamment Angelique Kidjo, chanteuse et ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF, Yoka Brandt, directrice générale adjointe de l’UNICEF, ainsi que l’ancien premier ministre britannique Gordon Brown.

Jeudi 22 janvier, 15 h 30

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a révélé une incapacité à faire face aux pandémies. Quelles leçons peut-on en tirer et à qui incombe-t-il de prendre les mesures appropriées ? L’ancien secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan discutera de cette question d’actualité avec la secrétaire générale adjointe et coordinatrice des secours d’urgence sortante Valerie Amos, le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial Ertharin Cousin et d’autres intervenants.

Jeudi 22 janvier, 19 h 45

Cette table ronde, qui traitera elle aussi d’Ebola, réunira Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, qui a été fortement critiquée pour sa réaction initiale à l’épidémie, Alpha Condé, président de la Guinée, l’un des pays touchés, Peter Piot, le médecin qui a codécouvert Ebola dans les années 1970 et d’autres personnalités importantes du secteur médical et pharmaceutique.

Jeudi 22 janvier, 21 h 30

À quoi servent les frontières dans notre monde globalisé ? Alors que de plus en plus de personnes se déplacent pour fuir l’instabilité, le terrorisme et les difficultés économiques, les frontières sont devenues une poudrière géopolitique. Antonio Guterres, haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés participera, avec d’autres personnalités, à cette table ronde sur les conséquences de l’ouverture des frontières.

Vendredi 23 janvier, 13 h 30

Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim, la directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde et le président tanzanien Jakaya M. Kikwete discuteront des ressources et des engagements nécessaires pour résoudre la question du changement climatique et de ses effets sur le développement et la croissance.

Vendredi 23 janvier, 21 h 15

Les philanthropes milliardaires Bill et Melinda Gates aborderont les moyens d’encourager l’action en faveur des nouveaux objectifs de développement durable des Nations Unies mis en place cette année pour succéder aux Objectifs du millénaire pour le développement.

Au-delà de Davos
Pour aller plus loin, nous vous recommandons également les synthèses quotidiennes et les réunions en marge du Forum de #BeyondDavos.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 21 Janvier 2015

Norvège. Conférence Arctic Frontiers


Du 18 au 23 janvier, se tient à Tromsø l’importante conférence internationale Arctic Frontiers. La Norvège est l’un des cinq pays riverains de l’Arctique. Un tiers de la Norvège continentale se trouve au-dessus du cercle polaire. L'Arctique est une région unique par sa nature et la richesse de ses ressources naturelles, mais également une région menacée par le réchauffement climatique.

Source : Ambassade de Norvège

Chaque année, la conférence attire plus de 1400 participants de 29 pays. La liste des délégués se compose de représentants du monde universitaire, du gouvernement, des entreprises et des ONG provenant des pays arctiques, mais aussi d'autres pays.

Cette fois, la conférence se porte sur le changement climatique et l’énergie dans la zone arctique. La conférence Arctic Frontiers tente à répondre aux questions comme : Comment les ressources énergétiques de l'Arctique contribueront à la palette énergétique mondiale dans les décennies à venir ? Comment les changements climatiques impactent l'environnement de l'Arctique et les sociétés arctiques? Où allons-nous trouver un équilibre entre la demande d'énergie de la planète et la nécessité de réduire les émissions de CO2 ?

Pour savoir plus sur la conférence Arctic Frontiers consultez le site http://www.arcticfrontiers.com/.

La Norvège redessine la banquise de l'Arctique, facilitant les activités pétrolières



La Norvège va redéfinir la cartographie des contours de la banquise dans l'Arctique, a annoncé le ministère de l'Environnement mardi, une décision controversée susceptible d'ouvrir davantage la mer de Barents aux activités pétrolières.

Source : 20 Minutes © 2015 AFP

Le même jour, le ministère du Pétrole a offert à la prospection 57 blocs, presque tous en mer de Barents, certains dans les eaux les plus septentrionales jamais ouvertes à l'exploration par le pays scandinave.

Un accord conclu en 2013 entre le gouvernement (minoritaire) de droite et deux alliés de centre-droit interdit d'ouvrir les zones situées en bordure de la banquise, afin de protéger leur écosystème, à la prospection et à la production d'hydrocarbures.

Mais avec le réchauffement climatique, la banquise recule toujours plus au nord et la cartographie de ses contours fait débat.

«Il est important de disposer de connaissances actualisées sur l'emplacement géographique des zones fragiles», a déclaré dans un communiqué la ministre de l'Environnement Tine Sundtoft. «J'ai donc demandé à l'Institut polaire norvégien de mettre à jour ses calculs».

La nouvelle carte s'appuie sur les données satellite collectées entre 1984 et 2013 plutôt que celles recueillies entre 1967 et 1989 utilisées dans la définition en vigueur jusqu'à présent. Résultat: la limite des glaces marines est par endroits des dizaines de kilomètres plus au nord que dans les anciens calculs.

«Nous ne déplaçons pas la bordure de la banquise», a fait valoir le Premier ministre, Mme Erna Solberg, à la chaîne TV2 Nyhetskanalen. «C'est la nature qui déplace les limites de la banquise».

Cette mise à jour permet au gouvernement de faire valoir que les nouvelles licences pétrolières nouvellement proposées sont toutes situées à bonne distance de la banquise, alors que certains blocs auraient posé problème avec l'ancienne cartographie.

Également critiques, les organisations de défense de l'environnement ont accusé le gouvernement de faire le jeu du secteur pétrolier. Outre les risques écologiques, elles soulignent que l'exploitation d'hydrocarbures a peu de chances d'être viable à de telles latitudes, a fortiori à la lumière de la chute du cours du baril.


La défense de l’océan Arctique : un combat essentiel à la subsistance des peuples autochtones d’Alaska

Faith Gemmill

« La subsistance, telle que nous l’entendons, ne renvoie pas uniquement à l’alimentation physique ; elle constitue une manifestation du tissu social de nos communautés, entrelacé des enseignements spirituels et culturels de nos peuples. » (2)

Les territoires autochtones sont aujourd’hui la proie de la tendance mondiale actuelle à l’extraction de nouvelles formes de ressources énergétiques extrêmes, telles que l’exploitation des sables bitumineux, la fracturation hydraulique, l’extraction du charbon des montagnes selon la technique dite du « déplacement du sommet » (mountain top removal) ou l’exploitation pétrolière offshore, des activités qui, toutes, menacent la qualité de l’air et de l’eau, la santé humaine et écologique, ainsi que la sécurité alimentaire. Le présent article examine les projets d’exploitation pétrolière et gazière offshore envisagés en Arctique et leurs impacts sur les droits de subsistance des peuples autochtones d’Alaska.

Les peuples autochtones d’Alaska sont fortement enracinés dans leurs territoires ancestraux ; nos origines et nos attaches y trouvent un ancrage profond. Il s’agit d’une relation d’ordre spirituel. Notre rapport à la Terre est si puissant qu’il remonte au moment de la création, lorsque le Créateur nous transmit nos Lois Naturelles.

Ces lois sacrées pénètrent le mode de vie traditionnel des différents peuples de la région, que le monde extérieur qualifie de « mode de subsistance ». Génération après génération, nous poursuivons notre existence en préservant nos modes de vie coutumiers et traditionnels. Nos traditions de chasse, pêche et cueillette sont imprégnées des valeurs culturelles et spirituelles de respect, de partage, ainsi que des relations étroites qui unissent les êtres humains, les animaux et la nature. En tant que telle, la subsistance signifie pour nous bien plus que la sécurité alimentaire.

Le droit inhérent des peuples autochtones d’Alaska à vivre comme l’ont toujours fait leurs ancêtres nous a été accordé par le Créateur. Ce droit nous permet de disposer des moyens de subsistance physiques, culturels, spirituels, sociaux et économiques nécessaires. Les peuples autochtones considèrent que les droits humains sont intrinsèquement liés à un environnement sain. Ainsi, les éléments de gestion prudente et de protection du milieu arctique représentent une condition sine qua non pour garantir que les peuples d’Alaska jouissent de leurs droits humains, particulièrement parce que ces éléments ont trait au mode de vie de subsistance. Depuis longtemps, les peuples autochtones d’Alaska luttent pour obtenir la reconnaissance des droits de subsistance comme un droit humain fondamental. À l’instar de leurs ancêtres, les Iñupiat du versant nord (North Slope) de l’Alaska continuent de vivre de la pêche à la baleine, laquelle nécessite un écosystème océanique sain.

Subsistance des peuples autochtones et droits humains

Suite de l'article : Observatoire du droit à l'alimentation  

Alaska Marine Council : Militer pour la pêche artisanale



Aux Etats-Unis, les militants de l'Alaska Marine Council militent pour le maintien de la pêche artisanale et des pêcheries sauvages en Alaska. Un travail qui passe par la collaboration avec les pêcheurs des villages autochtones mais aussi avec les pêcheurs commerciaux afin de promouvoir la pêcherie viable.

Source : Terre TV

Journalistes : Yves Leers,

Intervenants : Eric SIY (Militant pour la survie des pêcheries en Alaska),

Obama interdit les forages dans la Baie de Bristol, en Alaska

Source : Le Monde.fr avec AFP | 17.12.2014

Le président américain Barack Obama a interdit, mardi 16 décembre, les forages pour des installations d'extraction de gaz et de pétrole dans la Baie de Bristol, en Alaska. Une mesure motivée par le souci de préserver l'industrie du tourisme et de la pêche dans cette région sauvage. La zone a été exclue de tout projet d'extraction d'hydrocarbures pour une période indéfinie. Une interdiction temporaire avait été décidée en 2010.

« J'ai pris cette décision pour être sûr qu'un des régions les plus belles d'Amérique et un moteur de l'économie, non seulement pour l'Alaska, mais pour toute l'Amérique, soit préservée pour les générations futures », a déclaré M. Obama dans une vidéo. « C'est quelque chose de trop précieux pour nous pour que nous la mettions à la disposition du plus offrant. »


Espèces sauvages

L'interdiction protège aussi des millions d'hectares de côtes et de terrains sauvages. La Baie de Bristol, au sud-ouest de l'Alaska, produit à elle seule plus de 40 % du poisson sauvage aux Etats-Unis. L'industrie de la pêche dans cette zone réalise un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars (1,6 milliard d'euros), selon la Maison Blanche. Elle génère également 100 millions de dollars (80 millions d'euros) annuellement grâce au tourisme et aux activités de pêche récréative.

La Baie de Bristol abrite de nombreuses espèces sauvages de saumons, loutres, phoques, morses, belugas, baleines ou orques.


Le président américain a interdit l’exploitation du gaz et du pétrole dans la baie de Bristol, pour des raisons écologiques et économiques.

Il n’y aura pas de forage pétrolier ou gazier dans la baie de Bristol en Alaska. Barack Obama a annoncé mardi soir qu’il souhaitait protéger de façon pérenne cet espace naturel situé dans le sud-ouest de l’Etat américain – une suspension provisoire des forages avait déjà été décidée en 2010.

Les pêcheurs et les militants écologistes sont désormais rassurés. Dans une vidéo postée sur YouTube, Barack Obama dit vouloir préserver «pour les générations futures» les économies du tourisme et de la pêche dans cette zone qui s'étend sur 135 000 km2. Le Président présente la baie de Bristol comme «une des plus grandes ressources naturelles américaines et un moteur économique de taille» :
.

La Maison Blanche assure en effet que 40% de la consommation américaine de poisson d’origine sauvage provient de la pêche dans cette baie, une activité qui génère un chiffre d’affaires annuel de 2 milliards de dollars (environ 1,6 milliard d’euros).

De son côté, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) avait ouvert en février 2014 une procédure pour empêcher l’installation de mines d’or et de cuivre dans la région, qui, selon eux, menacerait «la zone de pêche de saumon la plus productive au monde».

Arctique canadien : Les Inuits en guerre contre une prospection pétrolière

Cela « viole les droits fondamentaux des habitants du Nunavut », ce territoire autonome inuit du Grand Nord canadien, a affirmé l’avocat représentant Clyde River

Source : Blog de Gaëtan Pelletier Publié le 30-juillet-2014 |

Un petit village inuit de l’Arctique canadien a saisi lundi la justice afin de bloquer la prospection pétrolière qui doit être menée à coups de relevés sismiques au large de ses côtes, y voyant une menace pour la faune polaire.

Située sur la côte orientale de l’Île de Baffin, face au Groenland et à 2000 km du Pôle Nord, la localité de Clyde River doit assister au débarquement de navires de prospection pétrolière dès l’année prochaine grâce au feu vert accordé fin juin par l’Office national de l’Énergie du Canada(ONÉ).

Lors de consultations publiques préalables, les Inuits s’étaient inquiétés des dangers que feraient peser sur l’environnement ces relevés sismiques réalisés à coups de canons à air comprimés et, le cas échéant, la production pétrolière elle-même.

L’ONÉ, un organisme fédéral, avait d’ailleurs notamment reconnu l’année dernière que ces tests très bruyants devant permettre de cartographier en deux dimensions le sous-sol océanique « pourraient avoir des répercussions sur la baleine boréale ».

Cela n’a toutefois pas suffi pour bloquer la demande de relevés sismiques déposée par trois sociétés: TGS-NOPEC Geophysical Company ASA (TGS), Petroleum GeoServices (PGS)et Multi Klient Invest AS (MKI).

Cela « viole les droits fondamentaux des habitants du Nunavut », ce territoire autonome inuit du Grand Nord canadien, a estimé dans un communiqué Nader Hasan, l’avocat représentant Clyde River.

« Étant donné que des relevés sismiques peu réglementés pourraient avoir des conséquences catastrophiques sur les communautés inuits, le village de Clyde River, l’association Nammautaq des trappeurs et chasseurs de Clyde River et le maire de Clyde River, Jerry Natanine, ont demandé à la cour d’appel fédérale de réviser la décision de l’ONÉ », est-il indiqué.

Les eaux convoitées par les groupes pétroliers sont riches en narvals, baleines boréales, morses et phoques, des mammifères marins qui « sont la base de l’alimentation et la culture inuit », écrivent les autochtones, jugeant que « les tests sismiques peuvent être fatals », notamment en « perturbant le chemins de migration » de ces animaux.

« Si les compagnies pétrolières nous enlèvent ça, il ne nous restera plus rien », a plaidé le maire de la petite localité polaire, Jerry Natanine.

L’Arctique contiendrait 22% des réserves d’hydrocarbures restant à découvrir sur la planète selon des estimations américaines datant de 2008, mais les promesses énergétiques nées du recul de la banquise tardent à se concrétiser: le géant norvégien Statoil a notamment renoncé à deux forages dans le Grand Nord depuis juin, car pas assez viables commercialement.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Suite de la revue de presse :Décembre 2014
 

Viewing all articles
Browse latest Browse all 157

Trending Articles