Quantcast
Channel: Regard sur la pêche et l'aquaculture "Aquablog"
Viewing all articles
Browse latest Browse all 157

Actualité de la pêche en Europe et France - Décembre 2014

$
0
0
A partir du 13 décembre, nouvel étiquetage du poisson sur les étals




From 13 December 2014, the rules for labels accompanying all fishery and aquaculture products for EU consumers will change. This pocket guide explains what must appear on the new labels and what additional information can be displayed.

Cliquer Ici pour télécharger "A pocket guide to the EU’s new fish and aquaculture consumer labels"


^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Vers une privatisation des océans ?

Lorient - Maison de la mer

Conférence organisée dans le cadre des "lundis de la mer" 

Lundi 8 décembre 2014 à 18 h 30 - Entrée libre

Lieu : dans l’amphithéâtre de la station Ifremer située 8, rue François Toullec à Lorient.

La pêche lorientaise subit des attaques en réputation concernant la pêche au chalut des grands fonds. Au delà du bien fondé ou non de cette campagne, qui ne sera pas l'objet de cette présentation, il est intéressant de caractériser les acteurs qui ont piloté ce mouvement, les trusts caritatifs US.

Il sera rappelé en quoi les trusts caritatifs aujourd'hui participent d'un mouvement global de l'accaparement des Océans, au même titre que les multinationales industrielles ; comment ils fonctionnent, génèrent leurs fonds et se rémunèrent ; quelles sont les techniques utilisées et en quoi elles participent d'un accaparement ; et les valeurs qui les guident.

Des pistes et des perspectives seront évoquées sur les nouvelles formes d'accaparement qui sont actuellement en préparation, notamment via la privatisation des droits à produire et les mécanismes de dettes environnementales, en s'appuyant notamment sur l'exemple des Seychelles et ceux des forêts.

Par Yan GIRON, consultant privé spécialisé en pêche maritime professionnelle, animateur du blog  Bluelobby, corédacteur du rapport Blue Charity Business.

Renseignements : CCSTI/Maison de la Mer au 02 97 84 87 37

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 7 Décembre 2014

Le Tréport. 24 heures en mer à bord d’un coquillard

Thomas Laurent a pris la mer mercredi 26 novembre sur son chalutier, « Mon P’tit Célestin ». Pêcheur depuis plus de dix ans, dans les villes sœurs, il entame sa saison de coquille.


Source : Courrier Picard par Magali Mustioli-Hercé

Avant le départ, la bruine s’abat sur le navire dans le port du Tréport. Les marins se sont équipés pour la coquille. Les filets en partie métalliques, ou grages à coquilles, ne sont pas les mêmes que pour le poisson. Les mailles, en partie métalliques, sont particulières. Les câbles usés sont remplacés par 100 mètres d’autres qui permettront de filer quatre fois la mise de 25 mètres de profondeur. Plus qu’à faire le plein de fioul et à passer l’écluse. La pluie n’inquiète pas. « Du moment qu’il n’y a pas de vent », lance William Devismes, matelot à bord de Mon P’tit Célestin, un chalutier de 10,30 mètres, qui appartient à Thomas Laurent. À 31 ans, ce marin a quitté le chalutier paternel et pris le large à la barre de ce navire. Pour le nom, « je n’ai pas cherché loin, c’est celui de mon fils ». Presque une tradition. Célestin, 3 ans, adore la mer et le bateau. Il est bien parti pour être pêcheur. Comme son père. Mais Célestin ne voit pas son papa très souvent. Thomas Laurent travaille au rythme des marées ; ça complique la vie de famille. Il part en mer pour 18 heures en moyenne, mais pousse parfois plus longtemps pour revenir la cale pleine de poissons. Ce mercredi-là, il pensait rentrer au bout de 12 heures. « On va essayer de rentrer pour vendre le poisson sur le port à 6 heures ». Mais la mer maîtresse n’a pas donné ses fruits. Et la marée s’est poursuivie jusqu’au lendemain, 15 h 30. Depuis le 1er décembre, la pêche à la coquille Saint-Jacques est ouverte en baie de Seine, en façade du Calvados, (Deauville). Thomas Laurent loue un appartement sur place, du lundi au jeudi, et sort pour des marées de 6 heures. « La vie de famille ? On s’appelle et puis c’est tout. Pour le petit, c’est long, mais on fait tous avec. »

Un autre monde

En mer, tout est différent. Les repères changent, les réflexes changent, les valeurs changent. Le temps se disloque. Tout est mouillé, moite. L’odeur de rouille se mêle à celles du tabac froid et de l’humidité dans la passerelle, la cabine de commandement. Un seul siège pour le commandant de bord, plusieurs écrans : un sonar pour mesurer le fond marin, 25 mètres à 12 milles du Tréport, et observer ses brusques remontées. Une tache rouge au fond révèle un banc de harengs. Un radar pour repérer la côte et les bateaux alentours. Une carte informatique révélant le trajet, les zones de pêche, les obstacles comme les roches ou les épaves… Tout ce qui avant était couché sur papier. La vieille boussole est toujours au centre du tableau de bord en bois patiné.

(...)

Une épreuve physique et psychologique...

La coquille, produit de luxe ?...

« On ne peut pas accuser. Juste se poser des questions »

L’absence d’explication consterne également. Olivier Becquet, à la tête de la coopérative des artisans pêcheurs associés (Capa) du Tréport, rappelle que la coquille est avant tout « un produit vivant. Il y a des saisons avec et d’autres sans. Ajoutons à cela la température de l’eau, trop chaude pour avoir beaucoup de plancton, dont se nourrit la coquille. En a-t-elle assez ? La coquille va où elle se sent bien et l’eau de mer est de plus en plus polluée… La coquille met deux ans pour arriver à maturité. On peut aussi se retourner en arrière et faire le rapprochement avec la surexploitation écossaise constatée en 2012 pendant la période d’arrêt biologique imposée en France. Mais on ne peut pas accuser. Juste se poser des questions. La surexploitation n’est pas française, puisque nous sommes régis par les quotas. Ce qui est certain, c’est que la coquille est rare et qu’au moment des fêtes, le prix va grimper. »

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Pêche. Questions sur la ressource de coquilles Saint-Jacques


Pour Eric Foucher, chef de mission à Ifremer, la préservation de la ressource des coquilles en baie de Seine est primordiale pour l'avenir de la pêcherie.

Source : Ouest France par

Sur la gestion de la coquille Saint-Jacques de la baie de Seine, Eric Foucher, d'Ifremer, dresse un constat en forme d'avertissement pour une prise de conscience du monde de la pêche. « Après plus de 20 ans de gestion ou d'essais de gestion, on ne fait que reculer ces dernières années ! La pression de pêche, qui devrait globalement diminuer, recommence à augmenter. La ressource, dont l'état s'était amélioré, se dégrade à nouveau, y compris en baie de Seine où il est difficile d'accuser les autres Etats européens... »

La dernière campagne de prospection plaide en faveur du scientifique d'Ifremer. « La biomasse disponible est de 6 027 tonnes, c'est la plus faible depuis près de 10 ans, bien en deçà de la moyenne 2004-2013 qui était de 12 750 tonnes. Il y a un retard de croissance généralisé. »

Pour Eric Foucher, « il y a une très faible arrivée de jeunes coquilles de 2 ans. De ce fait, la ressource exploitable n'est constituée que du reliquat de pêche des années passées, de bon niveau malgré tout. »

Des augmentations de quotas ? Pas raisonnables

(...)

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Fête de la coquille à Grandcamp-Maisy. Grande affluence aujourd'hui


Tout le week-end, des coquilles Saint-Jacques sont en vente sous la criée du port de Grandcamp-Maisy, à l'occasion de la 12e édition de la Fête de la coquille.

Source : Ouest France

Quelques jours après l'ouverture de la pêche à la coquille en baie de Seine, Grandcamp-Maisy organise une vente en direct, avec 19 bateaux qui proposent coquillages, poissons et coquilles Saint-Jacques.

Pour cette 12e édition, les visiteurs sont nombreux à vouloir acheter cette coquille. « Elle est plus rare cette année, nos six heures de marée ne permettent que très rarement de faire le quota, déplore Franck, patron du Vox Maris. Mais question qualité, c'est un très beau produit ».

« J'ai rarement vu autant de monde dès le début de la fête », constate un élu grandcopais. Il fallait en effet jouer des coudes pour entrer dans la criée et s'approcher des étales.

Vu la rareté du produit et la très forte demande, le prix de vente est de 5 € le kilo de coquille entière. Quant à la coquille décortiquée, elle approche les 40 € le kilo.

Dimanche 7 décembre, de 10 h à 18 h, Fête de la coquille autour de la criée de Grandcamp-Maisy.

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

En Vendée, La Sablaise mise sur l'export

Spécialisée dans l'anchois, cette conserverie familiale La Sablaise vise les meilleures tables d'Orient et d'Asie.

En 2014, la société vendéenne aura traité 1 300 tonnes de produits bruts pour une production de 650 tonnes et un chiffre d'affaires « de 2,6 millions d'euros, en progression d'un petit 3 % ».

Source : Ouest France par

« Je ne vends que les produits que je peux servir à mes enfants », annonce Marie Bévillon, gérante d'une entreprise qui a bâti sa réputation sur le savoir-faire maison et le goût pour l'authentique. « Pas d'épaississant dans nos soupes, pas d'additif et d'édulcorant non plus, indique-t-elle. Autrement dit, pas de tralala, mais du bon ».

Installée à Olonne-sur-Mer, à deux pas des Sables d'Olonne, La Sablaise est née sur une table de restaurant voici vingt-cinq ans. Celle de la famille Martineau, dont la renommée de la soupe de poisson attirait les gourmets. En 1990, les frères Antoine et Jérôme lancent la conserverie. Aujourd'hui, c'est la seule du pays d'Olonne à avoir résisté aux différentes crises, notamment celle de l'anchois. Quand l'Europe a fermé la pêche de cette espèce en 2005, la flottille des ports de l'Atlantique a durement souffert. « Les conserveries aussi... » Le quota de pêche ne sera rouvert qu'en 2012, après reconstitution du stock de poisson.

Une gestion pointue....

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 6 Décembre 2014

Un air de revanche


Voilà quatre générations que les Alsuguren défient l’océan. Aujourd’hui, le père et le fils pêchent sur « Kittara ». Et la fille se charge de vendre le poisson à Ciboure.

Source : Sud Ouest par Arnaud Dejeans

«Un café ? » Il vaut mieux tremper ses lèvres dans une boisson chaude avant de raconter les histoires du large qui sentent l'iode et le poisson. La potion noire, boussole gustative, accompagne la famille Alsuguren depuis quatre générations maintenant : l'arrière-grand-père (Jean-Baptiste), le grand-père (Pantxoa), le grand-oncle (Beñat), le père (Philippe), l'oncle (Dominique), le fils (Jean-Baptiste) et la fille (Marina).

Comment raconter l'océan à un terrien ? Pour des pêcheurs d'excellence comme Philippe (57 ans) et Jean-Baptiste (32 ans), l'exercice est moins agréable que de repérer un banc de chinchards, remonter une palangre à merlu ou « croquer » un thon rouge.

L'instinct et la patience

Par quoi commencer ? L'arbre généalogique par exemple, dont les racines se nourrissent d'eau salée depuis l'après-guerre. Le père, Philippe, rembobine : « Mon grand-père est devenu armateur dans les années 50 en achetant l'“ Izuria” et le “Martha”. Mon père et mon oncle ont pris le relais. C'était la grande époque. Ils partaient quatre à six mois à Dakar et revenaient l'été pour l'anchois et le thon. » Grandir, se construire, loin d'un père dont le cœur bat au rythme des marées. Un vide ? « Ce sont des questions que je ne me posais pas à l'époque », tranche Philippe, qui finira par suivre le sillon paternel. Il s'inscrit à l'école de pêche : « Je suis né là-dedans, je ne me voyais pas faire autre chose. » À 15 ans, Philippe embarque sur le mythique « Aigle des mers » de Jeannot Harispe et part pour une première campagne de quatre mois : « Mon père ne m'a jamais empêché de devenir marin. C'est lui qui m'a tout appris. » Un apprentissage qui ne figure sur aucun manuel scolaire : « Il avait l'instinct. La patience surtout. Il insistait quand les autres avaient envie de rentrer au port. » Une marque de fabrique familiale encore reconnue aujourd'hui.

Philippe part s'installer à Dakar quelques années...

(...)

Les femmes ont leur place

Marina (28 ans) a un BTS vente dans sa poche. Elle a même pensé devenir enseignante. « Pêcheur ? Pas pour moi. Je suis suffisamment inquiète quand mon père et mon frère partent les jours de mauvais temps. Je vais les observer depuis la corniche dès fois. Quand tu vois un petit point noir minuscule au milieu d'un océan déchaîné, ça fait peur. » Lors des repas de famille, où les hommes parlent de quotas et de grosses prises, Marina se sentait parfois exclue. « Ce n'est pas ma passion. Mais quand ils m'ont proposé d'ouvrir un stand de vente directe, j'ai accepté. » Tous les matins depuis 2009, Marina vend le poisson du « Kittara » dans le nouveau local de vente à la table de Ciboure. Elle ne regrette pas : « Cela m'a permis de me rapprocher d'eux. Je comprends mieux ce qu'ils vivent. Je suis sereine en vendant mes poissons aux clients. Je sais d'où ils viennent. »...

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 5 décembre 2014

Aux Assises : « Ce que la France peut réaliser de meilleur »

http://www.lemarin.fr/


Avant que les 1 600 participants aux Assises de l’économie de la mer - ainsi que les milliers de personnes qui les ont suivies en « live » sur le site internet  du marin - n’écoutent le Premier ministre Manuel Valls, qui prononçait là son premier discours de politique maritime, André Thomas, rédacteur en chef du marin, lui a adressé le message suivant :

« Monsieur le Premier ministre,

C’est un honneur pour les organisateurs des Assises de l’économie de la mer de vous accueillir aujourd’hui et nous nous remercions chaleureusement de votre venue.

Nous la considérons comme une marque de reconnaissance de l’Etat pour les activités maritimes, comme ce fut le cas lors de la venue de vos deux prédécesseurs, Jean-Marc Ayrault et François Fillon.

Votre présence ici rappelle également que le Premier ministre est par essence le seul membre du gouvernement ayant une responsabilité sur l’ensemble de la politique maritime, puisque la mer touche presque tous les ministères.

Il va de soi que tout le monde ici vous connaît. Mais il n’est pas certain que vous connaissiez tous ceux qui vont vous écouter. Je vais donc me permettre, en quelque sorte, de faire les présentations.

Les hommes et les femmes qui sont devant vous sont les  fils spirituels de 400 générations de marins qui se sont succédées depuis ce qu’on sait des débuts de la navigation maritime.

En effet, le navire - c’est son seul défaut - est plus vieux, bien plus vieux que le train, l’avion, le camion. Avant que Jules Verne ou Léonard de Vinci n’imaginent l’idée folle du sous-marin, avant même que la mythologie grecque ne crée Icare et le rêve de l’homme volant, les marins pratiquaient ce qu’on appelle aujourd’hui la mondialisation, qui a d’abord été la maritimisation du monde.

Cette histoire de la maritimisation du monde, commencée il y a 14 siècles s'est poursuivie depuis lors, sans à-coups et en s’amplifiant. Et c’est le public que vous avez devant vous qui en écrit les pages actuelles.

Ces chefs d’entreprises, ces marins, ces ingénieurs, ces scientifiques qui vont vous écouter, participent à la circulation du sang de l’économie mondiale. Ils transportent le pétrole, le gaz, le fer, le charbon, les céréales, les objets de tous les jours de manière telle qu'aucun avion, ni aucun train, ni aucun camion ne pourra jamais le réaliser, avec un ratio écologique imbattable

C’est un monde que les « terriens » connaissent mal mais sans lequel leur propre vie s’arrêterait.

Un monde où, comme le disait Kipling, on doit prendre « le maximum de risques avec le maxium de précautions ».

Songez qu’un seul grand porte-conteneur vaut une fois et demi le montant des usines que l’on construit actuellement pour produire nos futures éoliennes offshore. Et qu’en un seul voyage, il transporte une cargaison valant l’équivalent du PIB d’un petit État.

Monsieur le Premier ministre, les hommes et les femmes qui sont devant vous cherchent et trouvent du pétrole et du gaz sous plusieurs kilomètres d’eau et d’écorce terrestre. Les minéraux de demain suivront.

Les grands moulins, à eau ou à vent, qu’ils vont installer au dessus et au dessous de la mer nous transmettront l’énergie que produit la nature. Un seul d'entre eux pourra approvisionner un village entier. 

Ces hommes et ces femmes posent à travers les océans les câbles sous-marins sans lesquels les inventions de Graham Bell et de Bill Gates seraient sans utilité.

Ils pêchent dans les mers les plus dures des poissons que l’on s’arrache jusqu’au Japon.

Suite du message d'André Thomas, rédacteur en chef du marin,

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 3 Décembre 2014

Saint-Malo et Baie de Seine "banc classé" : la pêche à la coquille Saint-Jacques est ouverte depuis le 1 décembre 2014

Coquille Saint-Jacques : une saison qui s'annonce très moyenne


C'est le début de la saison pour la pêche à la coquille Saint-Jacques, en baie de Seine. Et elle s’annonce d'ores et déjà mitigée.

Source : France 3 JT 19-20

Il est six heures du matin, à Barfleur (Manche). Les pêcheurs partent à la chasse à l'or blanc, la coquille Saint-Jacques de la baie de Seine. Aujourd'hui, la mer est capricieuse. Pourtant, Alain Rigault et son équipage n'auraient jamais manqué la journée d'ouverture lundi 1er décembre. Une équipe de France 3 s'est rendue sur le chalutier, le Cap à l'Amont.

"C'est rien du tout"

"Si tout se passait bien, huit bacs, 300 kilos", explique le patron du Cap à l'Amont. "Mais ça m'étonnerait", finit-il par préciser. Grosse déception en effet : à peine 40 kilos de coquilles pour le premier filet tracté par le navire. "Vis-à-vis des autres années, ce n'est rien du tout. Mais on n'est au premier, on va bien voir", déclare Alain Rigault. Pour tous les marins, cette pêche est vitale. "Avec la coquille, en un mois, on peut faire deux mois de salaire habituel" , explique ainsi le second du Cap à l'Amont, Philippe Rigault.

La coquille Saint-Jacques ouvre sur un bon prix à Saint-Malo

À 2,88 euros de prix moyen, les pêcheurs malouins étaient plutôt contents.

La campagne sur le gisement de coquilles Saint-Jacques de Saint-Malo a ouvert le lundi 1er décembre. C’est l’ouverture la plus tardive en Manche, après Saint-Brieuc, l'ouest-Cotentin et la baie de Seine.

Pour en savoir plus dans le marin

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

L'Île-d'Yeu

Manifestation des marins pêcheurs à Nantes : "Laissez-nous travailler et faites nous confiance !"



Mardi matin, le quai de la Fosse de Nantes avait des allures de port de pêche. A la demande du Comité régional des pêches maritimes des Pays de la Loire, seize bateaux de pêche en provenance des ports de la région avaient remonté la Loire pendant la nuit, pour essayer de rencontrer le Premier Ministre Manuel Valls, en visite aux Assises de la Mer.

Source : Le Courrier Vendéen

La délégation de l’Ile d’Yeu était constituée de 90 marins pêcheurs. Elle a été emmenée par le Petit Gaël II, le Marial et le Mammouth, qui avaient quitté l’Ile d’Yeu à 3 heures du matin pour rallier Nantes après sept heures de navigation.

“En vingt ans nous avons subi la baisse des quotas, la mondialisation du prix du poisson, l’interdiction des filets maillants dérivants, l’interdiction de la pêche au requin-taupe, l’échec de la reconversion vers le thon rouge, alors que le Golfe de Gascogne en regorge” a rappelé Eric Taraud, patron du Petit Gaël II.

Les organisateurs de la manifestation saluent la forte mobilisation, ainsi que l’accueil des Nantais. Ce sont finalement entre 300 et 400 professionnels de la pêche et élus, qui se sont rassemblés au pont Anne de Bretagne, avant de rejoindre à pied la Préfecture, escortés par des motards de la Police, qui leur ouvraient la route.

Une petite délégation de marins pêcheurs et d’élus de la région a été reçue dans un premier temps par Marie Guittard, Conseillère agriculture et pêche à Matignon, avant d’être rejointe à la demande de Manuel Valls, par Alain Vidalies, Secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche, auprès de la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

“Laissez-nous travailler et faites-nous confiance, c’est tout ce que nous demandons” ont déclaré à l’envie les marins pêcheurs, qui ne savent pas ce qu’ils pourront pêcher dans les prochains mois. “Nous sommes des chefs d’entreprises responsables. Il nous faut une visibilité sur les quotas de pêche à plus d’un an et il faut également que la détermination des quotas prenne en compte les impacts socio-économiques et non pas uniquement des considérations halieutiques ou scientifiques” ont-ils expliqué.

(...)
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Le 2 décembre 2014

La conserve de thon pêché à la ligne fait des remous chez Saupiquet


La mise en avant du côté «respectueux des ressources marines» du thon à la ligne fait débat...

La conserve de thon subit depuis quelques semaines une campagne médiatique de Greenpeace, visant particulièrement la marque Petit Navire, qui fustige l’usage des dispositifs de concentration de poisson (DCP) par les senneurs.

Pour plus d'explications dans le marin


Ce qui ne vous empêche pas de participer au Grand Jeu Thon Pêché à la Ligne sur la page facebook de Saupiquet



^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Suite de la revue de presse :Novembre 2014

Viewing all articles
Browse latest Browse all 157

Trending Articles