Mois de Mai 2015
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11 mai 2015
28e édition du défi des ports de pêche à Port-en-Bessin
Port-en-Bessin - Calvados - Normandie
du 11 au 17 mai 2015
La 28e édition du défi des ports de pêche se déroulera à Port-en-Bessin du 11 au 17 mai. Dix-huit équipages sont attendus, entre régates et village des pêcheurs.
Cliquer ici pour télécharger le programme
Port-en-Bessin accueillera pour la première fois le Défi des ports de pêche, du lundi 11 au dimanche 17 mai. Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs sont attendues pour cette grande fête de la mer et des marins. "Nous avons repris l’ossature de la fête du Goût du large et de la fête du port, assure Christophe Van Roye, le responsable du comité de pilotage. De très nombreuses animations seront proposées chaque jour."
La compétition commencera le mardi 12 mai, dans l'après-midi avec une petite régate d’entraînement et se terminera le vendredi 15 mai. Chaque jour, si la météo le permet, les voiliers sortiront en mer.
13 ports représentés
En marge de la compétition, tout est fait pour que les treize ports représentés et les cinq lycées maritimes puissent faire connaître leur région, un village sera installé place Gaudin, devant la Tour Vauban. De nombreuses dégustations seront proposées de 10 h à 18 h et en soirée chaque façade maritime proposera des spécialités, Méditerranéenne, Atlantique et Manche.
"Tout est axé sur la mise en valeur des savoir-faire des différentes filières professionnelles qui font le quotidien de notre vie, explique Christophe Van Roye. Notre force est de tout concentrer à l’intérieur même de la ville ainsi les dix-huit voiliers seront visibles dans le port." La fête se terminera dimanche 17 mai avec un spectacle et des concerts. D'après Ouest France : Défi des ports de pêche. Un programme bien rempli du 12 au 17 mai
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10 mai 2015
Rencontre au Tréport : comment ils luttent pour vivre de la pêche
Une équipe de France 3 Picardie a embarqué sur un chalutier pour suivre le quotidien des marins-pêcheurs et tenter de comprendre comment ils survivent
VIDEO : le reportage France 3 Picardie de Mickaël Guiho, Aurélien Barège, Maxime Milluy et Nicolas Duchet avec les interviews de :
• Jean-Joseph Delaby, patron-pêcheur au Tréport du chalutier "Atlantis"
• Bruno Hélie, chef de cuisine du restaurant "Les Comptoirs de l'Océan" au Tréport
• Liseline Lavoine, propriétaire depuis 24 ans du restaurant "Les Comptoirs de l'Océan"
• Pascal Moisant, matelot
• Didier Lamidel, matelot
• Julie Delaby, poissonnière à Saint-Valéry sur Somme et Cayeux-sur-Mer (Somme)
Source : France 3 Picardie par Richard Plumet (avec Nathalie Tissot)
Un tiers de Picards
Faute de port pour amarrer ou accoster (notamment à cause de l'ensablement des chenaux), une bonne quinzaine de bateaux picards en provenance de la Baie de Somme s'installe chaque année au Tréport (Seine-Maritime).
C'est le cas de l'Atlantis. A bord le travail est rude et la journée débute tôt. Bien avant le lever du soleil…
Avenir de la profession, importation massive de poissons, projet d'éoliennes en mer, quotas, directives : les sujets d'inquiétude ne manquent pas.
Mais la passion du métier est là et ne fait pas changer de cap…
Le 8 mai 2015
7 pages sur le plancton !
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Le 8 mai 2015
7 pages sur le plancton !
Dans le marin du 8 mai 2015, Plancton : un bond dans la connaissance
Pendant trois ans, marins et scientifiques à bord de la goélette Tara ont récolté des planctons dans tous les océans. Cette précieuse collecte permet aux chercheurs d’Oceanomics de réaliser un inventaire inédit du plancton, d’expliquer son rôle fondamental pour l’écosystème et d’explorer ses richesses fabuleuses, notamment pour la médecine. Résumé dans le marin en ligne : Le plancton dévoile son incroyable potentiel
Les autres sujets du marin :
Océan indien. Les thoniers limités en nombre de DCP,
Conchyliculture. Un expert pointe l'immobilisme,
Chlordécone. L'Etat débloque 6 millions,
Chlordécone. L'Etat débloque 6 millions,
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Le 7 mai 2015
Campagne PELGAS 2015
Pêcheurs et scientifiques unis pour une meilleure expertise de la ressource dans le golfe de Gascogne !
Depuis 2007, les scientifiques de l’Ifremer et les pêcheurs professionnels mènent conjointement la mission PELGAS dont l’objectif est d’estimer la biomasse de petits poissons pélagiques (anchois, sardine, sprat, maquereau…) dans le golfe de Gascogne.
Source : Ifremer
Source : Ifremer
Ces campagnes, co-financées par l’Ifremer, l’Union Européenne et France Filière Pêche, permettent de récolter des données sur l’écosystème qui sont essentielles pour encadrer une exploitation durable des ressources halieutiques. Le succès des premières campagnes communes a encouragé scientifiques et professionnels de la pêche à poursuivre leur collaboration.
Ainsi, du 4 au 20 mai, La Thalassa, navire océanographique de l’Ifremer sillonnera les eaux, sous juridiction française, du golfe de Gascogne accompagné de 2 navires de pêche professionnelle.
Compter les poissons pour bien gérer l’avenir
Dans les eaux européennes, la définition des quotas de pêche repose sur une évaluation des biomasses de poissons marins, qui s’appuie à la fois sur des campagnes à la mer réalisées par les instituts scientifiques et sur les données de captures des navires de pêche professionnels. L’Ifremer réalise depuis 15 ans une campagne d’évaluation des ressources de poissons pélagiques dans le golfe de Gascogne au moyen de son navire de recherche La Thalassa. Les sondeurs acoustiques du navire permettent de détecter et quantifier les bancs de poissons. Des pêches sont réalisées en complément pour identifier les différentes espèces présentes et traduire les échos acoustiques en tonnes de poissons. Les pêcheurs, eux, procèdent à des pêches complémentaires pour aider à l’identification des échos et acquérir des paramètres biologiques supplémentaires. Les données acoustiques et les captures sont ensuite combinées afin de produire des indices d'abondance qui reflètent l'évolution des biomasses de chacune de ces espèces.
Copie d'écran de Google Images : Ifremer Pelgas
Grâce à cette collaboration, pêcheurs et scientifiques parviennent à fournir des indices précis et essentiels pour la gestion durable des pêcheries des petits poissons pélagiques du golfe de Gascogne.
Les enjeux d’une telle campagne
Les campagnes PELGAS ont été initiées par l’Ifremer en 2000, puis co-financées par l’Union Européenne. En 2010, la pêche à l'anchois a été réouverte dans le golfe de Gascogne. Elle était fermée depuis 2005, compte tenu de l’état du stock jugé préoccupant et faute de bon recrutement depuis 2002.
La mission PELGAS illustre la volonté de l’ensemble des acteurs de la filière de mettre leurs compétences en commun pour une meilleure connaissance de l’écosystème. Le CNPMEM (Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins), responsable de la participation professionnelle dans cette campagne, encourage vivement ce type de collaboration, qui montre que les pêcheurs peuvent endosser le rôle de sentinelles de la mer en participant à la surveillance des ressources marines.
Le soutien de France Filière Pêche, association réunissant les professionnels de la filière, créée en 2011 pour soutenir et valoriser les acteurs et les produits de la mer, est également prépondérant pour le bon fonctionnement de cette opération. C’est grâce à son financement que les frais engagés par les navires professionnels sont couverts : en effet, afin de garantir la probité scientifique du programme, le produit de ces pêches n’est pas commercialisé.
Planning opérationnel
- Appareillage de la Thalassa le 30 avril à Brest, direction le sud du golfe de Gascogne
- Du 4 jusqu’au 12 mai, une paire de bateaux pélagiques de La Turballe accompagnera La Thalassa
- Le 12 mai en fin de journée, les deux bateaux rentreront au port de La Rochelle et seront relayés par deux autres bateaux de Saint-Gilles-Croix de Vie.
- Ces deux bateaux rejoindront La Thalassa et rentreront le 20 mai
- La campagne PELGAS s’achèvera le 2 juin à Brest.
Mission Pelgas: «Les stocks d’anchois se sont reconstitués dans le golfe de Gascogne»
Copie d'écran de Google images : ifremer pelgas anchois sardine
Pour s’endormir, les scientifiques de la mission Pelgas ne comptent pas les moutons, mais les poissons. Plus précisément, les anchois et les sardines, que l’Ifremer recense dans le golfe de Gascogne jusqu’au 20 mai, en collaboration avec les pêcheurs français. Mathieu Doray, chef de la mission Pelgas, est à bord de la Thalassa, le bateau de l’Ifremer, depuis le 29 avril. Il nous explique comment se passe cet inventaire.
Source : 20' Propos recueillis par Audrey Chauvet
Comment peut-on évaluer le stock de poissons présents dans le golfe de Gascogne?
On utilise des appareils acoustiques qui envoient des ultra-sons dans l’eau et détectent les bancs de poissons. On fait ensuite des pêches d’identification sur les zones détectées par les sonars pour déterminer la composition des bancs: les espèces, la longueur des poissons, leurs âges… C’est en combinant tous ces paramètres biologiques avec les données obtenues par acoustique qu’on peut déterminer la biomasse totale. Une autre équipe compte les œufs d’anchois et de sardines et nous étudions aussi le zooplancton dont se nourrissent les poissons, ainsi que leurs prédateurs, oiseaux et mammifères marins, pour avoir une vision de tout l’écosystème pélagique du golfe de Gascogne.
Pourquoi cibler les anchois et les sardines ?
Ce sont nos deux espèces cibles car leur stock est géré au niveau du golfe de Gascogne. Un groupe d’évaluation se base sur les données de notre campagne et sur celles de scientifiques espagnols pour proposer une quantité de poisson que l’on peut raisonnablement pêcher pour assurer la viabilité du stock. Cette quantité est transmise à l’Europe qui statue sur le total admissible de capture. Cela se fait pour le moment uniquement pour les anchois mais les sardines sont aussi suivies pour connaître l’évolution de la population et la pression de pêche qu’elle subit.
Comment vont les anchois et les sardines en ce moment ?
Comment se passe le partenariat entre les scientifiques et les pêcheurs ?
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Le 6 mai 2015
La coquille va fermer... Mais, les sauveteurs seront toujours là !
Illustration à partir du site de financement participatif : My Major Company
Grâce aux 3120 € des 54 donateurs, le moteur des sauveteurs est reparti !
14 avril 2015
14 avril 2015
SNSM à Erquy. Un clip Panne moteur, pas de sauveteur pour les soutenir
La Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM ) d'Erquy a lancé un projet de financement participatif en ligne avec mymajorcompagny, pour récolter 3 000 € en 90 jours.
Source : Ouest France
Source : Ouest France
« Panne moteur, pas de sauveteur » C'est le nom du clip tourné pour soutenir la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM ) d'Erquy, qui vient de lancer un projet de financement participatif en ligne. La mission est de récolter, par l’intermédiaire de donateurs, au minimum 3 000 € sur une période de 90 jours.
Panne moteur, pas de sauveteurs !
Le remplacement imprévu de la pompe à injection d’un moteur de la vedette, les investissements divers tels de l’accastillage ou les tenues sèches pour les équipiers du canot pneumatique à moteur, nécessitent un budget important.
En 2014, la station d'Erquy a effectué une centaine de sorties vedette et en semi-rigides, dont 21 appels du Cross Corsen, 27 assistances à la personne, 13 sorties pour sécuriser la pêche à la coquille Saint-Jacques, 9 sorties pour sécuriser diverses manifestations nautiques (fête de la coquille, de la mer, route du Rhum), et 21 sorties pour exercices.
« Si l’objectif n’est pas atteint, nous perdons tout »
Le secteur d’intervention de la SNSM d’Erquy se situe depuis le Cap Fréhel jusqu’à la pointe des Guettes, à Hillion.« Panne moteur équivaut à pas de sauveteur, déclare le président Marcel Gaudu. Nous en avons fait un slogan. Notre association regroupe actuellement vingt-trois volontaires, tous bénévoles, qui se rendent disponibles dès que besoin. Notre budget de fonctionnement est de 27 000 € par an. Nos recettes proviennent à 45 % des cotisations des adhérents, puis d’associations caritatives. Il est important que notre projet mymajorcompagny aboutisse. Si l’objectif de 3 000 € n’est pas atteint, nous perdons la totalité. »
Pour soutenir la SNSM d'Erquy, cliquez ici ! Les donateurs bénéficient d’une déduction fiscale de 66 % du don versé.
Le 5 Mai 2015
À Dieppe, les deux marchés aux poissons cohabitent plutôt bien
Port. Barrières ou quai Trudaine ? Les clients ont leurs habitudes, tandis que les pêcheurs semblent s’entendre.
« Cela fait 22 ans que nous sommes installés aux barrières, toute l’année du mardi au samedi de 8 h 30 à 13 h », indiquent les vendeuses du bateau Princesse des mers, Sylviane et Michelle. Elles ont une « clientèle fidèle composée de Dieppois, d’habitants des alentours, de Rouennais, de Parisiens et de gens du Nord. On vend aussi aux restaurateurs du coin ». Actuellement, « la sole se vend bien, tout comme les coquilles dont c’est bientôt la fin de saison »...
En face, Nathalie vend les coquilles Saint-Jacques du bateau Rêve de mousse. Elle est ravie de sa situation sur le quai Trudaine, d’octobre à mai, soit la saison de la coquille, et l’assure : « On s’entend très bien avec nos collègues d’en face...
Suite : Paris Normandie
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Le 5 Mai 2015
À Dieppe, les deux marchés aux poissons cohabitent plutôt bien
Port. Barrières ou quai Trudaine ? Les clients ont leurs habitudes, tandis que les pêcheurs semblent s’entendre.
Source : Paris Normandie
Les conditions météorologiques n’étaient pas très bonnes cette nuit-là, mais une douzaine de bateaux vendent néanmoins leurs produits tout juste pêchés. Ils sont quatre aux barrières, les autres sont de l’autre côté du pont, quai Trudaine. Les deux sites sont familiers pour les clients, Dieppois comme touristes.
« Cela fait 22 ans que nous sommes installés aux barrières, toute l’année du mardi au samedi de 8 h 30 à 13 h », indiquent les vendeuses du bateau Princesse des mers, Sylviane et Michelle. Elles ont une « clientèle fidèle composée de Dieppois, d’habitants des alentours, de Rouennais, de Parisiens et de gens du Nord. On vend aussi aux restaurateurs du coin ». Actuellement, « la sole se vend bien, tout comme les coquilles dont c’est bientôt la fin de saison »...
En face, Nathalie vend les coquilles Saint-Jacques du bateau Rêve de mousse. Elle est ravie de sa situation sur le quai Trudaine, d’octobre à mai, soit la saison de la coquille, et l’assure : « On s’entend très bien avec nos collègues d’en face...
Suite : Paris Normandie
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Le 4 Mai 2015
Terra Madre 2014 : Des solutions à profusion !
Slow Fish – Terra madre 2014 – Photo Sophie H. Marty
Au cours du Salone del Gusto & Terra Madre, le salon biennal de Slow Food qui s’est déroulé cette année à Turin du 23 au 27 octobre, des délégués du monde entier se sont retrouvés tous les jours à l’espace Slow Fish afin de discuter de la pêche durable. Les pêcheurs ont partagé leur histoire, les universitaires ont fait état de leurs recherches, et les militants ont présenté leurs campagnes. Lors de ces discussions, le pessimisme et le découragement ont parfois pris le dessus, lorsque les problèmes auxquels sont confrontés les petits pêcheurs – malmenés par les autorités publiques, la pêche industrielle et même les ONG environnementales – semblaient insurmontables. Mais, grâce au dynamisme et à l’énergie des délégués, qui ont donné maints exemples de la grande diversité des solutions qui peuvent être apportées aux problèmes communs, l’état d’esprit du groupe est vite redevenu positif.
Source : L'Encre de Mer par Carla Ranicki
Un des problèmes majeurs que doivent gérer les petits pêcheurs est le discours dominant, qui catalogue toute la profession comme les « méchants », responsables de la surpêche, des prises accessoires, et de la dégradation des environnements marins, sans faire aucune distinction entre l’impact de la pêche industrielle et celui de la pêche à petite échelle, et sans reconnaissance aucune des efforts des communautés de pêcheurs et de leurs réussites dans le monde. Il est évident, à les écouter, que pêcheurs et militants doivent se battre continuellement pour donner leur version des faits et faire valoir le rôle positif de la pêche à petite échelle sur la protection des stocks de pêche et de l’environnement.
Terra madre 2014 – Photo Sophie H. Marty
Barbara Rodenburg-Geertsema, adhérente de l’association de pêche néerlandaise Goede Vissers (« les bons pêcheurs »), a présenté le travail de son association qui tente d’obtenir de meilleurs prix pour les poissons, crustacés et coquillages pêchés en utilisant de bonnes pratiques de pêche. Elle est aussi membre duPrésidium Wadden Sea Traditional Fishers de Slow Food. Les projets Presidia et Ark of Taste de Slow Food aident bien souvent les petits pêcheurs à préserver leurs techniques et leurs modes de vie. « L’aspect le plus important du Presidium, c’est la reconnaissance de notre contribution à un héritage mondial de traditions culinaires », a indiqué Mme Rodenburg-Geertsema. « Nous faisons valoir cette reconnaissance essentiellement lors de nos échanges avec les autorités publiques. Elle nous permet de nous présenter non pas comme un simple groupe de pêcheurs, mais bien comme les dépositaires de cet héritage, et de nous appuyer sur cette reconnaissance internationale. Elle nous donne une légitimité ».
Barbara Rodenburg-Geertsema, adhérente de l’association de pêche néerlandaise Goede Vissers (« les bons pêcheurs »), a présenté le travail de son association qui tente d’obtenir de meilleurs prix pour les poissons, crustacés et coquillages pêchés en utilisant de bonnes pratiques de pêche. Elle est aussi membre duPrésidium Wadden Sea Traditional Fishers de Slow Food. Les projets Presidia et Ark of Taste de Slow Food aident bien souvent les petits pêcheurs à préserver leurs techniques et leurs modes de vie. « L’aspect le plus important du Presidium, c’est la reconnaissance de notre contribution à un héritage mondial de traditions culinaires », a indiqué Mme Rodenburg-Geertsema. « Nous faisons valoir cette reconnaissance essentiellement lors de nos échanges avec les autorités publiques. Elle nous permet de nous présenter non pas comme un simple groupe de pêcheurs, mais bien comme les dépositaires de cet héritage, et de nous appuyer sur cette reconnaissance internationale. Elle nous donne une légitimité ».
Il est essentiel pour les petits pêcheurs de travailler sur leur image de marque et d’adopter cette démarche marketing afin de différencier leurs produits des productions pêchées industriellement et d’élevage également proposées sur le marché. Pour Dave Adler, du centre canadien Ecology Action Centre, il est important de créer une chaîne de valeur pour mettre en prise l’approvisionnement et la demande. « Que veulent les consommateurs ? Des produits de la mer frais, locaux, de saison, délicieux », a-t-il rappelé. « Pour les leur livrer, vous avez besoin d’une chaîne de valeur fondée sur l’honnêteté, la confiance et le relationnel. Aucune pêcherie, aussi respectueuse de l’environnement soit-elle, ne peut se prétendre durable sans une chaîne de valeur régionale capable de la soutenir ». La plupart des fruits de mer pêchés en Nouvelle-Écosse sont destinés à l’exportation, mais M. Adler gère une pêcherie communautaire, Off the Hook, qui vise à fédérer consommateurs et pêcheurs locaux. « Nos membres commandent du poisson chaque semaine », a-t-il expliqué. « Ce n’est qu’un infime exemple de ce qui peut être fait, mais cela permet d’établir une relation directe entre les consommateurs et les pêcheurs ».
Permettre aux consommateurs de mettre un visage sur les pêcheurs est une stratégie marketing essentielle. Spencer Montgomery, étudiant à l’université du New Hampshire et organisateur des événements Slow Fish sur son campus, a rappelé la nécessité de reconnecter sa génération avec son alimentation. « En ce qui me concerne, les pêcheurs ont toujours été largement invisibles », a-t-il confessé. « Toute ma vie durant, ma mère a toujours acheté des filets de poisson prédécoupés au supermarché. Ce « poisson anonyme » est tout ce que ma génération a jamais connu ».
« Nous devons faire connaître le visage des pêcheurs au public », a confirmé le pêcheur Dan Edwards. Pour cela, il s’appuie sur le programme ThisFish d’Ecotrust Canada, qu’il décrit comme un projet de « physionomie », et pas uniquement de traçabilité. Les pêcheurs qui y participent étiquètent chaque poisson pêché, puis il suffit aux consommateurs de saisir le code-barre sur le site de ThisFish pour obtenir une foule d’informations : qui a pêché le poisson et comment, où il a été débarqué, où il a été transformé, sa biologie, et bien d’autres informations. Ce projet compte actuellement 750 bateaux qui débarquent leur production dans 200 ports au Canada, aux États-Unis, en Indonésie, au Mexique, aux Pays-Bas et en Islande, et qui se chargent d’étiqueter 50 espèces différentes de poissons. « Les objectifs sont d’améliorer la confiance et l’authenticité, et de permettre aux consommateurs de choisir en meilleure connaissance de cause », a expliqué M. Edwards. « Les pêcheurs doivent faire connaître leur histoire ».
Créer un lien avec le consommateur n’est qu’une des tactiques d’une stratégie plus large d’alliances que les pêcheurs peuvent mettre à profit pour faire entendre leur voix et raconter leur histoire. Brett Tolley de la Northwest Atlantic Marine Alliance a donné l’exemple de Fish Locally Collaborative, un réseau de 300 personnes – pêcheurs, familles de pêcheurs, universitaires spécialisés dans les sciences marines et sociales, défenseurs de la justice alimentaire, organisateurs d’événements jeunesse, agriculteurs – fédérés autour de valeurs communes et qui agissent sur des problèmes tels que l’accaparement et la privatisation des ressources océaniques en organisant des marchés, des événements éducatifs, et des campagnes au niveau local, régional et national. « Notre réussite passe par les ponts jetés et par les relations établies avec les militants de la souveraineté alimentaire », a-t-il insisté. « Nous devons nous connecter à d’autres mouvements sociaux ».
Toutefois, Antonio García Allut de la Fondation espagnole Lonxanet pour la pêche durable a rappelé, pour sa part, l’importance des alliances au sein des communautés de pêcheurs elles-mêmes...
Suite dans L'Encre de Mer
Suite dans L'Encre de Mer
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Création d'un label "Mer de Lérins"
Valoriser et maintenir la pêche locale et garantir aux consommateurs des poissons frais péchés dans la rade de Cannes. C'est l'objectif gagnant-gagnant du label en cours de création par les pêcheurs et les restaurateurs.
Reportage: E. Felix, JF Fuster et K. Schmid
Reportage: E. Felix, JF Fuster et K. Schmid
Intervenants:
- Guillaume Arragon Maitre restaurateur à Cannes
- Gilbert Dubbiosi Pêcheur et créateur du label "Mer de Lérins"
Source : France 3 Côte d'AzurPar Olivier Le Creurer
Acheter 200 kg de poissons par an
Guillaume Arragon est l'un des 1er restaurateurs cannois à avoir obtenu le label mer de Lerins. Dans son établissement, la pêche locale est à l'honneur. Ce matin, le pajot et la vive sont au menu. Pour obtenir cette marque de qualité, il à dû signer une charte et ainsi s'engager auprès des pêcheurs locaux à acheter 200 kilos de poissons par an.
ça colle vraiment à l'image de Cannes qui, à l'origine, est un village de pêcheur.
15 restaurateurs pour l'instant
Un label que l'on retrouvera sur les devantures des restaurants et dans les poissonneries de la région. A l'initiative de ce projet, des pêcheurs cannois qui présente cette appellation comme un gage de qualité, représenté par un saint-Pierre…
Pour le moment, une 15ème de restaurateurs ont obtenu le précieux label. Les pêcheurs locaux espèrent attirer de nombreux autres professionnels d'ici le début de l'été…
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La une du marin le 1 mai 2015...
La mer du Nord, poubelle à CO2
La mer du Nord, poubelle à CO2
Stocker le gaz carbonique émis par les grandes usines dans les immenses réservoirs naturels déjà vidés de leur pétrole et de leur gaz : l’idée fait son chemin. C’est même déjà une réalité en mer du Nord. Une solution pour freiner le réchauffement climatique. Mais un drôle de cadeau aux générations futures.
Les océans absorbent 22 millions de tonnes par jour de CO2 produit par les activités humaines... Cependant, la capacité d’absorption des océans ne suffit pas pour lutter contre le changement climatique. Selon l’Agence internationale de l’énergie, le captage et le stockage de carbone fait partie des solutions incontournables pour limiter le réchauffement climatique. En Europe la mer du Nord offre un énorme potentiel...
Autres sujets :
Senne de fond. Conflit en mer,
Boulogne. Un chalutier coincé à quai,
Méditerranée. Vers une filière d'élevage de coquille Saint-Jacques,
Produits aquatiques. La France toujours plus gourmande,
La Cotinière. Une cuisine de chefs à bord de bateaux de pêche,
A la recherche des vagues scélérates,
Observatoire des marges. Le prix du merlan triple de la pêche au détail,
Nouvelle-Calédonie. L'élevage de crevette de luxe est en crise,
Eolien flottant. Consensus en Bretagne pour une ferme pilote au Sud de Groix,
Loup et bar sont très proches et en même temps bien différents
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Dossiers
La capture et le stockage du carbone au Royaume-Uni
En Octobre 2014, les états-membres de l'Union Européenne ont réaffirmé leur engagement dans la lutte contre le changement climatique, en s'accordant notamment sur de nouveaux objectifs de réductions des émissions de gaz à effets de serre d'ici 2030. Dans ce domaine, les techniques de capture et de stockage du carbone (CSC) présentent une option intéressante, notamment pour le secteur de l'énergie. En effet, le CSC consiste à capturer, lors de processus industriels (par exemple la création d'énergie à partir de gaz), une partie du CO2 émis, et de le transporter dans une zone de stockage, telle qu'un ancien gisement de gaz naturel en mer du Nord.
Source : BE Royaume-Uni
Au Royaume-Uni, près de 40% du CO2 émis lors de l'année 2014 provient en majorité du secteur de l'énergie et, en 2013, près de 80% de l'énergie produite dans le pays provenait de gaz naturel, charbon ou pétrole. Le développement des techniques de CSC représente ainsi une opportunité particulièrement intéressante pour la réduction des émissions dans le secteur de l'énergie britannique, qui continue de reposer fortement sur le gaz naturel.
Le Royaume-Uni se positionne depuis quelques années en leader pour le CSC, notamment avec deux projets de centrales pilotes : Peterhead, en Ecosse, et White Rose, dans le Kent. D'autre part, la recherche britannique en CSC est plus présente que jamais, grâce entre autres à la création d'un centre national de recherche en CSC, le UK Carbon Capture and Storage Research Centre (UKCCSRC), et des financements stables et encourageants de la part des conseils de recherche (Research Councils, agences publiques de financement de la recherche) et du gouvernement. Ce rapport vise à dresser un panorama des initiatives britanniques dans le domaine du CSC (principalement dans le secteur de l'électricité), en présentant notamment les principaux centres de recherche ainsi que la politique menée par le gouvernement.
La capture et le stockage du carbone au Royaume-Uni
Auteurs : RIERA Eliette
Ambassade de France au Royaume-Uni - 28 pages - 1/03/2015
Téléchargez gratuitement ce rapport au format pdf
Au sommaire de ce document :
Introduction
1. Principes et techniques de CSC
1.1 La capture du carbone
1.2 Transport du carbone
1.3 Capture du CO2
2. La recherche en CSC au Royaume-Uni
2.1 Le UK Carbon Capture and Storage Research Centre
2.2 Infrastructures de recherche
2.3 Autres organisations
3. Politique britannique en CSC et projets majeurs
3.1 Politique scientifique et financements publics
3.2 Projets pilotes
Conclusion
Autres documents :
Climat. Le captage du CO2 serait nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques
Climat. Le captage du CO2 serait nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques
Afin de réduire les risques et les coûts engendrés par le changement climatique et pour atteindre les objectifs climatiques fixés par le Groupe Intergouvernemental d'Experts pour le Climat (GIEC), des technologies aujourd'hui controversées peuvent s'avérer nécessaires. La combinaison d'une production d'énergie à partir de combustibles fossiles et de biomasse avec la capture et le stockage du dioxyde de carbone émis (CCS) pourrait être une technologie clé pour respecter la limite d'un réchauffement maximal de deux degrés. C'est ce que montre l'étude la plus complète sur les stratégies technologiques possibles pour lutter contre le changement climatique, qui a été publiée dans un numéro spécial de la revue Climatic Change. Pour cette étude, les simulations de 18 modèles informatiques d'une équipe internationale de chercheurs ont été examinées au Stanford Energy Modeling Forum (projet EMF 27).
Suite dans BE Allemagne
Suite dans BE Allemagne
Le stockage de CO2 dans les aquifères ne provoquerait pas de séismes
Stocker du CO2 dans les aquifères salins profonds ne présenterait pas de risque d'induction de tremblements de terre, comme ce fût le cas dans le Delta de l'Ebre (Tarragone, Espagne) avec le stockage géologique de gaz, selon une étude publiée par la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences" (PNAS). Réalisée par Jesus Carrera, scientifique du CSIC à l'Institut de Diagnostic Environnemental et d'Etudes De l'Eau (IDAEA), et Victor Vilarrasa, du Lawrence Berkeley National Laboratory (USA), elle se base sur des considérations de dynamique des pressions dans les aquifères salins pour stocker du CO2 et de calculs de variations de propriétés des roches couvertures argileuses.
Suite dans BE Espagne
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Revue de presse "Actualité de la pêche dans l'Europe Bleue"
Suite de la revue de presse : Mois d'Avril 2015